Un pauvre type, ni plus ni moins méchant que la moyenne des gens, perd son emploi. Un effet domino s’enclenche. La détresse de cet homme se répercute sur sa femme, sur son ancienne collègue de travail, sur des amis et leurs familles puis sur de simples connaissances. Tous sont à la fois victimes et bourreaux dans ce monde où les valeurs d’un capitalisme sauvage règnent.


Le laboratoire servira à explorer les différentes possibilités du texte. L’équipe veut y exacerber cette méchanceté ordinaire déjà présente dans la pièce, notamment en ajoutant des monologues pour donner accès à la violence que les personnages portent en eux. Ils se questionnent : comment théâtraliser cette violence ? 


Texte : Stéphanie Labbé 
Mise en scène : Reynald Robinson 
Scénographie : Jean Bard 
Acteur·trice·s : Yannick Chapdelaine, Josée Deschenes, Éric Cabana, Sylvie De Morais,  Alexandre Fortin, Stéphanie Labbé
Texte : Stéphanie Labbé 
Mise en scène : Reynald Robinson 
Scénographie : Jean Bard 
Acteur·trice·s : Yannick Chapdelaine, Josée Deschenes, Éric Cabana, Sylvie De Morais, Alexandre Fortin
Graphiste : François Lemieux
Dramaturgie : Sara Dion et Guillaume Corbeil


La Bête Humaine

Le Théâtre La Bête Humaine a été fondé le 31 août 2010 suite à la création de Reynald Robinson IL ÉTAIT ONZE HEURES LE SOIR qu’il avait aussi mis en scène avec les étudiants du Conservatoire d’art dramatique de Montréal (promotion 2008) dont faisaient partie Robin-Joël Cool et Yannick Chapdelaine. La première production du Théâtre La Bête Humaine (BÉA de Mick Gordon traduite en québécois par Yannick Chapdelaine et mise en scène par Olivia Palacci) a été présentée à la salle intime du théâtre Prospero au printemps 2015. Ensuite, la compagnie a été invitée par Denis Bernard à reprendre la pièce à La 

Licorne au printemps 2018. À l’hiver 2019, BÉA a continué son périple en tournée dans plusieurs régions du Québec et en février 2020, la pièce est sélectionnée pour présenter une vitrine à RIDEAU afin de tourner à l’automne-hiver 2020-21. Bien entendu, en raison de la pandémie mondiale de Covid-19, BÉA est freinée dans son envol, les 15 représentations prévues sont finalement annulées en raison des mesures prises par la santé publique mettant définitivement fin à la diffusion du spectacle. Notre pièce a été jouée plus de cinquante fois à Montréal et partout au Québec. La deuxième production du Théâtre La Bête Humaine (BLINK de Phil Porter aussi traduite par Yannick Chapdelaine et mise en scène par Charles Dauphinais) a, elle aussi, reçu un immense succès autant populaire que critique. La pièce a été présentée pour la première fois à la salle intime du théâtre Prospero à l’hiver 2017. À l’été 2018, à l’invitation de Michèle Rouleau, nous avons eu le bonheur de la présenter à nouveau dans le cadre du Festival Fous de théâtre au Centre d’Art Diane Dufresne, à Repentigny. Le Théâtre La Bête Humaine a aussi créé le cabaret-bénéfice CHANTE ou CRÈVE. La première édition a eu lieu à la Sala Rosa sur le boulevard St-Laurent, la deuxième au Petit Campus sur Prince-Arthur, la troisième à la Place-des-Arts dans le cadre des Rendez-vous de la chanson Québécor et la quatrième édition s’est tenue au Divan Orange. Le Théâtre la Bête Humaine a créé un partenariat avec le Carrefour culturel de Notre Dame-des-Prairies qui reçoit en lecture publique les productions de la compagnie avant que celles-ci ne soient créées sur scène. Nous y avons présenté BÉA en 2015, BLINK en 2016 et NINO de Rébecca Déraspe en 2017.

Le Théâtre La Bête Humaine organise aussi des discussions et des activités de médiation culturelle afin d’aborder certains enjeux soulevés par ses productions. À titre d’exemple, à la Licorne, le 19 avril 2018 pendant la série de représentations de BÉA, la compagnie a offert au public une discussion post-spectacle portant sur l’aide médicale à mourir animée par Patrick Lagacé. Cette discussion incluait la participation de Véronique Hivon, de Dre Marie-Michelle Robert et de Léa Simard qui a accompagné sa mère dans la mort. Dans le même ordre d’idée, le Théâtre La Bête Humaine a été choisi par l’organisme Les Voyagements et a ainsi participé à plusieurs discussions avec le public lors de la tournée québécoise de la pièce BÉA. L’INFRAMONDE est la dernière production de la compagnie. La pièce a été traduite de l’anglais (v.o. THE NETHER de l’autrice américaine Jennifer Haley) par Étienne Lepage. Dans une mise en scène de Catherine Vidal, la production devait jouer à la Petite Licorne du 2 mars au 6 avril 2020 à raison de 30 représentations dont deux semaines entières de supplémentaires levées avant la première. La pandémie mondiale de Covid-19 a touché de plein fouet la production qui en était à sa dixième représentation quand tout fut annulé. Le texte aborde la cyberdépendance, l’hyperconnectivité et le flou juridique empêchant les autorités de réagir convenablement aux potentielles dérives portant atteinte aux droits de l’Homme dans l’espace virtuel. Le sujet de la pièce étant tellement pertinent et on ne peut plus actuel, la compagnie travaille en ce moment à produire un enregistrement sonore de la pièce. Un projet à suivre…

 

 

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