Se retrouver autour d’un goûter à saveur autochtone pour clore le festival des Autochtoneries d’Aux Écuries avec comme invité d’honneur, l’aîné Omer St-Onge.
Se retrouver autour d’un goûter à saveur autochtone pour clore le festival des Autochtoneries d’Aux Écuries avec comme invité d’honneur, l’aîné Omer St-Onge.
Pour toute demande média et presse, merci de contacter Isabelle Bleau, relationniste de presse :
isabelle.bleau@bellnet.ca
Tel : 514 933-2523 / Cell : 514 992-8319
De la fin des années 1800 jusqu’en 1996, date de la fermeture du dernier pensionnat autochtone, plus de 150 000 enfants autochtones ont été retiré·e·s de leurs familles pour être instruits par des groupes religieux. Après des décennies, voire des siècles d’oppression, les artistes autochtones sont aujourd’hui au front pour la survie de leur héritage culturel. Omer St-Onge est l’un de ceux-là.
Membre de la communauté innu de Malioténam, il est auteur, trappeur, chasseur, pêcheur en haute-mer et… survivant des pensionnats. UTEI : Récit d’un survivant est un témoignage autobiographique qui prend forme par le théâtre. Le synopsis est celui de son parcours, de son enfance sur le territoire avec sa famille, en passant par les pensionnats, jusqu’à aujourd’hui. Il dit notamment « Je suis ce qu’on appelle un survivant, et le témoignage des survivants à ceci de spécifique : il est multiple. Je ne porte pas que mon histoire. Je porte aussi par ma voix, le témoignage de tous·tes celles et ceux qui n’ont pas pu s’en sortir ». Il ajoute « Ce processus de création est pour moi le meilleur moyen de revisiter nos traumas collectifs de façon à respecter l’être humain. »
Texte et interprétation Omer St-Onge | Mise en scène Xavier Huard | Conception d’éclairage, assistance à la mise en scène et éclairage Delphine Rochefort | Conception sonore Etienne Thibeault
Toujours dans le but de créer et d’encadrer une rencontre intime et signifiante entre ces deux réalités qui se côtoient, la compagnie aborde ses créations de façon à mettre en valeur le regard des peuples autochtones sur des thèmes universels contemporains.
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Au lendemain des polémiques entourant le spectacle Kanata, l’artiste allochtone Geneviève Bélisle se demande comment le théâtre peut devenir un territoire de rencontre allant au-delà des sensibilités culturelles et des notions d’appropriation culturelle et de liberté de création. Avec la complicité de l’artiste québécois et wolastoqey Dave Jenniss, elle plonge dans ses souvenirs pour questionner son propre rapport aux Premières Nations et mieux comprendre l’impact de la transmission sur l’apprentissage de l’histoire d’une nation. Elle ouvre du même coup un espace où s’entrecroisent la fiction et le réel ainsi que l’intime et l’universel afin de faire naître un dialogue prometteur.
Texte Geneviève Bélisle | Soutien dramaturgique et mise en lecture Dave Jenniss | Distribution Geneviève Bélisle et Dave Jenniss | Ce texte a été créé dans le cadre d’une recherche-création soutenue par le Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC)
Toujours dans le but de créer et d’encadrer une rencontre intime et signifiante entre ces deux réalités qui se côtoient, la compagnie aborde ses créations de façon à mettre en valeur le regard des peuples autochtones sur des thèmes universels contemporains.
Geneviève Bélisle œuvre depuis près de vingt-cinq ans dans le domaine du théâtre québécois, que ce soit comme actrice, médiatrice culturelle, conseillère à la dramaturgie et, plus récemment, autrice. Sur les planches, on a pu la voir dans des productions du Théâtre Denise-Pelletier, de La Bordée, de la Cinquième Salle de la Place des Arts, du Théâtre du Vaisseau d’Or, du Rideau vert et du Théâtre des Ventrebleus, compagnie qu’elle a cofondée et codirigée et qui a produit une quinzaine de créations.
Son rôle de médiatrice culturelle au sein de plusieurs organismes, dont le Théâtre Le Clou et la Maison Théâtre, lui a permis d’accompagner une ribambelle d’enfants et d’adolescents dans leur découverte des arts de la scène. Depuis 2019, elle occupe cette fonction au Festival TransAmériques (FTA). Son grand intérêt pour la transmission l’a également amenée à enseigner le théâtre dans les contextes scolaire et communautaire. Elle est aussi chargée de cours à l’École supérieure de théâtre de l’UQAM et professeure invitée à l’École de théâtre professionnel du collège Lionel-Groulx.
Passionnée par la recherche, elle a réalisé une recherche-création dans le cadre d’une maîtrise en théâtre (écriture dramatique) à l’UQAM portant sur la mémoire et l’histoire du Québec et abordant les écritures de plusieurs grandes figures, dont Gilles Vigneault, Félix Leclerc, Michel Tremblay et Joséphine Bacon. Grâce à une bourse du FRQSC, elle a débuté en 2019 un doctorat en études et pratiques des arts dans cette même université. Avec son projet de thèse-création, elle cherche à mettre en lumière l’existence de cultures invisibilisées, ici celles des Premières Nations, et à favoriser une rencontre artistique respectueuse entre Allochtones et Autochtones allant au-delà des sensibilités culturelles. Le théâtre représente pour elle une forme d’engagement citoyen et une invitation à prendre part au dialogue.
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Un livre peut-il être vivant ? Peut-il rapprocher les gens d’une même famille ? Comment une grand-mère Innue, une Kukum, en arrive-t-elle à révéler une vérité qu’elle est seule à détenir ? Vingt ans auparavant, son fils Pierre a disparu après avoir vandalisé un pipeline qui passait sur le territoire de chasse de sa communauté. Pourquoi a-t-il laissé à sa mère un livre, un Mashinikan, pour qu’elle le remette à sa fille Kaylie lorsque cette dernière sera adulte ?
Texte et mise en scène Marco Collin | Traduction innu-français Bertha Basilish | Assistance à la mise en scène et régie Félix-Antoine Gauthier | Décors Geoffrey Levine | Costumes et direction de production Serge Lapierre | Assistant-costumes Victor Rodriguez | Éclairages Thomas Godefroid | Musique et environnement sonore Larsen Lupin et Nimuk Kanapé | Direction technique et régie Pierre Tripard | Chant de Kukum Alice Germain | Conception d’illustrations Chantale Boulianne | Conception d’ombre Dany Lefrancois | Construction des décors et accessoires Martin Gagnon | Graphisme Sophie Kurtness | Codirection artistique Marco Collin et Benoit Lagrandeur | Production Les Productions Menuentakuan et Théâtre La Rubrique | Distribution Isabelle Miquelon, Alexia Vinci, Ximena Ferrer Olaso, Kathleen Aubert, Christian Ouellet, Mamoudou Camara
Toujours dans le but de créer et d’encadrer une rencontre intime et signifiante entre ces deux réalités qui se côtoient, la compagnie aborde ses créations de façon à mettre en valeur le regard des peuples autochtones sur des thèmes universels contemporains.
Dès ses débuts, un producteur…
Fondé en 1979, le Théâtre La Rubrique a d’abord puisé son inspiration dans le théâtre d’intervention et les textes d’une de ses fondatrices, Marielle Brown. Par la suite, La Rubrique a mis à l’honneur les nouveaux textes québécois et participer à l’émergence de nouveaux auteurs. D’abord en troupe itinérante, puis en tant que compagnie du charmant Café-Théâtre Côté-Cour (rebaptisé Espace Côté-Cour) et finalement compagnie résidente du Centre culturel, le Théâtre La Rubrique s’est taillé une place dans le cœur d’un public grandissant.
À La Rubrique, notre choix des textes ne se fait pas en fonction d’une esthétique particulière, mais plutôt – au-delà de l’intérêt suscité par le contenu, la théâtralité de la langue et de la structure de ces œuvres – sur la possibilité d’explorer à chaque fois de nouvelles formes. Nous recherchons l’esthétique la plus porteuse pour une parole et sa théâtralité. Avant tout, nous souhaitons transmettre à nos spectateurs un aperçu de la diversité des courants de la dramaturgie québécoise et des approches esthétiques des metteurs en scène d’ici.
… puis un diffuseur spécialisé…
À la saison 2002-2003, le Théâtre La Rubrique subit un important changement. Après avoir collaboré à la rénovation du Centre culturel du mont Jacob et à la construction de la salle Pierrette-Gaudreault, la compagnie ajoute à son mandat en création/diffusion celui de diffuseur spécialisé en théâtre. De nouvelles possibilités voient le jour : programmations pour le public scolaire, spectacles de danse contemporaine, en arts du cirque, en arts pluridisciplinaires, bref tout art puissant aux codes théâtraux qui nous interpelle, sans oublier, bien sûr, les arts de la
marionnette. À la base de tous nos choix, nous pensons toujours à l’expérience humaine et artistique dans laquelle nous nous engageons et avec laquelle nous voulons rejoindre le spectateur de tous les âges. Pour le nourrir, le stimuler, lui faire apprécier les arts vivants dans un rapport de proximité et d’échange avec les
créateurs.
… et maintenant un producteur événementiel
En 2013, La Rubrique est amené à prendre les rênes du Festival international des arts de la marionnette et à insuffler une nouvelle dynamique à cet événement théâtral international marquant du paysage culturel régional depuis 1989. Gagnant
en notoriété à chaque édition, le FIAMS – Festival international des arts de la marionnette à Saguenay fait maintenant partie des festivals incontournables en Amérique du Nord.
Mission et valeurs
Créer, diffuser et promouvoir le théâtre sous toutes ses formes. Donner à la population du Saguenay-Lac-St-Jean un accès direct à des cultures diverses, à des œuvres artistiques et à des processus de création de qualité professionnelle. Offrir une plate-forme de diffusion nationale et internationale pour les artistes et les créateurs québécois œuvrant dans le développement du théâtre et des arts de la marionnette.
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Pour éviter l’ivresse des profondeurs, il faut parler à quelqu’un, ou répéter les mêmes gestes et être plusieurs. Lorsqu’on est seul·e, le temps se réduit, s’étire, et la perception se trouble… À travers des récits entremêlés à la manière des Mille et Une Nuits, ce spectacle parle avec poésie des problématiques du Moyen-Orient, de la place des femmes et de leurs manières de contester. Parler, c’est ce que font Pârya, la livreuse de bidons de pétrole, Pâri, la sirène arrachée à la mer et Shéhérazade, s’adressant à son enfant.
Ici, les histoires s’enchaînent et s’entremêlent pour se retrouver intimement liées. Ces voix venues du fin fond d’un pays d’errance parlent de déplacement, d’où l’on vient et du choix d’où l’on vit. Ce choix qui n’en est pas un.
« Située à la croisée du théâtre visuel et de l’art du conte, la créatrice,
metteure en scène et marionnettiste Sayeh Sirvani instaure un dialogue entre héritage
traditionnel et créations contemporaines convoquant ainsi un monde fantasmagorique
empreint d’une simplicité époustouflante et d’une esthétique percutante » Francesco Chiaro, teatro.persinsala.it
Spectacle présenté en co-diffusion avec Casteliers | Mise en scène, interprétation, construction Sayeh Sirvani | Écriture Mahmoud Ahadinia, Leyla Hekmatnia | Co-production Le Tas de Sable – Ches Panses Vertes | Production Compagnie 1001 | Traduction et adaptation Sayeh Sirvani, Coraline Charnet | Assistance mise en scène Coraline Charnet | Regard extérieur Nicole Mossoux | Création sonore Alex Derouet | Création lumière et technique Antoine Lenoir | Composition musicale Parva Karkhaneh | Traduction anglaise Teresa Ondruskova | Production déléguée Festival mondial des Théâtres de marionnettes de Charleville-Mézières | Avec le soutien de l’institut international de la marionnette, du LEM, du Théâtre Louis Jouvet et de la Compagnie Mossoux-Bonté
À la croisée du théâtre de marionnettes et de l’art du conte, inspirée de la culture iranienne pour faire dialoguer cet héritage traditionnel avec la création contemporaine.
Metteuse en scène et marionnettiste née en Iran, Sayeh Sirvani intègre d’abord les Beaux-Arts en 2009, à l’université de Téhéran, dans la section théâtre de marionnettes. Puis en 2019, elle obtient son diplôme de l’École nationale supérieure des Arts de la Marionnette de Charleville-Mézières en France. Sayeh Sirvani vit en France depuis 2015, d’abord à Charleville-Mézières, puis maintenant à Strasbourg. En plus d’avoir fondé la Compagnie 1001 en 2021, elle est artiste associée à l’Espace 110 au Centre culturel d’Illzach. Avec sa compagnie, Sayeh Sirvani veut croiser le théâtre de marionnettes avec l’art du conte, en s’inspirant de l’héritage de la culture persane, afin de faire dialoguer cette culture traditionnelle avec l’art contemporain. Elle tisse de nouveaux récits et interroge la situation politique contemporaine, la violence de l’Histoire dans les guerres et les dictatures, la place de la religion dans nos sociétés et les droits des femmes.
Bien ancré dans la métropole montréalaise, Casteliers se consacre à la diffusion des arts de la marionnette, à l’affût des créations les plus marquantes d’ici et du monde entier, pour la plus grande fascination des adultes ou des enfants.
Visionnaire, Casteliers est cofondateur de la Maison internationale des arts de la marionnette (MIAM), un lieu identitaire où il donne vie à une saison et à un festival annuel qui se déploient dans toute la ville, à des résidences de création, à des ateliers et à d’extraordinaires collaborations internationales. Casteliers tisse des liens porteurs avec les milieux artistiques du Québec, du Canada et de l’étranger. Il oeuvre à une pleine reconnaissance de la marionnette comme un art d’exception, millénaire et contemporain, le 11e art.
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« Ne vous inquiétez pas, la prise de possession du théâtre n’est que pour deux semaines… et le drapeau planté devant, ce n’est pas un drapeau, c’est juste notre lessive qui sèche. Soyez sans soucis, les Autochtoneries d’Aux Écuries sont nées du désir de notre collectif de direction artistique, de promouvoir et faire connaître des démarches qui nous rejoignent. Jeunes et moins jeunes se rencontreront autour d’œuvres qui témoignent de notre travail collectif des dernières années, venant d’artistes et de producteur·trice·s autochtones et allochtones. Oui, il est vrai que de se raconter véritablement exige parfois de revisiter une partie ignorée de notre histoire collective, mais… Kassinu nuitsheuakantsh, chers ami·e·s, ne soyez pas sans espoir, parce que ce festival se veut un endroit de rencontres et le théâtre vous sera remis. Enfin on l’espère. »
Charles Bender, Marco Collin et Xavier Huard, directeurs artistiques, Les Productions Menuentakuan
Un livre peut-il être vivant ? Peut-il rapprocher les gens d’une même famille ? Comment une grand-mère Innue, une Kukum, en arrive-t-elle à révéler une vérité qu’elle est seule à détenir ? Vingt ans auparavant, son fils Pierre a disparu après avoir vandalisé un pipeline qui passait sur le territoire de chasse de sa communauté. Pourquoi a-t-il laissé à sa mère un livre, un Mashinikan, pour qu’elle le remette à sa fille Kaylie lorsque cette dernière sera adulte ?
Une discussion autour des dramaturgies autochtones sera faite. Invitées : Émilie Monnet, Soleil Launière et Waira Nina. Animation : Mathilde Benignus.
Événement gratuit sans réservation. Présentez-vous dans le café du Théâtre Aux Écuries dès 18h45 !
Soleil Launière
Originaire de Mashteuiatsh, communauté ilnue, Soleil Launière vit et œuvre à Tiöhtià:ke – Mooniyang (Montréal). Artiste transdisciplinaire alliant le chant, le mouvement, le théâtre, l’installation et l’art performance, elle utilise sporadiquement le multimédia expérimental pour faire ressentir les entre-mondes spirituels.
Depuis 2008, Soleil a créé plusieurs performances dans le cadre de rassemblements et d’événements artistiques autochtones et allochtones, à l’intérieur et à l’extérieur des réseaux de diffusion traditionnels, et à travers les continents.
Umanishish, sa première production d’envergure, a été créée à l’Usine C en 2019. Cette même année, elle a joué dans Là où le sang se mêle sur les scènes du Centre national des arts et du Diamant. L’année suivante, elle signe la co-mise en scène de la pièce Courir l’Amérique présentée au Théâtre Quat’Sous puis produit Sheuetamu au M.A.I à Montréal. En 2021, elle crée Meshtitau au Festival Trans-Amérique. Akuteu, son premier texte théâtral et plus récente création, a été portée à la scène en 2022 au Théâtre d’Aujourd’hui.
Depuis 2020 elle agit à titre d’artiste associée et professeure à l’École nationale de théâtre du Canada et dirige Production AUEN, compagnie qu’elle a fondée. Elle est actuellement consultante artistique auprès de Mirari et Robert Lepage dans le cadre de l’Exposition universelle d’Oaxaca 2025. Nouvellement maman, elle a lancé un premier album de musique, Taueu, en plus de voir son texte Akuteu publié aux éditions Remue-ménage.
Soleil Launière s’inspire de son vécu, des mythes et de l’esprit des animaux. Elle crée des passages entre les mondes -visible et invisible- mais aussi entre diverses réalités telles que sa bi-spiritualité et sa double culture ilnu et québécoise. Sensible et puissante, sa présence comme sa voix et ses œuvres, ne laissent personne indifférent.
Émilie Monnet
Au croisement du théâtre, de la performance et du son, le travail d’Émilie Monnet est le plus souvent présenté sous forme de théâtre interdisciplinaire ou d’installations performatives. Sa démarche artistique privilégie les processus de création collaboratifs et multilinguistiques, et sonde les thèmes de la mémoire, de l’histoire et de la transformation. Artiste interdisciplinaire engagée, elle fonde en 2011 les Productions Onishka afin de tisser des liens entre artistes de différents peuples autochtones, toutes disciplines confondues. Le mois prochain, elle présente sa nouvelle creation Nigamon/Tunai à Espace GO et au FTA, créée avec l’artiste autochtone colombienne Waira Nina.
Waira Nina
Née dans le Yurayaco en Colombie, elle a grandi avec les cérémonies traditionnelles ambiwaska animées par ses grands-pères taitas (médecins traditionnels). Détentrice de ces précieuses connaissances, elle a contribué à la reconnaissance officielle des territoires Inga et à la création d’un réseau radiophonique panamazonien en langue inga. Elle a créé des œuvres d’art sonore expérimental pour le Amazon Intercultural Radios Network et a participé à des résidences artistiques et à des laboratoires sonores dans de nombreux pays.
Elle collabore depuis plus de 12 ans avec l’artiste Émilie Monnet à des échanges solidaires entre leurs communautés, lesquels nourrissent de diverses manières leur travail autour de la performance NIGAMON/TUNAI, amorcé dès 2011. Un tout premier laboratoire d’exploration a été présenté au centre d’art OBORO à Montréal en 2014. Le FTA et le Festival international d’Édimbourgh présentent le spectacle dans les mois à venir.
Au lendemain des polémiques entourant le spectacle Kanata, l’artiste allochtone Geneviève Bélisle se demande comment le théâtre peut devenir un territoire de rencontre allant au-delà des sensibilités culturelles et des notions d’appropriation culturelle et de liberté de création. Avec la complicité de l’artiste québécois et wolastoqey Dave Jenniss, elle plonge dans ses souvenirs pour s’interroger sur son propre rapport aux Premières Nations.
Une discussion autour des danses contemporaines et culturelles sera faite. Invitées : Catherine Boivin et Aroussen Gros-Louis. Animation : Nayla Naoufal.
Événement gratuit sans réservation. Présentez-vous dans le café du Théâtre Aux Écuries dès 18h45 !
Aroussen Gros-Louis
Fière ambassadrice de la nation Wendat, Aroussen Gros-Louis a débuté la danse autochtone à l’âge de cinq ans. En pleine conscience du cadeau qu’elle a reçu, elle sait qu’elle doit danser pour garder son être équilibré. Le lien avec cet art devient vital. Depuis 2003, la danse lui a permis de voyager un peu partout dans le monde en tant que digne représentante de sa communauté et de sa culture autochtone.
Catherine Boivin
Originaire de la communauté de Wemotaci, Catherine Boivin est Atikamekw Nehirowisiw habitant la communauté abénakise d’Odanak. Elle a notamment participé à l’exposition collective De tabac et de foin d’odeur. Là où sont nos rêves (2019, Musée de Joliette). D’abord présentée à daphne, centre d’art autochtone autogéré (2022, Tio’tia:ke /Montréal), Nikotwaso est sa première exposition solo. Depuis 2022, elle siège sur le conseil d’administration du Wapikoni Mobile. Marathonienne, danseuse de fancy shawl, conférencière et militante, Catherine Boivin cumule plusieurs rôles dont celui de créatrice de contenu afin de sensibiliser aux questions autochtones sur les réseaux sociaux.
De la fin des années 1800 jusqu’en 1996, date de la fermeture du dernier pensionnat autochtone, plus de 150 000 enfants autochtones ont été retiré·e·s de leurs familles pour être instruits par des groupes religieux. Après des décennies, voire des siècles d’oppression, les artistes autochtones sont aujourd’hui au front pour la survie de leur héritage culturel. Omer St-Onge est l’un de ceux-là.
Se retrouver autour d’un goûter à saveur autochtone pour clore le festival des Autochtoneries d’Aux Écuries avec comme invité d’honneur, l’aîné Omer St-Onge.
Ce spectacle documentaire solo place Jocelyn Sioui au cœur de l’Histoire. Il tire sur les petits et grands fils du récit de son grand-oncle, mais aussi de l’histoire méconnue des autochtones du XXᵉ siècle. Entouré d’écrans et de maquettes qui s’animent de personnages historiques et d’images, il nous emporte au fond d’une boîte d’archives d’où l’on ressort changé·e.
Deux numéros animés par Biz et Malorie Yawenda Picard seront proposés dans le café avant le spectacle.
Événement gratuit sans réservation. Présentez-vous dans le café du Théâtre Aux Écuries directement.
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Mon conte de feu – À vélo entre les bombes qui tombent est un conte philosophique qui restitue l’improbable voyage à vélo de Félix et de son père dans une Allemagne sur le point de s’effondrer. Les murs du zoo de Berlin se sont écroulés sous les bombardements et ont libéré les bêtes sauvages. Alors que son monde bascule, Félix se retrouve dans une faune animale hétéroclite. Porté sur scène par un trio d’actrices et alliant les forces du masque, de l’ombre et du théâtre d’objets, ce spectacle relate le voyage initiatique d’un enfant qui cherche à se construire alors que tout s’effondre autour de lui.
Texte et mise en scène Francis Monty | Récit inspiré par des textes du journal de Felix Mirbt | Collaborateur·trice·s artistiques Olivier Ducas et Marcelle Hudon | Distribution Anne-Marie Levasseur, Marcelle Hudon et Marie-Ève Trudel | Scénographie, objets et costumes Julie Vallée-Léger | Assistance scénographie Gabrielle Chabot | Conseil dramaturgique Jonathan Cusson | Assistance à la mise en scène et régie Martine Richard | Deuxième assistante à la mise en scène Julie Brosseau-Doré | Conception éclairages Thomas Godefroid | Conception musicale Mathieu Doyon | Conception maquillage Audrey Trottier | Conseil technique et construction Gabriel Duquette | Direction technique Chann Delisle | Direction de production Catherine Le Gall-Marchand | Production Théâtre de la Pire Espèce
Coproduction : Festival Petits et Grands et Théâtre à la coque – Centre National des Arts de la Marionnettes.
Diplômé-e en Science Major in Environment, Honours à l’Université McGill, Alexia commence son parcours professionnel chez Solon en 2022. Grâce à ses expériences militantes sociales et environnementales, iel s’est passionné-e par la démocratie directe à l’échelle locale, soit la gouvernance par toustes de nos milieux de vie. C’est ainsi qu’iel a pu apprendre « sur le tas » et faire de la recherche sur des sujets qui l’intéressent, comme le racisme environnemental, l’anticapitalisme et les souverainetés autochtones.
Diplômé en écriture dramatique de l’École Nationale de Théâtre du Canada en 1997, Francis Monty est un touche-à-tout du théâtre. La mise en scène, le jeu clownesque, la marionnette et ses nombreux projets d’écriture s’entrecroisent. En 1999, il fonde le Théâtre de la Pire Espèce avec Olivier Ducas et en partage depuis la direction artistique. Il est également co-directeur artistique du Théâtre Aux Écuries.
Depuis 1999, le Théâtre de la Pire Espèce emprunte ses techniques à différentes disciplines telles que la marionnette, le théâtre d’objets, le clown, le cabaret et le théâtre de rue. La compagnie s’applique à développer, en explorant le processus de création, un art vivant, novateur et accessible. Contournant l’illusion théâtrale, elle souhaite établir un rapport direct avec le public, au profit d’une complicité avec le spectateur. Impertinent, festif et accidentellement érudit, son théâtre allie matériaux bruts et imagination débridée, foisonnement baroque et précision chirurgicale.
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Marylin-euh est invitée à joindre un groupe qui appartient à un monde bien particulier auquel il est très difficile de s’intégrer. Cette communauté vit dans un parc d’attractions où des activités intenses faisant office d’exutoires s’enchaînent. Marylin-euh refuse d’abord de participer, résiste et remet en question les règlements du parc qui ne suivent aucune logique.
Au travers des scènes pourtant comiques, on voit doucement poindre un univers pré-apocalyptique. La participation de Marylin-euh aux activités de la communauté viendra confronter David Emmanuel, Marilyn et Maxime-Olivier qui devront chacun·e à leur façon retrouver le sens de tout ça.
La pièce met en relief notre capacité à nous amuser franchement, à tenir le coup dans cette période de notre évolution où l’être humain est appelé à se poser mille questions existentielles et planétaires tout en donnant l’impression d’être parfaitement heureux tout le temps.
Texte Tamara Nguyen | Mise en scène Annie Ranger | Distribution Maryline Chery, Emmy Doody, Sarah Germain, David Emmanuel Jauniaux, Anthony L’Heureux, Elizabeth Mageren, Ciro Melgaço, Marilyn Perreault et Maxime-Olivier Potvin | Assistance à la mise en scène et régie Roxanne Doyon | Conceptions Andréa Marsolais-Roy (son), Leticia Hamaoui (éclairage), Marie-Ève Fortier (décor), Jessica Poirier-Chang (costumes) et Marilyn Daoust (chorégraphe)
Fondé en 2002 par Marilyn Perreault et Annie Ranger, le Théâtre I.N.K. crée et met en scène, pour les publics adolescent et adulte, des textes inédits d’ici tout en portant une attention particulière à l’intégration de l’image et du mouvement dans l’interprétation théâtrale.
Le Théâtre I.N.K. a, jusqu’à présent, quinze productions à son actif : Duo en morceaux (2022), Dehors! (2021), Duo en vitrine (2020-2022), Faire la leçon (2019), Fiel (2018), Jusqu’au sang ou presque (2015), La beauté du monde (2015), Lignedebus / Bus Stops (2014 et 2016), L’effet du temps sur Matèvina (2012), Robin et Marion (2012), La robe de Gulnara (2010), Roche, papier, couteau… (2007), La cadette (2006) et Les Apatrides (2003). Plusieurs spectacles du Théâtre I.N.K. se sont mérité prix et nominations : Bus Stops (nominations aux METAs dans quatre catégories : meilleure production, distribution, éclairages et décor), Lignedebus (Prix du public et nomination dans la catégorie « interprète masculin » – Gala des Cochons d’or), Robin et Marion (nomination dans la catégorie « interprète masculin » – AQCT), La robe de Gulnara (Prix « production Québec » – AQCT), La cadette (nomination dans la catégorie « production Montréal » – Gala des Masques) et Les Apatrides (récipiendaire des Masques « révélation de l’année » et « conception de décor »).
Parmi les grands projets qui ont jalonné le parcours du Théâtre I.N.K., notons la co-fondation du Théâtre Aux Écuries avec 6 autres compagnies et la mise sur pied du mouvement Femmes pour l’Équité en Théâtre (F.E.T.), en 2016.
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Au carrefour du musée et du laboratoire, ce spectacle convie le public à un voyage vers l’infiniment petit, tout en humour et en poésie visuelle. La physique quantique est complexe, paradoxale, parfois frustrante dans son incompréhensibilité. Or, elle est aussi le cœur, souvent étrange ou dérangeant, mais essentiel, de notre monde. La rébellion du minuscule est un voyage vers l’intérieur des atomes qui composent tout ce qui nous entoure. Un spectacle de théâtre d’objets où les œuvres d’art se construisent en direct. Où la magie low tech des images amplifie le vertige entre savoir et inconnu, certitude et vide, lumière et matière.
Le spectacle La rébellion du minuscule est produit sans subvention publique. Le Théâtre du Renard a lancé une campagne de sociofinancement pour permettre de bien rémunérer les artistes du spectacle ! Pour aider le Théâtre du Renard, c’est juste ici :
Direction artistique, texte et interprétation Antonia Leney-Granger | Mise en scène Évelyne Laniel | Distribution Antonia Leney-Granger et Karine St-Arnaud | Scénographie Véronique Poirier | Conception lumière, interprétation et régie Mélanie Whissell | Voix hors champ Jean-François Beauvais | Conception sonore Nicolas Letartre-Bersianik | Consultante scientifique Stéphanie Jolicoeur | Aide à l’écriture scénique Karine St-Arnaud, Mélanie Whissell | Accompagnement artistique Olivier Ducas, Théâtre de la Pire Espèce
Fondé en 2015, le Théâtre du Renard s’est donné pour mission de transmettre à son public des savoirs provenant de domaines spécialisés tels que la science, l’économie ou la philosophie. La compagnie manie habilement la poésie et l’humour afin de rendre des idées complexes accessibles et intéressantes pour tous.
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Aurores boréales, montagnes « plus grandes que nature » et rivières aux affluents dorés, le Yukon est un endroit mythique qui incarne le grand rêve nordique; mais qu’en est-il de la réalité des populations locales ? Avec humour, sensibilité et dérision, Dernière Frontière se situe à mi-chemin entre l’autofiction, le théâtre documentaire et le cabaret. Par une série de tableaux multidisciplinaires qui marient théâtre d’ombres, drag, vidéoprojection et musique live, des créateur·trice·s francophones issu·e·s du Québec et du Yukon livrent témoignages et histoires qui tentent de démystifier notre rapport romantique à la nordicité. Un spectacle qui célèbre nos contradictions et l’espace complexe entre rêve et réalité.
Texte Écriture collective avec les contributions notoires de Jade Barshee, Véro Lachance, John Fingland et Fred Pierre | Traduction Nicolas Hyatt | Mise en scène et direction artistique Jade Barshee, Véro Lachance et Chloé Barshee | Conseil artistique Marie-Ève Groulx | Distribution Véro Lachance, Chloé Barshee, Fred Pierre, Marie-Christine Boucher, John Fingland | Musique (composition et interprétation) Nicolas Hyatt (piano et synthétiseur) Hakim Therrien Boulos (voix) | Conception éclairage, régie et direction technique Catherine FP | Scénographie Audrée Lewka | Conception vidéo William Couture | Conception costumes Chloé Barshee | Direction de production Clémence Doray et Jade Barshee | Assistant couture Kevin Sauvageau | Sonorisation et régie son Pierre Tripard | Animation vidéo Cynthia Naggar
Théâtre Everest est une compagnie de théâtre fondée en 2016 par les sœurs Chloé et Jade Barshee qui en partagent la direction générale et artistique. Théâtre Everest est avant tout un projet familial.
Étant d’origines québécoise et tibétaine, Théâtre Everest est né de cette volonté d’offrir un véhicule capable de porter à la scène la parole et la vision de personnes d’origines mixtes.
Le mandat de Théâtre Everest est de créer des ponts entre les différentes communautés culturelles à travers la création et la production d’œuvres théâtrales originales. Créer une dramaturgie québécoise nouvelle et diversifiée avec une signature visuelle forte pour donner naissance à des œuvres audacieuses au carrefour des pratiques artistiques. Rencontrer le public et échanger sur les œuvres présentées afin de stimuler le partage de connaissances et la sensibilisation aux différentes réalités.
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