Pluie acide — L’Enfant Terrible

Une collection de courtes pièces portant un regard satirique sur la façon dont nous voyons encore les femmes en lien avec leur «sacrosainte» fertilité. Chaque courte pièce explore une facette différente de la maternité au XXIe siècle. Un projet féministe, irrévérencieux, empreint d’humour (et d’une bonne dose d’autodérision).


Texte & mise en scène Sabrina Auclair | Interprètes Rashel Bessette, Raphaël Cyr-Bayeur, Charles Brien, Gabriel Correa-Leclerc | Conception sonore Patrick Boudreau | Conception costumes Hubert Poe | Conception scénique Claire Macaulay | Conception vidéo Cédric Gaillard-Desrosiers


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • Lors du Fringe l’an passé, nous avons travaillé une version raccourcie du texte, et ce avec peu de moyens techniques. Mon équipe et moi avons fait le choix de vraiment mettre le texte de l’avant; les costumes, les éclairages, les décors, tout était en simplicité. Nous avons créé des univers scéniques différents pour chaque courte pièce surtout grâce à la trame sonore. Comme nous n’avons eu que quelques semaines pour monter le spectacle, nous sommes vraiment allés à l’essentiel.
  • Pour la résidence aux Écuries, j’aimerais travailler avec la vidéo. N’étant pas très habituée à travailler avec le numérique, je trouve qu’un contexte de production n’est pas le meilleur moment pour explorer le digital.
  • Dans ma vision artistique, j’aimerais éventuellement épurer le décor au maximum et que la scéno se fasse majoritairement grâce à la vidéo. J’aimerais beaucoup que le spectacle puisse éventuellement partir en tournée et d’un point de vue technique, mais aussi dans un souci d’éco-responsabilité, j’aimerais que le spectacle puisse se déplacer facilement d’un endroit à l’autre; sans trop d’objets physiques qui nécessitent entreposage et transport. L’accueil aux Écuries va nous permettre d’explorer cette vision plus immatérielle et intangible que j’ai du spectacle. Un spectacle un peu ambulant qui peut se jouer n’importe où tant qu’on a un mur blanc!
  • J’aimerais que ce soit la vidéo qui nous permette de créer des univers distincts pour chacune des cinq courtes pièces qui comportent le spectacle; que ce soit l’utilisation de la technologie qui nous transporte d’un lieu à l’autre, sans les traditionnels décors en bois et en tôle.
  • Comment la vidéo et les projections nous permettent de passer d’un bar de danseuse à un café troisième vague? Comment les accessoires peuvent prendre vie de manière digitale seulement? Est-ce que même certains des costumes peuvent être créés grâce au numérique? Pour épurer au maximum l’espace scénique et qu’au final il n’y reste que les comédiens, le texte, l’histoire.

SABRINA AUCLAIR

Sabrina est une artiste queer; comédienne, autrice et metteure en scène. Elle a gradué en jeu du conservatoire Studio 58 situé à Vancouver en Colombie-Britannique en 2017. Dans l’Ouest canadien, elle a travaillé comme interprète tant en français qu’en anglais pendant cinq ans. Elle a d’ailleurs participé à deux tournées jeunesse avec le Théâtre La Seizième, L’élection et Crème-Glacée. Sa pièce No Home Land, une épopée dystopique portant sur la crise immobilière de Vancouver, a été mise en lecture lors du festival pour auteurs émergents, Movin’ On Up, à l’été 2018. Son court texte Nuit noire a également été sélectionné lors du concours Les Zutopies solidaires, organisé par le Théâtre français de Toronto.

Sabrina est revenue à Montréal à l’automne 2019 pour participer à une résidence indépendante à l’École nationale de théâtre du Canada. Cette résidence d’un an lui a permis de développer, entre autres, ses aptitudes en mise en scène, en jeu francophone et en écriture dramaturgique. Elle a participé au Festival Tout tout cours à l’automne 2020 en tant que metteure en scène, ainsi qu’en tant qu’interprète. Elle a terminé la formation de perfectionnement en scénarisation de l’École nationale de l’humour en 2021. Elle y a développé un concept de série télé Le Lotus Club.

Elle revient tout juste d’une résidence d’écriture de deux mois en Guadeloupe (grâce à Textes en paroles et au Jamais Lu Caraïbes) pour y travailler sur un nouveau projet dramaturgique, « Y’es-tu trop tard pour apprendre à aimer les écureuils ».

Pluie acide a été présentée une première fois dans une version unplugged lors du dernier Festival St-Ambroise de Montréal. Sabrina a remporté les prix «Artiste francophone la plus prometteuse (Machinerie des arts)» et «Texte francophone le plus prometteur (CEAD)» lors des Prix Frankies du Fringe pour ce projet.

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Théâtre décomposé ou l’homme poubelle — Amineh Sharifi

« Le texte de Théâtre décomposé comportant presque vingt monologues et dialogues de l’absurde est écrit par Matei Visniec, l’écrivain roumain.

Ce projet est la mise en scène d’une composition de cinq ou six monologues de ce texte que j’ai choisis pendant la pandémie. Les thèmes traités par ces monologues sont entre autres la solitude, l’individualisme, le regard des autres, le sentiment d’exclusion.

Pour réaliser ce projet, une recherche sur d’autres écritures de Visniec est faite au départ et ensuite, une relecture de ses textes ayant les mêmes personnages que Théâtre décomposé, ou ayant les mêmes thèmes, est effectuée pour trouver des pistes de mise en scène.

Mes collaboratrices et moi, nous avons fait également des séances d’exploration précédemment pour trouver les images scéniques nous aidant à mettre en scène ce texte du théâtre de l’absurde.

Parmi les trois représentations prévues pour ce projet avec la permission de l’auteur, il y en a une en persan, une en persan et en français, et une autre complètement en français. C’est à moi de traduire également ces monologues en persan. Le but est de mélanger les deux langues pendant une représentation et faire résonner les phrases, les mots, les consonnes et les voyelles d’une autre langue. »


Auteur Matei Visniec | Traduction en persan Amineh Sharifi | Metteure en scène Amineh Sharifi | Conseillère dramaturgique Lorena Teran | Idéation et exploration initiale Ester França, Amineh Sharifi, Lorena Teran | Interprètes Amineh Sharifi, Lorena Teran, Ester França | Musique Barmaan Mansouri


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • Raconter l’histoire en trouvant l’équilibre entre les mots et les images
  • Utiliser le moins d’objets possibles pour la scénographie
  • Profiter de la musique live comme un autre élément scénique

AMINEH SHARIFI

Née et grandie en Iran, c’était le doublage qui m’a reliée au théâtre. C’était vers la fin de mes études en génie informatique que j’ai commencé à travailler comme narratrice en 2001. Après avoir passé un test de voix en 2006 à l’Association des jeunes artistes de doublage à Téhéran, j’ai suivi une formation en doublage et des stages pour ensuite travailler en tant qu’artiste de voix hors champ, le doublage et la publicité. L’immigration au Canada en 2010 m’a guidé vers le travail à l’interprétation radiophonique. Jusqu’à 2015, j’ai écrit et interprété un personnage fictif qui racontait ses journées à Téhéran. C’était un petit item de cinq minutes dans un programme d’une station radiophonique à Prague qui diffusait en Iran. Pendant ce temps, j’ai fait des mis en lecture, et des performances en persan. De 2017 au 2022, j’ai travaillé plutôt en éducation et en pédagogie dans les écoles secondaires montréalaises. À partir de l’été 2022, je me suis plongée dans le milieu théâtral francophone en espérant de profiter de mes expériences artistiques même si c’était dans une autre langue. Depuis, j’ai participé aux différents projets artistiques, j’ai suivi des ateliers d’écriture dramatique et j’ai eu l’opportunité de faire un stage à la Maison Théâtre.
Ce projet est mon premier projet complètement en français et me permet de me retrouver dans une autre langue.

LORENA TERAN

Je suis entrée au monde du théâtre à l’âge de 14 ans. D’abord comédienne, je me suis formée à la troupe indépendante Mandala Teatro en Acción depuis 2004, en Colombie. Pendant des années de travail ininterrompu au sein et hors de la troupe (de 2006 à 2019), j’ai consacré mon temps à l’interprétation (en danse et en théâtre), à la pédagogie, à la recherche-création, à la mise en scène, un peu à la traduction, ainsi qu’à la gestion culturelle et à la production. J’ai cultivé un territoire de recherche collective et personnelle sur l’art de l’interprétation. Diplômée en langues et philologie avec spécialité en allemand, j’ai pu essayer des façons d’enquêter provenant d’autres disciplines. Au cours de ma démarche, j’ai reçu le soutien des institutions culturelles colombiennes pour développer des projets de création et de recherche à plusieurs reprises. Le laboratoire de danse expérimentale, que je guide à distance en collaboration avec le Collectif Tanz, en est l’exemple le plus récent (cette année se déroule la 4e version). En 2020, un artiste visuel et moi-même avons créé ianus, une équipe indisciplinée qui fait de la recherche en art et en création, de la rédaction, de la traduction et de la poésie. En 2021, j’ai découvert l’OAM, et j’ai décidé de plonger dans l’étude de ses fondements et l’apprentissage de l’outil d’analyse qu’elle propose. Actuellement, je fais partie de l’équipe de recherche qui enquête sur « l’archive vivante et la reprise du rôle en mime ». Je continue ma vie artistique principalement à Montréal, en Colombie et un peu en Espagne. Je suis toujours à la recherche de nouvelles approches d’étude des arts de la scène et je me sens particulièrement  sensible aux écritures poétiques qui convoquent les autres arts.

Filles de … — Mathilde Benignus

Sur scène, quatre performeuses nous font ressentir la puissance des relations mères-filles qui jaillit hors du terrain de l’intime dans lequel on l’enferme, pour créer une nouvelle histoire qui s’écrit à plusieurs, comme un appel à être entendu. Dans cet opéra-rock documentaire, les deux performeuses Mathilde Benignus et Jacqueline van de Geer jouent et rejouent les relations mères-filles à plusieurs âges de la vie, entourées de dix porte-voix qui transmettent les paroles de femmes de la communauté. Elles sont accompagnées par deux musiciennes rock abitibiennes ; Lou-Raphaëlle Paul-Allaire au violon électrique et Melissa Delage à la guitare et à la batterie. Ensemble, elles ont composé une partition musicale sous forme de rock progressif sur leurs mères…


Direction artistique, dramaturgie Mathilde Benignus | Performance Mathilde Benignus et Jacqueline Van De Geer | Musique Lou-Raphaëlle Paul – Allaire et Mélissa Delage | Accompagnatrice au mouvement Béatriz Mediavilla | Accompagnatrice à la musique Marie-Hélène Massy Emond | Mise en scène Mathilde Benignus | Scénographie Mathilde Benignus, Valentin Foch | Technique, création lumière Valentin Foch | Production Luca Mancone | Communication, graphisme Camille Barbotteau


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

Comment on fait ça, un opéra-rock documentaire ?
Mathilde Benignus, la porteuse du projet Filles de… travaille à partir des enregistrements documentaire, c’est une matière précieuse qui soutient tout le show, elle y revient toujours. Les voix des “filles de…” sont présentes sur scène et résonnent même jusque dans les chansons, que Mathilde compose avec les deux musiciennes Lou-Raphaëlle Paul-Allaire et Mélissa Delage. Ce même thème des relations mères-filles est ensuite repris en mouvement, avec la performeuse Jacqueline van der Geer. Sur scène, les quatre performeuses incarnent par le geste et la musique, tout ce qui ne se dit pas avec les mots. Béatriz Mediavilla les accompagne au mouvement et Marie-Hélène Massy Emond à la présence musicale; elles apportent leurs regards et oreilles extérieures à Mathilde, l’assistant dans ses rôles de metteuse en scène et de performeuse-chanteuse.
Et au final, c’est ça que le public reçoit : une bonne dose de réel sur nos mères, avec des chorégraphies vibrantes servies par un bon show rock !


MATHILDE BENIGNUS

A l’origine du projet, une carte blanche du Petit Théâtre du Vieux Noranda (Les Zybrides) à la dramaturge et performeuse-chanteuse Mathilde Benignus, qui s’est déplacée à travers l’Abitibi-Témiscamingue pour récolter les voix d’une vingtaine de mères et de filles. Les voix des femmes qu’elle a rencontrées, qu’elles soient québécoises, immigrées ou autochtones, ont marqué leur communauté et restent pourtant les oubliées de l’Histoire. Toutes les transmissions et vies maternelles ne se ressemblent pas, de même qu’il n’y a pas qu’une façon d’être la “fille de”. Les voix de mères qui quittent le foyer pour reprendre leurs études, le vécu de la maternité étendue Anicinabe, le témoignage de mères adoptives lesbiennes et la parole d’un “fils de” ayant été “fille de”. Dans cette pièce de théâtre musicale où résonnent fortement l’amour et l’envahissement, les désirs et les empêchements de ces vies de femmes nous transmettent un nouveau matrimoine. Le public peut s’attendre à recevoir une bonne dose de réel sur nos mères, avec des chorégraphies vibrantes servies par un bon show rock !

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Explosion — Pleurer Dans’Douche

Un service public foudroyant voit le jour dans le quartier : une escouade d’expertes en démolition d’objets-souvenirs nous convie à une grande opération de défoulement. Dans leur havre de la destruction, on refaçonne les angles morts de la mémoire et on vidange les réservoirs émotionnels, grâce à leurs outils insolites qui démantèlent notre obsession du matériel. Leur credo pourrait se lire ainsi : racontons, transformons, explosons !


Avec Josianne Dulong-Savignac, Geneviève Labelle et Mélodie Noël Rousseau | Scénographie et accessoires Claire Renaud | Lumières Catherine Fée-Pigeon | Musique Agathe Dupéré en collaboration avec Geneviève Labelle | Direction technique Sarah Merette-Fournier | Régie Marie-Frédérique Gravel 


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • Théâtre, documentaire
  • drag
  • performance

PLEURER DANS’DOUCHE

Depuis 2016, la compagnie de création Pleurer Dans’ Douche se donne le mandat de visibiliser les fxmmes à travers une prise de parole résolument féministe dans une pratique qui mélange les formes (documentaire, performance, drag, marionnette, etc.) pour produire un théâtre « fusion » dont l’objectif est de déjouer les attentes du public à travers des oeuvres brutes et sans compromis. Les cofondatrices et codirectrices artistiques sont Geneviève Labelle et Mélodie Noël Rousseau, deux inépuisables créatrices et entrepreneures. Après SOCKS, MOSCA Techno Remix et Moi : Le zoo, elles abordent la maladie de Parkinson dans la création Stabat Pater qui fut programmée dans le cadre du festival Casteliers en 2021. En 2019, un passage à ZH festival avec leur création Rock Bière : Le documentaire leur vaut une programmation pour la saison 2020-2021 du théâtre Espace Libre. Une collaboration qui se renouvelle avec la commande d’une suite qui sera présentée à l’automne 2022 et qui aura pour titre : Ciseaux. En parallèle, elles travaillent à la création de IN DA CLUB et Explosion. À l’été 2022, Pleurer Dans’ Douche se voit confier la direction artistique et la mise en scène d’une des plus grandes célébrations drag locales avec le spectacle MajestiX, présenté devant plus de 15 000 personnes à l’Esplanade du Parc Olympique, le tout animé par leurs drag king RV Métal et Rock Bière. Finalement, on peut apercevoir le duo de kings dans un rendez-vous bimestriel, au Cabaret Mado, grâce aux soirées Bière et Métal.

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Baïkal (titre provisoire) — Le bruit de l’herbe qui pousse

Comment habiter le monde ? Alors qu’il nous semble urgent de remettre en question la manière dont la société occidentale façonne le monde, Baïkal propose une invitation à ralentir, à prendre le temps, à réfléchir à l’essentiel. Le temps d’un spectacle, s’offrir une respiration, se connecter au vivant mais aussi se questionner. Inspiré du récit d’aventure Dans les forêts de Sibérie de Sylvain Tesson, Judith Guillonneau a fait l’expérience de l’immobilité, du temps suspendu, dans un grand espace, loin de la civilisation. En hiver 2023, elle a réalisé une résidence d’écriture de six semaines, seule, dans une cabane dans la forêt québécoise. Là-bas, elle a appris que vivre avec peu peut être très confortable, que le retour à un rythme plus naturel procure un bien-être incroyable, que lorsqu’on y prête vraiment attention le peu c’est déjà beaucoup.

Sur scène, la comédienne et marionnettiste raconte son aventure entremêlée à celle du romancier, qui l’a inspirée. Elle est accompagnée de Nicolas De Gelis à la création sonore. Ensemble, ils utilisent les mots, l’image, le son et leurs pouvoirs d’évocation pour embarquer les spectateurs jusque là-bas, dans le grand froid.


Ecriture Judith Guillonneau | Mise en scène Elise Ducrot, Marie Julie Peters-Desteract | Avec Judith Guillonneau, Nicolas Graham De Gelis | Création son Nicolas Graham De Gelis | Création lumière à définir | Regard artistique Olivier Ducas, Francis Monty (Théâtre de la Pire Espèce) | Administration Maya Roch | Production et diffusion Magali Marcicaud


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • l’écriture du spectacle
  • les transitions entre les parties incarnées et les parties narrées
  • sur les bascules d’un espace-temps à l’autre (celui du spectacle, ceux des récits et de leurs différents lieux)
  • le mélange entre les trois médiums d’écriture du spectacle : le texte, l’image et le son

LE BRUIT DE L’HERBE QUI POUSSE

La compagnie Le bruit de l’herbe qui pousse est dirigée par trois artistes aux parcours complémentaires : Judith Guillonneau, Elise Ducrot et Marie Julie Peters-Desteract. Ensemble, elles ont fondé la compagnie en 2017, après leur rencontre à l’Université du Québec à Montréal, au sein du DESS de théâtre de marionnettes contemporain.
Cette discipline, associée au théâtre visuel, pose les fondements de la compagnie. Leurs créations, à destination du jeune et du tout public, donnent à voir et à entendre ce qui est parfois peu écouté et amènent à la contemplation.
Une attention particulière, et nécessaire, pour écouter le bruit de l’herbe qui pousse

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Souvenirs fragmentés — Anne Lalancette et Miguel Angel Gutiérrez

Souvenirs fragmentés est une rencontre entre les univers de Anne Lalancette, originaire de l’est du Québec au début des années 80, et de Miguel Angel Gutiérrez, originaire de la ville de Mexico dans le milieu des années 70. En plongeant dans leurs souvenirs d’enfance à travers les sons, les odeurs, les textures et les objets qui les entourent, les deux artistes partent à la recherche de lieux communs, d’affinités, de point de rencontre. Ils visiteront entre autres la relation à la mère, la migration et le passage du temps en s’armant d’une collection d’objets et de multiples appareils analogiques.


Création, écriture et mise-en-scène Anne Lalancette & Miguel Angel Gutiérrez


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

Relation à la mère, migration, réminiscence du passé, évocation et poésie des objets, appareils analogiques obsolètes, frontière entre la performance et l’installation.


ANNE LALANCETTE

Anne Lalancette est marionnettiste pour le théâtre, la télévision, le cinéma et le web depuis près de 20 ans. Elle est la directrice générale et artistique du collectif La ruée vers l’or, spécialisé dans la création de spectacles de marionnettes sur table avec musique et bruitage en direct pour adultes et adolescents. Ses spectacles « Pommes de route » et « Racontars arctiques » ont fait le tour de nombreux festivals et événements au Canada et à l’étranger.

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MIGUEL ANGEL GUTIÉRREZ

Miguel Angel Gutiérrez est metteur en scène et concepteur pour les arts de la scène, de la marionnette et des formes animées depuis plus de 25 ans. Il a gradué au département d’art, d’architecture et du design de l’Université de Guadalajara en 1998. Il est le directeur général et artistique de la compagnie Luna Morena et du festival Festín de los Muñecos, tous deux spécialisés dans la création et la diffusion de spectacles de marionnettes et de formes animées.

 

La soledad de los ñoños — Théâtre Fille Unique

Nous souhaitons réfléchir à un événement théâtral qui rassemble par la force des émotions qu’il véhicule. Nous voulons que le public fasse partie de l’œuvre, qu’il se sente participer à quelque chose d’unique. Nous devrons donc chercher des moyens pour rendre l’expérience des plus intimes, cathartiques et immersives. Parallèlement, nous explorerons les concept de l’hibernation et l’hivernation et tenterons de les transposer au mode de vie humain.


Interprète et co-metteuse en scène Melania Maria Balmaceda Venegas | Conceptrice décors Julianne Lebel |Interprète et co-metteuse en scène Marie Reid | d’autres collaborateur·trice·s à confirmer


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • Recherches théoriques
  • Explorations sonores et scénographiques
  • Improvisation théâtrale
  • Mouvement et danse
  • Exploration avec un choeur
  • Écriture de plateau

THÉÂTRE FILLE UNIQUE

Le Théâtre FILLE UNIQUE est une compagnie fondée en 2021 à Sainte-Thérèse par Marie Reid et Melania Maria Balmaceda Venegas. La compagnie naît d’une quête existentielle partagée et d’un désir d’explorer un langage scénique et une esthétique éclatée, ainsi que de se libérer d’un théâtre texto-centriste. Notre pratique artistique allie des disciplines comme la performance, le théâtre et le mouvement. Notre travail est un laboratoire perpétuel où nous cherchons à faire coexister le besoin d’être unique avec celui de faire partie de la «gang». Le nom FILLE UNIQUE naît d’un besoin de rester fille, de préserver l’essence de notre enfance.

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Il sera également question de joie — Mélodie Bujold-Henri et Juliette Ouimet

Il sera également question de joie est un projet de théâtre documentaire onirique sur l’héritage des orphelin·e·s de Duplessis. Un espace de rêve – et pourquoi pas, de réparation – se déploie petit à petit sur scène, en nature vivante, nombreuses marionnettes d’oiseaux et musique, afin que soit exaucés les vœux de quatre orphelin·e·s rencontré·e·s.


Idéateur·trice·s Mélodie Bujold-Henri, Juliette Ouimet et Olivier Hardy | Autrices Mélodie Bujold-Henri et Véronique de Petrillo | Mise en scène Ève Pressault | Assistance à la mise en scène Félix-Antoine Gauthier | Scénographie Marie-Jeanne Rizkallah | Éclairage Martin Sirois | Comédien·ne·s Julie Vincent, Juliette Ouimet, Mélodie Bujold-Henri, Olivier Hardy et Francine Deslongchamps


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

Briser un cycle
Nous sommes convaincus que la pluralité des témoignages contribue avant tout à la progression de notre pratique. Donner une tribune par l’entremise du théâtre participe à briser un cycle de violence basé sur l’idée qu’il n’est pas nécessaire de restituer la dignité de ceux qui, de toute façon, finiront par être oubliés. Cette violence est fondée sur la méconnaissance de l’histoire des générations qui ont suivi. Avec Il sera également question de joie, nous souhaitons renverser cette méconnaissance.

Provoquer la mixité générationnelle
Notre projet s’inscrit dans une démarche de mixité intergénérationnelle. En entrevue avec les orphelins, ou en création avec les comédiens et Francine, le spectacle noue une complicité entre diverses générations. Stimulation pour les uns et découverte pour les autres, elle favorise une plus grande cohésion sociale ainsi qu’une plus forte solidarité. Nos échanges sont une source d’enrichissement mutuel. Des liens d’amitié puissants se sont noués entre l’équipe et certain.e.s orphelin.e.s de Duplessis. Nous souhaitons que ce dialogue et cette amitié transparaissent sur scène et que la présence de ces différentes générations active le partage et l’écoute.


COLLECTIF TÔLE

De leurs collaborations a surgit l’évidence que nos forces étaient grandement complémentaires. La sensibilité et l’aisance avec l’écriture de Mélodie, combinée à la rigueur et l’organisation d’Olivier, ainsi qu’à la fougue et l’engagement social de Juliette font d’elleux des créateur·trice·s plus complet.e.s. Iels grandissent énormément, comme artistes, lorsqu’iels sont réuni·e·s et réfléchissent ensemble.

MENAJ (titre de travail) — Collectif Théâtral Potomitan

« MENAJ » (titre de travail) est une pièce de théâtre tragi-comique où l’on explore la place du féminisme et de l’identité « queer » dans la communauté haïtienne. Durant les festivités d’un mariage haïtien montréalais, secrets de familles et vérités seront ENFIN exposés au grand jour.


Autrice Maryline Chery


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

Écriture, écriture de plateau, improvisation (physique, musicale). Focus sur la diaspora haïtienne montréalaise; féminisme antillais. Sortie de résidence avec lecture devant public sélectionné.


MARILYNE CHERY

Comédienne d’origine haïtienne, dramaturge et improvisatrice, Maryline a étudié les arts de la scène à l’université Concordia, et est l’heureuse récipiendaire du prix Gloria Mitchell Aleong décerné par le théâtre Black Theatre Workshop pour son excellence artistique, son esprit communautaire et ses initiatives dans le domaine des arts. Elle a mené son premier solo en 2021, AFRODISIAQUE (Centre Segal, Festival Zoofest, au Monument National et en tournée dans le circuit des Maisons de la culture – Conseil des arts de Montréal ). Chery a aussi fait partie de la cohorte de mentorat artistique du Black Theatre Workshop 2018-2019, touche également à la mise en scène en co-dirigeant la deuxième édition du Projet Racines (Espace Libre), et est la distribution Les Waitress sont tristes (cie Joe Jack et John, Espace Libre, 2022). À la télévision, on a pu la voir notamment dans Doute Raisonnable (2023) et District 31 (2020).

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Pour la vie — Théâtre à Bout Portant

Dans son petit salon coquet, alors qu’elle doit irrémédiablement plier bagage, une dame âgée nous transporte à travers des moments importants de sa vie : celle qu’elle a été, la femme, la conjointe, la mère, ce qu’elle a accompli et son amour des siens. Et sa solitude d’à présent. À travers une multitude de procédés scéniques et d’objets ingénieux, elle fait vivre au spectateur un touchant voyage à travers le temps, dans un univers à la fois déroutant et empreint de magie.


Idéation, Mise en scène, actrice Vicky Côté | Assistance à la mise en scène Christine Rivest-Hénault | Conseiller·e·s à la manipulation et aux chorégraphies Denys Lefebvre, Diane Loiselle | Lumière Mathieu Marcil | Son Stéphane Boivin


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • Travail de dramaturgie de plateau, travail de manipulation et chorégraphique, travail de lumière

THÉÂTRE À BOUT PORTANT

Le Théâtre à Bout Portant s’illustre à travers un théâtre de création gestuel et visuel mettant à profit une vision forte prenant racine dans une écriture de plateau. La compagnie travaille à la croisée des disciplines, en intégrant manipulation, travail des ombres, chorégraphies et poésie. Elle a été fondée en 2008 et est toujours dirigée par Vicky Côté. Le Théâtre à Bout Portant signe des productions audacieuses portant un regard aiguisé sur des sujets sensibles, questionnant nos comportements, et ce dans des univers esthétiques ingénieux.

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