Session d’entraînement de mise en scène — Laurent Forget

Ces sessions d’entraînement découlent de la difficulté pour un·e metteur·e en scène d’avoir un espace d’essais et erreurs. Les autres artistes sont encouragé·e·s à s’exercer un peu tous les jours chez eux·elles; les musicien·ne·s doivent faire leur gamme et jouer de leur instruments quotidiennement pour s’améliorer. Les interpètes peuvent pratiquer leur diction ou leur lecture à première vue. Les metteur·e·s en scène….. plus difficile. Ces espaces de pratiques offerts cet automne permettront de rassembler un groupe d’interprètes sous la tutelle d’un·e metteur·e en scène qui explorera différents concepts de direction d’acteur·trice, de mise en place et d’écritures scéniques. Pour lancer les sessions d’entraînement, Laurent Forget sera le metteur en scène invité à exercer son outil de travail.


Projet pilote mené par Laurent Forget en collaboration avec l’équipe du Théâtre aux Écuries


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • Texte, corps, thématiques, propositions, mise en place, langages scéniques, esthétiques

LAURENT FORGET

Laurent Forget est doublement diplômé en théâtre (UOttawa – 2017) et en danse (UQAM – 2023). Il a mis en scène Provincetown playhouse, juillet 1919, quand j’avais 19 ans de Normand Chaurette et une adaptation de Le Grand Cahier d’Agota Kristof. Il a mené à bien un laboratoire tournant autour d’une adaptation de Villes Mortes de Sarah Berthiaume et il a co-porté un laboratoire de danse-théâtre tournant autour de Ventre de Steve Gagnon. Au terme de sa formation en danse, il a créé une pièce chorégraphique intitulée Corps finaux avec neuf interprètes de l’École Supérieure de Théâtre. Ces productions les plus récentes découlaient des textes Orphelins de Dennis Kelly et Le cimetière des voitures de Fernando Arrabal. L’année prochaine, en plus des sessions d’entraînements de mise en scène, il travaillera sur Ubu-Roi d’Alfred Jarry ainsi que sur Médée-Kali de Laurent Gaudé.

Bateau dans l’eau — Carl Veilleux

Bateau dans l’eau est un spectacle original, un théâtre musical pour marionnettes, destiné aux 4 à 8 ans. Inspiré par l’empathie des enfants.


Auteur(e)s, direction artistique et musicale Camille Loiselle-D’Aragon et Carl Veilleux | Mentore à l’écriture Lise Vaillancourt | Metteuse en scène Karine St-Arnaud | Compositrice musical Chloé Lacasse | Conception Sonore Micheal Binette | Conception scénographie et éclairage, DT et aide DP Tommy Bourassa | Conception Marionnette Claude Rodrigue | Collaborateur a la marionnette Jean Cummings | Conception costume Pierrick Fréchette | Conception vidéo William Couture | Marionnettiste, interprète et chanteur Camille Loiselle-D’Aragon et Carl Veilleux | Inspiré de Flore Veilleux (5 ans) et Zélia Veilleux (4 ans)


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • Cette troisième réalisation conjointe mettra aussi de l’avant leur vision novatrice d’un spectacle de théâtre musical, avec marionnettes, pour la jeunesse. Cela s’inscrit dans une volonté de penser autrement leur métier, tout en bonifiant leur propre expertise de ces médiums si particuliers et fascinants.

CAMILLE LOISELLE-D’ARAGON ET CARL VEILLEUX

Camille et Carl se sont rencontrés lors d’un stage de théâtre de marionnettes. Leurs bagages avaient beaucoup de similitudes et ils partageaient une même vision de l’art vivant. Leur première création commune, « 4’sous sur le tréteau », adaptée de « L’Opéra de Quat’sous » de Bertolt Bretch et Kurt Weill, a pris forme spontanément dans leur cuisine, comme un lieu de rencontre entre ce qui les passionnait et leur environnement quotidien. « Pierre et le loup », leur deuxième spectacle musical avec marionnettes et ombres, leur ont permis de poursuivre cette exploration, pour les 3-7 ans (comme leurs enfants à l’époque). Avec ce projet, ils voulaient parfaire leur maîtrise de la manipulation de marionnettes, en résonnance avec la musique de Prokofiev. Leur passion pour l’art de la marionnette et leur expérience comme manipulateurs, comédiens et chanteurs, bonifient leur pratique et leur vision artistique. La création d’un spectacle original, selon leur propre conception, s’avère la prochaine étape de leur démarche créative. Cette dernière s’est précisée : fusionner le théâtre, la marionnette et la musique dans une expérience théâtrale globale pour la jeunesse. Ce projet-ci leur permettra d’amalgamer leurs passions en un seul projet novateur et inusité, ainsi que de proposer une vision artistique qu’ils souhaitent unique. Réaliser leur toute première création originale, en théâtre musical pour la marionnette. Ils croient fermement que l’alliage de médiums a sa place dans le milieu théâtral et qu’il trouvera écho chez les diffuseurs. Le théâtre musical est très peu présent pour la jeunesse sur les scènes au Québec et pourtant, les jeunes sont bombardés dès leur plus jeune âge, de sons et de musiques, sous diverses formes.

Antifragile — Bureau de l’APA

Le projet scénique Antifragile ne sera peut-être pas fort et solide mais il servira à profiter des propriétés émergentes des échecs, du désordre et de la casse. L’idée de la résilience est à la mode ; pourtant ce qui nous allume ce n’est pas que, après un choc, les choses reprennent leur formes ou résistent, mais bien que le fait de se briser est souhaitable et bénéfique. C’est ce que défend Nassim Nicholas Taleb dans son essai Antifragile : les bienfaits du désordreLe contraire de la fragilité c’est peut-être le désordre et… « le désordre est tellement plus gai » (Fifi Brindacier, 1969)

Le bureau de l’APA veut encore travailler sur la diversité des corps, sur la non-standardisation de l’humain. Il·elle·s souhaitent insister sur les gestes désordonnés que le corps atypique et handicapé de Laurence provoque. Il·elle·s ont choisi de mettre en scène un troisième corps (en plus d’elles-mêmes, Laurence et Julie), celui d’une danseuse (Josiane Bernier). En tentant de s’imiter l’une et l’autre, en forçant la comparaison, en mêlant chiffons et guenilles, il se produit quelque chose de raboteux, de non lisse.


Avec Laurence Brunelle-Côté, Julie C. Delorme et Josiane Bernier | Musique John Kameel Farah


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • Il·elle·s sont intéressé·e·s à travailler à partir du vocabulaire subversif du «street art» avec l’artiste Chloé Surprenant.

  • Il·elle·s vont travailler avec John Kameel Farah, un pianiste. Son vocabulaire musical tourne autour du bris, de la cassure. Il met côte à côte musiques classiques et électroniques, mélange les époques et les genres. En soi sa musique est «antifragile» puisqu’elle tire profit de ce qui est cassé.


LE BUREAU DE L’APA

Depuis plus de 20 ans, le Bureau de l’APA fabrique des créations artistiques multiformes. Nous nous intéressons à la façon de mettre les choses bout à bout et à faire en sorte que ça marche ensemble. Les projets du Bureau de l’APA se déclinent de manières inattendues selon ce que nous voulons dire, montrer et démontrer. D’un projet à l’autre, nous tentons de demeurer au service d’une intention affranchie des exigences liées au travail disciplinaire puisqu’on ne doit pas se prendre les pieds dans des vases clos. Il faut peut-être partir à la recherche de solutions hors-pistes et laisser tomber les notions de virtuosité et de compétences. Les résultats et les conclusions émergent d’eux-mêmes à force d’improvisation et d’adaptation aux circonstances.
l’APA veut déjouer, défaire et dédire. « Il ne faut pas croire tout ce que l’on pense. »

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Bienvenue chez nous — Au crique après souper

Bienvenue chez nous est un huis-clos psychotique sur l’amitié et le marché du travail. C’est l’histoire de deux colocs, deux grands amis qui vont perdre leur loyer s’ils ne se trouvent pas une job. C’est du moins ce qu’ils ont compris. Ils devront unir leurs forces contre leur détestable propriétaire et tous les vilains employeurs de la ville afin que rien ne les sépare!


Co-direction de création Jonathan Cusson et Olivier Lalancette | Interprétation Samuel Bleau et Olivier Beauchemin | Scénographe Claire Renaud


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • Écriture de plateau
  • Présence scénique
  • Niveaux d’adresse
  • Idées délirantes
  • Agitations imprévisibles
  • Niaiseries puériles
  • L’amitié

AU CRIQUE APRÈS SOUPER

Le collectif de création AU CRIQUE APRÈS SOUPER prône un innovation accidentée, intègre et réjouissante. Il se définit d’abord comme un théâtre de recherche, ensuite comme un bon voisin. C’est au soin qu’il met dans sa démarche et à la liberté qu’il prend dans l’écriture qu’il voudrait qu’on le reconnaisse.

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LUCIEN — Aluma

LUCIEN est un projet de création d’un spectacle fixe en version longue (55 minutes), s’inspirant de la bande dessiné et du conte, alliant la marionnette-sac et la musique live, dans un spectacle sans mot et universel.

L’idée de départ est la création d’un personnage en marionnette-sac intimiste et populaire, plongé dans un univers dystopique, qui questionne sur les enjeux de notre monde contemporain. Dans cette période où nous avons le sentiment que tout va trop vite, dans un monde standardisé où l’afflux d’informations et l’isolement social des individus s’est intensifié, «Lucien» se veut une proposition de pause poétique, d’humour et de réflexion.


Mise en scène, et marionnettiste Stéphane Garon | Co-mise en scène et marionnettiste Lucile Prosper | Conception lumières Mathieu Marcil | Musique Charlotte Layec | Conseil manipulation et dramaturgie Olivier Ducas | Conseil écriture et dramaturgie Marcelle Dubois


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • Travail de développement dramaturgique
  • Travail de manipulation marionnettique
  • Travail sur la musique live et et la manipulation
  • Travail sur la lumière

STÉPHANE GARON

Stéphane Garon est un artiste multidisciplinaire, designer graphique exerçant dans le domaine de l’édition, du numérique et de l’illustration. Actuellement adjoint aux communications au Théâtre Aux Écuries à Montréal, il est également marionnettiste et concepteur au sein de la compagnie de théâtre Aluma.
Diplômé d’une école de design graphique en 2009, il entame sa carrière comme graphiste et illustrateur de 2011 à 2016, principalement pour le secteur culturel et institutionnel.
Arrivé sur Montréal en 2016, il prend la décision de continuer son parcours en tant que travailleur autonome parmi une clientèle variée. Il travaille notamment avec la compagnie de théâtre Aluma en participant activement à plusieurs projets en tant que concepteur et scénographe (Un Royaume et Buffet Sanglant). Il est également graphiste pour le Ouf Festival, le off du festival de Casteliers (Festival International des arts de la marionette) depuis 4 ans. Par la suite il travaille avec Jocelyn Sioui sur la communication visuelle de son spectacle Mononk Jules diffusé en octobre 2021 au Theâtre Aux Écuries. Il intègre ensuite l’équipe du théâtre au sein du pôle des communications en décembre 2022.

En tant que marionettiste, sa courte forme solo de marionette de sac «Lucien» sera présentée deux années de suite au Ouf festival (2021et 2022), lui permettant de remporter deux prix : Une diffusion au FAR, Festival des arts de Ruelle (Montréal, été 2022) ainsi qu’une participation au Festival «Les Mains en L’air» en Bretagne (Bretagne, France, 2023).

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LUCILE PROSPER

Après une formation en Etudes Théâtrales à la Sorbonne-Nouvelle puis en marionnette au Théâtre aux Mains Nues (Paris XXe), Lucile s’envole pour le Québec afin de suivre le DESS en Théâtre de marionnettes contemporain à Montréal. À partir de 2013, elle décide de pousser ce médium sur le sol québécois. Rapidement elle se place dans le milieu du théâtre en travaillant pour diverses compagnies comme Cabane Théâtre (Les Âneries, 2022; Le Barda, 2023), le Théâtre Incliné (Lovestar 2021, Seuils, le film 2023), Le Théâtre à l’Envers (Tetsuo, 2013, La Petite Fille aux oiseaux, 2021) et bien d’autres.

Mais son souhait de travailler sur l’humain la pousse à créer sa propre compagnie ALUMA avec laquelle elle travaille à l’internationale J’Eux, 2016 (Québec, France, Cameroun); Buffet Sanglant, 2019 (Québec, France); Un Royaume, 2022 (Québec, France).

Son engagement envers l’humain se retrouve dans ses créations mais aussi dans son travail de coordonnatrice et programmatrice (Festival OUF!, Garage-Théâtre, Cour-théâtre). Progressivement, elle développe sa marque à l’international et travaille aujourd’hui sur la rencontre entre l’Amérique et l’Afrique du nord mais aussi l’Europe

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La Rebellion du minuscule — Théâtre du Renard

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Nous sommes constitués à 99% de vide. Et du 1% restant, on ne sait pas grand chose. Mais on va tenter de vous l’expliquer quand même !

Au carrefour du musée et du laboratoire, ce spectacle convie le public à un voyage vers l’infiniment petit, tout en humour et en poésie visuelle !

La physique quantique est complexe, paradoxale, parfois frustrante dans son incompréhensibilité. Or, elle est aussi le cœur, souvent étrange ou dérangeant, mais essentiel, de notre monde.

La rébellion du minuscule, c’est un voyage vers l’intérieur des atomes qui composent tout ce qui nous entoure. Là où le simple fait d’observer une particule en change le comportement de manière imprévisible.

Un spectacle de théâtre d’objets où les œuvres d’art se construisent en direct. Où la magie low tech des images amplifie le vertige entre savoir et inconnu, certitude et vide, lumière et matière.

Or, le monde quantique se révèle impossible à cadrer. Chaque nouvelle question redessine les frontières. Et tout à coup, ça s’échappe de partout…


Texte et interprétation Antonia Leney-Granger | Mise en scène Évelyne Laniel | Interprétation Karine St-Arnaud | Conception lumière, interprétation, régie Mélanie Whissell |  Scénographie Véronique Poirier | Conception sonore Nicolas Letartre-Bersianik | Conseil scientifique Stéphanie Jolicoeur | Conseil scénographique Christine Plouffe | Accompagnement artistique Olivier Ducas (Théâtre de la Pire Espèce)


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • La lumière : onde ou matière ? Travail sur la projection d’images, d’ombres et d’objets par des moyens low-tech pour rendre floue la distinction entre lumière et matière
  • Saisir l’invisible sur scène : comment faire voir l’infiniment petit grâce au théâtre d’objets
  • Art abstrait et physique quantique : comment ces deux champs de pratique explorent des visions alternatives du monde où plusieurs interprétations cohabitent

THÉÂTRE DU RENARD

Fondé en 2015, le Théâtre du Renard s’est donné pour mission de transmettre à son public des savoirs provenant de domaines spécialisés tels que la science, l’économie ou la philosophie. La compagnie manie habilement la poésie et l’humour afin de rendre des idées complexes accessibles et intéressantes pour toutes et tous.

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Cycle de la roche — Théâtre des Trompes

Après Plein tube, une adaptation scénique du roman Mailloux (2002) d’Hervé Bouchard, ainsi que des explorations scéniques et dramaturgiques autour de la pièce Le faux pas de l’actrice dans sa traîne (2016), le Théâtre des Trompes entame une troisième étape de création du Cycle de la Roche, qui porte sur l’œuvre de cet écrivain jonquiérois. Ce nouveau projet porte donc sur un autre texte de l’auteur : Parents et amis sont invités à y assister (2006).

Parents et amis sont invités à y assister est « drame en quatre tableaux avec six récits au centre » qui pose, pour le milieu théâtral, des contraintes qui le rendent difficile à produire (avec sa quarantaine de personnages) et à diffuser (avec ses six à sept heures de texte).

L’équipe des Trompes se penche particulièrement sur le personnage de la Veuve Manchée. Celle-ci est désemparée par la mort subite de son mari, le père Beaumont. La Veuve Manchée se caractérise par son costume: une robe en bois, de laquelle ne sort que sa tête. La pièce débute avec l’enterrement du mari, orchestré par le prêtre Morovitche. Les cinq frères, orphelins de père, doivent réorganiser leur vie en regard de cette nouvelle absence et de la grossesse de leur mère, enceinte d’un sixième frère (dont le père est un voisin, Laurent Sauvé). Puis la Veuve Machée se retrouve chez elle, entourée de ses sept sœurs, lesquelles tentent aussi bien que mal de la soutenir dans sa douleur. Les fils, incapables de comprendre leur mère, décident de l’hospitaliser contre son gré.

À la manière de Beckett, Bouchard crée un personnage dont l’état physique reflète l’état mental. Suite à la mort de son mari, les bras lui tombent. Elle a un corps qui ne lui sert plus: sans bras et dans une structure impossiblement encombrante et rigide, elle ne peut plus répondre à ses rôles de mère, de sœur, d’épouse et d’amante. Le seul endroit où elle trouve refuge est dans l’eau de sa piscine, où elle peut flotter et oublier.

Comme ce projet s’inscrit dans le Cycle de la Roche, il s’agit pour les Trompes de mettre en jeu ce qu’Hervé Bouchard pose, dans ses textes, comme problème d’inadéquation entre les mots, le corps, la représentation et le réel…


Texte Hervé Bouchard | Adaptation Charlotte Moffet et Charlotte Gagné-Dumais | Mise en scène Charlotte Gagné-Dumais | Conseil dramaturgique Charlotte Moffet | Conception vidéo Antoine Amnotte-Dupuis


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • La résidence permettra au Théâtre des Trompes de travailler à l’adaptation et la mise en scène de la pièce Parents et amis sont invités à y assister (2006). Ce sera surtout l’occasion d’explorer la mise en jeu de la performance des interprètes, puis de faire des essais techniques et scénographiques (aux niveaux de la conception lumière et de la conception vidéo) selon les pratiques d’échanges médiatiques entre le cinéma et le théâtre que préconisent les Trompes. Enfin, la compagnie consacrera du temps aux nécessaires réflexions sur les enjeux mobilisés par le personnage de la Veuve Manchée d’un point de vue féministe: l’autonomie corporelle, le trauma intergénérationnel et et la stigmatisation liée aux troubles de santé mentale.

THÉÂTRE DES TROMPES

Fondée en 2015 par Laurence A. Clavet et Charlotte Gagné-Dumais, la compagnie de création se dote d’ores et déjà d’un mandat féministe, une valeur fondamentale à sa démarche. Le Théâtre des Trompes s’engage alors à créer, produire et diffuser des spectacles de théâtre non seulement féministe (dans le choix des matériaux travaillés et la composition des équipes), mais également novateur. La démarche du Théâtre des Trompes se pense à travers le concept de l’hybridité — entre les médias ; entre la présence scénique et filmique de l’interprète; entre l’intellectualisation et l’instinct ; entre la théorie et la pratique ; entre le théâtre et la performance. La compagnie propose ainsi un travail fondamentalement intermédial qui explore les effets que les médias peuvent produire les uns sur les autres. Cette recherche d’un théâtre capable de fédérer les autres arts à sa médiation tient du parcours hors norme des personnes qui composent actuellement la compagnie (Antoine Amnotte-Dupuis, Charlotte Moffet), et qui sont issues des milieux universitaire et/ou cinématographique et/ou littéraire. Les créations scéniques du Théâtre des Trompes sont nourries à même un champ de compétences variées : conception sonore, cinéma expérimental, prise de vue, montage, direction du jeu d’acteur, création et accompagnement littéraire, etc.

Ainsi en résulte un dialogue entre les artistes et les personnes qui réfléchissent l’art. Les Trompes arriment de cette façon à leur parcours artistique une démarche en recherche-création, dans l’idée de faire contribuer les échanges entre la théorie et la pratique à la définition d’objectifs esthétiques en constante évolution. Le travail de l’audiovisuel devient alors un outil pour comprendre comment les différents codes médiatiques (cinéma et théâtre) peuvent soutenir la création intermédiale, et, par ces interactions, peuvent mettre en place une approche novatrice du spectacle. L’angle vidéoscénique qu’adopte le Théâtre des Trompes pour envisager la présence des médias sur la scène témoigne d’un héritage doublement inspiré des traditions du cinéma et du théâtre. L’écriture médiaturgique, et plus particulièrement la question de la co-présence des interprètes, à la fois sur scène et à l’écran, sont centrales à la démarche des Trompes, qui croient fermement qu’un terreau fertile de réflexion et de création repose dans cet espace tiers entre présence immédiate et présence médiatisée. Jusqu’à présent, le Théâtre des Trompes a créé les spectacles Détrompe-toi (2016), Poupées de Chiffon (2016) Persona (2017), REP (2018) et Cabaret Neiges noires (2019). Plein tube (Théâtre Aux Écuries, 2021), a été la première étape d’un cycle de travail sur l’œuvre de l’auteur Hervé Bouchard qui se poursuit grâce à notre collaboration avec le Théâtre Aux Écuries.

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J’aurai l’air de David Bowie — Théâtre des Trompes

Après la courte pièce Modeler (Jamais Lu , 2023), J’aurai l’air de David Bowie est la première pièce écrite par Charlotte Gagné-Dumais.

Par fragments parfois fantasmés, parfois tirés de l’autofiction, la pièce explore la façon dont une idole, découverte à l’adolescence, permet de former et de déformer la quête identitaire.

Avec ce nouveau projet, le Théâtre des Trompes entame avec enthousiasme le développement d’une création originale.


Texte Charlotte Gagné-Dumais | Collaboration spéciale Catherine Beauchemin et Fabien Fauteux


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • La pièce aborde les questions identitaires, le rapport conflictuel à l’idole, la perception des autres sur soi et l’emprise glissante qu’on essaie d’exercer sur soi-même. Après une première étape de création au printemps 2023, la résidence offrira une période privilégiée pour poursuivre la rédaction du texte.

THÉÂTRE DES TROMPES

Fondée en 2015 par Laurence A. Clavet et Charlotte Gagné-Dumais, la compagnie de création se dote d’ores et déjà d’un mandat féministe, une valeur fondamentale à sa démarche. Le Théâtre des Trompes s’engage alors à créer, produire et diffuser des spectacles de théâtre non seulement féministe (dans le choix des matériaux travaillés et la composition des équipes), mais également novateur. La démarche du Théâtre des Trompes se pense à travers le concept de l’hybridité — entre les médias ; entre la présence scénique et filmique de l’interprète; entre l’intellectualisation et l’instinct ; entre la théorie et la pratique ; entre le théâtre et la performance. La compagnie propose ainsi un travail fondamentalement intermédial qui explore les effets que les médias peuvent produire les uns sur les autres. Cette recherche d’un théâtre capable de fédérer les autres arts à sa médiation tient du parcours hors norme des personnes qui composent actuellement la compagnie (Antoine Amnotte-Dupuis, Charlotte Moffet), et qui sont issues des milieux universitaire et/ou cinématographique et/ou littéraire. Les créations scéniques du Théâtre des Trompes sont nourries à même un champ de compétences variées : conception sonore, cinéma expérimental, prise de vue, montage, direction du jeu d’acteur, création et accompagnement littéraire, etc.

Ainsi en résulte un dialogue entre les artistes et les personnes qui réfléchissent l’art. Les Trompes arriment de cette façon à leur parcours artistique une démarche en recherche-création, dans l’idée de faire contribuer les échanges entre la théorie et la pratique à la définition d’objectifs esthétiques en constante évolution. Le travail de l’audiovisuel devient alors un outil pour comprendre comment les différents codes médiatiques (cinéma et théâtre) peuvent soutenir la création intermédiale, et, par ces interactions, peuvent mettre en place une approche novatrice du spectacle. L’angle vidéoscénique qu’adopte le Théâtre des Trompes pour envisager la présence des médias sur la scène témoigne d’un héritage doublement inspiré des traditions du cinéma et du théâtre. L’écriture médiaturgique, et plus particulièrement la question de la co-présence des interprètes, à la fois sur scène et à l’écran, sont centrales à la démarche des Trompes, qui croient fermement qu’un terreau fertile de réflexion et de création repose dans cet espace tiers entre présence immédiate et présence médiatisée. Jusqu’à présent, le Théâtre des Trompes a créé les spectacles Détrompe-toi (2016), Poupées de Chiffon (2016) Persona (2017), REP (2018) et Cabaret Neiges noires (2019). Plein tube (Théâtre Aux Écuries, 2021), a été la première étape d’un cycle de travail sur l’œuvre de l’auteur Hervé Bouchard qui se poursuit grâce à notre collaboration avec le Théâtre Aux Écuries.

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Entre nous sommes pris entre nous — Marilyn Daoust & Gabriel Léger-Savard

(Tout ce qui suivra n’est encore que le balbutiement de quelque chose.) Le spectacle existe sûrement déjà quelque part en nous.
Regardez.
Qui sont-elles ces deux femmes assises sur la place ?
Comment nous regardent-t-elles? Qu’est-ce qui défile en elles ? Comment échangent-elles ? Leurs visages racontent les décennies qu’elles ont traversées. Et les individus tournent autour d’elles : des histoires esquissées, l’excentricité et le grandiose, les renversements de rôles, des éternels recommencements. Un engrenage qui fait que nous sommes pris entre nous.


Création Marilyn Daoust & Gabriel Léger-Savard | Regard dramaturgique pour la première étape de recherche (à Bassano del Grappa, Italie) Ginelle Chagnon | Interprètes À venir | Équipe de conception À venir | Partenaires Conseil des arts et des lettres du Québec, Théâtre Aux Écuries, Circuit-Est Centre Chorégraphique, CSC – Centro per la Scena Contemporanea, Comune di Bassano del Grappa et Istituto Italiano di Cultura-Montréal.


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • à venir

MARILYN DAOUST & GABRIEL LÉGER-SAVARD

Ensemble, elle.il misent sur l’expérience collective, jouant avec la charge énergétique des corps, propre aux arts vivants. Autant par la forme que le fond, leurs créations appréhendent les multiples tragédies de notre époque en explorant les rapports entre l’intime et le collectif, le besoin de ritualiser nos existences et de transformer nos systèmes de croyances. Marilyn Daoust et Gabriel Léger-Savard cherchent à stimuler les échanges réels avec le public ; public qu’il.elle veulent au cœur de leurs créations.

Leur collaboration en collectif a débuté en 2018. L’originalité et la richesse de leurs démarches artistiques se nourrissent, se répondent, tout en décloisonnant leurs médiums respectifs.

Leur première création conjointe a vu le jour sous le nom de Le temps des fruits. Il s’agit d’un spectacle d’une grande beauté qui intègre sensiblement la danse contemporaine au théâtre et à la projection vidéo. On assiste à une performance où deux individus ouvrent des brèches en eux, se lancent dans une quête d’authenticité au sein de leurs héritages, au beau milieu d’un monde qu’ils souhaitent reconstruire. Une œuvre bien de son époque, conçue pour dialoguer avec un large public. Leurs présences plus quotidiennes et les mots des premiers instants laissent progressivement place à la poésie des corps. Le temps des fruits est l’aboutissement d’une recherche sur ce que constitue notre héritage humain : nos lacunes intimes et collectives, la transmission des savoirs, les millénaires de conquêtes, de découvertes, d’angoisses et de stéréotypes.

Cette première création leur a valu l’obtention du Prix Culture de LOJIQ (2019), remis dans le cadre du Gala 35 ans d’échanges et de mobilité jeunesse entre la Fédération Wallonie-Bruxelles et le Québec, pour souligner l’excellence de leur projet parmi ceux réalisés depuis les dix dernières années sur ce territoire. Suite à la webdiffusion de cette pièce à Tangente (2021), celle-ci a fait fièrement partie des Sélections Nationales 2022 et 2023 de RIDEAU, et y a été présentée en intégrale. Le temps des fruits est actuellement en tournée au Québec (en Abitibi en 2022, ainsi qu’à Trois-Rivières et Montréal en 2024).

Leur deuxième création, L du Déluge, a fait l’objet de 7 représentations à La Chapelle Scènes Contemporaines (2022). L du Déluge est une pièce en trois actes pour une femme et un choeur de 11 interprètes. Le fil est Ariane, brisée par l’expulsion hors de la cité-État de son amour, Mazlum. Construite autour d’un deuil amoureux, on assiste à la reconstruction d’Ariane à travers une purge et l’affranchissement de son monde monstrueux et mythologique qui tente de l’aspirer. C’est grâce à cette pièce que Gabriel Léger-Savard et Marilyn Daoust ont notamment été lauréat.es d’une résidence en nouvelles pratiques artistiques (2022, CAM, La Chapelle Scènes Contemporaines et REPAIRE).

Entre nous sommes pris entre nous sera donc logiquement leur troisième création. La toute première étape de recherche fait l’objet d’une résidence d’un mois à l’été 2023 au CSC – Centro per la Scena Contemporanea (Bassano del Grappa, Italie) et d’un mois à Circuit-Est Centre Chorégraphique.

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GABRIEL LÉGER-SAVARD

Féru d’histoire et de politique; on le dit sensible, à l’écoute et «funky». Il cumule de multiples expériences théâtrales (travail corporel, chœur, objets, ombres, écriture, mise en scène, radio, podcast, télévision, publicité et théâtre de rue), travaillant comme interprète depuis les dix dernières années. La création a toujours fait partie de sa pratique, il valorise tout ce qui nous touche les tripes et nous rassemble. Artiste dans la cité, depuis 2016, il soutient activement les Inuit du Nunavik à la mise sur pied du Théâtre Aaqsiiq, une nouvelle institution qui promeut la riche culture et la langue inuit. Entre 2016 et 2021, il a co-dirigé Comptoir public, un organisme de création in situ. Il siège par ailleurs sur certains CA au sein du milieu artistique québécois.

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MARILYN DAOUST

Marilyn Daoust est interprète et créatrice en danse, théâtre et tout ce qui se situe entre les deux. D’abord diplômée en interprétation de la danse à l’UQAM (2011), elle œuvre maintenant autant comme danseuse que comédienne selon les projets. Elle prend part aux univers de Manon Oligny, Louise Bédard, Marie Béland, Angela Konrad, Jessica Poirier-Chang, Julie Artacho, Liliane Moussa, Jean-François Guilbault, Théâtre I.N.K., Julien Blais, Daina Ashbee, Lucie Grégoire et au Cirque du Soleil. Parallèlement à sa carrière d’interprète, elle s’implique dans le milieu artistique, notamment comme administratrice au CA de l’Union des artistes (mandat 2019-2023).
Marilyn signe parallèlement de multiples commandes chorégraphiques dans le milieu théâtral chaque année, et dernièrement, sur Je t’écris au milieu d’un bel orage (TNM, 2023). Par ailleurs, elle co-crée Material Relations avec Anna Stamp, à Aarhus et Copenhague (Danemark). Aussi, Marilyn revient tout juste d’un mois de recherche à Bruxelles (Belgique) pour y entamer la création d’un nouveau solo, Vivaces.

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