Empreintes — Laurence Castonguay-Emery

À l’origine, il y avait le désir de travailler avec quatre grandes actrices du corps -Francine Alepin, Dominique Leduc, Marilyn Perreault, Nadine Walsh- afin de les mettre en lumière et d’explorer avec elles le sillon qu’elles ont tracé. Un jour, en écoutant leurs histoires, mon regard et celui de l’autrice Carole Fréchette se sont arrêtés sur les pieds de ces praticiennes. Des pieds riches d’une longue expérience qui ont chaussé les souliers de plus d’une centaine de personnages. Des pieds qui révèlent leurs efforts pour se tenir debout dans ce monde, pour se conformer, se révolter, s’ancrer ou s’envoler, et qui racontent leurs parcours faits d’accomplissements spectaculaires, de désirs bouillants, de blessures enfouies et de confiance fragile.
Puis, Francine, Dominique, Marilyn, Nadine se sont glissées dans les chaussures de Stéphanie, Esther, Jacqueline, Manon. Quatre femmes dans la salle d’attente d’un podiatre de grande réputation. Inquiètes, intriguées, obsédées par ce qui arrive à leurs pieds, elles mettent énormément d’espoir dans cette consultation auprès de ce spécialiste qui promet une approche inédite pour réparer, rajeunir, métamorphoser les pieds meurtris.
Mêlant l’intimité du témoignage et le pouvoir d’évocation de la fiction, Empreintes oscille entre parole et silence, entre corps et mots, entre confidences et affirmations. Le spectacle se construit pas à pas, avec, en filigrane, des questions sur la transmission, sur les traces qu’on voudrait laisser, et sur celles qu’on voudrait effacer.


Idéation et mise en scène Laurence Castonguay Emery | Écriture originale Carole Fréchette | Conseillère à la dramaturgie Myriam Stéphanie Perraton-Lambert | Créatrices-interprètes Francine Alepin, Dominique Leduc, Marilyn Perreault, Nadine Walsh | Conceptrice costume Manon Guiraud | Conceptrice sonore Andrea Marsolais-Roy


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • Projet intergénérationnel entre femmes
  • Théâtre corporel
  • Écriture scénique et dramatique
  • Transmission et héritage

TERRITOIRE 80

Territoire 80 se définit par la quête d’un théâtre mouvant qui déplace et combine différents savoir-faire. Multipliant ses destinations, la compagnie crée des espaces de collaborations avec créateurs venus d’horizons artistiques et culturels différents. Par le biais de rencontres impromptues et le recours à des matériaux hétéroclites (textuels, visuels et sonores), Territoire 80 s’attèle à la fabrique d’un théâtre susceptible de questionner les aspérités du monde dans lequel il prend forme. Matricule indéfinissable, Territoire 80 oscille entre identité individuelle et collective.
Légalement constitué en 2017, Territoire 80 fait de la scène un lieu aux frontières poreuses, marqué par le recours à l’interdisciplinarité et l’interculturalité. Un trio féminin assure la direction artistique et générale : Laurence Castonguay Emery se spécialise en jeu corporel, Emilie Racine crée un théâtre d’images autour des arts de la marionnette et Elaine Juteau concentre sa recherche sur les dramaturgies performatives.

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Entre la vie et la mort, il y a Britney — Thomas Mundinger

« Entre la vie et la mort, il y a Britney, est un road-trip initiatique, raconté sous la forme d’un témoignage, d’un récit d’aventure vécu personnellement. L’écriture du texte a commencé en 2018 lors d’un road-trip solitaire aux États-Unis. À la manière d’un journal intime qu’on retrouve dans une vieille boite, j’ai croisé le chemin de mes vieilles blessures, celles que je pensais cicatrisées. J’ai décidé alors de ‘‘triturer le bobo’’, de comprendre d’où ça venait, et je me suis aperçu que je répétais les mêmes schémas depuis l’enfance : LA PEUR DE L’ÉCHEC et LE SENTIMENT D’ABANDON.


Alors j’ai décidé de m’extraire, de partir loin, de recommencer ailleurs.


J’ai erré.
Je me suis perdu.
Finalement je me suis rendu compte que je n’étais pas seul puisque Britney me guidait, telle une image biblique apparue sur Hollywood Boulevard. »

 


Auteur et Comédien Thomas Mundinger | Soutien à la création David-Emmanuel Jauniaux


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • Peur de l’échec
  • Peur de l’abandon
  • Écriture intime
  • Laisser une marque
  • Déracinement/Enracinement
  • Icône pop

 


THOMAS MUNDINGER

Arrivé au Québec en 2010, Thomas se passionne très vite par le théâtre de création. En 2011, il présentera sa première création, Katerine C, qui allie vidéos, photos et performance. Par la suite, il rentrera à l’École Supérieure de Théâtre de l’UQAM en 2014, où il se liera d’amitié avec David Emmanuel Jauniaux. En 2018, il proposera en co-creation le projet SabbatTRUMP au festival SOIR. Il dansera pour la compagnie Castel Blast pour le spectacle Nos Corps, au Théâtre Aux Écuries en avril 2019 puis jouera dans le spectacle Le bal des lièvres, crée par la compagnie O crique après souper, en mai de cette même année.

Il travaillera en co-création avec Audrée Lewka et Marie-Helene Chaussée sur une autre création, Le bureau de l’échec présenté au Festival des Arts de Ruelles (Festival FAR) en septembre 2019.
En novembre 2019, Thomas est rentré en France. Il s’est implanté à Nantes où il a commencé sa première mise en scène solo (théâtre-performance) : Entre la vie et la mort, il y a Britney. Il a la chance d’avoir été en résidence de création à l’Atelier du Frigo (Hiver-Printemps 2021), projet pour lequel il a été soutenu par l’association KRAKEN à Pol’n.

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DAVID EMMANUEL JAUNIAUX

David Emmanuel est fasciné par l’expressivité du corps. Depuis quelques années, il voue un intérêt de plus en plus grandissant pour la mise en scène. Pendant qu’il travaille de près avec le metteur en scène Philippe Cyr à titre d’assistant sur la production à ATTEINTES À SA VIE (2020 à 2022), il travaille parallèlement sur ses propres productions : PONEYBOYZ (2019) et DOUCE NUIT/HOLEY NIGHT (2019) à titre de co-créateur avec Audrée Lewka et Guillaume Létourneau. Présentement il travaille sur PLAISIRS PARTAGÉS (2023) avec ses mêmes collaborateurs·trices et sur DRILLING QUEEN (2021-2023). Il a travaillé comme metteur en scène sur le spectacle de musique PETITE LAINE (2021) ainsi qu’auprès d’enfants/ados ; camp de vacances SAINT-ZO (2022), CRÉATIONS CROISÉES AU MUSÉE (2021-2022).

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300 sommets — Production AUEN

« C’est en tournée, sur la route entre Gaspé et Sept-îles avec Alexandre Castonguay et Patrice Dubois que les premiers balbutiements de ce projet ont pris forme. L’envie de faire un show sur plusieurs années en collectif. Entouré de montagnes, nous nous sommes demandé comment ressemblerait une performance sur les sommets.


Qu’est-ce qu’un sommet, et comment ceci se reflète dans le corps de chaque individu ?

La montagne, le sommet, est le lien sacré entre la terre et le ciel. Elle nous donne une vue d’ensemble sur le territoire mais aussi nous imprègne d’une connaissance ancestrale sur notre relation avec notre environnement. L’importance d’écouter les roches et leurs récits. Le passage de l’humain mais aussi de l’animal. le passage du rêve. »

 


Idéation Soleil Launière


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

Le projet serait décortiqué et séparé en des duos de performances :

  • Soleil Launière et Aroussen
  • Patrice Dubois et Rasili Botz
  • Ayumi Goto et Peter Morin (à confirmer)
  • Alexandre Castonguay et France Trépanier (à confirmer)
  • peut-être d’autres groupes.

Les relations entre les deux performeur·euse·s sont uniques à chaque duo. Soleil, ira monter les montagnes du territoire traditionnel Innu. A chaque montée elle fabriquera une partie d’un régalia, enseignement passé par la danseuse clochette Aroussen. Elle y attachera des clochettes et apprendra certains des mouvements enseignés par la danseuse. En haut des montagnes il y aura une performance sur la guérison du territoire à trouver. Un micro et une caméra 360° capteront la performance. Patrice suivra quant à lui le chemin des ours à côté de sa demeure en Estrie avec une performance guidée par Rasili Botz. Alexandre, lui, examinera les sommets à travers le rêve, guidé par France Trépanier.

 


PRODUCTION AUEN — SOLEIL LAUNIÈRE

Pekuakamilnu originaire de Mashteuiatsh, Soleil Launière vit et œuvre à Tiöhtià:ke – Mooniyang (Montréal). Artiste multidisciplinaire et metteure en scène alliant l’art performance, le mouvement, le théâtre et le chant, elle entremêle la présence du corps bi-spirituel et l’audiovisuel expérimental tout en s’inspirant de la cosmogonie et l’esprit sacré des animaux du monde Innu. Elle exprime en actes une pensée sur les silences et les langages universels.

Depuis 2008, Soleil a réalisé plusieurs performances, dans le cadre de rassemblements et d’événements artistiques autochtones et allochtones à l’intérieur ou à l’extérieur des réseaux de diffusion conventionnels à travers les continents.

Entre 2019 et 2021, elle présente sa première production Umanishish mise en scène par Xavier Huard à l’Usine C, elle fait la co-mise en scène avec Patrice Dubois de Courir l’Amérique présenté au Théâtre Quat’ Sous, présente Sheuetamu, une production issue de la résidence pour artiste autochtone à l’École nationale de théâtre du Canada et met en scène Meshtitau, présenté dans le cadre du FTA.

Elle signe le texte, la co mise en scène et est la seule interprète de Akuteu, présenté au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui du 21 avril au 7 mai 2022.

Depuis juillet 2020, elle est à la tête de la compagnie qu’elle a fondée, Production AUEN.

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Danse Amandine — Théâtre La Jolie

Danse Amandine, c’est 4 interprètes et un musicien live sur scène, c’est une pièce de théâtre où parole, danse, musique, monologues et dialogues s’entremêlent. On y suit le personnage de Clothilde, c’est son anniversaire. Pour oublier le fait que sa fête est étroitement liée à un drame profond, elle invite tout le monde qui existe. La soirée dansante attire âmes solitaires, questionnements existentiels et bientôt fin d’un monde rempli d’espoir. Entre le drame et la comédie, le public est amené sur plusieurs pistes liant au fil du temps les angoisses de chacun des personnages.

 


Texte et mise en scène Vincent Millard | Interprétation et création Étienne Béland, Clémence Léveillé, Marie Perna et Mélopée Paquet Poisson | Conception d’éclairage et direction de production Maude-Antoine Daneau-Demers | Conception sonore Jaune Moutarde | Conseillère au mouvement Gabrielle Bertrand-Lehouillier 


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • Exploration par l’improvisation théâtrale
  • Répétition et déformation du mouvement
  • Multiplication des corps par le numérique
  • Caméra en direct
  • Angoisses
  • Solitude
  • Party de fête

THÉÂTRE LA JOLIE

Né de la création du spectacle Danse Amandine en 2022 et formé d’artistes multidisciplinaires, le Théâtre La Jolie explore, à l’aide du son et du mouvement, les possibilités de l’imprévu et les individualités qui créent un tout. C’est avec un réalisme décalé, mené par l’improvisation et l’écriture de plateau, que le collectif approche la création. Le collectif joue avec l’humour grinçant découlant du malaise, l’impossibilité à communiquer et la solitude.

Le chant des griots — Mamoudou Camara

Mamoudou immigre au Canada au début des années 2000, laissant derrière lui ses parents et un continent avec lequel il est tombé en désamour. Maintenant, à Saint-Jérôme chez sa sœur, il œuvre à réaliser son rêve : devenir acteur.

 


Création Tamara Nguyen, Mamoudou Camara


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

Avec Le chant de griots, Tamara Nguyen et Mamoudou Camara cherchent à raconter l’histoire d’un déracinement tumultueux, de la façon dont on peut se détacher de notre pays natal pour panser ses plaies et peut-être mieux apprécier cette terre qu’on a laissée derrière soi.

Lorsque le personnage de Mamoudou entre en scène, il déclare détester l’Afrique. Et c’est de cette déclaration qu’il·elle·s souhaitent découdre. Que se cache-t-il derrière cette rancœur tenace contre tout un continent ? Est-ce que le départ pour le Canada a apaisé ou amplifié cette colère ?

Le chant des griots est né d’un désir de Mamoudou Camara de raconter une histoire d’immigration, la sienne, qui ne correspond pas à ce qu’il a entendu sur scène jusqu’à présent. Il n’entend ni chanter les louanges de son pays natal, ni chanter celles du pays qui l’a accueilli. Il veut parler de sa rupture avec l’Afrique. Il veut parler de combien son départ a affecté son rapport avec sa mère.


TAMARA NGUYEN

Tamara Nguyen est diplômée du programme d’écriture dramatique de l’École nationale de théâtre du Canada. En 2021, sa pièce Légendes de canapé est montée par Héloïse Desrochers à Tadoussac, lors de la toute première saison du Théâtre des Béloufilles. La même année, ses mots se joignent à ceux de sept autres autrices et auteurs dans Jusqu’où te mènera l’avenir?, une pièce mise en lecture par Martin Faucher lors de la vingtième édition du Festival du Jamais Lu. Au printemps 2023, la pièce Bonnes Bonnes, qu’elle a co-écrite avec Sophie Gee, sera présentée au Théâtre aux Écuries. Tamara s’intéresse à la satire politique, à la manière dont l’art peut mettre un frein au défilement de l’actualité pour permettre une réflexion de fond.

MAMOUDOU CAMARA

Mamoudou Camara est un acteur, mannequin. Né le 18 août 1981 au Burkina Faso, il est d’origine Guinéenne et Malienne, né d’une mère artiste malienne et d’un père cadre international. Dès son arrivée au Québec en 2000, Mamoudou Camara s’est impliqué dans l’industrie de la culture au Québec. Ses premiers pas furent différents spectacles en tant qu’imitateur de Michael Jackson. Ce qui l’amena sur différentes grandes scènes tel que le Festival Juste pour Rire et le Festival de Jazz. Il a effectué un stage à l’École Nationale du Théâtre Canada; passant par la diversité artistique Montréal. Également un atelier-laboratoire au TNM en collaboration avec l’UDA et DAM.

En 2018, il obtient le rôle du personnage de Mamadou dans le film 1991 de Ricardo Troggi et au CTDA, la même année, il est le personnage principal lors de la lecture de la pièce Les histoires, mise en scène par Marie José Bastien. En 2020, il obtient le premier rôle de la pièce Eldorado au Grand théâtre de la Capitale à Québec (Trident), mise en scène Marie José Bastien.

Mamoudou est persuadé que nous avons toutes et tous besoin de faire preuve de persévérance et de résilience à certains moments pour passer à travers les défis de la vie. Il souhaite contribuer, d’une façon ou d’une autre, au changement positif en continuant d’accomplir des gestes dans la communauté.

Lili et les corbeaux — Tenon Mortaise

Inspiré de l’univers graphique de la bande dessinée et du cinéma d’animation, Lili et les corbeau de Tenon Mortaise raconte l’histoire d’une rencontre entre une petite fille qui a perdu son papa et d’un corbeau resté seul avec un œuf à couver. Ce spectacle jeune public (7 ans et +) allie différentes techniques marionnettiques, telles que le travail sur table lumineuse (avec dessins et formes de papier projetés), les ombres et la marionnette de type bunraku. L’amalgame de ces médiums, s’intègre à un environnement immersif sculpté par la projection et le mapping vidéo.


Canevas et texte Diane Loiselle | Mise en scène et écriture scénique Denys Lefebvre et Diane Loiselle | Conception Denys Lefebvre | Réalisation Patrice Daigneault, Carl Vincent | Conception des images sur table lumineuse Gaëlle Bridoux | Adaptation des images visuelles à la table lumineuse et mécanismes Gaëlle Bridoux, Mylène Guay, Diane Loiselle et Iris Richert | Conception et réalisation des marionnettes Diane Loiselle | Musique Guido Del Fabbro | Conception de l’environnement et du mapping vidéo Francis Drouin | Régie son et lumière Julien Mercé | Régie vidéo Francis Drouin | Avec Mylène Guay, Diane Loiselle et Iris Richert


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

Après plus de 2 ans de recherche, Lili et les corbeaux en est à sa dernière phase de création et production. Plusieurs éléments restent cependant à peaufiner, notamment :

  • le développement dramaturgique
  • la manipulation
  • les transitions entre les tableaux
  • les marionnettes (mécanismes)
  • les éclairages.

Cette résidence permettra donc d’approfondir ces aspects de la création/production. Pour clore cette résidence au Théâtre Aux Écuries, 2 présentations tests devant des groupes scolaires sont prévues le vendredi 27 janvier 2023, ce qui permettra à l’équipe de vérifier le groupe d’âge cible pour le spectacle.


TENON MORTAISE

Fondée en 1996 par Denys Lefebvre et Diane Loiselle, Tenon Mortaise (TM) est une compagnie de recherche et de création en art vivant, qui favorise une approche interdisciplinaire alliant les arts de la marionnette et ses formes animées, le théâtre d’ombre, le jeu clownesque et physique, les arts visuels et numériques et la vidéo. Ses productions empreintes de poésie sont principalement destinées au jeune public et aux familles, mais aussi aux adultes. Depuis sa fondation, TM a produit et présenté plus de 17 créations à Montréal, au Québec, en Ontario et en Europe, à plus de 13 000 spectateurs de tous âges, a offert plus de 600 ateliers préparatoires dans les écoles et Centres de la Petite Enfance et rencontré plus de 7000 enfants.

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Les Matriarches — Mariana Tayler

À la suite de la mort de sa grand-tante, Adriana, une carriériste au bord du burn-out, se voit dans l’obligation d’accompagner son père à des funérailles à Boston. Elle est catapultée dans une réunion familiale où elle est confrontée à l’intensité de sa famille colombienne et aux femmes fortes qui la dirigent. Surprise! L’événement tombant deux jours avant le 80e anniversaire de la défunte, les funérailles auront une étrange allure festive… Rires, musique, imprévus et beaucoup, beaucoup trop de nourriture seront au rendez-vous dans cette comédie où la mort d’une matriarche réuni une famille dispersée à travers le continent.


Texte Mariana Tayler | Mise en scène Marie Farsi | Distribution Emmanuelle Lussier Martinez, Luz Tecero, Leo Argüello, Ximena Ferrer, Jorge Martinez Colorado, Mariana Tayler | Production Mariana Tayler


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • Écriture de plateau en développant les personnages des fantômes dans l’action et le mouvement

MARIANA TAYLER

Parlant 4 langues, elle écrit sa pièce de théâtre Les Matriarches grâce à une bourse du CALQ et du CAC, lu au festival du Jamais Lu au printemps 2022 dans une mise en lecture de Marie Farsi. Récipiendaire du concours SARTEC-Radio Canada pour encourager la relève de la diversité, elle écrit également des sketches comiques pour le collectif l’Abécédaire, qui sont présentés lors de leurs soirées théâtrales. Un pilote de sa web-série 514, qu’elle co-écrit avec Michel Duchesne, a été produit par Pixcom à l’automne 2017. Depuis son diplôme en interprétation théâtrale de Concordia, Mariana a, entre autres, tourné avec la compagnie Geordie productions à travers le Canada et les États-Unis. La pièce Jabber dont elle tient le rôle-titre (2013-2018) a obtenu une nomination aux Dora awards (Outstanding production for young audiences) ainsi qu’un META awards (Best new text). Elle était également de la distribution de The Refugee Hotel au Segal Centre à l’automne 2016. Ainsi que de la distribution de Crème-Glacée, une production du théâtre de la Seizième de Vancouver, qu’elle a tournée à travers l’Ouest canadien en 2018. En 2020, elle devait faire sa première co-mise en scène des Fourberies de Scapin The Schemer, une production bilingue de Repercussion Theatre. Nous pourrons la voir au petit écran, dans la saison 5 de la série Léo au printemps 2023.

Pour la vie — Théâtre à bout portant

Dans son petit salon coquet, une dame âgée nous transporte à travers des moments importants de sa vie : celle qu’elle a été, la femme, la conjointe, la mère, ce qu’elle a accompli et son amour des siens. À travers une multitude de procédés scéniques et d’objets ingénieux, elle fait vivre au spectateur un touchant voyage à travers le temps et ce, au fil d’une voix chevrotante.


Idéation, mise en scène, interprétation Vicky Côté | Assistance Christine Rivest-Héneault, Marilou Gauy-Deschênes | Direction d’acteur Christian Ouellet | Conseiller à la manipulation et chorégraphies Denys Lefebvre et Diane Loiselle | Lumière Mathieu Marcil


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • Dramaturgie
  • Manipulation
  • Chorégraphies
  • Éclairages

THÉÂTRE À BOUT PORTANT

Le Théâtre à Bout Portant s’illustre à travers un théâtre de création mettant à profit une vision forte prenant racine dans une écriture de plateau, priorisant les aspects gestuel et visuel. La compagnie travaille à la croisée des disciplines, en intégrant manipulation, travail des ombres, chorégraphies et poésie. Elle a été fondée en 2008 et est toujours dirigée par Vicky Côté. Le Théâtre à Bout Portant signe des productions audacieuses portant un regard aiguisé sur des sujets sensibles, questionnant nos comportements, et ce dans des univers esthétiques ingénieux.

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Création Monstre — Les Créations Unuknu

Création Monstre est le processus de création d’une pièce de théâtre qui unit des artistes et des anciens jeunes placés de la DPJ. À l’automne 2021, Marie-Ève Bélanger et Marie-Andrée Lemieux ont réalisé 6 ateliers de médiation culturelle auprès d’anciens jeunes placés de la DPJ afin de les convier dans l’univers de leur futur spectacle. Formant aujourd’hui un comité consultatif qui assure le bien fondé du propos, ces anciens jeunes placés collaboreront avec les créatrices, les interprètes et les concepteur·trice·s pour réaliser une oeuvre théâtrale professionnelle qui mettra en scène le parcours d’un enfant de la DPJ dans un univers grotesque, onirique et poétique.


Texte Marie-Ève Bélanger | Mise en scène Marie-Andrée Lemieux | Interprètes Laura Côté-Bilodeau, Yann Aspirot, Nicolas Centeno, Caroline Bélanger, Marie-Ève Bélanger, Gregory Beaudin et Tracy Marcelin | Comité consultatif Annie Thériault, Geneviève Caron, Jayden Dufort (Jayy Zoo), Emma fun qc, Janis Tailly-Dion, Kevin Backwood et Yami Morin | Intervenante-accompagnatrice Jessica Côté-Guimond | Médiatrice culturelle Valérie Richard | Scénographie Francis Farley-Lemieux | Conseils dramaturgiques Marianne Dansereau | Conseils artistiques Hilaire Saint-Laurent | Lieux de résidences Le Théâtre Aux Écuries et la maison de la culture Claude-Léveillée | Mentors Nini Bélanger (Projet MÛ) et Les Productions Menuentakuan


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

Montréal est une capitale artistique importante qui foisonne de projets. Pourtant, certaines communautés telles que les jeunes en centres jeunesse, les anciens jeunes placés qui sont laissés à eux-mêmes et les familles défavorisées, ne se sentent pas du tout concernées ni représentées par cette culture artistique. Avec Création Monstre, nous sommes en quête d’un équilibre où artistes et anciens jeunes placés travaillent en collaboration pour faire évoluer un projet commun qui saura s’adresser à un public d’initié.e.s et de non-initié.e.s au théâtre.


LES CRÉATIONS UNUKNU

L’origine du mot Unuknu vient de l’hybride entre eunuque et nu. Devenu l’emblème de la compagnie, l’Unuknu est un personnage mythique qui expose fièrement son corps singulier, bravant ainsi son sentiment d’incomplétude. Défiant la critique et les jugements, l’Unuknu est l’icône d’une soif d’émancipation, qu’elle soit personnelle, artistique ou sociale. Les Créations Unuknu est un organisme à but non lucratif qui crée, produit et diffuse des œuvres théâtrales. Leurs oeuvres, à la fois populaires et singulières, font l’éloge de l’imperfection humaine. Ils et elles refusent l’idée que le théâtre soit un art d’initié·e·s. et ont l’intime conviction qu’il doit s’adresser à tout le monde sans jugement et que tous doivent pouvoir s’y reconnaître fièrement.

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Cycle de la roche — Théâtre des Trompes

Après Plein tube, une adaptation scénique du roman Mailloux (2002) d’Hervé Bouchard, ainsi que des explorations scéniques et dramaturgiques autour de la pièce Le faux pas de l’actrice dans sa traîne (2016), le Théâtre des Trompes entame une troisième étape de création du Cycle de la Roche, qui porte sur l’œuvre de cet écrivain jonquiérois. Ce nouveau projet porte donc sur un autre texte de l’auteur : Parents et amis sont invités à y assister (2006).

Parents et amis sont invités à y assister est « drame en quatre tableaux avec six récits au centre » qui pose, pour le milieu théâtral, des contraintes qui le rendent difficile à produire (avec sa quarantaine de personnages) et à diffuser (avec ses six à sept heures de texte).
L’équipe des Trompes se penche présentement sur les deux premiers tableaux du texte.

Le personnage central de la Veuve Manchée, interprété par Geneviève Labelle, est désemparée par la mort subite de son mari, le père Beaumont. La Veuve Manchée se caractérise par son costume: une robe en bois, de laquelle ne sort que sa tête. La pièce débute avec l’enterrement du mari, orchestré par le prêtre Morovitche. Les cinq frères, orphelins de père, doivent réorganiser leur vie en regard de cette nouvelle absence et de la grossesse de leur mère, enceinte d’un sixième frère (dont le père est un voisin, Laurent Sauvé). Puis la Veuve Machée se retrouve chez elle, entourée de ses sept sœurs, lesquelles tentent aussi bien que mal de la soutenir dans sa douleur. Les fils, incapables de comprendre leur mère, décident de l’hospitaliser contre son gré.

À la manière de Beckett, Bouchard crée un personnage dont l’état physique reflète l’état mental. Suite à la mort de son mari, les bras lui tombent. Elle a un corps qui ne lui sert plus: sans bras et dans une structure impossiblement encombrante et rigide, elle ne peut plus répondre à ses rôles de mère, de sœur, d’épouse et d’amante. Le seul endroit où elle trouve refuge est dans l’eau de sa piscine, où elle peut flotter et oublier.

Comme ce projet s’inscrit dans le Cycle de la Roche, il s’agit pour les Trompes de mettre en jeu ce qu’Hervé Bouchard pose, dans ses textes, comme problème d’inadéquation entre les mots, le corps, la représentation et le réel..


Texte _Parents et amis sont invités à y assister_ Hervé Bouchard | Production Théâtre des Trompes | Mise en scène Charlotte Gagné-Dumais | Conception artistique Antoine Amnotte-Dupuis (Conception vidéo), Charlotte Moffet (Conseil dramaturgique), Noémi Paquette (Conception scénographique), Claire Seller (Conception lumières) | Distribution Catherine Beauchemin, Maxime Brillon, Geneviève Labelle, Jon Lachlan Stewart | Direction de production Jacinthe Nepveu


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

La résidence permettra au Théâtre des Trompes de travailler à la mise en scène des deux premiers actes de Parents et amis sont invités à y assister (2006). Ce sera surtout l’occasion d’explorer la mise en jeu de la performance des interprètes, puis de faire des essais techniques et scénographiques (aux niveaux de la conception lumière et de la conception vidéo) selon les pratiques d’échanges médiatiques entre le cinéma et le théâtre que préconisent les Trompes. Enfin, la compagnie consacrera du temps aux nécessaires réflexions sur les enjeux mobilisés par le personnage de la Veuve Manchée d’un point de vue féministe: l’autonomie corporelle, le trauma intergénérationnel et et la stigmatisation liée aux troubles de santé mentale.


THÉÂTRE DES TROMPES

Fondée en 2015 par Laurence A. Clavet et Charlotte Gagné-Dumais, la compagnie de création se dote d’ores et déjà d’un mandat féministe, une valeur fondamentale à sa démarche. Le Théâtre des Trompes s’engage alors à créer, produire et diffuser des spectacles de théâtre non seulement féministe (dans le choix des matériaux travaillés et la composition des équipes), mais également novateur. La démarche du Théâtre des Trompes se pense à travers le concept de l’hybridité — entre les médias ; entre la présence scénique et filmique de l’interprète; entre l’intellectualisation et l’instinct ; entre la théorie et la pratique ; entre le théâtre et la performance. La compagnie propose ainsi un travail fondamentalement intermédial qui explore les effets que les médias peuvent produire les uns sur les autres. Cette recherche d’un théâtre capable de fédérer les autres arts à sa médiation tient du parcours hors norme des personnes qui composent actuellement la compagnie (Antoine Amnotte-Dupuis, Charlotte Moffet), et qui sont issues des milieux universitaire et/ou cinématographique et/ou littéraire. Les créations scéniques du Théâtre des Trompes sont nourries à même un champ de compétences variées : conception sonore, cinéma expérimental, prise de vue, montage, direction du jeu d’acteur, création et accompagnement littéraire, etc.

Ainsi en résulte un dialogue entre les artistes et les personnes qui réfléchissent l’art. Les Trompes arriment de cette façon à leur parcours artistique une démarche en recherche-création, dans l’idée de faire contribuer les échanges entre la théorie et la pratique à la définition d’objectifs esthétiques en constante évolution. Le travail de l’audiovisuel devient alors un outil pour comprendre comment les différents codes médiatiques (cinéma et théâtre) peuvent soutenir la création intermédiale, et, par ces interactions, peuvent mettre en place une approche novatrice du spectacle. L’angle vidéoscénique qu’adopte le Théâtre des Trompes pour envisager la présence des médias sur la scène témoigne d’un héritage doublement inspiré des traditions du cinéma et du théâtre. L’écriture médiaturgique, et plus particulièrement la question de la co-présence des interprètes, à la fois sur scène et à l’écran, sont centrales à la démarche des Trompes, qui croient fermement qu’un terreau fertile de réflexion et de création repose dans cet espace tiers entre présence immédiate et présence médiatisée. Jusqu’à présent, le Théâtre des Trompes a créé les spectacles Détrompe-toi (2016), Poupées de Chiffon (2016) Persona (2017), REP (2018) et Cabaret Neiges noires (2019). Plein tube (Théâtre Aux Écuries, 2021), a été la première étape d’un cycle de travail sur l’œuvre de l’auteur Hervé Bouchard qui se poursuit grâce à notre collaboration avec le Théâtre Aux Écuries.

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