Beau gars — Théâtre Surreal Soreal

Dans cette satire politique et grinçante, trois narratrices nous entraînent dans un monde où les stéréotypes genrés sont inversés et où les femmes s’arrogent tous les rôles de pouvoir : la politicienne, la chasseuse, la reine, la policière. Passant au hachoir les univers des films et des séries télé, elles commentent les actions de leurs héroïnes fictives avec un humour décapant, tout en gardant bien à l’oeil le « Beau gars », à moitié nu, celui-là même que tout le monde connaît et admire… Le monde du cinéma et de la culture pop en prennent pour leur rhume, alors que s’opère un changement radical dans la manière de se raconter les histoires. Vous ne regarderez plus jamais vos séries préférées de la même façon, à partir de là…


Texte Erin Shields | Traduction Olivier Sylvestre | Mise en scène Guillermina Kerwin | Assistance à la mise en scène Marguerite Hudon | Décors Anne Sophie Gaudet | Lumières Tiffanie Boffa | Environnement sonore Andrea Marsolais Roy | Costumes Marie Audrey Jacques | Distribution Oumy Dembele, Gabriel Lemire, Marie Bernier et Cynthia Wu-Maheux | Direction technique Ophélie Lacasse | Direction artistique et de production Jon Lachlan Stewart


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • Le texte et sa traduction
  • Lectures

SURREAL SOREAL

Surreal SoReal créé des productions théâtrales contemporaines innovatrices qui s’adressent autant aux canadien·ne·s francophones qu’anglophones. Leurs créations variées sont parfois en français, parfois en anglais ou encore sans texte. Depuis 2017, on a vu SSRT au Théâtre Prospero (Big Shot, Madame Catherine), au Théâtre Denise Pelletier (Jonathan: La figure du Goéland) et au festival phenomena avec The King Stinks.

Often we are fun. Sometimes we are dark. Always we are weird.

Site internet

Accueils de luxe passés

[2024-2025]

Aguardiente sur glace — La Parcera

Pendant qu’une famille colombienne, dispersée à travers le continent, se réunit pour un mariage à Vancouver, une série de rebondissements et d’imprévus mettra à l’épreuve les liens entre ses membres, qui ne mâchent pas leurs mots. Aguardiente sur Glace est une comédie familiale qui explore l’importance de l’amour et du pardon dans un tourbillon d’événements hilarants.

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Humeurs de Veuve — Théâtre des Trompes

La Veuve Manchée est prisonnière de sa robe de bois, de laquelle ne sort que sa tête. À la mort de son mari, le Père Beaumont, les bras lui sont tombés. Elle ne peut plus répondre aux rôles qu’on lui impose – ceux de mère, de sœur, d’amante.

Aux funérailles, elle raconte des histoires de famille dans un discours-fleuve. Parents et ami·e·s sont invité·e·s à y assister et à se laisser porter à travers les souvenirs et les désirs de la Veuve – du commérage de quartier à l’entretien de la maison, en passant par les rêveries dans la piscine où elle flotte pour oublier. Ça ne finira pas.

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Croyez-vous aux fées ? — Les tables tournantes

Dans Croyez-vous aux fées ?, on suit le jeune Peter, âgé de six ans, principal suspect dans une affaire de féminicide. La pièce nous plonge dans son interrogatoire, où il s’évade fréquemment dans des divagations imaginaires. L’identité de la victime, qu’il décrit tour à tour comme sa sœur, sa mère, sa nounou ou sa marraine, reste floue. La vérité se métamorphose à chaque instant, aussi fluide que sa respiration. Seul point d’ancrage : l’assurance que la défunte était une fée.

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Manège Mou — Mammifères

Manège mou, c’est une chorégraphie de matières vaguement robotisées, un concert pour choses molles, une collection de fragments. Entre l’essai, la chanson et la prose, le rapport au corps, à sa jouissance et à sa finitude y est exposé.

Au cœur de ce monde bleu, de ses formes mottes et de ses états suspendus émerge un récit de soi sensible et tendre où l’on s’entraîne à l’impermanence. On baigne dans la pensée de Maggie Nelson, Louky Bersianik ou Laurie Anderson. On s’enveloppe de covers doudous des chansons qui nous accompagnent.

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Entre nous sommes pris entre nous — Mille Feux

Ces deux femmes auraient pu ne jamais se rencontrer, mais elles sont devenues indispensables l’une pour l’autre. Les décennies ont passé et aujourd’hui, elles contemplent ensemble le vide. Alors que l’une le comble avec ses soliloques, l’autre conduit son quadriporteur sur la frontière de sa mémoire. Ensemble, elles sont au centre d’une spirale en mouvement où un chœur de six femmes convoque leurs souvenirs, leurs ancêtres, leurs aspirations, leurs déceptions et leurs souhaits pour l’avenir.

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Takutauat 300 sommets — Production AUEN

Qu’est-ce qu’un sommet, et comment celui-ci peut-il s’incarner dans le corps?
La montagne, le sommet, est le lien sacré entre la terre et le ciel. Elle nous donne une vue d’ensemble sur le territoire mais aussi nous imprègne d’une connaissance ancestrale sur notre relation avec notre environnement: l’importance d’écouter les minéraux et leurs récits, le passage de l’humain mais aussi de l’animal, le passage du rêve.

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[2023-2024]

Cycle de la roche — Théâtre des Trompes

Après Plein tube, une adaptation scénique du roman Mailloux (2002) d’Hervé Bouchard, ainsi que des explorations scéniques et dramaturgiques autour de la pièce Le faux pas de l’actrice dans sa traîne (2016), le Théâtre des Trompes entame une troisième étape de création du Cycle de la Roche, qui porte sur l’œuvre de cet écrivain jonquiérois. Ce nouveau projet porte donc sur un autre texte de l’auteur : Parents et amis sont invités à y assister (2006).

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Dernière Frontière — Théâtre Everest

Dernière frontière est une coproduction et cocréation théâtrale francophone Québec-Yukon qui tente de démystifier notre rapport romantique à la nordicité, plus spécifiquement au Yukon. À mi-chemin entre l’autofiction, le théâtre documentaire et le cabaret, le spectacle adresse avec humour, sensibilité et dérision la dissonance entre l’idéalisation du grand Nord et la réalité des populations locales.

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Entre nous sommes pris entre nous — Marilyn Daoust & Gabriel Léger-Savard

(Tout ce qui suivra n’est encore que le balbutiement de quelque chose.) Le spectacle existe sûrement déjà quelque part en nous. Regardez. Qui sont-elles ces deux femmes assises sur la place ? Comment nous regardent-t-elles ? Qu’est-ce qui défile en elles ? Comment échangent-elles ? Leurs visages racontent les décennies qu’elles ont traversées. Et les individus tournent autour d’elles : des histoires esquissées, l’excentricité et le grandiose, les renversements de rôles, des éternels recommencements. Un engrenage qui fait que nous sommes pris entre nous.

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L’Espèce Fabulatrice — Pirata Théâtre

Que peut-on construire sur les cendres, qu’est ce qui pourra encore pousser, fleurir? Comment se dresser sur ce qui s’est effondré. À quelles histoires est-ce qu’on s’accroche? L’Espèce Fabulatrice s’inspire de l’essaie éponyme de Nancy Houston qui nous invite à considérer la place des récits comme moteur principal de l’évolution des sociétés. Le monde d’aujourd’hui est né du mythe du progrès, qui est un récit auquel nous avons tous largement adhéré. Reprendre pied, changer, prendre un nouvel élan nécessite avant tout de construire un nouveau récit. «Il sera une fois».

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J’aurai l’air de David Bowie — Théâtre des Trompes

Après la courte pièce Modeler (Jamais Lu , 2023), J’aurai l’air de David Bowie est la première pièce écrite par Charlotte Gagné-Dumais. Par fragments parfois fantasmés, parfois tirés de l’autofiction, la pièce explore la façon dont une idole, découverte à l’adolescence, permet de former et de déformer la quête identitaire. Avec ce nouveau projet, le Théâtre des Trompes entame avec enthousiasme le développement d’une création originale.

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La Rébellion du minuscule — Théâtre du Renard

Nous sommes constitués à 99% de vide. Et du 1% restant, on ne sait pas grand chose. Mais on va tenter de vous l’expliquer quand même ! Au carrefour du musée et du laboratoire, ce spectacle convie le public à un voyage vers l’infiniment petit, tout en humour et en poésie visuelle !

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Manège Mou — Karine Sauvé

Manège mou, c’est une chorégraphie de matières vaguement robotisées, un concert pour choses molles lumineusement magnifiées, une collection de fragments, entre l’essai, la chanson et la prose, qui exposent notre rapport au corps et à sa finitude. Le plus beau manège mou, c’est le corps qui aime, qui caresse, qui touche, qui entend… et qui meurt.

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Takutauat, 300 sommets — Productions AUEN

Qu’est-ce qu’un sommet, et comment celui-ci peut-il s’incarner dans le corps ? La montagne, le sommet, est le lien sacré entre la terre et le ciel. Elle nous donne une vue d’ensemble sur le territoire mais aussi nous imprègne d’une connaissance ancestrale sur notre relation avec notre environnement: l’importance d’écouter les minéraux et leurs récits, le passage de l’humain mais aussi de l’animal, le passage du rêve.

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[2022-2023]

Cycle de la roche — Théâtre des Trompes

Après Plein tube, une adaptation scénique du roman Mailloux (2002) d’Hervé Bouchard, ainsi que des explorations scéniques et dramaturgiques autour de la pièce Le faux pas de l’actrice dans sa traîne (2016), le Théâtre des Trompes entame une troisième étape de création du Cycle de la Roche, qui porte sur l’œuvre de cet écrivain jonquiérois. Ce nouveau projet porte donc sur un autre texte de l’auteur : Parents et amis sont invités à y assister (2006).

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Dernière Frontière — Théâtre Everest

Dernière frontière est une coproduction et cocréation théâtrale francophone Québec-Yukon qui tente de démystifier notre rapport romantique à la nordicité, plus spécifiquement au Yukon. À mi-chemin entre l’autofiction, le théâtre documentaire et le cabaret, le spectacle adresse avec humour, sensibilité et dérision la dissonance entre l’idéalisation du grand Nord et la réalité des populations locales.

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L’Espèce Fabulatrice — Pirata Théâtre

Que peut-on construire sur les cendres, qu’est ce qui pourra encore pousser, fleurir? Comment se dresser sur ce qui s’est effondré. À quelles histoires est-ce qu’on s’accroche? L’Espèce Fabulatrice s’inspire de l’essaie éponyme de Nancy Houston qui nous invite à considérer la place des récits comme moteur principal de l’évolution des sociétés. Le monde d’aujourd’hui est né du mythe du progrès, qui est un récit auquel nous avons tous largement adhéré. Reprendre pied, changer, prendre un nouvel élan nécessite avant tout de construire un nouveau récit. «Il sera une fois».

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Racontars Arctiques — La Ruée vers l’or

À l’aube des années 50, une poignée de chasseurs téméraires est éparpillée sur le flanc nord-est du Groenland. Confinement, solitude, rationnement, rudes conditions climatiques… Difficile parfois de garder la tête froide. L’univers sauvage, la majestuosité des vastes étendues de neige et de glace et les histoires improbables de ces francs camarades nous donnent cependant soif d’aventure et de liberté. Vérités ? Mensonges ? Mythes ? Qu’importe, ces mirobolantes péripéties vous charmeront incontestablement !

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La Rébellion du minuscule — Théâtre du Renard

Nous sommes constitués à 99% de vide. Le simple fait d’observer des particules subatomiques en modifie le comportement de manière imprévisible. La physique quantique est complexe, paradoxale, parfois frustrante dans son incompréhensibilité. Mais elle est aussi le cœur, souvent étrange ou dérangeant, mais essentiel, de notre monde. Au carrefour du musée et du laboratoire, ce spectacle convie le public à un voyage dans l’infiniment petit, tout en humour et en poésie visuelle. Les objets sont autant d’œuvres qui explorent le vertige entre savoir et inconnu, certitude et vide, lumière et matière. Or, le monde quantique se révèle impossible à cadrer. Chaque nouvelle question redessine les frontières. Et tout à coup, ça s’échappe de partout…

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Manège Mou — Karine Sauvé

Manège mou, c’est une chorégraphie de matières vaguement robotisées, un concert pour choses molles lumineusement magnifiées, une collection de fragments, entre l’essai, la chanson et la prose, qui exposent notre rapport au corps et à sa finitude. Le plus beau manège mou, c’est le corps qui aime, qui caresse, qui touche, qui entend… et qui meurt.

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[2021-2022]

Bonnes Bonnes – Nervous Hunter

Bonnes Bonnes est inspirée de la pièce de théâtre de Jean Genest. Pour cette nouvelle création théâtrale, la créatrice Sophie désire travailler avec une distribution entièrement chinoise pour poursuivre sa recherche et explorer le senti autour du racisme intériorisé, du nouveau colonialisme promulgué par la Chine, des corps occidentaux/asiatiques et des mesures du succès en utilisant Les Bonnes de Jean Genet comme point de départ.

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Cycle de la Roche – Théâtre des Trompes

Après Plein tube, une adaptation scénique du roman Mailloux (2002) d’Hervé Bouchard, le Théâtre des Trompes entame une deuxième étape de création du Cycle de la Roche, qui porte sur l’œuvre de cet écrivain jonquiérois. Ce nouveau projet porte donc sur un autre texte de l’auteur : Le faux pas de l’actrice dans sa traîne (2016).

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Dick the Turd – Les Impairs, en collaboration avec le Collectif Moutarde Forte

Dick the Turd est une réécriture de Richard III de William Shakespeare sous la forme d’un gala de lutte du style de la WWE. Puisque les personnages de Shakespeare sont plus grands que nature et que la lutte est une discipline haute en couleur, une équipe de jeunes créateurs a intuitivement eu envie d’allier ces deux univers spectaculaires.

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Duo en morceaux – Théâtre I.N.K.

D’après une idée originale de Marilyn Perreault, Duo en morceaux sera mis en scène et/ou chorégraphié par six créatrices québécoises et deux européennes. Dans ce projet théâtral dont une partie est performative, six comédien.ne.s physiques (deux jeunes adultes, deux quarantenaires et deux soixantenaires qui maîtrisent mots et mouvements) interprèteront ce spectacle où le public décide certains paramètres de la représentation.

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La rébellion du minuscule – Théâtre du Renard

Fasciné par le potentiel poétique et philosophique de cette science du minuscule qui met constamment en doute la capacité de l’humanité à tout savoir sur le monde, le Théâtre du Renard invite les adolescent.e.s et les adultes à plonger dans l’univers insolite des “ vérités partielles ” dans cette création transdisciplinaire.

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L’espèce fabulatrice – Pirata Théâtre

L’Espèce Fabulatrice s’inspire de l’essaie éponyme de Nancy Houston qui nous invite à considérer la place des récits comme moteur principal de l’évolution des sociétés. Le monde d’aujourd’hui est né du mythe du progrès, qui est un récit auquel nous avons tous largement adhéré.

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Racontars arctiques – La ruée vers l’or

À l’aube des années 50, une poignée de chasseurs solitaires est installée aux quatre coins du flanc nord-est du Groenland. Les dures conditions climatiques et l’absence de contacts humains les mettent rudement à l’épreuve. Confinement, solitude, rationnement… Difficile parfois de garder la tête froide. Une chose unit cependant ces joyeux aventuriers : le sentiment de bien-être profond face à la majestuosité de ces vastes étendues de neige et de glace.

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[2019-2020]

Résidence de création pour l’Effet Hyde

Pour le Théâtre de la Pire Espèce, il est important de questionner sans cesse les processus de création et de poursuivre la recherche tout en faisant bénéficier ses proches collaborateurs.Cette résidence permettra de reprendre différents éléments techniques et dramaturgiques du spectacle LEffet Hyde, avant son départ en tournée. À cette occasion, l’équipe travaillera notamment sur la spatialisation sonore avec Jean Gaudreau, permettant de donner davantage d’envergure à la musicalité du spectacle. L’Effet Hyde est une adaptation de L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mister Hyde de Robert Louis Stevenson. Écrit en 1886, ce récit fantastique, précurseur de la psychologie moderne, exprime avec force la dualité de l’âme. Marcelle Hudon et Francis Monty assemblent ici leurs médias théâtraux de prédilection (masque, marionnette et théâtre d’ombre) à la puissance des mots et de la musique en direct pour évoquer le mystère et l’étrangeté de cette fable.

Coproduction Marcelle Hudon et le Théâtre de la Pire Espèce
Texte Francis Monty, d’après L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde, de Robert Louis Stevenson
Mise en scène et scénario Marcelle Hudon et Francis Monty
Masques, marionnettes et scénographie Marcelle Hudon
Interprétation Bernard Falaise, Louis Hudon, Marcelle Hudon et Francis Monty
Musique Bernard Falaise

Spatialisation sonore : Jean Gaudreau
Collaboration à la création Louis Hudon
Assistance à la mise en scène et régie Marie-Claude D’Orazio

Second assistant à la mise en scène Jonathan Cusson

Collaboration à la mise en scène Olivier Ducas
Conception des costumes et conseils scénographiques Julie Vallée-Léger
Conception des lumières Thomas Godefroid
Direction de production et technique Clémence Doray
Acteurs lors des étapes de recherches Étienne Blanchette et Anne Lalancette
Stage à la mise en scène Joanie Fortin


RÉSIDENCE DU CONSEIL DES ARTS DE MONTRÉAL : GKO + CRÉATIONS GIROVAGO

Tout commence avec Pescador de Aguas Turbias, un pêcheur qui ne trouve plus de poissons. Soudain, tout le monde se retrouve dans un bateau. Explorateur·trice, migrant·e ou rescapé·e, peu importe, on est tous parti·e·s, le périple est commencé, chacun·e à la recherche de son rêve. Mais on flotte ensemble, en mouvement. Malgré tout ce qui peut nous arriver, nous devrons faire en sorte que le bateau ne coule pas! À partir de là, les différents personnages du bateau – et cela inclut le public – , se mélangent, se croisent. Des liens se créent.

Direction artistique Juan Sebastian Mejia
Direction musicale et arrangements Anit Ghosh et Aurélien Tomasin
Direction de production Carmen Ruiz
Metteur de scène Ricard Soler
Mentor artistique Patrick Léonard
Chorégraphies GKO Tropa Danza (Carmen Ruiz, Sebastian Mejia, Sonia Bustos)
Éclairages et scénographie Catherine Fournier-Poirier
Costumes Zoe Dominiak
Direction technique Catherine Fournier-Poirier

Violon Anit Ghosh
Clarinette et saxophone Aurélien Tomasi
Accordéon Chantale Urbain
Percussion Sebastian Mejia, Ivan Bamford, Regina Reichherzer, Sergio Barrenechea
Trompette Bertrand Margelidon
Trombone Blaise Margail et Etienne Lebel
Tuba Christian Leclerc
Danse Sonia Bustos et Carmen Ruiz
Cirque TBC

Ce nouvel album et nouveau spectacle sont possibles grâce au soutien de:

Productions GIROVAGO
Conseil des Arts et des Lettres de Canada
Conseil des Arts et des Lettres de Montréal
FACTOR
Théâtre Aux Écuries
Le MAI, Montréal arts interculturels
Contributeurs campagne sociofinancement ULULE


Résidence de création pour Cadeau : ce qui me reste de toi

Cette résidence qui a court toute l’année dans différents lieux, dont le Théâtre Aux Écuries, servira a développer le texte dramatique et l’écriture scénique l’œuvre Cadeau : ce qui me reste de toi, destinée aux 3 à 6 ans, par le biais de collectes de mots-cadeaux et de laboratoire de recherche, en commande d’œuvres par le Théâtre les Confettis.

La réflexion qui mène le projet se pose sur ce que j’appelle la poétique de la mémoire langagière. Ce concept porte sur la connexion non tangible, mais bien réelle, entre le mot, l’émotion et la mémoire. Lorsque nous apprenons un mot, il nous est donné par quelqu’un, ou reçu dans un contexte donné. Il se loge alors dans la mémoire. Puis, de façon plus ou moins consciente, chaque fois que nous réutiliserons ce mot, notre mémoire activera la sensation émotionnelle cristallisée en nous depuis l’apprentissage de ce mot. C’est cette poétique de la mémoire langagière qui est fouillée avec Cadeau : ce qui me reste de toi.

Ce qui nous intéresse dans Cadeau… c’est de trouver comment résonnent les mots dans l’imaginaire des enfants d’aujourd’hui. Quels angles, quelles questions, quelles joies ou quelles désapprobations contiennent pour eux les mots : courage, betteraves, femme, féministe, rose, kimchi, amérindien, porte-bonheur, sens de l’humour, berek. Ces exemples renferment un monde compris bien différemment par les enfants d’aujourd’hui que par les générations x,y,z.

La structure du texte s’établi en vignettes. Un cadeau, un mot, une vignette. Pour l’instant, quelques vignettes existent. Mais pour bien saisir le lexique de la jeunesse contemporaine, une collecte de mots-cadeaux sera faite dans différents contextes géographiques québécois. Avec cette matière, nous explorerons en salle de répétition la représentation visuelle et théâtre de ces vignettes mots-cadeaux.

Cette résidence est soutenue par le Conseil des arts et des lettres du Québec

Texte en construction de Marcelle Dubois
Recherche sur la mise en scène Véronique Côté

Un projet de commande du Théâtre les Confettis
Cette étape de recherche est réalisée en partenariat avec le Théâtre du Tandem, le Théâtre Aux Écuries et le Théâtre de la Rubrique.


Résidence de création pour Deux minutes avant minuit

« Gâcher les négociations politiques en faveur du climat compromet notre dernière chance d’enrayer l’emballement du changement climatique. Ce ne serait pas seulement immoral, ce serait suicidaire. » – António Guterres, secrétaire général de l’ONU

Ce projet se veut un point de rencontre entre des gens dont le métier est d’intervenir lors de crise suicidaire et cette vision dure mais lucide de notre monde : celle de l’inertie et de l’impuissance devant les effondrements qui nous guettent.

Selon l’horloge de la fin du monde il est 23:58 depuis le 25 janvier. À coups de démonstrations à livrer dans le temps record de ces deux minutes fatidiques, des réels intervenants en suicide essaient de transmettre, à travers un dispositif autosuffisant, leurs expériences et méthodes d’intervention en suicide. Tandis que résonnent les derniers mots de David Buckel, immolé vif dans un parc de New-York en 2018 « ma mort prématurée au moyen d’un carburant fossile reflète ce que nous sommes en train de nous faire à nous-mêmes » et des poèmes d’Huguette Gaulin, immolée vive elle aussi, sur la place Jacques Cartier à Montréal en 1972 après avoir crié « Vous avez détruit la beauté du monde ! ».

Caisse de résonance de ce qui paraît imminent, le spectacle s’écrit pendant le momentum des deux années où il est encore possible d’agir, et sera présenté à son échéance, en 2020.

Sera-t-il alors transformé en trois minutes? une minute? trente secondes avant minuit?

Production Pirata Théâtre
Adaptation et montage de Textes Michelle Parent
Mise en scène Michelle Parent
Assistance mise en scène et conseils chorégraphiques Marie-Ève Archambault
Conception artistique Samuel Thériault, Jean François Boisvenue, Michelle Parent
Distribution Cédric Égain, Gabrielle Lessard, Vanessa Landry, Marc Donati, Joseph Martin, Solo Fugère, Alexa Dubé et de réel·le·s intervenants·e·s en suicide.


Résidence de création Les grands labos du Futur

Pour cette saison 2019-2020, le Théâtre du Futur se consacrera à la préparation mentale d’un coup de grande envergure pour l’année suivante: leur travail de résidence devrait donc s’employer essentiellement à maîtriser le double backflip.

Co-créateurs Olivier Morin, Navet Confit et Guillaume Tremblay
Production Théâtre du Futur


Résidence de création pour La Conférence

La Conférence met en scène une femme qui donne une conférence sur un sujet qui ne sera jamais dévoilé. À l’aide d’un support visuel électronique plus communément appelé Power Point, la femme donne une conférence où le sujet est éludé à l’infini. C’est une exploration digressive et jouissive où Power Point devient un moyen d’expression pratique et poétique et dans lequel se déploie une conscience. Les multiples parenthèses deviennent une façon de rompre l’unité du sujet et d’observer un autre sujet émerger de cette esquive. La matière n’est pas le sujet mais le moyen pour éviter d’avoir à le nommer.

Autrice Amélie Dallaire
Mise en scène Amélie Dallaire


Résidence de création pour La fraternité des règnes

La crise écologique actuelle poussent l’humanité à repenser son lien au vivant, à l’énergie et aux ressources naturelles. Les artistes de la scène sont aussi confrontés à questionner l’impact de leurs activités dans le décompte des émissions de gaz à effets de serre et à réévaluer leurs moyens de production. Avec la contrainte de créer un spectacle uniquement avec l’énergie qu’elle peut produire elle-même sur scène, Mykalle Bielinski se situe au coeur d’un enjeu qui la dépasse. Évoquant notre responsabilité collective comme notre impuissance, elle développe un discours où l’engagement citoyen se heurte à une société consumériste hors de contrôle. Dans cette bataille entre espoir et désespoir, entre fougue et épuisement, Mykalle cherche à sanctifier notre rapport à la nature. En quête d’un sacré universel où tous les êtres vivants sont interdépendants les uns des autres, elle aspire à nous conscientiser à notre utilisation des ressources naturelles, de sorte à réévaluer notre présence au monde.

La fraternité des règnes est un monologue-documentaire qui orchestre actions performatives et prise de parole citoyenne. Grâce à un dispositif scénique qui permettra de récolter l’énergie cinétique du corps pour la transformer en énergie électrique, Mykalle transforme des gestes utilitaires en rituels. Métissant des éléments de sa pratique (chant, musique, théâtre, poésie et vidéo), elle propose une expérience sensible du sacré, cherchant à induire des états méditatifs qui ouvrent la sensibilité et amplifient le sentiment de communion et de conscience. Car c’est ainsi que nous ferons nôtres les enjeux environnementaux actuels ; c’est en les incarnant que nous pourrons atteindre les coeurs et faire naître un désir d’engagement.

Autrice, mise en scène, conception artistique, distribution Mykalle Bielinski


[2018-2019]

Résidence de création pour Okinum

L’artiste pluridisciplinaire Émilie Monnet bénéficie d’une résidence de création en nos murs qui lui sert de tremplin avant son entrée en résidence pour deux ans au Centre du Théâtre D’Aujourd’hui. Elle travaille sur son projet Okinum, une expérience immersive pour le spectateur au moyen d’une dramaturgie unique, circulaire et envoûtante qui allie théâtre, son et vidéo.
En langue Anishnabemowin, Okinum signifie barrage. Inspiré par la récurrence d’un rêve d’un castor géant, Okinum est une réflexion intime sur la notion de barrages intérieurs, une ode au pouvoir du rêve et à l’intuition. La parole est libérée afin de remonter la rivière de la mémoire des ancêtres et pour se réconcilier, avant tout, avec les différentes facettes d’une identité multiple. Se tisse ainsi une série de tableaux oniriques, où l’espace-temps n’est pas conçu de façon linéaire, véritable témoignage d’une filiation qui inspire.

Texte, mise en scène et interprétation Émilie Monnet
Collaboration à la mise en scène et direction d’acteur Emma Tibaldo
Collaboration à la mise en scène et direction du mouvement Sarah Williams
Conception sonore et interprétation Jackie Gallant
Assistance à la mise en scène Elaine Normandeau
Scénographie Simon Guilbault
Éclairages Lucie Bazzo
Costumes Swaneige Bertrand
Vidéo Clark Ferguson
Conseil dramaturgique Elizabeth Bourget, Sara Dion
Conseil culturel et en langue anishnabemowin Véronique Thusky
Sonorisation et direction technique Frédéric Auger


Résidence de création pour Faire semblant, faire comme tous le monde, faire autrement, faire quelque chose

Avec le projet Faire semblant, faire comme tous le monde, faire autrement, faire quelque chose, Projet MÛ conclura son cycle de l’adresse. La compagnie travaillera autour du thème de la révolte afin de déconstruire le discours bien-pensant et questionner la censure qui entoure la culture adolescente. Faire semblant… est un projet qui questionne la rectitude sociale, pour parler de la différence en prenant position pour la liberté d’expression, l’honnêteté et le courage.

Co-créateurs Nini Bélanger et Pascal Brullemans
Assistance Amélie-Claude Riopel
Interprétation Marc Béland, Igor Ovadis, Danièle Panneton, Jacqueline Van De Geer
Conception d’éclairage David-Alexandre Chabot
Conception sonore Navet Confit


Résidence de création pour Chansons pour le musée.

Avec Chansons pour le musée, Karine Sauvé souhaite composer et performer en réponse, voire en conversation avec des sculptures afin de donner à voir l’effet qu’elles ont sur elle. Elle répondra en chantant à des œuvres de Shary Boyle, Sylvie Cotton et Élise Provencher. Cette résidence sera une première étape de recherche et de création où textes, costumes habités, manipulation de squelette et de musique seront à la base du jeu.
Une femme en crise, Karine-pas-Sauvée, consulte un psyquelette – ostéopathe de l’âme aussi réputé qu’excentrique – qui lui prescrit de s’infiltrer au musée, la nuit, afin d’aller chanter pour des œuvres choisies. Ainsi débute un cheminement d’introspection aussi douloureux que vivifiant. Mettant en lumière nos périodes de passages à vide, Chansons pour le musée insiste surtout sur le pouvoir salvateur de la relation à l’autre, qu’il soit humain, squelette ou œuvre d’art.

Formellement, Chansons pour le musée est une fiction calquée sur la démarche de rencontres et d’offrandes sous forme de chansons, inspirées par et dédiées à des œuvres, qu’a entrepris Karine Sauvé. Le spectacle-synthèse imaginé, où cette femme raconte à son psyquelette ses rencontres et lui joue ses compositions, se situe au carrefour de la performance théâtrale, de la chanson délinquante et des arts marionnettiques. Il rappelle le pouvoir paradoxal de l’art : nous sortir de soi afin de mieux y revenir.
Une création de Karine Sauvé en collaboration avec David Paquet et Nicolas Letarte.


Résidence de création pour L’effondrement, assemblée générale extraordinaire.

Le Bureau de l’APA entame une recherche-création qui a pour thème l’effondrement. La croissance ne peut pas être infinie, le développement perpétuel ne peut être qu’illusoire. Notre civilisation s’effondre, on ne peut pas prédire à quoi ressemblera cette fin annoncée, si elle sera subite ou non, localisée ou non, mais elle aura bien lieu. Nous nous intéressons donc à la « collapsologie » : « l’exercice transdisciplinaire d’étude de l’effondrement de notre civilisation industrielle et de ce qui pourrait lui succéder, en s’appuyant sur les deux modes cognitifs que sont la raison et l’intuition et sur des travaux scientifiques reconnus ». (Servigne & Stevens, 2015), http://www.collapsologie.fr/

Au-delà de ce concept scientifique et politique, le Bureau de l’APA veut s’attarder à tous nos effondrements quotidiens, à la fin de nos vies, à l’effondrement du corps, aux affaissements, à ce qui tombe, à nos chutes. Comme les situations codifiées les inspirent – elles sont propices aux détournements de toutes sortes -, c’est sous la forme d’une assemblée générale extraordinaire que le point sera fait sur la situation d’effondrement de notre monde et de nos vies.


Résidence de création pour Terre commune

Le collectif Les Quatre sœurs est récipiendaire de la Résidence de recherche et de création pour la diversité culturelle en nouvelles pratiques artistiques et en théâtre offerte annuellement par le Conseil des arts de Montréal.

Terre commune est un conte contemporain qui s’inspire de femmes fortes ayant dû prendre le chemin de l’exil pour différentes raisons : survivre, gouverner, se marier, se libérer. Cette résidence sera une première étape de travail où l’écriture et l’interprétation se feront à quatre corps.

Équipe de création : Sandrine Brodeur-Desrosiers, Luiza Cocora, Catalina Pop et Vanessa Seiler
Conseillère artistique : Alix Dufresne


[2017-2018]

Résidence de création pour CASTEL BLAST

La jeune compagnie profitera de cette première résidence pour consolider sa démarche artistique. Dans le même esprit que pour la création de Carcasse, elle mènera une recherche collective en prenant la matière sonore et la vidéo comme points de départ. Son objectif est de trouver une matière et un propos (ou une sensation) assez forts pour la guider dans une exploration scénique alliant aussi bien l’espace, le son, la vidéo et les corps que le verbe, éventuellement. Les matériaux nécessaires à l’exploration physique et esthétique seront développés lors de laboratoires préliminaires afin que les interprètes puissent plonger dans l’expérimentation dès leur premier jour de résidence et ainsi développer leur langage chorégraphique et théâtral en parallèle et en lien avec leur recherche matérielle et dramaturgique.

Le collectif CASTEL BLAST, créé par Olivia Sofia, Léo Loisel, Xavier Mary et Guillaume Rémus, est l’heureux bénéficiaire de notre résidence de recherche et diffusion (trois semaines de résidence dans l’Arène, suivies d’une période de diffusion la saison prochaine). À ce titre, il bénéficiera d’un accompagnement artistique, technique et administratif au cours des deux prochaines années.


Résidence de création pour MAMMIFÈRES

Comme pour Les Grands-Mères Mortes, Karine Sauvé travaille une performance où se confondent arts visuels, théâtre, chant et musique live. Cette fois-ci, l’œuvre ne fera pas référence aux derniers temps de vie ou à la fête des morts mais aux moments où l’on se sent profondément vivant et en crise, aux passages où notre créativité et peut-être même notre folie nous servent de levier pour faire le deuil d’une étape de vie. Avec Chansons pour le musée, elle souhaite composer et performer en réponse, voire en conversation avec des sculptures afin de donner à voir l’effet qu’elles ont sur elle. Elle répondra en chantant à des œuvres qui se tiennent entre abstraction et figuration — comme dans un état de métamorphose — choisies dans le corpus de plusieurs artistes.

Cette résidence sera une première étape de recherche et de création où textes, costumes poilus, manipulation de squelette et de musiques seront à la base du jeu. Karine sera une nouvelle fois entourée de David Paquet et Nicolas Letarte, un superbe band interdisciplinaire.

Mammifères est une compagnie de recherche, de création et de diffusion d’œuvres contemporaines destinées au jeune public. Privilégiant une écriture scénique où la marionnette, l’installation, le chant et la performance s’unissent, Karine Sauvé offre des œuvres singulières qui se situent au croisement des arts visuels et du théâtre et qui questionnent particulièrement la forme de la rencontre avec le public. Ayant une grande confiance en l’authentique curiosité et l’intelligence des enfants, elle conçoit ses événements artistiques sur la scène, au musée ou ailleurs, comme un théâtre de matières qui en appelle aux sens, un art qui n’hésite pas à bousculer les conformismes de la vie et les préjugés pris pour des évidences.


Résidence de création pour PARRÊSIA COMPAGNIE DE CRÉATION

Dans ce laboratoire intitulé Happy Hour, la parole intime est la source première du travail scénique. Avec ses complices Thomas Leblanc, Anna Beaupré Moulounda et Alexander Peganov, Ana Pfeiffer Quiroz nous invite à voyager à l’intérieur de personnages en construction. Des monologues crus et d’une urgence émouvante habitent ce plateau d’expérimentation théâtrale. Différents objets – témoins d’une vie, d’une expérience ou d’une réflexion –, sont présents et accompagnent les acteurs. Un espace se définit tranquillement avec une parole qui nous confronte à la déchéance de nos sociétés. La mort, le sexe, la violence et la famille sont scrutés en toute intimité et sans pitié.

Le laboratoire Happy Hour compte sur l’accompagnement artistique du metteur en scène et chorégraphe Nicolas Cantin.

Récipiendaire de la Résidence de recherche et de création pour la diversité culturelle en nouvelles pratiques artistiques et en théâtre offerte annuellement par le Conseil des arts de Montréal, le Collectif ad-hoc, récemment enregistré sous le nom de Parrêsia Compagnie de création, était en résidence au théâtre en automne.

Arrivée à Montréal en 2010, la comédienne, metteure en scène et pédagogue d’origine péruvienne Ana Pfeiffer Quiroz mène depuis quelques années une réflexion sur la diversité dans le milieu théâtral montréalais. Après avoir présenté Sans étiquette (2015) dans le cadre de sa maîtrise en théâtre à l’UQAM, elle a développé avec les acteurs Thomas Leblanc, Anna Beaupré Moulounda et Alexander Peganov la création Parrêsia (2016), présentée dans l’Espace culturel Georges-Émile-Lapalme de la Place des Arts. Ce happening, salué par le chroniqueur Mario Girard (La Presse), posait la question «Qui sont les Québécois?».

En 2017, Ana a fondé Parrêsia Compagnie de création avec Thomas Leblanc et Anna Beaupré Moulounda. Terme ancré dans la Grèce antique, parrêsia fait allusion au droit citoyen d’énoncer une vérité intime sur la place publique, un geste qui comporte une part de risque et nécessite un certain courage. Ce concept est au cœur du développement artistique de cette nouvelle compagnie.


Résidence de création pour CRÉATION DANS LA CHAMBRE

La compagnie Création Dans la Chambre se joint au collectif franco-belge Ersatz (Bruxelles) pour créer un spectacle jeune public à partir du texte de l’auteur Gabriel Plante, Au jardin des potiniers. Ce spectacle, qui se veut aussi une initiation à la performance et au langage scénique contemporain pour les enfants, se sert de manière ludique de la métaphore d’un jardin en proie à une sécheresse pour se poser la question «Que va-t-il nous manquer dans l’avenir?».

Cette résidence constituera une première étape de travail entre Gabriel Plante, Félix-Antoine Boutin et leurs collaborateurs belges. C’est également la première fois que les deux artistes québécois se lancent dans une création jeune public, dont ils seront eux-mêmes les interprètes.

Dirigée par Gabriel Plante et Félix-Antoine Boutin, la compagnie Création Dans la Chambre axe son exploration sur l’intime dans des cadres inusités et dépaysants. Avec ses spectacles multiformes, souvent inclassables, elle reconnecte l’art de la scène avec le sensible grâce à des procédés artisanaux tissant des liens entre l’intime et le spirituel, le politique et l’existentialisme.


[2016-2017]

MYTHIQUE(S) – VÉRONIQUE PASCAL

933, Berlin, Allemagne. Kurt Weill, 33 ans, est un artiste reconnu par ses pairs et marié à Lotte Lenya, talentueuse actrice allemande qui le trompe avec un homme duquel elle souhaite avoir un enfant. Connu pour ses visions politiques, Kurt ne survivra pas s’il reste en Allemagne.

2015, Longueuil, Rive-Sud de Montréal, Québec. Véronique, 33 ans, est une artiste méconnue et célibataire. Son ex-conjoint, adepte de la théorie du complot et légèrement sociopathe, a disparu et ne paie plus les factures, laissant planer sur elle la menace constante d’une saisie par la banque et les huissiers.

Mythique(s)porte un regard critique et amoureux sur l’auto-fiction.

Mythique(s) est une fable pluridisciplinaire ludique, pleine d’humour et de poésie, cherchant à mettre en lumière la place de l’amour et du contexte sociopolitique dans une vie de créateur.

 

UNE CRÉATION DE VÉRONIQUE PASCAL
COLLABORATEURS ÉTIENNE FOURNIER, RICHARD GUEVREMONT, PÉNÉLOPE JOLICOEUR, MATHIEU LEROUX, MICHELLE PARENT, JEAN BELZIL-GASCON, OLIVIER ROUSSEAU ET FRÉDERIC LEBLANC


PROJET SUCCÈS – SOPHIE GEE

« Quand je suis retourné en Chine [des États-Unis], je n’avais pas de passeport américain, je n’avais pas de femme, ni de diplôme universitaire. Du point de vue chinois, j’étais un échec total. » – Ai Wei Wei

Projet Succès (titre provisoire) est conçu comme une performance contemporaine amalgamant différentes disciplines, conventions théâtrales et divers styles de performance qui explorent la manière dont nous définissons le succès et sommes à la hauteur de nos propres définitions. Avec cela comme un point de départ, cinq montréalais se retrouvent sur scène pour débattre et réfléchir sur le concept du succès, ainsi que composer avec celui-ci au moyen du prisme de leurs diverses cultures, de leurs parcours et de leurs professions.

MISE EN SCÈNE SOPHIE GEE

INTERPRÉTATION JACQUELINE VAN DE GEER, AUDRÉE JUTEAU, MERCEDEH BAROQUE, STEPHEN KOROLNEK, MUKIZA RWANDERS


MOSKAU N’EXISTE PLUS – ROBERT DROUIN

Théâtre gestuel et Tchekhov, improbable rencontre? C’est pourtant par cet électrochoc que nous voulons secouer sa pièce Les trois sœurs. Sept actrices et acteurs prêteront leur corps à cette permutation du langage en puisant dans la matière émotive brute du texte. Désirs, pulsions, déchirements, euphorie, mélancolie et drôlerie seront véhiculés par le langage corporel. Une chevauchée gestuelle au Théâtre Aux Écuries à deux pas de Moscou!

MISE EN SCÈNE ROBERT DROUIN
DISTRIBUTION MARIE-NOEL CYR, ARNAUD DOIRON, PAMELA DUMONT, SOLO FUGERE, MARIE FANNIE GUAY, CAMILLE LEONARD, OLIVIER TURCOTTE.
COSTUMES MANON GUIRAUD


LA TRILOGIE LAVALLOISE – OLIVIER SYLVESTRE

« Paraît que toutes nos cellules ont déjà été remplacées plusieurs fois… est-ce encore moi qui suis là, à me souvenir de mon enfance, de mon adolescence, de ma vie de jeune adulte? Et si je souhaitais faire de ma petite histoire banale de banlieusard une grande épopée? Une série de trois pièces bien campées dans l’actualité des dernières décennies pour parler de ce qu’il reste de moi, en vieillissant, malgré la perte de ce qui était magique et mystérieux .

La course aux souvenirs

Guide d’éducation sexuelle pour le nouveau millénaire

Je marche à toi

Une pièce pour enfants, une pièce pour ados, une pièce pour adultes… et l’envie de retracer le garçon que j’ai été, avec ses rêves, ses déceptions, ses fantasmes, ses questionnements existentiels, pour mieux dessiner l’homme qu’il est devenu, peut-être. Une résidence d’écriture sur trois saisons pour une grande plongée dans mes souvenirs. Et trouver la forme pour les raconter. »


POST HUMAINS – COLLECTIF TRS-80

L’apparition de l’idéologie transhumaniste dans notre société, en concordance avec l’arrivée sur le marché de nouveaux outils technologiques qui visent notre augmentation corporelle, soulève de grandes questions éthiques qui restent peu discutées et débattues publiquement.

Post Humains plonge au coeur du mouvement cyborg et de l’idéologie transhumaniste et se situe à mi-chemin entre le théâtre documentaire et la performance. En plus de s’interroger sur l’idéologie transhumaniste (les nouvelles technologies comme outils de notre augmentation corporelle) et de mettre en lumière nos divers paradoxes moraux, la pièce invite les spectateurs à tenter de prendre position sur ces grandes questions éthiques. Le collectif TRS-80 bénéficie d’une résidence de création et d’un accompagnement artistique.

DÉMARCHE

En 2013, suite à une condition médicale contraignante, Dominique Leclerc se lance à la recherche d’alternatives technologiques pouvant améliorer sa condition au quotidien. Cette quête de liberté l’amène sur la route de la communauté cyborg et transhumaniste.

Ces rencontres font naître en elle plusieurs questions :
Y-a-t-il une limite possible à tracer entre la médecine curative et la médecine d’amélioration ?
À quel moment de mon augmentation franchirai-je une limite acceptable pour mes pairs ?

Parce que notre éthique personnelle se mesure dans la rencontre de l’Autre, Post Humains crée cet endroit privilégié où les spectateurs/citoyens sont invités à participer à cette grande réflexion sur la mort de l’acceptation de notre condition humaine et l’avenir de notre espèce.

ÉQUIPE

TEXTE ET CO-MISE EN SCÈNE DOMINIQUE LECLERC
CO-MISE EN SCÈNE ET SCÉNOGRAPHIE PATRICE CHARBONNEAU-BRUNELLE
CONSEILLÈRE DRAMATURGIQUE ET COLLABORATION À LA MISE EN SCÈNE ÉDITH PATENAUDE
AVEC CATHERINE DORION, ALEXANDRE GOYETTE, DOMINIQUE LECLERC ET UN JOURNALISTE
CONCEPTION VIDÉO Push 1 StopCADIE DESMEULES
CONCEPTION D’ÉCLAIRAGES YAN LEE CHAN
DIRECTION DE PRODUCTION / TECHNIQUE ÉMILIE GENDRON

UNE PRODUCTION DU COLLECTIF TRS-80

Le collectif TRS-80 explore et cherche à élargir les possibilités quant au genre documentaire au théâtre en incluant à la fois performance et implication du spectateur quant aux enjeux éthiques de la pièce.


IVRESSE – MIREILLE CAMIER

Le spectacle Ivresse sera présenté du 8 au 18 mars 2017 au Théâtre La Chapelle.

Dans une mise en scène immersive où le spectateur est littéralement DANS la représentation, le spectacle Ivresse pose avec humour, cynisme et justesse la question suivante : Nous reste-t-il des rêves d’amour et des idéaux de société et d’intégrité qui ne soient pas formatés par le virtuel et toutes ces images que nous renvoient les médias?

Afin de renforcer un rapport intime entre acteur et spectateur et d’intégrer davantage l’entité spectateur dans la représentation, Mireille Camier fait appel pour ce projet à deux créateurs : le chorégraphe Emmanuel Jouthe (Écoute pour voir, Suites perméables) et le concepteur vidéo Jean-François Boisvenue (Héroïne (s), Peep Show).

Voici un montage d’extraits de la première partie de la recherche qui a eu lieu en juin 2016 au Théâtre Aux Écuries.

UNE CRÉATION DES PRODUCTIONS QUITTE OU DOUBLE

MISE EN SCÈNE MIREILLE CAMIER
AUTEUR FALK RICHTER
CONSEILLER A LA CHORÉGRAPHIE EMMANUEL JOUTHE
CONCEPTION VIDÉO ET TRADUCTION/ADAPTATION QUÉBÉCOISE DU TEXTE JEAN-FRANCOIS BOISVENUE
ASSISTANCE NATASHA P
SCÉNOGRAPHIE JULIE-ANGE BRETON
INTERPRÉTATION ALEXIS LEFEBVRE, SARIANNE CORMIER, NICOLAS LABELLE, NICO HAGARDE ET CATHERINE-AUDREY LA CHAPELLE


L’EFFET HYDE – THÉÂTRE DE LA PIRE ESPÈCE

L’effet Hyde est une adaptation de L’étrange cas du Dr Jekyll et de M. Hyde de Robert Louis Stevenson. Écrit en 1886, ce récit fantastique, précurseur de la psychologie moderne, exprime avec force la dualité de l’âme. Le spectacle s’approprie ce thriller chimique et met en lumière les manifestations météorologiques de l’inconscient. En voulant vivre librement son côté sombre et dépravé, le bon Dr Jekyll trouve une substance qui sépare son moi docile et érudit de son moi instinctif et brutal. Dès lors, il se dédouble. Chacune de ses parties vit intensément sa nature. Des questions morales et psychologiques l’assaillent. Il finit par s’autodétruire. Près de lui, plusieurs observateurs s’inquiètent.

Nous prenons un grand plaisir à confondre les questions morales des divers personnages du récit de Stevenson avec celles de Jekyll et de Hyde. Nous jouons avec l’idée que, sous la pression des dictats sociaux, nous sommes tous potentiellement susceptibles de dérèglements. Marcelle Hudon

Équipe de création : Marcelle Hudon, Francis Monty, Louis Hudon, Bernard Falaise, Julie Vallée-Léger, Clémence Doray, Thomas Godefroid, Joanie Fortin, Étienne Blanchette, Anne Lalancette, Christian Hamel, Nikki Kalkman, Edgar Hudon et Denis Guimond de l’atelier Nina Gauvin et Pierre Loubier.

Une coproduction de Marcelle Hudon et du Théâtre de la Pire Espèce

Marcelle Hudon a bénéficié d’une bourse de recherche du Conseil des arts et des lettres du Québec pour cette création. Le Théâtre de la Pire Espèce remercie le Conseil des arts et des lettres du Québec, Conseil des Arts du Canada et Conseil des arts de la Ville de Montréal pour leur soutien dans son fonctionnement.


PETITE SORCIÈRE – PROJET MÛ

Petite Sorcière survient quatre ans après la production de Vipérine, première création pour jeune public de la compagnie Projet MÛ. Pascal Brullemans et Nini Bélanger explorent cette fois le thème extrêmement sensible de la négligence et de l’abus physique commis sur les enfants. Ils mettent en scène un conte fantastique, un récit clair-obscur. Cette création sera en résidence en nos murs la saison prochaine pour une diffusion en 2018. À suivre!


CE QU’ON ATTEND DE MOI – PHILIPPE CYR ET GILLES POULIN-DENIS

Dans cette création librement inspirée d’un essai du neurobiologiste Henri Laborit Éloge de la fuite, un spectateur sera invité à plonger au cœur d’un dispositif scénique déployé simultanément dans deux salles. Ce dernier matérialisera le profond désir d’évasion et de disparition présent chez l’Homme tout en confrontant les membres du public à une triple absence : celle du spectacle, de l’acteur et d’un des leurs.

RÉALISATION ET DIRECTION PHOTO HUGO B. LEFORT
CONCEPTION LUMIÈRES CÉDRIC DELORME-BOUCHARD


[2015-2016]

LES ÉTUDES DE LA PIRE ESPÈCE – THÉÂTRE DE LA PIRE ESPÈCE

Olivier Ducas et Francis Monty convieront leurs acolytes à des études tout au long de l’année. Ensemble, ils feront table rase de leurs idées préconçues pour laisser le champ libre à de nouvelles expérimentations sur l’objet, l’écriture scénique et bien d’autres extravagances.

Pour le plus grand plaisir des fans et des curieux, la Pire Espèce publie un journal de création. Vous pouvez ainsi suivre certaines de leurs études en ligne.


SAVOIR COMPTER – MARIANNE DANSEREAU

RÉSIDENCE D’ÉCRITURE PARRAINÉE PAR OLIVIER CHOINIÈRE

Marianne Dansereau profitera de sa résidence d’écriture pour se pencher sur la structure narrative d’un texte : faut-il tout écrire? Répondre à toutes les questions? Respecter la chronologie? En amenant le spectateur à prendre place au cœur de la construction du récit, l’auteure lui proposera de faire lui-même le casse-tête de la pièce. Car comme dans tout problème mathématique, il faut réfléchir pour arriver à comprendre.


LES ANIMAUX DÉNATURÉS – ANNIE DARISSE

RÉSIDENCE D’ÉCRITURE PARRAINÉE PAR OLIVIER CHOINIÈRE
Annie Darisse s’inspirera du roman français Les Animaux dénaturés, de Vercors, pour créer un objet théâtral singulier, qui portera sur le droit de l’humain au sens le plus philanthropique du terme. La cohabitation des concepts de capitalisme et de cannibalisme sera le point d’ancrage de cette fresque politico-philosophique plutôt naïve, qui interrogera avec ludisme le caractère monnayable de notre rapport au monde.


AUTEURS EN HERBE – JAMAIS LU

PROJET DE MÉDIATION CULTURELLE

Depuis trois ans, le Festival du Jamais Lu et le Théâtre Aux Écuries réalisent conjointement ce projet de médiation culturelle et offrent huit ateliers dramaturgiques à une trentaine d’élèves de 6e année (11-12 ans) de l’école Saint-Grégoire-le-Grand. Échelonnées sur une période de trois mois, les rencontres sont animées par un dramaturge professionnel qui dirige les jeunes dans l’écriture de courtes pièces, ensuite interprétées par des comédiens professionnels dans le cadre du festival.

Les ateliers offrent une belle occasion aux élèves de découvrir les spécificités de l’écriture dramaturgique. Les quatre premières séances abordent chacune un thème : le personnage, le conflit dramatique, la scène, le dialogue et la didascalie. Lors de chaque atelier, l’auteur-animateur fait une présentation théorique puis invite les enfants à saisir leur crayon pour créer en s’inspirant du thème expliqué. Durant les séances 5 et 6, les jeunes mettent la dernière touche à leur texte sous l’œil bienveillant du dramaturge, tandis que les deux dernières sont consacrées à la réécriture.

Au terme des ateliers, un metteur en scène s’empare des textes et en travaille l’interprétation avec les acteurs durant 20 heures de répétition. Les élèves, invités à la première répétition et à la présentation publique, sont à même de mesurer l’évolution de leur interprétation et, par conséquent, l’ampleur du travail de création nécessaire avant de pouvoir présenter une pièce devant public.


PROJET CENTRE D’ACHATS – EMMANUELLE JIMENEZ

RÉSIDENCE D’ÉCRITURE MARRAINÉE PAR MARCELLE DUBOIS

En plus de s’attarder sur notre relation à la consommation, Emmanuelle Jimenez proposera une exploration sensorielle du centre d’achats et de ses objets. Elle tentera de traduire théâtralement les sensations produites par le lieu sur ceux qui le fréquentent et s’intéressera à différentes représentations de l’espace, notamment celle du labyrinthe.


CLUB-ÉCOLE

PROJET DE MÉDIATION CULTURELLE

Des jeunes de secondaire du quartier Villeray font leur première incursion dans trois métiers de la scène afin de mieux saisir les différentes possibilités d’expression qu’offre l’art théâtral. Ils participent à trois ateliers pratiques de trois heures avec un scénographe, un dramaturge et un concepteur d’éclairages avant d’assister à un spectacle de notre programmation artistique et de rencontrer le membre de l’équipe de production en charge de l’aspect qu’ils explorent. Au terme des ateliers, les élèves vont être accompagnés part un groupe de professionnels qui les suivra dans la création et la préparation du spectacle de fin d’année de leur école. Avec les notions apprises tout au long des ateliers et avec l’encadrement de nos équipes, ils seront appelés à écrire, mettre en espace et en lumière leurs œuvres.

Nous tenons à remercier Josée Bergeron-Proulx, Samuel Pataude et Steve Gagnon pour leur implication dans l’animation des ateliers. Ce projet est financé, dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel de Montréal, par le ministère de la Culture et des Communications et la Ville de Montréal.

Merci à tous les jeunes pour leur participation.


DE L’ASSIETTE À LA SCÈNE

PROJET DE MÉDIATION CULTURELLE

Pour les néophytes, le théâtre peut être perçu comme un lieu réservé aux initiés. Alors comment, concrètement, tendre la main à nos voisins et leur faire comprendre que le Théâtre Aux Écuries est un théâtre de quartier, fondé pour eux? En créant un rapprochement avec les artistes lors de fêtes collectives où tout le monde pourra se rassembler autour d’un bon repas! Dans notre quartier multiethnique, il suffit de se promener dans les rues pour constater l’importance qu’accordent les Italiens à leur jardin, les rassemblements familiaux maghrébins, l’amour des Portugais pour les grillades et, bien sûr, le côté bon vivant des Québécois. Inspirés par cette riche vie de quartier, nous avons imaginé le projet De l’assiette à la scène. Au cours de la saison, une quinzaine de personnes résidant dans le quartier et issues de différentes communautés culturelles auront un contact privilégié avec les créateurs des spectacles Habiter les terres et Fendre les lacs. En amont d’une des représentations, ils se réuniront pour préparer tout un repas sous la direction d’un chef, avant de voir le spectacle et de manger tous ensemble.

Nous tenons à remercier Magdouda Oudjit, Carole Therrien et la Maison de quartier Villeray pour leur implication dans ce projet, financé dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel de Montréal, par le ministère de la Culture et des Communications et la Ville de Montréal.


LIBRE COMME L’ART

PROJET DE MÉDIATION CULTURELLE

Une trentaine de jeunes du secondaire ont enrichi le processus créatif des Bienheureux en participant à 15 ateliers intitulés Les Bienheureux/résonances, animés par Pirata Théâtre dans le cadre du programme Libres comme l’art. En plus d’aborder des sujets sociaux sensibles tels que l’exclusion et la dépendance, le groupe a rencontré des personnes confrontées quotidiennement à ces problématiques pour mieux comprendre la mission et la démarche artistique de la compagnie.

Le projet a reçu le soutien financier de :

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[2013-2014]

LES GRANDS-MÈRES MORTES – MAMMIFÈRES

En trois séances d’une semaine, l’artiste travaillera à élaborer une fête des morts sous forme d’un spectacle interdisciplinaire destiné à un public de 9 à 12 ans où l’on questionne nos rites funéraires. La forme qu’elle recherche emprunte à l’installation théâtrale, à la marionnette, à la musique jouée en direct et à la présence des performeurs. Elle s’associera, dès le début de son travail à un groupe d’élèves de 4e année, qu’elle rencontrera à chacune des étapes de sa résidence afin de questionner avec son public le travail accompli.


[2012-2013]

CECI EST UN MEURTRE – ENDOSCOPE.COLLECTIF

endoscope.collectif, composé de Rébecca Déraspe, Mellissa Larivière, Benoît Rioux et Vincent de Repentigny (finissants de l’École nationale de théâtre du Canada en 2011), a la volonté claire de créer une «expérience théâtrale» unique avec Ceci est un meurtre. De sortir le spectateur de sa zone de confort et de questionner, autant dans le contenu que dans la forme, la terreur qui nous apparaît généralement factice au théâtre.

Des groupes cobayes de spectateurs seront formés pour tester l’efficacité de cette sombre histoire de meurtre et son procédé scénique.


J’ARRIVE EN MORCEAUX DANS 10 VALISES – CATHERINE CÉDILLOT

J’arrive en morceaux dans 10 valises est une pièce constituée de 10 performances solo par Catherine Cédilot, mises en scène par 10 artistes provenant de diverses disciplines et basées sur le recueil de récit(s) J’arrive, de Guillaume Van Roberge, paru aux Éditions Rodrigol en 2005.

Un morceau (ou performance) par mois sera travaillé et présenté au public. Ce work-in-progress s’échelonnera donc sur toute l’année. Le résultat final des 10 morceaux rassemblés fera l’objet d’une production l’année suivante.


LES GRANDS-MÈRES MORTES – MAMMIFÈRES

Lors de sa résidence, Karine Sauvé explorera la création d’un spectacle interdisciplinaire destiné à un public âgé de 9 à 12 ans. Elle y questionnera nos rites funéraires, ici, au Québec, et parlera du deuil dans une forme où la musique – voix, beat-box vocal et électro déglinguée en direct – accompagnera et soutiendra un univers visuel riche et porteur de sens. Une rencontre qui tiendra de l’installation-théâtrale, de la marionnette au sens large et de la présence des performeurs. Des groupes de pré-adolescents viendront assister aux représentations de fin de résidence afin de donner leurs impressions et commentaires sur le processus.


[2011-2012]

LA FEMME AMOUR – LINE NAULT

Cette dernière étape de travail avant la première de La femme amour au festival du Mois Multi 2012 vise à réunir tous les paramètres de ce projet métadisciplinaire dans une salle de spectacle. Line Nault se met personnellement en danger sur scène en abordant un sujet aussi commun que le phénomène d’aimer.

UNE PRODUCTION DE RECTO-VERSO


LUNE ET L’AUTRE – FÉLIX BOISVERT

Il était une fois un marionnettiste-musicien dont l’une des deux mains se prenait pour un homme. Une nuit, cet «homme» se met en route et entreprend un voyage qui, d’épreuves en découvertes, l’amènera à prendre conscience qu’il habite un pays qui est musique. Il était une fois un homme que la musique prit par la main, histoire de le rendre à son corps tout entier.

Bonnes Bonnes — Nervous Hunter

Trois femmes d’origine chinoise discutent de leur spectacle librement inspiré de Les Bonnes de Jean Genet. Elles parlent de leur désir d’être blanches, de la colonisation de leur esprit et de la sauce chili. Dans un monde où la puissance financière de la Chine va en grandissant, est-il toujours nécessaire d’empoisonner Madame ? Comment détrôner la blancheur dans nos vies personnelles et artistiques ? Qu’en est-il du racisme que l’on s’inflige soi-même ? Les trois femmes fantasmeront leur vengeance contre la société, contre Madame et contre elles-mêmes. C’est aussi un doigt d’honneur à celles et ceux qui se moquaient de l’odeur de leurs lunchs au secondaire. 


Co-autrice, metteure en scène, performeuse Sophie Gee | Co-autrice Tamara Nguyen | Performeuses Meilie Ng, Charo Foo Tai Wei et Meilie Ng | Costumes Jessica Poirier-Chang | Décor Maryanna Chan | Éclairages Maya Jarvis | Projection et vidéo Amelia Scott


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • Création
  • Exploration du texte original
  • Exploration de projection de vidéo
  • Préparation de sauce chili en parlant

NERVOUS HUNTER

Sous le nom Nervous Hunter elle a créé parmi autres: Lévriers (MAI, Montréal arts interculturels et reprises au Centre national des arts et CAM en tournée), Domestik (Eastern Bloc, Montréal), The Phaedra Project (No! I! Don’t! Want! To! Fall! In! Love! With! You!) (MAI, Montréal, arts interculturels), I am such a small container for all this (Festival SEAS, Islande). Comme metteure en scène elle a travaillé avec Imago Theatre (The Tropic of X de Caridad Svich), Talisman Theatre (Habibi’s Angels : Commission impossible de Kalale Dalton-Lutale et Hoda Adra) et Geordie Productions (Fear of Missing Out de Michaela di Cesare). Elle sera un des six metteures en scène/créatrices pour Duos en Morceaux de Théâtre I.N.K. Sophie est une finissante de l’École nationale de théâtre du Canada.

Site internet

Manège Mou — Karine Sauvé

Manège mou, c’est une chorégraphie de matières vaguement robotisées, un concert pour choses molles lumineusement magnifiées, une collection de fragments, entre l’essai, la chanson et la prose, qui exposent notre rapport au corps et à sa finitude. Le plus beau manège mou, c’est le corps qui aime, qui caresse, qui touche, qui entend… et qui meurt.

« À Avignon comme à Montréal, j’offrirai des moments de poésie visuelle et sonore à des personnes en fin de vie aux soins palliatifs. Nos échanges nourriront l’écriture. Par la citation, la chanson et l’entrecroisement de trajectoires biographiques (dont la mienne), je rassemblerai une pluralité de voix qui racontent la vie du corps, les sensations-manèges qui traversent la chair ou s’y impriment, l’inéluctable détachement anticipé. Tissant poésie, performance, chant et exploration plastique en une écriture scénique personnelle, je crée des œuvres atypiques au croisement du théâtre, du concert et des arts visuels. Avec Les grands-mères mortes, la parole s’est tissée en une fête des morts réinventée; avec Chansons pour le musée, en une ode au pouvoir réparateur de l’œuvre d’art ; avec Manège mou, elle réactivera le lien à notre matérialité et nous rappellera, je l’espère, le précieux du vivant. » Karine Sauvé 


Crédits : 

à venir


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

à venir


KARINE SAUVÉ ET LA COMPAGNIE MAMMIFÈRES 

Karine Sauvé crée la compagnie Mammifères en 2013. Artiste interdisciplinaire montréalaise, elle privilégie un théâtre d’images qui part de la matière, de la voix, des objets et du corps. Dans ses projets, elle travaille la marionnette au sens large, comme un croisement entre les arts visuels et le théâtre. Mammifères est une compagnie de recherche, de création et de diffusion d’œuvres contemporaines destinées à un public de tous âges. Privilégiant une écriture scénique où la marionnette, l’installation, le chant et la performance s’unissent, elle offre des œuvres singulières qui se situent au croisement des arts visuels et du théâtre et qui questionnent particulièrement la forme de la rencontre avec le public. Ayant une grande confiance en l’authentique curiosité et l’intelligence des enfants, Mammifères conçoit ses événements artistiques sur la scène, au musée ou ailleurs, comme un théâtre de matières qui en appelle aux sens, un art qui n’hésite pas à bousculer les conformismes de la vie et les préjugés pris pour des évidences.

Site internet Facebook Instagram

La Rebellion du minuscule — Théâtre du Renard

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Nous sommes constitués à 99% de vide. Le simple fait d’observer des particules subatomiques en modifie le comportement de manière imprévisible.

La physique quantique est complexe, paradoxale, parfois frustrante dans son incompréhensibilité. Mais elle est aussi le cœur, souvent étrange ou dérangeant, mais essentiel, de notre monde. Au carrefour du musée et du laboratoire, ce spectacle convie le public à un voyage dans l’infiniment petit, tout en humour et en poésie visuelle.

Les objets sont autant d’œuvres qui explorent le vertige entre savoir et inconnu, certitude et vide, lumière et matière.

Or, le monde quantique se révèle impossible à cadrer. Chaque nouvelle question redessine les frontières. Et tout à coup, ça s’échappe de partout…


Direction artistique, texte et interprétation Antonia Leney-Granger | Mise en scène Évelyne Laniel | Interprétation Karine St-Arnaud | Scénographie Christine Plouffe et Véronique Poirier | Conception lumière, interprétation et régie Mélanie Whissell | Conception sonore Nicolas Letartre-Bersianik
Partenaires Conseil des arts et des lettres du Québec, Théâtre Aux Écuries, Théâtre de la Pire Espèce, Rencontre Théâtre Ados, Maison de la culture de Rosemont-La Petite-Patrie, Maison de la culture Côte-des-Neiges, Casteliers

 


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

L’année 2022-23 servira à conclure l’exploration visuelle et l’écriture du spectacle complet, ainsi qu’à présenter des étapes de travail à un public ciblé. Au printemps 2023, la phase production du spectacle débutera, en vue d’une diffusion en 2023-24.

Axes de recherche
– La lumière: onde ou matière? Travail sur la projection d’images, d’ombres et d’objets par des moyens low-tech pour rendre floue la distinction entre lumière et matière
– Saisir l’invisible sur scène : comment faire voir l’infiniment petit grâce au théâtre d’objets
– Art abstrait et physique quantique : comment ces deux champs de pratique explorent des visions alternatives et polysémiques du monde où plusieurs interprétations cohabitent


THÉÂTRE DU RENARD

Fondé en 2015, le Théâtre du Renard s’est donné pour mission de transmettre à son public des savoirs provenant de domaines spécialisés tels que la science, l’économie ou la philosophie. La compagnie manie habilement la poésie et l’humour afin de rendre des idées complexes accessibles et intéressantes pour toutes et tous.

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Racontars Arctiques — La Ruée vers l’or

À l’aube des années 50, une poignée de chasseurs téméraires est éparpillée sur le flanc nord-est du Groenland. Confinement, solitude, rationnement, rudes conditions climatiques… Difficile parfois de garder la tête froide. L’univers sauvage, la majestuosité des vastes étendues de neige et de glace et les histoires improbables de ces francs camarades nous donnent cependant soif d’aventure et de liberté. Vérités ? Mensonges ? Mythes ? Qu’importe, ces mirobolantes péripéties vous charmeront incontestablement !
Racontars arctiques, c’est d’abord une collection de récits remplis d’humour et d’humanité, puis une série de bandes dessinées que l’on prend plaisir à dévorer. Mais ici, c’est un spectacle sans égal, plus grand que nature, regroupant marionnette, conte, musique et bruitage dans un univers à la fois poétique et désopilant..

https://vimeo.com/654713168


RACONTARS ARCTIQUES est une création du collectif La ruée vers l’or, en co-production avec le Théâtre de la Pire Espèce.

Texte original Jørn Riel | Traduction française Susanne Juul et Bernard Saint Bonnet | Adaptation Anne Lalancette (avec la collaboration de Francis Monty, Jérémie Desbiens, Simon Landry-Desy et Alexandre Harvey) | Mise en scène Francis Monty (avec la collaboration de Anne Lalancette, Jérémie Desbiens, Simon Landry-Desy et Alexandre Harvey) | Interprétation Jérémie Desbiens, Jean-François Beauvais et Anne Lalancette | Musique et bruitage en direct Alexandre Harvey | Régie des éclairages Nancy Longchamp | Conception des marionnettes Sophie Deslauriers (d’après les illustrations d’Hervé Tanquerelle) | Confection des marionnettes Sophie Deslauriers et Claudine Rivest | Conception des décors et accessoires Corinne Merrell | Confection des décors et accessoires Corinne Merrell et Nancy Belzile | Conception musicale et sonore Alexandre Harvey | Conception des éclairages Nancy Longchamp

La ruée vers l’or souhaite remercier le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des arts du Canada, le Théâtre de la Pire Espèce, le Théâtre Aux Écuries et la maison de la culture Marie-Uguay pour leur soutien financier, ainsi que les éditions Gaïa et Sarbacane pour avoir permis l’adaptation de cette œuvre.


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

Vivre dans un espace où l’on est séparé par des jours de distance de toute vie humaine. Sans accès à l’eau potable, aux denrées de base, à l’électricité ou à tout moyen de communication. Être complètement isolé du monde, seul avec soi-même, pour penser, réfléchir, s’inquiéter, angoisser, sans craquer. Et tout ça à 50 degrés sous zéro, avec un soleil absent pendant la moitié de l’année. Voici à quoi sont confrontés les héros de nos Racontars arctiques. Avec ce spectacle, nous souhaitons démontrer l’importance de l’amitié, du contact humain et de la socialisation. Dans le contexte de pandémie actuelle, nous souhaitons chasser l’ennui et servir de catharsis aux âmes esseulées. On retrouve aux travers des thématiques abordées dans la pièce la solitude, l’isolement, l’amitié, la solidarité, l’adversité, le froid et les intempéries, l’affranchissement, le deuil et la résilience.


LA RUÉE VERS L’OR

Un collectif d’artistes issu de la collaboration de deux amis de longue date. Alexandre Harvey est compositeur et multi-instrumentiste. Il emprunte aux techniques de bruitage et d’échantillonnage pour bonifier ses compositions. Anne Lalancette est marionnettiste depuis plus de 15 ans et manipule autant pour le théâtre, que pour la télévision et le cinéma. Ensemble, ils partagent un humour singulier, puis sont fortement inspirés par la bande dessinée et le cinéma de genre. Le collectif se spécialise dans la création de spectacles de marionnettes de table et musique/bruitage en direct pour un public adulte et adolescent. Ses performances sont rythmées, empreintes d’un enthousiasme contagieux, d’une grande sensibilité esthétique et toujours de connivence avec le public.

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L’Espèce Fabulatrice — Pirata Théâtre

Les constats d’effondrement du monde tel qu’on le connaît fusent. Les conséquences de la crise écologique s’accumulent. Devant cette conjoncture, devrions-nous retrouver la capacité de nous adapter radicalement ? Des personnes revenues d’un effondrement personnel partagent ce qu’il·elle·s en ont retenu. Inspiré·e·s par l’essai éponyme de Nancy Houston, il·elle·s donnent du sens à leur expérience en consignant effondrement écologique et composition artistique.
Sera-t-il possible de faire pousser un jardin sur scène ? Sans sol ni soleil, le résultat est imprévisible. La tâche pourra se solder par un échec comme par une victoire. L’Espèce Fabulatrice s’exerce à faire germer les débuts, les pensées et les fleurs. Dans quel état sera laissée la vie ?


Montage des textes et écriture de plateau Michelle Parent | Conception Marie-Ève Fortier, Andréanne Deschênes, Michelle Parent | Distribution avec des personnes qui ont en commun d’avoir vécu un effondrement


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

Faire émerger du matériel en prenant en compte :

  • La fabulation comme mécanisme de survie de notre espèce
  • Les récits collectifs et individuels qu’on se fabriquent pour survivre.

PIRATA THÉÂTRE 

Pirater pour voir autrement. Dans un esprit de recherche artistique, Pirata Théâtre compose  depuis 12 ans des « portraits de société ». Ces fresques vivantes sont ancrées dans le présent de la représentation et prennent leurs sources dans des matériaux non-théâtraux tels des faits véridiques, témoignages, références au réel ainsi que dans l’inclusion sur scène et dans le processus de création de citoyens non-acteurs. L’écriture de plateau et le travail de montage cherchent de nouveaux réseaux de sens entre les réalités et entre les êtres afin de faire émerger les débris invisibles que notre époque sème en nous ( pensées intérieures, sensations, angles morts, constats). La scène est une plateforme pour réfléchir à ce qui nous traverse, à ce que l’on subit, à ce que les systèmes déposent en nous, à ce que nos silences endossent, à ce que l’on voudrait changer. On se souviendra de Les Bienheureux, qui rassemblait des gens recevant les services du centre de réadaptation en dépendance de Montréal pour parler de la quête de l’euphorie perpétuelle. D’Album de finissants, qui pendant cinq ans rassembla ados et acteurs sur dans une écriture éclatée et poétique.

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Accueils éclair passés

[2024-2025]

Un navire délicat – Théâtre du Fol Espoir

C’est le 24 décembre. Dans un appartement de Brooklyn, Sarah et Sam passent la veille de Noël en amoureux. Au milieu d’une joute verbale philosophique, on cogne à la porte. C’est le chaos qui s’invite à leur petite soirée. Le chaos s’appelle Nate, c’est le meilleur ami d’enfance de Sarah, Sam n’en a jamais entendu parler, et Nate déboule dans le salon de Sarah comme une sorte de tempête du siècle. À partir de son arrivée, autour du sapin pas encore décoré qui trône au milieu de la pièce, le trio va se livrer à une étrange bataille, au bout de laquelle tout le monde perdra.

Un navire délicat est une œuvre raffinée qui parle du temps, de cet endroit en nous où nous avons tous nos âges en même temps. C’est une histoire qui raconte comment le récit des événements diffère pour les protagonistes qui les ont pourtant vécus ensemble, et qui parle aussi d’amour, bien sûr. L’autrice navigue et nous entraîne dans des questions qui nous habitent tous et toutes : qui serions-nous dans nos autres vies ? Où sont nos enfants avant d’être nos enfants ? Et les enfants que nous n’aurons pas ? Dorment-ils tous quelque part en nous ? Que serions-nous devenus, si nous avions fait d’autres choix ? L’écriture d’Anna Ziegler est brillante, suave, jubilatoire. Et drôle. C’est une œuvre qui aborde aussi avec finesse la délicate question de la santé mentale.

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Fracture.s — eXplo

Fuyant son appartement qu’elle croit infesté de punaises de lit, Clem fonce dans Jules avec sa voiture alors qu’il marche la nuit dans un quartier désert de Montréal. Ce choc brutal interrompt subitement leurs solitudes, alors que ces deux individus aux univers différents, voire opposés, entrent en collision. Clem et Jules se retrouvent dans « l’après accident », cette zone étrange où le temps semble être suspendu. Dans cet espace de flottement et d’hypervigilance, se révèlent leurs fils de pensées les plus intimes, sans filtres et sans réserve. Se rencontrent alors deux jeunes adultes, qui, dépassé·es par les tempêtes qui ont envahi leurs têtes, avaient besoin d’un accident pour finalement s’arrêter. Fracture.s est un appel à l’écoute, à l’entraide et à la lumière. La pièce est traversée par un profond et un ardent élan de vie, par un espoir de changement et de renouveau.

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Aukkauti — AAQSIIQ

Au milieu des années 2000, l’Institut culturel Avataq a organisé une vaste consultation appelée Inuktituurniup Saturtaugasuarninga (I.S.) dans tous les villages du Nunavik. Dirigée par Zebedee Nungak, Adamie Kalingo, Moses Novalinga et Ida Saunders, cette consultation portait sur la situation de l’inuktitut et proposait des solutions pour promouvoir son utilisation et sa revitalisation. Une des recommandations du rapport final, Illirijavut, visait à ce qu’Avataq développe une pratique du théâtre en inuktitut. Le théâtre a été ciblé comme champ artistique en raison de sa force au niveau de la langue et de sa forme vivante qui facilite les échanges. De là, Avataq lança le premier atelier de théâtre en 2009, rassemblant des participants-es de partout au Nunavik. Un groupe mixte et intergénérationnel d’artistes inuits-es a été invité à se rassembler avec le mandat de déterminer la tangente artistique du projet. Le groupe s’est entendu sur l’importance de bâtir un répertoire théâtral, basé sur les mythes et histoires propres au Nunavik (cosmologie des légendes, histoires fondatrices). Les membres ont consulté des références portant sur des légendes du territoire et ont procédé à une sélection concertée de divers récits à écrire et produire en pièce de théâtre. Depuis le début du projet, les ateliers et la création de spectacles visent ainsi à transmettre la culture et la langue inuite, de contribuer à la santé personnelle et sociale des communautés et d’encourager l’art et la création.

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Entrée en salle — Agence du chaos

Entrée en salle, c’est un spectacle sur l’entrée en salle d’un spectacle qui n’advient pas. Mais ce n’est pas parce que c’est l’entrée en salle d’un spectacle fictif qu’elle n’est pas spectaculaire. De toute façon, tout est spectacle! Lors du montage, les technicien.ne.s suivent les routines et les normes attendues de leur fonction jusqu’à ce qu’une mascotte se joigne à leur équipe. Bizarre. Elle se prend pour qui cette mascotte autoritaire? Frustrant. Créé à partir des théories de Guy Debord, Entrée en salle questionne la possibilité d’un avenir où les individus ne seraient pas définis par leur relation au travail. La déshumanisation collective n’aura jamais été aussi divertissante !

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Pour Maëlle – Ahmad Hamdan + Théâtre Everest

À la sortie des bars sur Saint-Laurent, Ali, un jeune homme issu d’un milieu modeste tombe instantanément amoureux de Maëlle, une jeune intellectuelle artsy qui vient d’une famille contraire à la sienne. Cette rencontre inattendue lui fait découvrir une date et un monde, qu’Ali n’aurait jamais côtoyé autrement. En essayant de naviguer les codes sociaux des buvettes trendy et des évènements culturels tendances, Ali découvre un monde totalement différent du sien : Un monde où l’on gagne sa vie autrement qu’à la sueur de son front. À ses yeux, il doit absolument intégrer cet univers idyllique. Mais pourquoi et pour qui ?

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Laboratoire des Sorcières – Parrêsia Compagnie de Création

Ce projet propose une écriture scénique inspirée de la traduction de la pièce Macbeth de W. Shakespeare(1623) par Michel Garneau (1978), à partir d’une cohabitation scénique entre différents types de récits. Mon projet tisse des extraits des récits des personnages des Trois Sorcières et de Lady Macbeth avec les témoignages de deux actrices immigrantes allophones et d’une actrice québécoise francophone. Les actrices partagent, dans leurs témoignages, leur rapport au texte classique dans une sonorité interculturelle, qui permet de dévoiler la relation entre la prise de parole des femmes et la perturbation des structures du pouvoir patriarcal. Les actrices qui collaborent dans cette aventure sont Annie Ranger, d’origine québécoise; Isabel Dos Santos, d’origine portugaise; et moi-même, d’origine péruvienne.

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La femme de nulle part – Le Théâtre Ô Parleur

Un soir, au détour d’une conversation avec son père, Nora fait la découverte d’une photo de sa grand-mère, prise à Oran, en Algérie dans les années 60, après une explosion qui l’a grièvement blessée. Au regard de la photo de cette femme qu’elle connait à peine, c’est le poids d’années de silence, de regards, de gestes absents, qui lui tombe soudainement dessus.Ce soir-là, dans la cuisine chez ses parents, attablée devant un généreux spaghetti, une évidence la frappe: en vingt-quatre ans d’existence, on avait jamais jugé nécessaire de parler de cette histoire, on ne l’avait même pas cachée, on avait simplement oublié de la raconter. Nora est fâchée. C’est comme si, tout ce temps, ils avait un peu oublié d’être ensemble.Dans son ouvrage L’art de perdre Alice Zéniter écrit: « C’est pour cela aussi que la fiction tout comme les recherches sont nécessaires parce qu’elles sont tout ce qui reste pour combler les silences transmit d’une génération à l’autre ».Et si le silence transmet davantage les douleurs que les mots, comment on console ce qui n’a jamais été dit ?La femme de nulle part, c’est l’histoire d’une rencontre. Avec l’autre, avec l’histoire et le vent.

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Absence des extra-terrestres — Antoine Laprise


In the LOOP — Audrey Gaussiran


Bourdon — Collectif Tôle

Bourdon est une œuvre multidisciplinaire collaborative, faite d’une rencontre des univers de la Grosse Affaire, du collectif Tôle, et qui traite de la violence des choses qui nous veulent du bien.

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What is love (baby don’t hurt me) – Jacqueline Van de Geer

L’année 2022, j’avais eu l’honneur d’être à Prague à la Meetfactory pour une résidence de deux mois. Là, j’ai commencé à travailler sur la recherche de statistiques et de chiffres dans plusieurs pays : le nombre de fémicides. Ce qui attire mon attention sur le fémicide, qui se produit partout sur la planète, les femmes qui sont assassinées par des maris, des membres de la famille ou d’anciens amants. Le terme fémicide a été utilisé pour la première fois en Angleterre en 1801 pour signifier le meurtre d’une femme. L’utilisation actuelle de ce mot a émergé avec les mouvements féministes des années 1970, qui visaient à élever la conscience féminine et la résistance contre l’oppression de genre. Je ressens l’urgence de développer une performance dans laquelle j’exprime la colère et la vengeance face à la mort de ces femmes. Qu’est-ce qui nous rend furieux, qu’est-ce que de sentir la fureur couler dans ses veines, qu’est-ce que ça fait quand la société ne permet pas à la fureur et à la colère de s’exprimer ?

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La lumière impossible — Jon Lachlan Stewart

Anxieux et inondé par la peur, un programmeur quitte sa maison et sa conjointe enceinte pour prendre un séjour dans une grotte dans les environs, mais se trouve enfermé sous la terre. C’est ici qu’une lumière vivante apparaisse: un guide, un ennemi, une idée…une vérité qui va lui pousser dans les plus profonds recoins de lui même.

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Un jour, j’irai six pieds sous terre — Kathleen Laurin-McCarthy

Le projet de création performatif Un jour, j’irai six pieds sous terre explore la perte d’autonomie, l’isolement et la peur de mourir seul en racontant l’histoire d’un jeune père qui est victime d’un accident de la route. Suite à l’accident, Christian plonge dans ce quotidien où le temps s’allonge tellement qu’il devient inconfortable et où parler seul devient une habitude nécessaire. Étonnamment, nous ne sommes pas dans le drame, mais bien dans l’imaginaire, la combativité et la force de cette personne qui a perdu une partie de sa mobilité. La prémisse : c’est son anniversaire. Les spectateurs sont invités dans son univers imaginaire où, pour cette journée spéciale, il se libère de son corps atrophié pour jouer. Nous sommes entre la réalité et la fuite de son esprit : un espace que nous voulons magique.

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Viqueens : saga nordique – Laurence Laprise et Laurie Leveillé

Lors d’un voyage spatio-temporel involontaire, Julien, un amateur de grandeur nature viking, découvre – à son grand désarroi – que les guerriers sanguinaires qu’il a tant admirés sont en réalité, DES FEMMES!  Les guerrières Ulfhild, Frigg et Svanhilde remettront, rapidement les pendules à l’heure.

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Merging — Laurie-Anne Langis

corps paysage, corps matière,

corps qui redevient poussière

corps céleste, corps lumière

sa mélodie berce le monde

laissons résonner l’espace tout comme le lointain résonne en nous
Merging tente d’amener le public à écouter plutôt qu’entendre et à percevoir plutôt que regarder. À travers ce projet, Laurie-Anne et son équipe développent un univers immersif, multisensoriel et méditatif. Un rituel poétique à la croisée des chemins entre danse, musique et poésie pour dévoiler l’invisible.

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Comme deux frères — Bazou Compagnie

Ce texte de Maryse Condé nous raconte l’histoire de deux amis d’enfance, Grégoire et Jeff, la trentaine, qui après un nouveau mauvais coup qui a mal tourné – un homme est mort d’une balle tirée par Grégoire – se retrouvent en prison, à la veille de leur procès. Ce qui se joue dans ce huis clos c’est la mise à l’épreuve des liens d’enfance et d’amitiés : Jeff qui a toujours endossé les fautes et les erreurs de Grégoire, acceptera t-il de prendre sur lui, cette fois-ci, le crime de son ami, de son frère ? Plus encore que le crime, ce que Grégoire demande à Jeff c’est de le décharger de la culpabilité qui accompagne son geste fatal. Ce « transfert » est-il possible ? Si oui, à quel prix ?

Par le biais de ces deux jeunes paumés, l’auteur à pour ambition de dresser un réquisitoire de la société guadeloupéenne, de ses absurdités politiques, judiciaires, éducatives et familiales. Jeff et Grégoire sont les rebuts d’un système qui a échoué et qui ne laisse rien à sa jeunesse : ni espoir, ni illusion, ni rêve. Rien que la culpabilité et les désirs obscurs à négocier.

– Note de José Pliya, adaptation dramaturgique

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How to save a dear friend — Face de Râ

How to save a dear friend est un duo entre une interprète et un concepteur sonore alliant théâtre, mouvement, son et magie. Inspirée d’une amitié de longue date, cette pièce retrace la généalogie de la violence qu’ont tournée contre eux-mêmes trois personnes. À partir de séquences de mouvements tirés de gestes idyosynchrasiques et d’un corps noué, Mireille laisse la parole traverser son corps et voguer par association libre entre récits de vie, récits historiques, paroles féministes et décoloniales.

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Vagues — Synthèse Additive

A la frontière entre le documentaire, le mouvement et l’objet, VAGUES invite à descendre dans l’intimité de l’eau. “L’être voué à l’eau est un être en vertige. Il meurt à chaque minute”. Gaston Bachelard, L’eau et les rêves. Sur scène, une interprète : Mélanie. En voix off, sous une forme documentaire, puis au micro, elle raconte la relation singulière qu’elle entretient avec cette eau. Son enfance sur un bateau, plus tard, son retour aux profondeurs de la grande bleue à travers des plongées en eaux profondes. La pulsion de mort, l’envie de ne jamais remonter. À travers les différentes vagues que traversent Mélanie, se tisse alors un portrait en filigrane d’un parcours en construction. Pour raconter cette eau, un “lac” circulaire de miroirs sans tain jonchent le sol. Des miroirs impudiques qui l’obligent à se regarder, sans cesse. A accepter le temps qui nous traverse. Des miroirs qu’elle manipule à bras le corps pour donner vie à cette histoire d’eau.

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La mort est un cheval de Wajdi Mouawad — Vik Hovanisian

Entreprendre une exploration en mise en scène d’un texte jamais encore publié ou monté de Wajdi Mouawad, La mort est un cheval (2002) qui s’inspire librement du mythe de Médée. Entourée d’une petite équipe artistique et technique, je veux explorer les possibilités scéniques de cette œuvre autour de la ligne dramaturgique « colère et féminin »

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Incarnations transitoires — Céline Chevrier

Incarnations transitoires est un projet de création en cours depuis l’automne 2021. Il s’articule d’une part autour de la volonté d’explorer le potentiel dramaturgique du théâtre de matière, en privilégiant de grands volumes de matériaux bruts. D’autre part il s’inscrit dans l’envie de mettre un corps en mouvement en relation avec ces matières qui s’animent et se transforment. L’idée est de transposer, d’extérioriser des états intérieurs passagers, mais envahissants, en des masses mouvantes qui interagissent avec le corps, de manières parfois abstraite, poétique, ludique. Cette proposition d’art vivant sans parole, s’inspirant notamment des métamorphoses du monde végétal, ne demande pas à être comprise de manière linéaire et cherche à rejoindre l’imaginaire et la sensibilité.

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Tepatshemu- Elle raconte

Tipashemu Elle raconte explore des récits du territoire du peuple nordique à travers une forme théâtrale. Au cœur de la pièce se trouve l’histoire d’un groupe de nomades frappé par la famine il y a 125 ans dans un endroit nommé The Caribou Mountain, situé dans la région de Caniapiscau à 225 km de la ville minière de Schefferville. Cette histoire, transmise par l’aînée Annie Mckenzie de Matimekush Lac-John, m’a inspirée à recueillir d’autres récits du territoire: des histoires d’amour, le portrait d’une communauté très présente dans toutes les sphères de la vie du village, des disparitions mystérieuses, ainsi que la relation entre le peuple du Nord et le territoire.

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[2023-2024]

LUCIEN — Aluma

LUCIEN est un projet de création d’un spectacle fixe en version longue (55 minutes), s’inspirant de la bande dessiné et du conte, alliant la marionnette-sac et la musique live, dans un spectacle sans mot et universel.

L’idée de départ est la création d’un personnage en marionnette-sac intimiste et populaire, plongé dans un univers dystopique, qui questionne sur les enjeux de notre monde contemporain. Dans cette période où nous avons le sentiment que tout va trop vite, dans un monde standardisé où l’afflux d’informations et l’isolement social des individus s’est intensifié, «Lucien» se veut une proposition de pause poétique, d’humour et de réflexion.

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Théâtre décomposé ou l’homme poubelle — Amineh Sharifi

« Le texte de Théâtre décomposé comportant presque vingt monologues et dialogues de l’absurde est écrit par Matei Visniec, l’écrivain roumain.

Ce projet est la mise en scène d’une composition de cinq ou six monologues de ce texte que j’ai choisis pendant la pandémie. Les thèmes traités par ces monologues sont entre autres la solitude, l’individualisme, le regard des autres, le sentiment d’exclusion.

Pour réaliser ce projet, une recherche sur d’autres écritures de Visniec est faite au départ et ensuite, une relecture de ses textes ayant les mêmes personnages que Théâtre décomposé, ou ayant les mêmes thèmes, est effectuée pour trouver des pistes de mise en scène.

Mes collaboratrices et moi, nous avons fait également des séances d’exploration précédemment pour trouver les images scéniques nous aidant à mettre en scène ce texte du théâtre de l’absurde.

Parmi les trois représentations prévues pour ce projet avec la permission de l’auteur, il y en a une en persan, une en persan et en français, et une autre complètement en français. C’est à moi de traduire également ces monologues en persan. Le but est de mélanger les deux langues pendant une représentation et faire résonner les phrases, les mots, les consonnes et les voyelles d’une autre langue. »

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Souvenirs fragmentés — Anne Lalancette et Miguel Angel Gutiérrez

Souvenirs fragmentés est une rencontre entre les univers de Anne Lalancette, originaire de l’est du Québec au début des années 80, et de Miguel Angel Gutiérrez, originaire de la ville de Mexico dans le milieu des années 70. En plongeant dans leurs souvenirs d’enfance à travers les sons, les odeurs, les textures et les objets qui les entourent, les deux artistes partent à la recherche de lieux communs, d’affinités, de point de rencontre. Ils visiteront entre autres la relation à la mère, la migration et le passage du temps en s’armant d’une collection d’objets et de multiples appareils analogiques.

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Bienvenue chez nous — Au crique après souper

Bienvenue chez nous est un huis-clos psychotique sur l’amitié et le marché du travail. C’est l’histoire de deux colocs, deux grands amis qui vont perdre leur loyer s’ils ne se trouvent pas une job. C’est du moins ce qu’ils ont compris. Ils devront unir leurs forces contre leur détestable propriétaire et tous les vilains employeurs de la ville afin que rien ne les sépare!

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Antifragile — Bureau de l’APA

Le projet scénique Antifragile ne sera peut-être pas fort et solide mais il servira à profiter des propriétés émergentes des échecs, du désordre et de la casse. L’idée de la résilience est à la mode ; pourtant ce qui nous allume ce n’est pas que, après un choc, les choses reprennent leur formes ou résistent, mais bien que le fait de se briser est souhaitable et bénéfique. C’est ce que défend Nassim Nicholas Taleb dans son essai Antifragile : les bienfaits du désordre. Le contraire de la fragilité c’est peut-être le désordre et… « le désordre est tellement plus gai » (Fifi Brindacier, 1969)

Le bureau de l’APA veut encore travailler sur la diversité des corps, sur la non-standardisation de l’humain. Il·elle·s souhaitent insister sur les gestes désordonnés que le corps atypique et handicapé de Laurence provoque. Il·elle·s ont choisi de mettre en scène un troisième corps (en plus d’elles-mêmes, Laurence et Julie), celui d’une danseuse (Josiane Bernier). En tentant de s’imiter l’une et l’autre, en forçant la comparaison, en mêlant chiffons et guenilles, il se produit quelque chose de raboteux, de non lisse.

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Bateau dans l’eau — Carl Veilleux

Bateau dans l’eau est un spectacle original, un théâtre musical pour marionnettes, destiné aux 4 à 8 ans. Inspiré par l’empathie des enfants.

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Avant que la dernière feuille ne tombe — Collectif Feuille déchirée

Avant que la dernière feuille ne tombe est la première création interdisciplinaire (théâtre, performance, cirque) du collectif Feuille déchirée. Aouatef, Camille, Roxanne; les trois artistes du collectif partent en quête de leur aïeule algérienne, hongroise et belge. Elles cheminent en incarnant des temps forts de leur vie : souvenirs de petites filles, récits de rencontres amoureuses et confidences. Le passé et le présent se rencontrent. Le public et les interprètes sont placé·e·s sur la scène du théâtre dans un cercle de 35 chaises. Cette disposition qui rappelle le cirque, en fait une création qui invite à l’échange. il n’y a plus de distance ni de frontières entre les artistes et le public. Le « nous » est mis de l’avant. Dans l’intimité qui est ainsi créée, les interprètes vivent le souvenir de leurs grands-mères pour être à l’écoute de celui des spectateur·trice·s. Toutes ces histoires partagées s’imprègnent en nous et ravivent notre mémoire pour nourrir le lien avec nos proches et nos grands-mères.

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MENAJ (titre de travail) — Collectif Théâtral Potomitan

« MENAJ » (titre de travail) est une pièce de théâtre tragi-comique où l’on explore la place du féminisme et de l’identité « queer » dans la communauté haïtienne. Durant les festivités d’un mariage haïtien montréalais, secrets de familles et vérités seront ENFIN exposés au grand jour.

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Caillé — Jamais avant midi sauf si ça me tente

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Entrevue avec des objets — Jean-Christophe Leblanc

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Session d’entraînement de mise en scène — Laurent Forget

Ces sessions d’entraînement découlent de la difficulté pour un·e metteur·e en scène d’avoir un espace d’essais et erreurs. Les autres artistes sont encouragé·e·s à s’exercer un peu tous les jours chez eux·elles; les musicien·ne·s doivent faire leur gamme et jouer de leur instruments quotidiennement pour s’améliorer. Les interpètes peuvent pratiquer leur diction ou leur lecture à première vue. Les metteur·e·s en scène….. plus difficile. Ces espaces de pratiques offerts cet automne permettront de rassembler un groupe d’interprètes sous la tutelle d’un·e metteur·e en scène qui explorera différents concepts de direction d’acteur·trice, de mise en place et d’écritures scéniques. Pour lancer les sessions d’entraînement, Laurent Forget sera le metteur en scène invité à exercer son outil de travail.

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Baïkal (titre provisoire) — Le bruit de l’herbe qui pousse

Comment habiter le monde ? Alors qu’il nous semble urgent de remettre en question la manière dont la société occidentale façonne le monde, Baïkal propose une invitation à ralentir, à prendre le temps, à réfléchir à l’essentiel. Le temps d’un spectacle, s’offrir une respiration, se connecter au vivant mais aussi se questionner. Inspiré du récit d’aventure Dans les forêts de Sibérie de Sylvain Tesson, Judith Guillonneau a fait l’expérience de l’immobilité, du temps suspendu, dans un grand espace, loin de la civilisation. En hiver 2023, elle a réalisé une résidence d’écriture de six semaines, seule, dans une cabane dans la forêt québécoise. Là-bas, elle a appris que vivre avec peu peut être très confortable, que le retour à un rythme plus naturel procure un bien-être incroyable, que lorsqu’on y prête vraiment attention le peu c’est déjà beaucoup.

Sur scène, la comédienne et marionnettiste raconte son aventure entremêlée à celle du romancier, qui l’a inspirée. Elle est accompagnée de Nicolas De Gelis à la création sonore. Ensemble, ils utilisent les mots, l’image, le son et leurs pouvoirs d’évocation pour embarquer les spectateurs jusque là-bas, dans le grand froid.

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Pluie acide — L’Enfant Terrible

Une collection de courtes pièces portant un regard satirique sur la façon dont nous voyons encore les femmes en lien avec leur «sacrosainte» fertilité. Chaque courte pièce explore une facette différente de la maternité au XXIe siècle. Un projet féministe, irrévérencieux, empreint d’humour (et d’une bonne dose d’autodérision).

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Ma vie en pénurie — Les associés inc.

Vous êtes-vous déjà retrouvé à occuper un emploi dans un domaine pour lequel vous n’étiez pas du tout qualifié ? Ma vie en pénurie parle de l’histoire d’une actrice/serveuse de la relève qui se destinait à une carrière de comédienne internationale, mais qui par la force de la pénurie de main d’œuvre et d’un budget limité, s’est transformée en… suppléante au secondaire. Entre une classe d’ados sur la vyvanse, des confidences de professeures décourageantes, une pénurie de main d’œuvre et un désir de réussir en théâtre, est-ce que l’héroïne réussira à survivre dans la cage aux lions de l’éducation? Cette comédie documentaire et sans filtre vous divertira de A à Z . Une histoire choquante, mais vraie!

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Monstres — Les Créations Unuknu

À cheval entre la réalité et le cauchemar, Monstres nous convie dans l’imaginaire grotesque de l’enfant ayant un parcours en protection de la jeunesse. Ponctué de réelles interventions des membres du Comité Ex-Placé de la DPJ, on suit l’histoire fictive de Rubis Thivierge-Denis ballotée de maison en maison dans une boîte en carton.
Un spectacle engagé, inclusif et d’une poésie poignante.

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12 femmes en colère — Les Précieuses Fissures

12 femmes en colère est une création qui explore l’évolution de nos institutions juridiques, culturelles et médiatiques suite au mouvement #metoo, en utilisant les codes du cinéma comme base du langage scénique.

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Le Fruit Défendu — Les Talons Fous

Le Fruit Défendu est le récit de la dégustation du fruit de la connaissance par Ève et Adam. Ce spectacle est basé sur Le Jeu d’Adam, une pièce semi-liturgique du XIIe siècle considérée comme étant à l’opposé des conventions sociales de genre de l’époque. Mis en garde par Dieu, Adam refuse l’invitation de Satan à croquer le fruit défendu, mais Ève transgressera le commandement, remettant en question l’autorité divine et son sens.

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Le chant des griots — Mamoudou Camara

Mamoudou immigre au Canada au début des années 2000, laissant derrière lui ses parents et un continent avec lequel il est tombé en désamour. Maintenant, à Saint-Jérôme chez sa sœur, il œuvre à réaliser son rêve : devenir acteur.

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Filles de … — Mathilde Benignus

Sur scène, quatre performeuses nous font ressentir la puissance des relations mères-filles qui jaillit hors du terrain de l’intime dans lequel on l’enferme, pour créer une nouvelle histoire qui s’écrit à plusieurs, comme un appel à être entendu. Dans cet opéra-rock documentaire, les deux performeuses Mathilde Benignus et Jacqueline van de Geer jouent et rejouent les relations mères-filles à plusieurs âges de la vie, entourées de dix porte-voix qui transmettent les paroles de femmes de la communauté. Elles sont accompagnées par deux musiciennes rock abitibiennes ; Lou-Raphaëlle Paul-Allaire au violon électrique et Melissa Delage à la guitare et à la batterie. Ensemble, elles ont composé une partition musicale sous forme de rock progressif sur leurs mères…

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Titre inconnu — Martin Faucher

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Il sera également question de joie — Mélodie Bujold-Henri et Juliette Ouimet

Il sera également question de joie est un projet de théâtre documentaire onirique sur l’héritage des orphelin·e·s de Duplessis. Un espace de rêve – et pourquoi pas, de réparation – se déploie petit à petit sur scène, en nature vivante, nombreuses marionnettes d’oiseaux et musique, afin que soit exaucés les vœux de quatre orphelin·e·s rencontré·e·s.

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Sere bouboun – Phalonne Pierre Louis

Sere bouboun dresse le portrait intime de quelques personnes, hommes et femmes, qui nous aideront à comprendre les enjeux sociaux liés à la tradition du bain de vapeur vaginal en Haiti. Témoin de cette pratique, je partage leur quotidien durant cette période pour interroger cette construction sociale qui perdure comme une manière de garder un contrôle sur le corps des femmes, et sensibiliser celles qui continuent de se brûler grièvement le sexe et le fessier partout dans le pays et ceci, jusqu’à aujourd’hui.

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Explosion – Pleurer dans’douche

Un service public foudroyant voit le jour dans le quartier : une escouade d’expertes en démolition d’objets-souvenirs nous convie à une grande opération de défoulement. Dans leur havre de la destruction, on refaçonne les angles morts de la mémoire et on vidange les réservoirs émotionnels, grâce à leurs outils insolites qui démantèlent notre obsession du matériel. Leur credo pourrait se lire ainsi : racontons, transformons, explosons !

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Le jeux de l’oiseau – Roxane Loumède

Le jeu de l’oiseau est une adaptation théâtrale du roman Le jeu de l’oiseau de Sylvie Drapeau. Deux enfants, des jumeaux, fille et garçon. Une mère sans mots, sans défense, sans moyens, en apparence inapte, mais « adorante ». Un père pourvoyeur, violent, terrifiant. Une maison bancale sur un terrain en sable bordé par un précipice ; un « trou » au fond duquel une usine rejette des vapeurs doucereuses et toxiques. Voilà le décor que voient grandir Claire et Raymond, héros fragiles et bouleversants dont la seule chance dans la vie est d’être deux. Que fait-on quand chaque geste, chaque moment, chaque être peut devenir source de danger ? On joue, comme le font les enfants, par intuition. « On disait qu’on était des oiseaux ! » « On disait qu’on était libres ! » Mais, quand le jeu ne suffit plus à tenir le malheur à distance, tout se met à basculer.

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Titre à venir – Samuel Suffren

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Pour la vie – Théâtre à bout du portant

Dans son petit salon coquet, alors qu’elle doit irrémédiablement plier bagage, une dame âgée nous transporte à travers des moments importants de sa vie : celle qu’elle a été, la femme, la conjointe, la mère, ce qu’elle a accompli et son amour des siens. Et sa solitude d’à présent. À travers une multitude de procédés scéniques et d’objets ingénieux, elle fait vivre au spectateur un touchant voyage à travers le temps, dans un univers à la fois déroutant et empreint de magie.

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La Soledad de los ñoños – Théâtre Fille Unique 

Nous souhaitons réfléchir à un événement théâtral qui rassemble par la force des émotions qu’il véhicule. Nous voulons que le public fasse partie de l’œuvre, qu’il se sente participer à quelque chose d’unique. Nous devrons donc chercher des moyens pour rendre l’expérience des plus intimes, cathartiques et immersives. Parallèlement, nous explorerons les concept de l’hibernation et l’hivernation et tenterons de les transposer au mode de vie humain.

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[2021-2022]

Agamemnon in the ring – Les Créations Unuknu

Agamemnon in the ring est une réécriture de l’épopée mythique de la Guerre de Troie transposée au monde rocambolesque de la lutte. Écrite en alexandrin, et ponctuée de chansons d’opéra-rock, la pièce tente rallier populaire et sacré.

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Apatride – Chloé Tremblay

Il s’agit d’une installation dynamique qui marie théâtre manipulé, art visuel et expérience sonore. Elle y explore le thème de la migration forcée en s’inspirant de la crise migratoire mondiale et de ses événements historiques marquants, tels que les flux migratoires importants vers l’Europe entre 2010 et 2015.

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BEATS – Hamie Robitaille


Bleu Asfard – Karine St-Arnaud (Théâtre sous la main)

Bleu-Asfar est l’histoire d’une aubergiste venant d’un pays d’eau liquide et solide qui donne un rendez-vous à un artisan d’un pays de sable et d’épices. Ils apprendront à se connaître, à travers une série de courtes rencontres dans les ruines d’un espace public extérieur en bordure d’océan d’un pays du Maghreb.

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Clémentine – Une histoire (vraie) – Kleine Compagnie (Vancouver)

Trois autrices. Belge, Française, Québécoise. Réunies autour du thème du courage et du bien beau projet de « ne pas avoir de projet ». Réunies autour de l’envie de se lancer le défi de la création à très long terme, de la création qu’aucune structure, qu’aucun théâtre, qu’aucune direction artistique n’espère, n’attend.

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Dans la forêt disparue – Théâtre le Mimésis

Dans la forêt disparue met en scène la rencontre et la relation d’amitié entre Val et Oli, alors qu’ils sont au tout début de l’adolescence. L’action se passe dans le quartier Vimont, à Laval. À travers ce paysage de leur enfance—le parc, la forêt, la maison des voisins—les personnages évoluent à la recherche d’eux-mêmes, sous l’oeil bienveillant de grand-papa Marcel.

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Dernière frontière – Théâtre Everest

Le projet Dernière frontière est une expérience théâtrale proposée par Véronique Lachance, artiste multidisciplinaire francophone résidente au Yukon en collaboration avec Théâtre Everest (Chloé et Jade Barshee), compagnie de théâtre basée à Montréal. Deux équipes, basées au Yukon et au Québec, travaillent de concert pour développer une coproduction théâtrale francophone qui vise à exposer la dissonance entre l’idéalisation du Nord et la réalité des gens qui habitent le territoire de façon permanente.

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Enfabulation – Productions de brousse

Depuis 2017, les Productions de brousse présentent un spectacle à la formule toute simple: chaque invité raconte une histoire vraie qui lui est arrivée, sans note, ni costume, ni accessoire, sur une thématique donnée.

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La Faune locale – La bête humaine

Un pauvre type, ni plus ni moins méchant que la moyenne des gens, perd son  emploi. Un effet domino alors s’enclenche. La détresse de cet homme se répercute  sur sa femme, sur son ancienne collègue de travail, sur des amis et leurs familles puis sur de simples connaissances. Tous sont à la fois victimes et bourreaux dans  ce monde où les valeurs d’un capitalisme sauvage règnent. Dans la pièce, trois  couples sont exposés. Ils se confrontent, s’aiment un peu, mais surtout se font mal en essayant d’atteindre chacun leurs objectifs personnels, tout cela sous le  couvert d’une légitimité égocentrique : la poursuite d’une certaine représentation du  bonheur, mus qu’ils sont par l’urgence de n’avoir « qu’une seule vie à vivre ».

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Laissez-moi seul ! – No Más Clavos

Le projet pivote autour des doutes, la perplexité, les peurs, la découverte de l’identité, la perception de soi et de la perception des autres sur soi.  Le déclencheur de la mise en scène est le texte Alphonse de Wajdi Mouawad. L’équipe trouve dans l’écriture de Mouawad une absence vécue pendant la traversée de l’adolescence, le besoin d’un repos à l’altérité qui nous force à nous reconnaître.

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L’anti-projet – Le crachoir

Trois autrices. Belge, Française, Québécoise. Réunies autour du thème du courage et du bien beau projet de « ne pas avoir de projet ». Réunies autour de l’envie de se lancer le défi de la création à très long terme, de la création qu’aucune structure, qu’aucun théâtre, qu’aucune direction artistique n’espère, n’attend.

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Les témoins silencieux – Collectif Moutarde forte

« Tout animal est un commencement, un enclenchement, un point d’animation et d’intensité, une résistance. » (Jean-Christophe Bailly dans le Versant animal)

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M…?!%#* – Gabriel-Antoine Roy

Exploration libre. Crue. Vide.  Valse entre l’acteur et le personnage – face à l’autre. Que le personnage donne, enseigne et se confie au travers du véhicule de l’acteur.

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Mythologie – Sarianne Cormier

À 54 ans, la mère de Sarianne décide de changer de vie et quitte la demeure familiale. Avant sa fuite, elle laisse à sa fille, devenue adulte, une valise abritant ses plus précieux vestiges du passé : une robe, des souliers, un manuel de couture. Comme une invitation lancée à écrire son histoire, celle enfouie au creux de chaque objet. L’histoire de la vie qui passe ou que l’on fuit, celle qu’on attend ou qu’on ne veut pas avoir. Et celle que l’on choisit.

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Orfèvrerie & rien de moins – Elles fallait

Orfèvrerie & rien de moins est un spectacle théâtral alliant cuisine et littérature qui prend la forme d’un repas de 12 services et 12 textes. Le visuel des plats, le goût et la texture sont en dialogue avec les émotions décrites dans les textes. Les éléments qui composent un repas sont décortiqués en cinq niveaux de jeu qui se déroulent en même temps. Les différents éléments du spectacle décrivent à leur manière une même émotion. En déconstruisant le repas, ses composantes sont isolées et dialoguent entre elles. Les émotions sont également perçues de manière multisensorielle, faisant intervenir la vue, l’ouïe, le goût et l’odorat dans l’interprétation de celles-ci.

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Puisque nous n’existons pas (titre de travail) – Mélodie Bujold-Henri, Olivier Hardy et Juliette Ouimet

Entre 1940 et 1960, des milliers d’orphelin.e.s québécois.e.s — au sens d’enfants illégitimes, filles et garçons né.e.s hors mariage, selon les mœurs de l’époque — sont faussement déclaré.e.s « malades mentaux » et enfermé.e.s dans des institutions psychiatriques. Contrôle, surmédication, violences et désocialisation font partie de leur quotidien tout au long de leurs années d’internement.

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Quand la neige fond entre mes cuisses – Collectif NU.E.S

Quand la neige fond entre mes cuisses, est un spectacle transdisciplinaire sur l’érotisme. Sur ce qui le fait naître, dans le cœur, dans les corps, ce qui le fait durer ou s’évanouir, ce qui le fait exister, unique et singulier, chez chacun d’entre nous.

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Rien ne nous appartient – Maxime Mompérousse


Soup for all – Collectif Flow

Sautant d’un sujet à un autre à l’image des zappings TV du web, la pièce Soup for All exprime nos distractions constantes et se veut un reflet de notre mode de vie contemporain: une manière de mettre en perspective notre réalité d’aujourd’hui et de questionner nos schémas de pensée.

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Terrain glissant — Prologue : l’assemblé municipale

S’inspirant de la citation de Mark Twain « la seule différence entre la réalité et la fiction c’est que la fiction doit faire du sens », l’auteur François Ruel-Côté et le metteur en scène Cédrik Lapratte-Roy se réunissent à nouveau pour vous offrir les prémices de leur nouvelle création : Terrain glissant. Terrain glissant est une comédie existentielle aux allures d’un thriller psychologique. Dans le vieux village de St-Jésus du Christ, enfermé dans un hiver sans fin, un groupe d’ami·e·s se réunit dans un gîte pour le temps des fêtes. Rapidement, ils·elles se retrouvent sous l’emprise des romans d’horreur de Blake Sniper, auteur maudit et scénariste américain en résidence d’écriture dans Charlevoix. Ils·elles essayeront, alors, de donner un sens aux événements qu’ils·elles traversent. Avec ce rendez-vous découverte, La moindre des choses vous donne accès à l’une des pièces du puzzle de leur prochaine création qui verra le jour dans les prochaines années. Venez à la rencontre de la genèse de cet univers hivernal décadent et de leurs personnages déjantés lors de l’assemblée municipale de St-Jesus du Christ.

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The Thing-in-itself / La Chose-en-soi — The Chita Project

Deux artistes sur scène reconfigurent en permanence l’espace qu’il·elle·s habitent. Dans une atmosphère contemplative, chaotique et intime, le paysage devient à la fois un lieu d’expérimentation et un champ de bataille. Des relations sensibles et des tensions naissent à travers des formes inspirées des arts martiaux. La répétition est utilisée comme générateur de gestes, qui guide le public à observer les transformations qui émergent du mouvement continu.

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Ventre – Amélie Duguay et Laurent Forget

Ce projet est un laboratoire de création autour du texte VENTRE de Steve Gagnon.  Ce texte réputé pour sa charge verbale, ses flots de mots et ses longs monologues  s’opposait bien avec les pratiques corporelles de Laurent Forget et d’Amélie Duguay.  Comment un texte aussi chargé, aussi verbeux se bouge?

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X Y Z – Geneviève Bouchard

X Y Z met en scène trois filles/femmes de trois générations différentes (l’une née en 1980, la deuxième en 1995 et la dernière en 2008). À partir de leurs archives personnelles et des témoignages de femmes qu’elles rencontreront tout au long du processus de création, elles explorent sur scène leur rapport à l’image, au temps et l’influence que les technologies (ou l’absence d’elles) a eu sur elles et sur la société dans laquelle elles évoluent.

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[2020-2021]

La nuit est une femme à barbe – Isabel Rancier

Je (Isabel Rancier) veux me diriger vers une exploration poétique, théâtrale et musicale ; explorer un langage théâtral où se marieront poésie, chanson et mouvement dans l’espace. Cet espace scénique je l’ai déjà choisi, ce sera un parc la nuit dans lequel je jouerai, chanterai, réciterai, bougerai et où toutes les explorations seront permises. Un espace où, la nuit et à l’abri des regards, nous pouvons tou·te·s redevenir des enfants. Le fond de cette recherche et création, quant à lui, m’emmènera sur le chemin de la femme artiste que je suis, que je suis devenue et que je m’imagine être, en me servant de l’œuvre immense de Brigitte Fontaine comme boussole.

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Égéries – Territoire 80

L’envie de créer des liens entre plusieurs générations de femmes artistes est à la base d’Égéries, projet qui vise à tisser, en commun, une réflexion sur la transmission. Il s’agit, par ce biais, de mettre en place une transmission en actes, inscrite à même le geste de création, pour mieux questionner ce qui configure nos pratiques artistiques, leur visibilité et leur potentielle pérennité. Imaginé avec la collaboration d’artistes émérites et de jeunes créatrices, Égéries entend sonder plus particulièrement la pratique du théâtre corporel, forme minorée historiquement.

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Partir ne veut pas dire que vous êtes arrivé – Dans le tiroir

Solange n’a jamais fait un voyage international. En fait, elle n’avait jamais pris l’avion avant. En plus, elle ne parle que le portugais du Brésil. Après avoir peinturé au toit de l’institution où elle enseigne la phrase « École. Ne tirez pas. » pour sauver ses élèves, elle est devenue un héros aux yeux du monde. Invitée à participer d’un congrès sur le futur de l’éducation à Montréal, elle doit montrer que la réalité au Brésil est complètement différée de ce qu’on croit.
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Petites dents – Audrée Juteau Lewka

PETITES DENTS est un projet de danse-théâtre pour public adolescent qui s’attaque à notre relation aux figures mythiques par l’exploration de la figure du vampire. Avec ponctualité, le vampire ressurgit en une nouvelle mouture influencée par le climat social : bête sanguinaire, empaleur dérangé, élégant dandy mississippien, collégien à la peau scintillante… Cette figure tenace de la culture populaire, sorte de double de l’humanité, exerce une telle fascination, mais sa monstruosité inhérente n’empêche en rien d’en faire un idéal auquel on aspire…

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Agamemnon in the ring – Les Créations Unuknu

Agamemnon in the ring est une réécriture de l’épopée mythique de la Guerre de Troie transposée au monde rocambolesque de la lutte. Écrite en alexandrin, et ponctuée de chansons d’opéra-rock, la pièce tente rallier populaire et sacré.

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Puisque nous n’existons pas – Mélodie Bujold-Henri

Nous travaillons à partir des témoignages des Orphelins de Duplessis et des différents intervenant.e.s que nous avons rencontrés au cours des deux dernières années. Une fois les enregistrements de nos témoignages transcrits, et à l’aide d’archives, d’études et d’essaies sur le sujet, nous avons écrits quelques scènes que nous retravaillerons avec notre mentor, Marilyn. Nous écrirons d’abord une première, puis une seconde version du texte, cet automne. Notre axe de travail en sera un de l’ordre de l’intime ; nous voulons qu’émane le caractère précieux des confidences qui nous ont été faites lors des entrevues. Pour ce faire, notre texte restera le plus près possible de la langue de ceux qui ont eu la générosité de s’ouvrir à nous. Cette résidence éclair permettra à notre texte de trouver son premier public. Elle nous offre un espace pour entendre le texte une première fois et savoir si l’information et l’émotion sont perçues comme nous l’espérons par les spectateurs et notre directrice déléguée. Nous souhaitons aussi obtenir des conseils en vue de la production du spectacle.

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Enfabulation – Production de brousse

Si la tradition du storytelling est solidement ancrée dans le milieu culturel anglophone, le concept demeure pratiquement inconnu dans la communauté francophone. Il y a trois ans, charmée par la découverte de cette nouvelle forme, l’auteure Juliana Léveillé-Trudel mettait sur pied le spectacle Enfabulation. Inspiré par le concept de Confabulation, une série de soirées de storytelling présentées à Montréal, Toronto et Victoria depuis près de 10 ans, Enfabulation propose une formule toute simple : des invités, professionnel·le·s ou non, viennent raconter au public une histoire vraie qui leur est arrivée, sans note ni costume ni accessoire, pour une durée de 10 minutes, sur une thématique donnée.

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Still life – Chantal Dupuis et Claude Breton-Potvin

La résidence est axée sur la recherche d’un langage théâtral singulier alliant mouvement, parole et vidéo. Dans un espace en apparence quotidien, les deux actrices cherchent avant tout à déjouer les conventions naturalistes, à surprendre par des gestes décalés et des chorégraphies maladroites, pour offrir au public un regard absurde et comique sur le monde qui nous entoure.

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Sanctuary / Sanctuaire -Lydie Dubuisson

Pour cette création, Lydie Dubuisson jongle avec l’anglais, le français et le créole pour explorer la complexité d’une identité mais aussi créer un moment de réflexion sur le rôle des femmes et la continuité. Qu’est-ce qui unit ou enchaîne les filles à leurs communautés? Pourquoi rester ou partir; pour qui et à quel prix? Sanctuary/Sanctuaire, c’est la prière d’une adolescente qui cherche à discerner la confiance de l’aveuglement.

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Mini-chansons pour le musée – Mammifères

Cette résidence nous permettra de créer une courte-forme à partir du matériel de la grande forme : Chansons pour le musée et réfléchir au lien avec le public et les œuvres en contexte muséal.

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M[e]t[A] – Collectif Isochrone

D’un point de vue technologique, la résidence servira à : Développer une partie de leurs outils numérique, grâce aux nano-ordinateurs Raspberry Pi. Ils souhaitent réussir à contrôler et animer des caméras miniatures afin de pouvoir agir en temps réel sur les captations vidéos.

Cette expertise aidera le Collectif à :

  • renforcer les possibilités immersive de leurs projets
  • renforcer la signature cinématographique du Collectif
  • continuer à rendre invisible les dispositifs technologiques afin d’accroître l’expérience spectateur.

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Jardin d’enfants – Marc-André Trépanier, Romy Bouchard, Christophe Levac et Olivia Pia Audet

« Un gars qui travaille en garderie, c’est souvent vu comme un pédophile. C’est terrible, mais c’est ça. »

Jardin d’enfants est une pièce de théâtre documentaire sur la place des hommes en éducation à la petite enfance. Basée sur l’expérience de Marc-André comme accompagnateur dans une garderie, le projet questionne l’absence masculine marquée dans les domaines liés à l’enfance.

La question centrale du projet est la suivante : « Quelle est la place des hommes dans les centres d’éducation à la petite enfance ? » De ce questionnement naît les autres interrogations liées : Pourquoi n’y a-t-il pas -ou trop peu- d’hommes qui travaillent dans les milieux de gardes et les services à la petite enfance ? Où sont les modèles masculins dans l’éducation des tout-petits ?

Cette résidence permettra de continuer la recherche, l’écriture et explorer des façons de faire exister le texte dans l’espace scénique. Notre but est d’en arriver à une première version complète et présentable de la pièce.

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Je suis née avant mon temps – Théâtre de l’embrasure

Le texte Je suis née avant mon temps nous amène à nous questionner sur le niveau de jeu à adopter devant un public enfant et l’adresse à ce public. Nous cherchons à rendre ce texte poétique accessible à la compréhension des enfants tout en les faisant réfléchir aux thématiques de la pièce. Nous testerons donc certaines approches de jeu tout en retravaillant quelques parties du texte. Lors de cette résidence, nous voulons aussi creuser davantage ces questions qui nous animent : « Pourquoi se comparer à une image de la famille « normale »? Qu’est-ce qu’une famille normale? Qu’est-ce qu’un enfant normal? Qu’est-ce qu’une naissance normale? Qu’est- ce que la normalité? » » Nous porterons ces interrogations tout au long de la création de ce spectacle et lors des rencontres avec le public. Nous cherchons ainsi à défaire l’image aseptisée de la famille parfaite pour redonner une voix aux familles imparfaites de ce monde, qui en fait, représentent la norme. Cette vision magnifiée de la famille véhiculée par les réseaux sociaux est omniprésente dans notre société. Nous cherchons donc à trouver un ton qui permet de rejoindre à la fois les parents et les enfants en ce qui concerne cet enjeu.

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Hamlet Driver – Emma Gomez

La résidence au Théâtre Aux Écuries, va nous permettre d’aborder la dramaturgie multidisciplinaire d’une manière précise. On a une histoire de fond, l’Orestie, une tragédie grecque avec un final fatal certain. Cette histoire soutien le drame d’Hamlet-driver en forme de fiction. On a l’histoire réelle qui vertèbre la pièce et la justifie, grâce aux notes réelles de Manuel Valenzuela, emprisonné avant d’être assassiné. Le travail précis du matériel textuel réel va être abordé et précisé durant cette résidence. Comment il va être rendu au spectateur ? Quelle place va-t-il prendre dans le drame de la pièce? Comment rythme-t-il les actions ? Plusieurs questions auxquelles l’équipe essayera de répondre.

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L’anti-projet – Le crachoir

Trois autrices. Belge, Française, Québécoise. Réunies autour du thème du courage et du bien beau projet de « ne pas avoir de projet ». Réunies autour de l’envie de se lancer le défi de la création à très long terme, de la création qu’aucune structure, qu’aucun théâtre, qu’aucune direction artistique n’espère, n’attend. L’anti-projet, ne verra peut-être jamais le jour. Et, si tel est le cas, ils en auront, en quelque sorte, réussi notre pari.

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Clown Sinesis – David-Alexandre Després

Clown Sinensis est un duo clownesque qui vous fera découvrir le monde de la dégustation des thés de manière non conventionnelle et loufoque. Avec cette accueil-éclair, l’équipe fera une recherche sur le jeu physique et sur le travail d’écriture pour le duo de clowns. Cet accueil va également permettre à l’équipe de développer le projet avec le partenaire (Camellia Sinensis) et le réalisateur désigné pour la version web et la version scénique à venir.

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Merci d’être venus – le Complexe

Merci d’être venus est un monologue qui parle de suicide et de deuil. Planté dans le décor d’une cérémonie funéraire, L’Acteur cherche à comprendre le départ précipité de son frère, survenu dix ans auparavant. Prenant le public à témoin, sollicitant parfois sa participation, L’Acteur se questionne sur les raisons qui ont mené son frère, et par le fait même, n’importe quel autre être humain, à poser ce geste destructeur.

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Awards – Collectif Tôle

Une tragédie pour orgue, batterie et beaucoup de personnes. Awards est un concert-gala-karaoké-fonte-du-monde dans lequel public et interprètes, face à la menace écologique, tentent de communier. Têtard Data et la famille Tardif vous invitent donc à célébrer l’excellence de ses employé·e·s en vous offrant son gala rempli de prix, d’invités spéciaux, d’avancées technologiques et d’éco-vacances du futur. Cette année, il paraîtrait qu’on puisse « profiter » du potentiel énergétique du Grand Brasier, cette catastrophe incontrôlable qui fait rage depuis des mois. Or, comble du malheur, le feu envahira probablement la soirée. Il fera rage, juste là, près des portes, nous révélant le fond, l’enfoui, la poésie. De l’humain, quelque part, dans tout ça.

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Le show populaire – Les pense-bonnes

Comment peut-on passer du désir de créer Ubu Reine, une adaptation d’Ubu Roi de façon féministe-masquée-contemporaine-non-genrée à être chroniqueuses vedettes de L’Amitié est dans la campagne ? Réalité ou fiction ? À la manière d’un faux-documentaire disjoncté, Karyane et Myriam racontent comment elles ont adhéré à une organisation secrète dystopique du milieu artistique québécois.

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Mythologie – Sarianne Cormier

À 54 ans, la mère de Sarianne décide de changer de vie et quitte la demeure familiale. Avant sa fuite, elle laisse à sa fille, devenue adulte, une valise abritant ses plus précieux vestiges du passé : une robe, des souliers, un manuel de couture. Comme une invitation lancée à écrire son histoire, celle enfouie au creux de chaque objet. L’histoire de la vie qui passe ou que l’on fuit, celle qu’on attend ou qu’on ne veut pas avoir. Et celle que l’on choisit.

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L’amour au 21 e Siècle (selon Wikihow) – Les Compagnons Baroques

Dans une parole décomplexée, tantôt pseudo-documentaire, tantôt poétique ou musicale, mais toujours théâtrale, L’amour au 21e siècle selon Wikihow nous livre une vision nuancée du phénomène ultra-contemporain des cyber-rencontres. Teinté d’une délicieuse ironie, le spectacle invite à embrasser la diversité des points de vue sur le sujet, en ne taisant rien de la complexité des désirs, des espoirs et des violences qui s’y croisent. Avouons-le : c’est sûrement ici, dans l’espace « Tinder », que la société du spectacle trouve son apogée, en cet univers où chacun cherche à se mettre en scène pour marchander ce qu’on a de plus précieux : notre désir d’amour.


M…?!%#* – Gabriel-Antoine Roy

Exploration libre. Crue. Vide.

Valse entre l’acteur et le personnage – face à l’autre.

Ce que le personnage donne, enseigne et se confie au travers du véhicule de l’acteur.

«L’acteur qui cherche la vérité et la vie d’un personnage, et inscrit cette vérité et cette vie dans une pratique, devient un corps qui arpente la réalité onirique de la représentation qu’il crée.» – Krystian Lupa, dans Lettres aux acteurs. 


Clémentine une histoire (vraie) – Kleine Compagnie

Sur la route des vacances, Clémentine apprend que son papa et sa maman ne s’aiment plus. Le mot « divorce » lui écorche les oreilles. Secrètement, elle se promet de tout faire pour empêcher qu’ils se séparent. Mais un enfant peut-il décider de l’histoire de ses parents ? Les saisons passent et le temps fait son œuvre. D’une maison à l’autre, aux côtés de sa petite sœur pétillante et affectueuse, Clémentine apprivoise sa colère et sa tristesse.

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Chaosmos où le cabaret décolonisé.E.s – Théâtre Junction

À l’origine, il y a là une rencontre signifiante entre Raphaële Thiriet et Mark Lawes de Théâtre Junction avec le célèbre artiste visuel et musicien Malcolm Mooney. Cette rencontre a débouché sur une conversation sur la nécessité de déconstruction des rapports de pouvoirs hérités de la colonisation, à l’heure de l’anthropocène. L’enjeu de cette résidence sera d’activer l’espace et entrer en résonance avec lui, tout en le déhiérarchisant.

Et cela afin de manifester une utopie; celle d’un décentrement de l’humain vers le hors champ, au sein d’un dispositif dont la dramaturgie s’inspire des logiques complexes de la biodiversité. Textes, sons, chansons et vidéos viendront peupler les interstices de cette installation interdisciplinaire dont la dynamique, issue de la friction des différents médias mis en jeu, vise à faire voler en éclats les archaïsmes coloniaux hiérarchisants et unifiants.

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Racontars arctiques – La ruée vers l’or

La réalité des habitant·e·s nordiques d‘il y a 70 ans fait étrangement écho à la situation actuelle causée par la pandémie : confinement, solitude, isolement, adaptation, autonomie et résilience. Nous souhaitons mettre ces thèmes en lumière, ainsi que la franche et saine camaraderie qui se forge entre ces âmes isolées, qui cherchent à former une nouvelle société, en marge de celle qui les a rejetés.Plus d’infos


La rébellion du minuscule – Théâtre du renard

Pendant la pause printanière due à la COVID-19, nous avons fait plusieurs rencontres virtuelles d’idéation afin d’arriver à une nouvelle structure de récit et proposition scénographique. À la fin de l’été, quelques ateliers avec des acteurs ont permis d’explorer et d’improviser autour des idées du spectacle. À l’automne, nos objectifs seront de tester des prototypes scénographiques avant la fabrication des objets finaux, de faire d’autres improvisations et explorations en images qui nourriront le travail d’écriture, et de préparer nos deux résidences techniques en octobre et novembre dans le réseau Accès Culture.

Notre fascination pour ce sujet prend sa source dans une idée bien simple : par son existence même, la physique quantique met en doute la capacité de l’humanité à tout savoir sur le monde. Elle place l’être humain devant ses propres limites et prouve que l’observation scientifique “objective” n’existe pas : le simple fait d’observer des particules subatomiques en mouvement en modifie le comportement de manière imprévisible ! La physique quantique me semble la branche scientifique au plus grand potentiel poétique et philosophique, et de ce fait la plus fascinante à explorer artistiquement.

En 2019-2020, un premier accueil-éclair nous a permis de préparer une première version du spectacle présentée en octobre 2019 au Festival Phénoména ainsi que d’obtenir un mentorat dramaturgique avec Francis Monty pendant l’écriture. La prochaine phase en 2020-21 vise à finaliser une deuxième mouture du spectacle en testant un nouveau concept scénographique et en intégrant un·e nouveau·elle comédien·ne ainsi qu’une régisseure sur scène. Le projet devrait s’échelonner jusqu’en février 2021.

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Bleu asfard – Karine St-Arnaud

Bleu-Asfar est l’histoire d’une aubergiste venant d’un pays d’eau liquide et solide qui donne un rendez-vous à un artisan d’un pays de sable et d’épices. Ils apprendront à se connaître, à travers une série de courtes rencontres dans les ruines d’un espace public extérieur en bordure d’océan d’un pays du Maghreb. À travers ce récit, Karine St-Arnaud met en scène deux individus qui ne se connaissent pas ou très peu, face à face. Ils choisissent de part et d’autre, de faire plus ample connaissance.

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Laissez-moi seul ! – No Más Clavos

Le projet pivote autour des doutes, la perplexité, les peurs, la découverte de l’identité, la perception de soi et de la perception des autres sur soi.

Le déclencheur de la mise en scène est le texte Alphonse de Wajdi Mouawad. L’équipe trouve dans l’écriture de Mouawad une absence vécue pendant la traversée de l’adolescence, le besoin d’un repos à l’altérité qui nous force à nous reconnaître.

NoMásClavos trouve dans le texte des sujets essentiels à l’être humain, ce qui leur permet de garder l’essentiel dans l’histoire pour jouer avec la forme, une forme qui doit atteindre aux univers adolescents, principalement en relation à l’image. Ils ont décidé de travailler avec le théâtre d’objets et l’image projetée.

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Soup for all – Collectif Flow

Sautant d’un sujet à un autre à l’image des zappings TV du web, la pièce Soup for All exprime nos distractions constantes et se veut un reflet de notre mode de vie contemporain: une manière de mettre en perspective notre réalité d’aujourd’hui et de questionner nos schémas de pensée.

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Le temps des fruits – Marilyn Daoust et Gabriel Léger-Savard

Le but de cette résidence est de travailler le mapping vidéo, les lumières et le travail physique. Nous allons rechercher nos méthodes d’intégration de mapping vidéo avec Laura-Rose R. Grenier et de lumières avec Catherine FP au travail physique.

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[2019-2020]

Anne-Sara Gendron : Études Éthologiques #1


Ariane Bourget et Wina Forget + Théâtre des Petits Paradigmes Poreux : Sous l’eau douce
Interprètes | Stéphanie Beaudoin, Rudi Loup Duperré, Camille Lantagne, Karine Vincent
Musique | Isabelle Charlot
Scénographie | Audrée Juteau
Chorégraphe | Soraïda Caron
Vidéaste | Valérie Simone Lavoie et Frédéric Saint-Hilaire


Christine Bolduc et Nadine Walsh : Projet-Psyché
Adaptation et interprétation | Christine Bolduc et Nadine Walsh
Mise en scène | Laurence Castonguay-Emery
Assistance à la création | Michel LeveSque
Conseil dramaturgique | Stéphanie Bénéteau
Conseil au langage corporel | Denise Boulanger
Conception et réalisation des costumes | Liliane Rivard
Conception et réalisation du socle | Patrice Desgnault
Lumière | Thierry Calatayud


Collectif Isochrone : m[E]t[A]
Collaborateurs·trices | Julien Blais, Ariane Lamarre, William Couture, Jérémie Bouchard, Marilyn Daoust, Audrée Juteau, Marie-Audrey Jacques, Catherine Fournier Poirier, Julie Coquerel


Collectif Tôle : awards
Idéateurs·trices | Marie-Ève Groulx, Maxime Brillon, Renaud Jobin-Delaquis Carl-Matthieu Neher, Félix-Antoine Coutu, Lisandre Coulombe


Les Compagnons Baroques : La Gardienne 2
Collaborateur·trices : Véronique Pascal, Catherine Paquin Béchard, Benjamin Déziel, Guillaume Tremblay, Anne Trudel, Olivier Rousseau, Maxime Desjardins, Gabriel Paré et Vincent Pascal.


De l’autre bord du mur trois-quart : Arronglissements
Création : Arnault Major-Cardinal et Simon Emmanuel Roux


Protocole d’une dissolution
Idéatrices : Fanny Brossard-Charbonneau, Gabrielle Poulin et Marion Schneider


Félix Beaulieu-Duchesneau et Benoît Côté : Garage Lumières


Jocelyn Sioui : Traces


Mathieu Gosselin et le Théâtre de la Banquette arrière : Gala de luttes

Collaboratrices : Sophie Cadieux et Julie Vallée-Léger


Théâtre du Portage : Opus (titre provisoire) 
Metteur en scène | Félix Emmanuel
Assistance à la mise en scène | Ariane Roy
Interprètes | Zoé Girard-Asselin, Philippe Perreault, Agathe Foucault et Zoé Lajeunesse-Guy
Concepteur sonore | Vincent Fillion
Aide à la création | Camille Denetre
Consultant en dessins animés | Benoit Godbout
Mentore en jeu masqué | Johanne Benoît
Conseillère dramaturgique | Catherine Ruel


Théâtre P.A.F. : Guide d’éducation sexuelle pour le nouveau millénaire!
Texte | Olivier Sylvestre
Mise en scène | Gabrielle Lessard
Scénographie et costumes | Elen Ewing
Lumières | Cédric Delorme Bouchard
Direction de production | Elsa Posnic
Interprètes | Samuel Brassard, Guillaume Rodrigue et Chloé Barshee
Assistance | Marie-Anick Blais


Les petits lapins : Eden


Un et un font mille : Fontaine de Jouvence
Idéation et mise en scène | François Grisé
Mise en scène | Agathe Foucault
Conception sonore | Éric Forget
Scénographie | Karine Galarneau


Collectif MAG : fHealing
Conception, interprétation, co-mise en scène | Veronica Melis
Co-metteure en scène, co-dramaturge et direction d’acteur | Marie-Josée Gauthier
Conception sonore et musicien | Luzio Altobelli
Conception d’éclairage | Stéphane Ménigot
Assistant à la mise en scène | Issac Koji Endo


Et d’autres à venir!

Merci à notre partenaire :

[2018-2019]

Rangée 12, Théâtre RétroColectivo – Marianne Benny-Perron
Ne me dis pas que tu m’aimes, 
GEAN BINDLEY Art – Geneviève Bindley
La langue universelle – Benjamin Déziel accompagné de Natacha Filiatrault et de Solo Fugère
Petite jeunesse, projet hybris – mise en scène : Philippe Dumaine, Performeur.e.s. : Danièle Simon, Antoine Beaudoin Gentes, Maude Arès, Mathieu Arsenault, un.e performeur.e. à confirmer. Lumières : Hugo Dalphond, Dramaturgie : Marilou Craft
Racontars arctiques, La ruée vers l’or – Anne Lalancette
Je voudrais être Nancy – Marika Lhoumeau
Des constructions, Le Théâtre des Trompes – Charlotte Gagné-Dumais, Antoine Amnotte-Dupuis, Maxime Brillon et d’autres à venir
Au bout des doigts (titre temporaire), Théâtre des Petites Âmes – Isabelle Payant
Happy Hour, Parrêsia compagnie de création – Ana Pfeiffer
Récréation, Théâtre La moindre des choses – François Ruel-Côté
Le Fossoyeur, Productions Kadabra – Texte et interprétation : Franck Sylvestre à partir du roman Chronique des sept misères de Patrick Chamoiseau (Gallimard) – mise en scène : Philippe Libert
Ce qui nous reste de ciel – Kevin Keiss
Volitions – Marc-André Poliquin accompagné de Guillaume Morin
Jonathan le Goéland, Théâtre Surreal Soreal – adaptation et mise en scène : Jon Lachlan Stewart

[2017-2018]

FRAGMENTS D’ANA Ligia Borges
NOUS IRONS CIRER NOS CANONS NUMÉRIQUES DANS UN SWEATSHOP PORTUGAIS Maxime Brillon
LA CONFÉRENCE Amélie Dallaire
FUCK TOUTE Catherine Dorion
OLIVIER ET JAMILA Talia Hallmona
NOS GHETTOS Jean-François Nadeau
TROISIÈME ÉTÉ D’AMOUR Benjamin Prescott La Rue
MUSHUM Productions Menuentakuan / HUB Studio
PIXÈLE-MOI Théâtre Rétrocolectivo
LE COULOIR DES POSSIBLES Anne-Sophie Rouleau
AUTORISATION PARENTALE Pascale St-Onge
LA TRILOGIE LAVALLOISE Olivier Sylvestre
LA GUERRE DES ARTS, LE SHOW Geneviève Thibault
SACRÉ CHOEUR DE GILGAMESH Nadine Walsh

[2016-2017]

Olivier Sylvestre

Mireille Camier

Robert Drouin

Véronique Pascale

aSophie Gee

Emmanuelle Jimenez

[2015-2016]

Jamais Lu
Joe Jack et John
L’ACTIVITÉ
LA SERRE arts vivants / OFFTA
Matériaux composites
Pirata Théâtre
Théâtre de la Pire Espèce
Théâtre I.N.K.
Theatre Junction
Théâtre Jésus, Shakespeare et Caroline
Théâtre les Porteuses d’Aromates