LA PROGRAMMATION DU FESTIVAL EST ENFIN DISPONIBLE !
© David Ospina
© David Ospina
Cette soirée d’ouverture prend racine dans un vif désir d’invention spontanée et d’inattendu après les derniers mois contraignants que nous avons tous vécus. Ce concept d’écriture improvisée selon les contraintes du public permettra aux auteur·rice·s, présent·e·s sur scène, de nous éblouir par l’infini des possibles de leurs plumes! La seule chose que les auteur·trice·s connaîtront au moment d’arriver en scène, c’est la fin. La fin de l’histoire, vers laquelle ils et elles devront tendre collectivement en écrivant l’ensemble de celle-ci sous nos yeux.
Lecture théâtrale
Retour au bercail. Christophe aimerait avoir une nouvelle version de lui-même à offrir à sa famille. Mais tout comme lui, rien n’a changé : le chalet, le lac, ses parents, les mensonges blancs, la sélection de vins du Marché Tradition. Seul élément nouveau au tableau: Claire. Ou plutôt Jana, « l’amoureuse » de Christophe. Rückwärts, c’est la vérité qui éclate comme on casse un collier de perles en milliers de petites billes éparses et dangereusement glissantes. Il faut faire attention où on met les pieds.
Lectures théâtrales
La Paix du Lac est une tragédie rurale racontant l’histoire de Moi, une jeune femme qui va vivre à Montréal pour réaliser son rêve de quitter sa ville natale, en région, avec laquelle elle entretient une relation amour-haine. À son départ, elle laisse Elle, son amour de jeunesse, qui a choisi de rester là-bas pour reprendre la compagnie familiale. En ville, Moi rencontre Lui, un homme trans et queer qui lui fera vivre et connaître une toute nouvelle relation. Moi demeurera toutefois hantée par sa région.
160 est un texte qui capture le quotidien d’un immeuble de cinq étages en coupe latérale et sensible. Les locataires ont une trentaine d’années lorsqu’ils accueillent chez eux une femme de soixante-treize ans qui perd la mémoire. Cette arrivée va agir comme un révélateur pour chacun d’entre eux. Il sera question d’amitié, d’engagement, de sororité. De l’énergie d’un groupe qui se rassemble pour sauver la vie d’une personne. De ce qu’on peut déployer pour échapper à un conformisme destructeur. De ce qu’on est incapable d’inventer pour repousser la violence et préserver l’élégance.
Lectures théâtrales
Marie-Laurence s’ennuie en congé de maternité. Fred recommence à travailler. Éléonore se retrouve en repos forcé. Hubert et Mathilde veulent un bébé. Alors que leurs trajectoires s’entrecroisent, tous en viennent à remettre en question les certitudes qu’ils se sont construites. Un verger, une clinique médicale, une quincaillerie, le biodôme et un bureau de psychologue deviennent les lieux de leurs vacillements, aussi souriants que vertigineux.
J’ai failli m’appeler Michelin. Ceci n’est pas une farce. Ma soeur schizophrène, qui avait toute sa tête, a évité la catastrophe en disant: « Ben voyons, ceci n’est pas un pneu. » Mais Michelin est revenu me hanter pendant la pandémie. Voici le fruit de la réflexion d’un hypersensible né dans le milieu agricole de Saint-Polycarpe. Un hommage à la différence, à l’émancipation, aux parents et à l’imaginaire.
Lectures théâtrales
Ça raconte le calme, le fleuve, le Haut-Maroni. Ça pleure des vies arrachées à la vie. Ce sont les mots qui comptent les suicides, les absurdités et le silence bruyant de la République, qui, en classe, distribue des chansons. Et puis il y a « ce Marseillaise », que tous ont du mal à retenir. Ça fait pas assez poésie. De toute façon, une Marseillaise sur une pirogue, c’est pas écologique ! Ça va encore mettre du sang partout. Ça raconte les jeunes amérindiens Wayanas de Guyane et leur combat au quotidien pour ne pas sombrer.
Sous la forme d’une enquête, Roxane, une jeune autrice, va à la rencontre d’Ensaf Haidar. À travers plusieurs évènements, elle découvrira différentes facettes de sa personnalité. Tout au long de son investigation, elle fera la rencontre d’Ensaf archive, d’Ensaf média et, finalement, d’Ensaf Haidar. Ensaf attend est une pièce de théâtre qui témoigne du parcours public et intime d’Ensaf Haidar, l’épouse du blogueur prisonnier saoudien Raif Badawi.
Séance jamaislienne
La fiction est un vecteur d’empathie parce qu’au lieu de prôner le penser par soi-même, on pense du point de vue de n’importe qui d’autre. L’écriture théâtrale devient ici une forme d’écoute à une diversité de pensées plutôt qu’à l’affirmation d’une seule manière de vivre.
Billets
Théâtre in situ
Des acteurs et des actrices se retrouvent un soir après avoir joué au théâtre (ou pas joué, au théâtre), chacun, chacune de son bord. Une rencontre est prévue à l’initiative de l’un des leurs, un ami, acteur – un ami qui n’arrive pas – qui a « convoqué » la bande. Nous vous offrons trois rendez-vous théâtraux en extérieur, dans le quartier Villeray. On peut les prendre en fragments lors d’une balade, y assister pour une représentation complète ou, encore mieux, parcourir l’ensemble du triptyque pour assembler tous les morceaux. À la fin de la performance, vous pourrez en profiter pour partager un buffet avec la troupe. Le théâtre va à votre rencontre. Saisissez-le !
Infos
Lecture théâtrale
Amaryllis étudie en sciences à l’université. Anthony est incarcéré dans un pénitencier. La première est performante, rigide et a le vague à l’âme malgré le confort et la réussite. Le second est dysfonctionnel, impulsif et bon vivant malgré les erreurs et les difficultés. Ils auraient dû mener leur vie en parallèle, sans se croiser. Ils aboutiront pourtant dans le même petit local terne où, deux heures par semaine, Amaryllis se transformera en professeure de français et Anthony, en élève du secondaire. Au fil de ces rencontres hebdomadaires, ils devront, malgré eux, apprendre à se connaître.
Lecture théâtrale jeunesse
À 16 ans, Cody aka CodyBeatz s’en torche, de devenir docteure. Elle, ce qu’elle veut faire dans la vie, c’est des beats. En scrollant sur Instagram, elle tombe sur le freestyle de Félix aka. Filou, un rappeur du même âge qui cherche à se réinventer online pour échapper à la cyberintimidation. En quelques DM, ils décident de collaborer. Mais rapidement, le désir d’émancipation de Cody et la quête identitaire de Félix les rattrapent. Et tout dérape. Revenge song à l’appui.
Billets
Séance jamaislienne
Une fiction peut être très près du “je” dans l’écriture et dans l’interprétation, tout en brisant l’effet de réel, car elle met en place des univers flottants, oniriques et surnaturels. C’est comme s’il fallait distordre le réel pour mieux nous cerner nous-même, à l’allure de notre reflet dans un miroir déformant.
Billets
Théâtre in situ
Des acteurs et des actrices se retrouvent un soir après avoir joué au théâtre (ou pas joué, au théâtre), chacun, chacune de son bord. Une rencontre est prévue à l’initiative de l’un des leurs, un ami, acteur – un ami qui n’arrive pas – qui a « convoqué » la bande. Nous vous offrons trois rendez-vous théâtraux en extérieur, dans le quartier Villeray. On peut les prendre en fragments lors d’une balade, y assister pour une représentation complète ou, encore mieux, parcourir l’ensemble du triptyque pour assembler tous les morceaux. À la fin de la performance, vous pourrez en profiter pour partager un buffet avec la troupe. Le théâtre va à votre rencontre. Saisissez-le !
Infos
Lecture théâtrale
La pièce commence sur le Média-Yacht, un jet luxueux sur lequel la chanteuse internationale Tauri donne un concert exceptionnel retransmis en direct sur les écrans du Monde. Dans une interview exclusive, Tauri révèle à ses fans son passé de fille réfugiée. Son récit nous invite à bord de La Constellation, navire condamné à errer sur les flots depuis trois ans sur lequel sont réfugié·e·s 24702 hommes et femmes qui fuient leurs pays. Au fil de cette épopée aquatique, située aux confins du rêve et du réel, les conditions climatiques au large de l’Océan feront irruption dans l’enceinte du Théâtre, et auront une incidence sur la vie des spectateur·rice·s.
Séance jamaislienne
Nous ne cessons de mettre en scène de grands mythes, ou des histoires mille fois racontées. Il semblerait que la fiction a encore le pouvoir de réactualiser ces œuvres sous des formes scéniques déroutantes. La fiction n’aurait pas de limite – elle est capable d’actualiser des figures millénaires pour qu’elles deviennent hyper contemporaines.
Billets
Théâtre in situ
Des acteurs et des actrices se retrouvent un soir après avoir joué au théâtre (ou pas joué, au théâtre), chacun, chacune de son bord. Une rencontre est prévue à l’initiative de l’un des leurs, un ami, acteur – un ami qui n’arrive pas – qui a « convoqué » la bande. Nous vous offrons trois rendez-vous théâtraux en extérieur, dans le quartier Villeray. On peut les prendre en fragments lors d’une balade, y assister pour une représentation complète ou, encore mieux, parcourir l’ensemble du triptyque pour assembler tous les morceaux. À la fin de la performance, vous pourrez en profiter pour partager un buffet avec la troupe. Le théâtre va à votre rencontre. Saisissez-le !
Infos
Lecture théâtrale
Zoë est serveuse dans le bistro ultra-moderne d’une tour à condos pour femmes professionnelles. Ici, les couloirs sont hantés par les fantômes d’autrices suicidées. Ce soir, Zoë travaille seule, l’Autre Serveuse ne s’étant pas présentée, et c’est le pire shift de sa vie. Sur la terrasse défilent une série de personnages déjantés : expertes en sinistres sans scrupules, plagiaires littéraires éhontées et autres femmes de la haute société. Et tout à coup, les animaux se mettent à parler… Tous les petits animaux que j’ai dévorés est une comédie noire poético-allégorique qui offre un commentaire moderne sur le néo-libéralisme, le féminisme, l’art, la société de consommation, la précarité et l’espoir.
Lectures théâtrale jeunesse
Inspirées par le média obsolète qu’est le journal papier, Marianne et Gabrielle créent une dépêche fictive où la parole des jeunes, si peu entendue pendant la pandémie, est à l’honneur. Mais au fur et à mesure que le public parcourt les pages, les cahiers se mélangent : des problèmes sociétaux dans la rubrique nécrologique, des enjeux politiques dans l’horoscope et des solutions à la crise climatique dans le cahier « Plaisirs »…Est-ce que concevoir l’actualité sous des angles inusités nous aiderait à voir les choses autrement ? Et même, à nous donner espoir ?
Billets
Séance jamaislienne
Manipuler la matière permet de réagencer des narratifs pour les voir sous un nouveau jour. L’écriture scénique permettrait de raconter une fiction sans les mots, en laissant la parole à une matière qui a un message à livrer. Une suite pour la fiction au théâtre ?
Billets
Lectures théâtrale
À la suite de la mort de sa grand-tante, Adriana, une carriériste au bord du burn-out, se voit dans l’obligation d’accompagner son père à des funérailles à Boston. Elle est catapultée dans une réunion familiale où elle est confrontée à l’intensité de sa famille colombienne et aux femmes fortes qui la dirigent. Surprise! L’événement tombant deux jours avant le 80e anniversaire de la défunte, les funérailles auront une étrange allure festive… Rires, musique, imprévus et beaucoup, beaucoup trop de nourriture seront au rendez-vous dans cette comédie, où la mort d’une matriarche réunit une famille dispersée à travers le continent.
Fiction contre-attaque
7 lectures théâtrales de 30 minutes d’oeuvres en construction
En 1939, J.R.R. Tolkien, célèbre créateur du Seigneur des anneaux, entraîne son collègue universitaire C.S. Lewis, auteur des Chroniques de Narnia, au cinéma pour voir le premier film de Disney, Blanche-Neige et les sept nains. Les deux amis sortent de la projection outrés et dégoûtés. Tolkien dira dans une lettre : «Je reconnais le talent de Disney, mais il m’a toujours semblé désespérément dévoyé (corrupted). Bien que, dans la plupart des «films» produits par ses studios, il y ait des passages admirables ou charmants, l’effet de chacun d’entre eux est pour moi le dégoût. Certains m’ont donné la nausée.» C’est à partir de cette «nausée» que l’auteur a construit le récit de Souris Souris. Il a voulut vous proposer une visite guidée dans les entrailles cauchemardesques du Royaume enchanté.
C’est une magicienne qui n’a plus d’étincelles autres que celles de ses feux de Bengale Une commis de bar laitier qui refuse le règne des saveurs fancy C’est un pool party en maillots beiges Des clients-révolutionnaires qui veulent s’immoler dans un magasin à rayons C’est l’étendue d’un parc à chiens Et le vertige de la vente pyramidale C’est des antidépresseurs qui figent le quotidien dans un fog sépia pas instagrammable C’est surtout vouloir rendre la vie plus magnifique que ce qu’elle est vraiment Parce qu’il faut bien canaliser quelque part notre besoin de grandiose.
Une soif. / Non. / Non on reprend. / Une faim. / Oui. / C’est ça. / La faim / des mères / des saintes / des prostitués / casée dans une / supposée / « diversité » Imagine / Une marche de fées / mais / les autres. / Celles cloisonnées / dans un moule / biaisé et endormi / d’une couleur ou / d’un p’tit pays Imagine / Une défilade / de Fées /qui font / Fuck les cases / et qui s’invitent / (elles aussi) / au party
Un couple de jeunes mondains en crise. Sébastien, le danseur contemporain, et Catherine, l’infirmière au bon goût, ont tout essayé pour sauver leur relation. Ou presque. Leur dernier espoir, le Docteur Phil Better, psychomagicien illuminé et auteur du best seller You are nothing, you are everything, tente tant bien que mal de recoller les morceaux du couple en déclin. Est-ce que les actes spirituels d’autoguérison du docteur auront raison de leur torpeur? Le docteur, assis sur sa chaise en plastique dans le sous-sol de l’Église anglicane de Rosemont, fait opérer sa magie pour le meilleur et pour le pire.
Une vague d’incidents suicidaires fait rage au cœur d’un monde qui est curieusement le nôtre. Dans le chaos ambiant, un casse-croûte émerge et fait figure d’oasis où les différents personnages de cet univers à peine décalé viendront s’abreuver ou s’échouer le temps d’un repas. Préparés avec toute l’empathie et le réconfort possibles, ces petits bouts de territoire servis en bouchées ou en breuvage apaiseront momentanément les protagonistes des quatre histoires racontées par les quatre auteurs. Retour à la terre et à l’essentiel, importance du leg et de l’enfance sont au menu.
C’est l’histoire de gens ordinaires qui se retrouvent, à leur surprise, à l’épicentre d’un mouvement social pour la gentillesse radicale. Les témoignages s’enchaînent et tissent ce faux théâtre documentaire. La question sur toutes leurs lèvres et, espérons peut-être aussi sur les vôtres : suis-je une personne suffisamment gentille?
Cinq amis au début de la vingtaine – les malhabiles Léo, Chloé, Nathan, Oph et Jade – se retrouvent sur un terrain vague de Victoriaville pour s’adresser à leur meilleur ami et reconstituer le quotidien qui a suivi son accident mortel il y a un an. Tout ce que je te dirais (preuve de vie) est un drame comique. Une histoire sur le choc de la mort et le privilège de dire au revoir dans une société qui va trop vite. Parce qu’on ne peut pas lâcher la main de nos morts sans perdre notre humanité.
Horaires de la billetterie :
Du lundi au vendredi de 13h à 20h
Les samedis et dimanche dès 2h avant le début de la première représentation jusqu’à l’heure de début de la dernière représentation de chaque journée.
Tarifs :
Fiction contre-attaque :
Gratuit sur réservation : Séance jamaislienne
Gratuit : Invitation Banquet
Le compositeur, devenu piano-man, organise un cocktail d’anniversaire pour une technique de composition qu’il a inventée vingt ans plus tôt. Tout en continuant à faire de l’ambiance, il retrace la trajectoire de son invention et peint le portrait d’une tradition musicale en perdition. Entre les confessions du piano-man entouré de ballons d’hélium et le cours de théorie musicale, le public sera pris à témoin et juge ultime de la validité de ces prétendues innovations. Ils découvriront comment tout, mais absolument tout en musique est formule et pourquoi y penser est peut-être plus important qu’ils ne l’auraient cru.
Texte, partition, interprétation : Benoît Côté
Œil extérieur pour la mise en lecture : Félix Beaulieu-Duchesneau
Formé en composition, Benoît Côté est docteur en musique. On a entendu ses œuvres au Québec et à l’étranger, particulièrement au théâtre et en danse. Également écrivain, son premier livre, l’essai Propositions de clarté, a été finaliste des Prix littéraires du Gouverneur général en 2017. Il a aussi publié les romans Récolter la tempête et Vernissage, tous deux salués par la critique.
Merci d’être venus est une pièce écrite et interprétée par Gabriel Morin. Il y incarne le personnage de L’Acteur, qui nous raconte les impacts que le suicide de son frère a eus sur lui, sur sa famille et sur sa vision de la vie. Au milieu d’une salle d’attente qui semble appartenir à un complexe funéraire, L’Acteur cherche à comprendre pourquoi son frère s’est suicidé. En complicité avec le public, il leur partage ses questionnements, naviguant entre colère, culpabilité et incompréhension, à la recherche d’un chemin vers la guérison.
Inspiré du vécu de l’auteur, ce monologue aborde avec franchise, humour et réflexion, la question du suicide.
Texte, partition, interprétation : Gabriel Morin
Musique live : Philomène Gatien
Diplômé en interprétation du Conservatoire de Montréal (2014) et de l’INIS comme auteur au programme Télévision (2018), Gabriel Morin se passionne pour la création. Cofondateur du Complexe, avec le comédien et metteur en scène David Strasbourg, leur première production Petits crimes contre l’Humanité a été présentée dans plusieurs festivals et devait partir en tournée à deux reprises, n’eût été la pandémie. Merci d’être venus est leur deuxième collaboration.
(Complet ! Inscrivez-vous à la liste d’attente)
(Dé)tourner sa langue, est une conférence-performative où l’autrice-créatrice-interprète, Klervi Thienpont, s’est lancée le défi d’incarner et de théâtraliser une partie des réflexions et explorations théoriques qu’elle a traversé au cours de sa maîtrise en théâtre. Dans ce bricolage-montage ludique et indiscipliné, la chercheuse-créatrice s’expose à la fois en sujet de l’étude et partie prenante d’un tout plus vaste. Empreinte d’éclats de libertés créatives, d’(im)pertinence et de poésie, cette œuvre hybride interroge l’oralité de la langue au théâtre et l’utilisation du français normatif. Il y est également question d’accents, de diction, de normes, d’insécurité linguistique, d’aliénations et de libertés à reprendre…
Texte, interprétation : Klervi Thienpont
Diplômée en interprétation du Conservatoire d’art dramatique de Québec en 2003, Klervi Thienpont a joué dans plus d’une trentaine de productions théâtrales dont plusieurs ont fait l’objet de tournées. Créations, répertoire, théâtre jeunesse, jeu physique, un peu de marionnette, grand plateau, salle intime, alouette! Elle s’est frottée au théâtre dans toutes ses dimensions ou presque. Elle termine actuellement une maîtrise à l’École supérieure de Théâtre de l’UQAM.
Diplômée de l’École supérieure de théâtre de l’UQAM en interprétation (2001), Monelle Guertin a exercé le métier de comédienne pendant une quinzaine d’années au sein de productions théâtrales (La cantatrice chauve et La leçon, Vie et mort du roi boiteux…), télévisuelles et cinématographiques (Le négociateur, Les Lavigueur, Mensonges, Un repli…). Elle bifurque ensuite vers l’enseignement du français langue seconde. Depuis un peu plus de 10 ans, elle se consacre à une nouvelle passion : elle obtient sa maîtrise en linguistique à l’UQAM (2016) sur la perception de la prononciation des français européen et québécois dans une perspective d’immigration et de francisation. Elle terminera bientôt un doctorat en (socio)linguistique à l’UQAM, où elle est également chargée de cours.
Fondé en 2001 par Marcelle Dubois, codirectrice artistique du Théâtre Aux Écuries, le Jamais Lu a pour mission de créer un lien fort entre le public et les auteur·trice·s d’aujourd’hui. Il offre aux dramaturges, particulièrement à celles et ceux de la relève, des tribunes originales, engagées et festives. Le Jamais Lu œuvre au développement de la dramaturgie québécoise, canadienne et internationale. Chaque année, le Jamais Lu produit un festival à Montréal, un à Québec et un à Paris. Ces trois événements présentent des lectures théâtrales au grand public. Celles-ci sont pensées par des metteur·e·s en scène et portées par des comédien·ne·s professionnel·le·s. Elles font jaillir des langues, des formes et des styles très variés et empreints d’une envie commune : celle d’interroger, au moyen de la fiction, le monde dans lequel nous vivons.
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Seront présentes lors de cette discussion, Michelle Parent, co-metteure en scène, interprète et qui signe l’adaptation du texte, et Véronique Pascal, co-metteure en scène et qui signe également l’adaptation du texte. Sylvie Pouliot du Théâtre Aux Écuries sera à l’animation.
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Vous pourrez accéder à cette discussion gratuitement via la plateforme zoom dès 17h, le 4 mai prochain:
http://zoom.us/j/94120943448
ID de réunion : 941 2094 3448
Autrice : Audrey Vernon
Production : Pirata Théâtre
Adaptation : Michelle Parent et Véronique Pascal
Mise en scène : Michelle Parent et Véronique Pascal
Assistance mise en scène et projections : Marie-Eve Archambault
Conception artistique : Michelle Parent, Véronique Pascal et Marie-Eve Archambault
Direction technique : Samuel Thériault
Lumières : Andréanne Deschênes
Scénographie et accessoires : Julie-Ange Breton
Régie : Marie-Frédérique Gravel et Pamela Dumas
Distribution : Michelle Parent
Michelle Parent se consacre au théâtre de création depuis une quinzaine d’années. Comédienne, metteure en scène et directrice artistique de Pirata Théâtre, elle développe depuis une décennie une écriture théâtrale pirate qui mélange les arts et le réel. Ses œuvres ont en commun de présenter des portraits de société : représentations poétiques de nos dérives, de nos enfermements, de nos espoirs. Elles parlent de notre système et de ce qu’il dépose en nous. Elles sont fabriquées de référents populaires, de culture pop, de matériaux issus du réel et d’artéfacts de notre rapport au monde. Ses créations singulières au sein de Pirata Théâtre ont marqué l’imaginaire. La Maison, présentée en 2011 à la Salle Fred-Barry avec des jeunes femmes en difficulté de l’organisme Passages, a remporté le prix de la pertinence sociale, le Noble Cochon, lors du Gala des Cochons d’Or. Elle porte depuis 2014, aux côtés d’Anne Sophie Rouleau, Album de finissants, qui rassemble des ados et des acteurs et qui fut présenté plus de 50 fois à travers la province avec plus de 300 ados. Les Bienheureux, présentée au Théâtre Aux Écuries avec des personnes recevant les services du Centre de réadaptation en dépendance, fut marquante et jouée à guichet fermé en 2016. Les spectacles de Pirata Théâtre ont été joués au Festival ZH, au Théâtre Denise-Pelletier, à Espace Libre, au Centre national des Arts, au Théâtre Périscope et au Théâtre Aux Écuries. Comme comédienne elle a joué au théâtre pour le Teesri Dunya Theater, Parabolik Guerilla, Camera Obscura. Et elle a porté le spectacle Album de finissants de 2012 à 2018 à travers la province.
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Depuis sa sortie du Conservatoire de Montréal, Véronique joue dans plus de 35 spectacles sur la scène professionnelle, et prend part à plusieurs courts et long-métrages, notamment Ce qu’il ne faut pas dire de Marquise Lepage (2015), et Dire de Geneviève Sauvé (sélection RVCQ 2017 – Short Corner, Cannes 2017, etc). Certains de ses textes sont publiés dans L’Agenda des Femmes 2015 (chez Remue-ménages), et dans le recueil Larguer les amours chez Tête Première (2017). Sa pièce La nuit, la vigie fût crée à la Maison Théâtre en janvier 2018 et publiée chez Dramaturge, et elle a incarné Mélanie dans Mélanie sans extasy (première création de la cie Le Choix de la Présidente), sur la scène du Théâtre Prospero, au printemps 2018 également. Co-créatrice de la compagnie LES COMPAGNONS BAROQUES avec Catherine Paquin Béchard, elle crée le projet La gardienne (2015 à 2017) et le laboratoire L’amour au 21e siècle (selon Wikihow), qui sera présenté dans sa version finale sur une scène montréalaise sous peu. Passionnée de comédie, elle fait partie de 2013 à 2017 du groupe Les femmelettes, où l’on explore l’humour au féminin, et reprend l’improvisation notamment avec la ligue des Cravates et avec le projet Stakiltour, après une immersion à Second City à Chicago.
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Après des études de Théâtre classique, Audrey Vernon est repérée par Dominique Farrugia qui l’engage pour une pastille en direct sur CANAL+ intitulée « La séance au choix ». En septembre 2005, CANAL+ lui confie un programme court, « Une minute quotidienne » sur CANAL+ décalé qui durera jusqu’en 2013. C’est en 2009, qu’elle commence à s’intéresser à l’économie et à écrire un « one woman-show économique » sur l’explosion des inégalités : Comment épouser un milliardaire, qui sera joué plus de 500 fois et durera 10 ans. En 2015 le texte est publié par FAYARD et traduit en 6 langues. Il est joué en Belgique, en Italie, en Corée et sera joué au Québec par Michelle Parent. Depuis avril 2019, il est interprété en France dans une version réactualisée par Giorgia Sinicorni qui reprend la tournée française dans une nouvelle mise en scène de Mikael Chirinian. En juillet 2012, Audrey crée au Festival d’Avignon Marx & Jenny, spectacle sur l’œuvre de Karl Marx et sa correspondance avec Engels, joué plus de 200 fois et toujours en tournée. En 2013 elle inaugure le théâtre de la Nouvelle Seine à Paris. En 2014 elle y crée un autre spectacle : Chagrin d’amour, autour du deuil et des ruptures amoureuses, mis en scène par Vincent Dedienne. En mai 2015, Audrey Vernon monte son nouveau spectacle Fukushima work in progres joué avec Xavier Mathieu à la demande de l’Avant Seine, théâtre de Colombes, mis en scène par Olivier Broda. A partir d’août 2016, elle présente «Le Billet d’Audrey Vernon» intitulé L’homme de ma vie… dans le Cinq-sept de France Inter autour de l’économie et des milliardaires, pendant 9 mois. En janvier 2018, elle écrit une lecture autour des textes d’écologie radicale jouée par 13 comédiens, à La Maison des Métallos, en collaboration avec Hervé Kempf et le site Reporterre. Cette lecture est depuis disponible à la reprise en open source et a été jouée par plusieurs troupes en France et à l’étranger. En mai 2019, elle crée un nouveau seul en scène, Billion dollar baby, lettre ouverte à mon bébé à naitre, présenté à Avignon et en tournée à partir de janvier 2020.
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Diplômée de L’École de danse contemporaine de Montréal en 2011, Marie-Eve Archambault danse depuis son plus jeune âge. C’est durant sa formation qu’elle découvre le métier de directrice des répétitions et décèlera rapidement en elle les prédispositions et l’intérêt nécessaires à ce métier. Elle occupera ce rôle dès les premiers projets professionnels auxquels elle participe, que ce soit pour la danse ou pour le théâtre (La Grande Fente – Isabelle Boulanger, Geneviève Carron-Ferron, Audrey Rochette, Mille Chevaux Vapeurs – Hugo Dalfond & Joanie Roy, Mathieu Hébert) s’intéressant particulièrement à la justesse de l’interprétation, à l’éloquence du corps en mouvement, à la précision musicale ainsi qu’à l’accompagnement du créateur et de l’interprète, du processus créatif à la représentation. Son parcours la mènera éventuellement à travailler plutôt dans le milieu théâtral en assistance à la mise en scène et à la dramaturgie, à la direction des répétitions ainsi qu’à l’accompagnement chorégraphique (Les Bienheureux – Pirata Théâtre, Album de finissants – Pirata Théâtre & Matériaux Composites, Home Dépôt : un musée du périssable – Matériaux Composites, L’amour au XXIe siècle selon Wikipédia – All In Théâtre, Le clone est triste – Théâtre du Futur) et également à titre de chorégraphe (Amsterdam – Maison Corbeau, Le Scriptarium – Théâtre Le Clou, Clotaire Rapaille L’opéra rock – Théâtre du futur). Au fil des années, elle se spécialise dans la direction et la formation de « non-danseur·euse·s » et/ou « non-comédien·ne·s » dans le cadre de créations, productions et représentations professionnelles.
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Depuis maintenant plus de 15 ans, Samuel Thériault œuvre professionnellement dans le milieu du spectacle, principalement en danse et pour des événements corporatifs. Il concentre son travail sur la direction technique et la vidéo. Il a dirigé en tant que directeur technique autant pour la création que pour la tournée de multiples projets qui ont été présentés au Canada et à l’international. La variété de ses compétences lui permette de collaborer sur des projets de spectacles scéniques, des performances in situ, ainsi que des installations permanentes, muséales et théâtrales.
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Diplômée en 2008 en scénographie à l’UQAM, Julie-Ange Breton a conçu les décors et les accessoires pour une quinzaine de productions théâtrales dont Dominion et La guerre du Théâtre de la pacotille (m.e.s de Sébastien Dodge), Le Dragon d’Or (m.e.s de Mireille Camier) ainsi que La maison et Les Bienheureux de Pirata Théâtre (m.e.s. de Michelle Parent). Comme accessoiriste elle travaille entre autres pour Les Grands Ballets Canadiens, la Compagnie Marie Chouinard, le Théâtre de l’Avant-Pays et le Théâtre des cascades.
Artiste multidisciplinaire, Julie-Ange s’illustre de plusieurs façons : elle signe la conception visuelle des arrière-plans pour le livre Les desserts de Patrice, publié aux Éditions de l’Homme. Lauréate de la deuxième édition du concours En Façade, organisé par Création Loto-Québec et le Théâtre Espace GO, son œuvre habille la façade du théâtre pour toute la saison 2011-2012. Elle participe à l’exposition extérieure Mon beau sapin avec son installation Forêt présentée dans l’arrondissement du Plateau Mont-Royal à l’hiver 2013.
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Andréanne manifeste un intérêt marqué pour la lumière, tant au théâtre qu’en danse. Elle a collaboré avec Cas Public et Hélène Blackburn pendant plus de dix ans, mais également avec Trois Tristes Tigres, Théâtre Quatre/Corps, le Collectif Zeugma, Pierre Lecours, Érika Tremblay-Roy et Le Petit Théâtre de Sherbrooke ainsi que Pirata Théâtre, compagnies pour lesquelles elle a signé plusieurs conceptions lumière. Elle assure également la régie de nombreuses tournées nationales et internationales, dont celles de Cas Public de 2002 à 2013, Virginie Brunelle, Petit Théâtre de Sherbrooke, La [Parenthèse], pour ne nommer que celles-là. Andréanne fait présentement partie des équipes de création du Petit Théâtre de Sherbrooke et du Théâtre du Double Signe à titre de conceptrice d’éclairage et comme directrice de production.
En tissant des liens entre les gens et entre les arts, en piratant l’art et le réel, nous imaginons des portraits impressionnistes et poétiques de notre époque, de notre société. Provoquant des rencontres inédites, les oeuvres convoquent dans la création et sur scène des présences qui gravitent, dans la vie réelle, en périphérie de la majorité ordinaire. C’est ce point de vue périphérique sur le monde qui distingue l’écriture singulière de Pirata Théâtre depuis maintenant 10 ans.
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« V. P. «Le texte original était on point, mais très «français» dans sa facture (of course) et dans son humour. Il fallait rendre ça Queb et plausible pour une fille d’ici. Puis, on a aussi nos milliardaires au Québec! Il fallait s’approprier tout ça et retrouver la légèreté de ton.»
«On s’est aussi intéressées à nos milliardaires d’ici. Bon, c’était assez facile, parce qu’au Québec, il n’y en a que douze. Initialement, on devait jouer en mars 2020. Pendant l’année de jachère, on a tout actualisé. Saviez-vous que Vuitton fait maintenant des visières à 900 $ et qu’on peut avoir du gel hydroalcoolique de Chanel?»»
Pour l’entrevue de Michelle Parent et de Véronique Pascal au complet, c’est par ici
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Pour accéder à la discussion avec l’équipe de COMMENT ÉPOUSER UN MILLIARDAIRE, rien de plus simple : il vous suffit de cliquer sur le lien zoom suivant, le 4 mai dès 17h:
http://zoom.us/j/94120943448
Identifiant de réunion: 941 2094 3448
Pour la moindre question, n’hésitez pas à contacter notre équipe à la billetterie à billetterie@auxecuries.com disponible du mardi au vendredi de 10h à 17h. Si votre visionnement ne fonctionne pas en dehors des heures de bureau, vous pouvez écrire à info@auxecuries.com et nous essayerons de vous répondre dans les plus brefs délais.
Merci !
Le Théâtre Aux Écuries et Parrêsia Compagnie de Création sont heureux·euses de vous inviter à une discussion « d’après visionnement » de la création filmique HAPPY HOUR, co-réalisé par Parrêsia Compagnie de Création et Alejandro de Léon.
Seront présents lors de cette discussion, Ana Pfeiffer, metteure en scène du spectacle et co-réalisatrice de la création filmique, Thomas Leblanc et Anna Beaupré Moulounda, interprètes du spectacle et membres de Parrêsia Compagnie de Création, puis Sylvie Pouliot du Théâtre Aux Écuries à l’animation.
? en virtuel via Zoom
? le 20 avril 2021
⏰ 17h
? GRATUIT
—–
Vous pourrez accéder à cette discussion gratuitement via la plateforme zoom dès 17h, le 20 avril prochain:
http://zoom.us/j/96864001075
Identifiant de réunion: 968 6400 1075
« Happy Hour est un bon exemple de ce que peut donner le « théâtre » à l’écran avec peu de moyens. […] La réussite de cette production réside dans la qualité de la mise en images d’un texte hyper-réaliste faisant état de fantasmes, de désirs, d’espoirs déçus […] La metteuse en scène Ana Pfeiffer Quiroz joue également sur les contrastes, sourires ou gestes exagérés, pour soutenir l’étrangeté de la chose. Quant à eux, les interprètes se prêtent parfaitement aux ambiguïtés soulevées par des personnages empêtrés dans leur superficialité. Et pour une fois, en webdiffusion, on ne voit pas l’heure passer. » Pour la critique complète, c’est ici. Mario Cloutier, 7 avril 2021
« Se racontant à travers leurs pensées dites à haute voix et quelques anecdotes, les deux êtres présents sur scène se servent de cette ambiguïté entre fiction et réalité pour exposer plusieurs vérités d’une monstruosité accablante, mais qui, grâce au théâtre, s’avèrent aussi d’une beauté émouvante. » Pour la critique complète c’est ici. Mon Théâtre, Alexane Roy, 2 avril 2021
« Dans un climat tout de même joyeux, bien qu’empreint d’urgence, annonciateur d’une certaine fin du monde tel que nous le connaissons, Happy Hour est une œuvre filmique réjouissante, drôle et fiévreuse. » Pour la critique complète, c’est ici. JEU, Marie Villeneuve, 1er avril 2021
Anna Beaupré Moulounda et Thomas Leblanc s’entretiennent avec Bible Urbaine
Anna Beaupré Moulounda et Thomas Leblanc s’entretiennent avec Eugenie Lépine-Blondeau
Ana Pfeiffer Quiroz s’entretient à Canal M
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Pour toute demande média et presse, merci de contacter Isabelle Bleau, relationniste de presse.
Isabelle Bleau Communications
isabelle.bleau@bellnet.ca
Tél. : 514 933-2523 / cell: 514 992-8319
Texte : Ana Pfeiffer Quiroz, Anna Beaupré Moulounda et Thomas Leblanc
Réalisation : Ana Pfeiffer Quiroz et Alejandro De Leon
Direction de la photographie et montage : Alejandro De Leon
Assistance à la direction de photographie et opérateur caméra : Jean-Marc Abela
Production : Parrêsia compagnie de création
Idéation et mise en scène : Ana Pfeiffer Quiroz
Conception de scénographie et de costume : Manon Guiraud
Conception d’éclairage : Nicola Dubois
Distribution : Anna Beaupré Moulounda et Thomas Leblanc
Traduction et sous-titrage anglais : Mishka Lavigne
Arrivée à Montréal en 2010, Ana Pfeiffer Quiroz est une comédienne et metteure en scène formée à l’École nationale de théâtre de Lima, au Pérou. Elle fait ses armes comme directrice d’acteurs sur les plateaux de tournage avant d’étudier les pratiques cinématographiques et technologiques à la New York University (NYU). Après son arrivée au Québec, Ana se sent interpellée par la faible représentation des artistes immigrantes dans le théâtre québécois francophone et réalise à ce sujet le projet de recherche-création Sans étiquette dans le cadre de sa maîtrise en théâtre à l’UQAM. En 2016, Ana réunit des artistes de différentes origines et met en scène la performance Parrêsia à l’espace Georges-Émile-Lapalme. Le journaliste Mario Girard (La Presse) salue sa démarche dans une chronique qui questionne le « nous » québécois. En 2020, Ana signe la mise en scène et la dramaturgie de Happy Hour dans la Salle intime du Théâtre Prospero. Présentement, Ana mijote déjà sa prochaine création qui convoque les voix féminines de manière poétique, irrévérente et inattendue et continue avec ses étude de doctorat en Études et pratique des arts à l’UQAM.
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Anna Beaupré Moulounda termine des études en interprétation théâtrale au Cégep de Saint-Hyacinthe en 2002. Elle travaille depuis comme comédienne (Les Sorcières de Salem, Club Mel, 100% Local, 14 millions de choses à savoir). En 2013, elle se joint au collectif humoristique Les Femmelettes. Forte de cette expérience elle présente son premier one-woman-show Faite au Québec. Elle est aussi autrice et présente sa première pièce de théâtre Sans pays en tournée dans plusieurs villes au Québec. Elle collabore également au Projet Stérone, qui a connu un vif succès sur la toile, entre autres avec sa capsule « L-100-K-lisse ». En 2016, elle est interprète dans la pièce in-situ Parrêsia d’Ana Pfeiffer Quiroz, présentée à l’Espace George Émile Lapalme. En 2020, elle est une des interprètes de Happy Hour, mis en scène par Ana Pfeiffer, et présenté à la Salle intime du Théâtre Prospero. En mars 2020, Anna fait partie de la distribution de la pièce Les sorcières de Salem présentée au théâtre Denise-Pelletier.
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Thomas Leblanc s’illustre autant sur scène qu’à la radio et sur Web. Performeur autodidacte, il s’engage dans des ateliers de jeu à Montréal et à New York avec les professeurs Maggie Flanigan, Jean-Pierre Bergeron et Nicolas Cantin. Sur ICI Première, il commente l’actualité sociale et culturelle aux émissions Plus on est de fous, plus on lit et Pas tous en même temps. Il co-anime divers projets avec l’humoriste Tranna Wintour dont le balado queer Chosen Family (CBC, Centre Phi) et le cabaret humoristique Sainte Céline (Fierté Montréal, Juste pour Rire). Il a commencé sa carrière dans les médias comme Rédacteur en chef du mensuel artistique Nightlife avant de devenir recherchiste pour l’animatrice Christiane Charrette. Depuis 2015, il participe aux créations scéniques d’Ana Pfeiffer Quiroz. En 2015, il est dans Sans étiquette (UQAM). En 2016, il est un des interprètes dans la pièce in-situ Parrêsia présentée à l’Espace George Émile Lapalme. Et en 2020, Thomas co-forme avec Anna Beaupré Moulounda le duo percutant de Happy Hour présenté à la Salle intime du Théâtre Prospero. .
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Alejandro a débuté son parcours de cinéaste il y a neuf ans, après avoir été danseur professionnel pendant presque toute sa vie. Depuis, il collabore avec de nombreux chorégraphes, dramaturges, musiciens et compagnies artistiques. Il a collaboré en tant que directeur, éditeur et directeur de la photographie à différentes séries web et courts métrages diffusés par Télé-Québec, Discovery Channel, CTV et ICI Artv. Parmi son travail récent, Alejandro a développé, en 2016, une série d’interventions éducatives pour des groupes de jeunes adolescents de la communauté autochtone Mixe, située à Oaxaca, au Mexique. Ce projet l’a conduit à la création du documentaire Musical Chairs, qui a obtenu le Prix du Jury au Agite y Sirva Dance Film Festival. Alejandro développe actuellement une création filmique avec Rhodnie Désir et une série vidéo avec le poète et artiste multimédia Kama La Mackerel. Il est ravi de se lancer dans cette nouvelle collaboration avec la réalisatrice Ana Pfeiffer et Parrêsia compagnie de création.
Parrêsia Compagnie de Création est fondée en 2017 par Ana Pfeiffer Quiroz, actrice et metteure en scène d’origine péruvienne, avec Anna Beaupré Moulounda et Thomas Leblanc. La compagnie fait ses premiers pas officiels avec la création Happy Hour présentée à la salle intime du Théâtre Prospero en février 2020. Multidisciplinaire et indisciplinée, leur approche pulvérise les hypocrisies qui nous emprisonnent dans une illusion de progrès, pour ne garder que l’essentiel : la conviction que la vérité blessante est l’arme la plus redoutable du théâtre. Les trois artistes, venus de Lima, de Rouyn-Noranda, du Congo, de Montréal-Nord, de la côte Pacifique du Pérou, du quartier Côte-Saint-Paul, de la Gaspésie, de la banlieue, du Mile-End, d’ailleurs, de partout et de nulle part, descendent dans l’arène pour combattre. Leurs œuvres théâtrales sont des manifestes enracinés dans leurs contradictions intérieures, politiques, artistiques, sociales et physiques.
Pour accéder à la discussion HAPPY HOUR, rien de plus simple : il vous suffit de cliquer sur le lien zoom suivant, le 20 avril suivant dès 17h:
http://zoom.us/j/96864001075
Identifiant de réunion: 968 6400 1075
Pour la moindre question, n’hésitez pas à contacter notre équipe à la billetterie à billetterie@auxecuries.com disponible du mardi au vendredi de 10h à 17h. Si votre visionnement ne fonctionne pas en dehors des heures de bureau, vous pouvez écrire à info@auxecuries.com et nous essayerons de vous répondre dans les plus brefs délais.
Merci !
LE PÈRE
Ch’pas capable de mourir, je les regarde jouer pis ça me donne envie de rire, pas de mourir. Considérez-moi comme déjà mort pis on n’en parle pus.
METTEUSE EN SCÈNE
Non. Vous parlez, vous jouez la scène, vous mourrez après.
LE PÈRE
Parfait. La v’là votre scène. (Il se laisse tomber.) Je suis mort!
INTERPRÉTATION
Techniques vocales et diction : Mélissa Dion Des Landes
Mouvement : Gabrielle Bertrand-Lehouillier
Chant : Frédérike Bédard
Accordéon : Michel-Maxime Legault
PRODUCTION
Conception du décor et peinture scénique : Cassandre Châtonnier Conception d’éclairage : Anne-Marie Rodrigue Lecours
Conception d’accessoires et de costumes : Marc-André Coulombe Conception sonore : Simon Bellefleur
Direction de production – Assistance à la mise en scène et régie : Guy Côté Direction technique : Leon Perreault
AIDE À LA RÉALISATION DE CETTE PRODUCTION
Soutien technique : Julien Boisvert et Alexandra Dubé-Girard
Décor : Catherine Fasquelle et Leon Perreault
Coupe : Marielle Parenteau
Costumes : Catherine Lemieux-Boyer et Patsy Boulais
Administration : Anique Bousquet
Captation : Camion Productions camionproductions.org
À venir
À Robert Laurin pour avoir eu la gentillesse de nous prêter son accordéon pour le spectacle.
À tous les étudiants qui ont participé à la réalisation de ce spectacle.
Au personnel des différents services du Cégep de Saint-Hyacinthe ainsi qu’à tous les autres collaborateurs pour leur continuelle et précieuse implication.
Salutations chaleureuses et reconnaissance toute spéciale à la famille Perna, à commencer par Marianna Bonnasoro, Normand Dupasquier, Angel Perna et Domenico Piazza.
Enfin, toute notre gratitude à Diane Pavlovic et Claude Poissant pour leur précieuse confiance.
Bonsoir cher public, où que vous soyez.
Le vrai et le faux, en 2021, ont-ils été vidés de leur sens? Allons-nous oublier, à force de nous distancier, comment entrer en contact avec l’autre? Que se cache-t-il dans le hors-cadre de nos écrans, petits et grands? L’art et le théâtre sont-ils des denrées essentielles pour l’âme, à défaut de remplir l’estomac?
C’est toujours grisant d’entrer en salle de répétition avec mille et une questions, et d’en ressortir avec quelques réponses, mais surtout mille et une autres questions. Et pas les mêmes qu’à la ligne de départ. Pirandello, en son temps, a voulu brasser la cage des codes théâtraux, et depuis, entre la commedia dell’arte, le néoréalisme italien et l’improvisation sportive de la LNI, notre regard s’est habitué à ces explorations « sans filet ». Malgré tout, il émane toujours de cette pièce, du moins à mes yeux, la beauté et la complexité du collectif, le paradoxe artistique mais aussi humain qu’est celui de savoir créer dans la contrainte, et le concept fuyant et plus grand que nature de la liberté. Couvre-feu tant que vous voudrez, mais jamais couvre-flamme! Au passage se profilent les thèmes inusables et insondables de l’honneur, de l’amour, de la jalousie et de la place de l’art dans nos vies. Il y a pires combustibles, vous en conviendrez.
Ce soir, il ne faut donc pas chercher à tout comprendre, car il s’agit bien d’une histoire trouée. Mais comme le disait le poète au chapeau feutré, tout est dans la lumière qu’on y laisse entrer. J’imaginais déjà Ce soir on improvise comme le spectacle des retrouvailles. Mais où que vous soyez, cher public, bondissez avec nous dans l’arène, car la vie vaut toujours la peine d’être réinventée, bousculée et… jouée.
Je n’aurais pas pu espérer mieux, pour ce baptême professoral dans une école de théâtre, que de côtoyer ces jeunes artistes au talent de feu, aux convictions profondes et à la solidarité manifeste, sur scène comme en coulisses. Je les remercie de tout mon cœur de m’avoir fait une place dans leur troupe. Et d’avoir enduré mes métaphores des plus improvisées!
Comment on dit, déjà? MERDA!
« Mesdames et messieurs, le spectacle va enfin commencer… » Nicolas Gendron
Accéder aux coulisses en direct
Dompteurs : Frédéric Barbusci et Christian Laurence
Conception musicale en direct : Dominiq Hamel
Distribution : Félix Beaulieu-Duchesneau, Sophie Caron, Salomé Corbo, Amélie Geoffroy
Technique : Curiosity Interactive
Production : Productions de L’Instable
Fondées en 2011 par le comédien Frédéric Barbusci, les Productions de L’Instable ont pour mission de proposer de nouvelles structures de création et de nouveaux espaces pour le théâtre d’improvisation. La compagnie souhaite ainsi encourager la recherche dans sa discipline, favoriser l’exploration théâtrale et repousser les possibles de l’acteur-créateur. Depuis sa fondation, une cinquantaine de spectacles aux formes inusitées ont été produits à Montréal, soit en autoproduction dans des salles accueillant l’expérimentation artistique (Espace Libre, MTL Improv, Le Balcon, O Patro Vys, etc.), soit en codiffusion avec les plus grands festivals de la région (Francofolies, Festival de Jazz, Juste pour rire, etc.).
En 2018, Frédéric Barbusci et Rachel Gamache s’allient aux conceptrices Julie Basse (lumières) et Odile Gamache (espace) afin de réfléchir aux façons de créer de nouveaux espaces, conçus et scénographiés expressément pour permettre d’explorer les possibilités de la performance théâtrale spontanée.
Les Productions de L’Instable ont également à coeur la promotion de leur mission. Depuis 2016, elles offrent des formations en jeu improvisé au grand public et en entreprises. De plus, elles vendent leurs spectacles et leurs formations à divers organismes culturels et aux écoles afin d’autofinancer ses activités de recherche et création. Nous proposons des démarches de création différentes en mettant l’accent sur l’exploration, sur les possibilités de l’interprétation théâtrale et en valorisation l’improvisation théâtrale comme outil de création.
Depuis l’automne 2016, Frédéric Barbusci, dans son rôle de directeur artistique, rencontre les artisans du théâtre improvisé d’ici et d’ailleurs pour connaître leur approche de la discipline et discuter de leur vision artistique. Ces rencontres sont enregistrées sur le vif et diffusées sous forme de baladodiffusion (Pas d’impro, sur baladoquebec.ca, ITunes et Spotify). Elles regorgent d’informations sur les contextes et démarches de création actuelles en théâtre improvisé, de même que sur le travail et les motivations des comédiens et comédiennes qui se risquent sur les scènes du spontané.
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Curiosity Interactive est un studio de création multimédia offrant des services de production d’expériences interactives immersives pour des fins de marketing, de design architectural et de visibilité numérique dans l’espace public.
Le Théâtre du Futur est une compagnie de théâtre de création établie à Montréal. La compagnie est née en 2011 lorsque Olivier Morin, Guillaume Tremblay et Navet Confit ont croisé leurs rayons de l’amour pour créer Clotaire Rapaille, l’Opéra Rock. L’année suivante, les auteurs-interprètes conçoivent le scandaleux L’Assassinat du Président avant de compléter leur Trilogie du Futur avec Épopée Nord en 2015. En 2016, ils créent La Vague parfaite, un opéra surf d’une rare élégance, puis suivent Les Secrets de la vérité (2018) et Le Clone est triste (2019). Le Théâtre du Futur fait partie du collectif de direction artistique du Théâtre Aux Écuries. Leur Mandat : Sauver le Québec, le Monde et éventuellement l’univers.
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Cette année, en 2021, le Théâtre du Futur fête ses 10 ans ! Pour l’occasion, ils vous réservent de belles surprises ! Vous en saurez plus très rapidement !
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Un duo percutant : l’homme parle sans fard de son enfance et de la découverte de sa sexualité, la femme se confie sur son rapport déconcertant à la maternité et à ses origines. Deux êtres, interprété·e·s par Thomas Leblanc et Anna Beaupré Moulounda, se dévoilent crûment, par bribes, donnent parfois à entendre l’indicible. Des textes crus habitent le plateau. La présence des interprètes, proche et franche, les incite à livrer des récits qui nous confrontent à la monstruosité de nos sociétés et de nous-mêmes. Peu importe nos origines culturelles, les morceaux de vies viennent creuser dans les sillons les plus profonds de notre humanité. Loin du cynisme, la mort, le sexe, la violence et la famille sont scrutés en toute intimité et sans pitié.
Pourquoi cacher sa laideur ? Dans cette première œuvre signée Parrêsia Compagnie de création, la metteure en scène Ana Pfeiffer Quiroz tire une sève fertile de ses interprètes, Anna Beaupré Moulounda et Thomas Leblanc. Le duo montre à la fois un visage attachant et menaçant, présenté sans pudeur jusqu’à l’apothéose. Une performance empreinte d’humanité. Pour Ana Pfeiffer Quiroz, l’atmosphère décadente d’après fête de Happy Hour radiographie bien la sensation d’assister à l’accélération d’une fin d’époque, au point d’un non-retour de notre civilisation. « Cette œuvre vivante est, à la fois, le souvenir d’avant pandémie et le constat du confinement d’aujourd’hui. Il n’y a pas de fin d’histoire non plus, tout peut continuer jusqu’à l’épuisement, comme la vie elle-même », conclut-elle.
La parole intime est la source première du processus de création. Ana Pfeiffer Quiroz favorise le travail de «creusement de soi-même» pour paradoxalement s’éloigner de soi et devenir l’Autre : le personnage. Dans ce processus, deux des notions qui composent le personnage tragique : l’Hybris (la démesure, la passion, le personnage incapable de contrôler son tempérament et qui devient victime de sa propre démesure) et le Pharmakos (l’être qu’on immole pour expier nos fautes) ont accompagné les réflexions de l’artiste. Les récits et la présence des personnages de Happy Hour fouillent dans les endroits les plus sensibles de notre humanité en nous montrant la monstruosité de nos sociétés. Happy Hour devient un voyage à l’intérieur de personnages actuel·le·s et complexes. Des textes crus et d’une urgence émouvante habitent la scène.
« Happy Hour est un bon exemple de ce que peut donner le « théâtre » à l’écran avec peu de moyens. […] La réussite de cette production réside dans la qualité de la mise en images d’un texte hyper-réaliste faisant état de fantasmes, de désirs, d’espoirs déçus […] La metteuse en scène Ana Pfeiffer Quiroz joue également sur les contrastes, sourires ou gestes exagérés, pour soutenir l’étrangeté de la chose. Quant à eux, les interprètes se prêtent parfaitement aux ambiguïtés soulevées par des personnages empêtrés dans leur superficialité. Et pour une fois, en webdiffusion, on ne voit pas l’heure passer. » Pour la critique complète, c’est ici. Mario Cloutier, 7 avril 2021
« Se racontant à travers leurs pensées dites à haute voix et quelques anecdotes, les deux êtres présents sur scène se servent de cette ambiguïté entre fiction et réalité pour exposer plusieurs vérités d’une monstruosité accablante, mais qui, grâce au théâtre, s’avèrent aussi d’une beauté émouvante. » Pour la critique complète c’est ici. Mon Théâtre, Alexane Roy, 2 avril 2021
« Dans un climat tout de même joyeux, bien qu’empreint d’urgence, annonciateur d’une certaine fin du monde tel que nous le connaissons, Happy Hour est une œuvre filmique réjouissante, drôle et fiévreuse. » Pour la critique complète, c’est ici. JEU, Marie Villeneuve, 1er avril 2021
Anna Beaupré Moulounda et Thomas Leblanc s’entretiennent avec Bible Urbaine
Anna Beaupré Moulounda et Thomas Leblanc s’entretiennent avec Eugenie Lépine-Blondeau
Ana Pfeiffer Quiroz s’entretient à Canal M
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Pour toute demande média et presse, merci de contacter Isabelle Bleau, relationniste de presse.
Isabelle Bleau Communications
isabelle.bleau@bellnet.ca
Tél. : 514 933-2523 / cell: 514 992-8319
Texte : Ana Pfeiffer Quiroz, Anna Beaupré Moulounda et Thomas Leblanc
Réalisation : Ana Pfeiffer Quiroz et Alejandro De Leon
Direction de la photographie et montage : Alejandro De Leon
Assistance à la direction de photographie et opérateur caméra : Jean-Marc Abela
Production : Parrêsia compagnie de création
Idéation et mise en scène : Ana Pfeiffer Quiroz
Conception de scénographie et de costume : Manon Guiraud
Conception d’éclairage : Nicola Dubois
Distribution : Anna Beaupré Moulounda et Thomas Leblanc
Traduction et sous-titrage anglais : Mishka Lavigne
Arrivée à Montréal en 2010, Ana Pfeiffer Quiroz est une comédienne et metteure en scène formée à l’École nationale de théâtre de Lima, au Pérou. Elle fait ses armes comme directrice d’acteurs sur les plateaux de tournage avant d’étudier les pratiques cinématographiques et technologiques à la New York University (NYU). Après son arrivée au Québec, Ana se sent interpellée par la faible représentation des artistes immigrantes dans le théâtre québécois francophone et réalise à ce sujet le projet de recherche-création Sans étiquette dans le cadre de sa maîtrise en théâtre à l’UQAM. En 2016, Ana réunit des artistes de différentes origines et met en scène la performance Parrêsia à l’espace Georges-Émile-Lapalme. Le journaliste Mario Girard (La Presse) salue sa démarche dans une chronique qui questionne le « nous » québécois. En 2020, Ana signe la mise en scène et la dramaturgie de Happy Hour dans la Salle intime du Théâtre Prospero. Présentement, Ana mijote déjà sa prochaine création qui convoque les voix féminines de manière poétique, irrévérente et inattendue et continue avec ses étude de doctorat en Études et pratique des arts à l’UQAM.
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Anna Beaupré Moulounda termine des études en interprétation théâtrale au Cégep de Saint-Hyacinthe en 2002. Elle travaille depuis comme comédienne (Les Sorcières de Salem, Club Mel, 100% Local, 14 millions de choses à savoir). En 2013, elle se joint au collectif humoristique Les Femmelettes. Forte de cette expérience elle présente son premier one-woman-show Faite au Québec. Elle est aussi autrice et présente sa première pièce de théâtre Sans pays en tournée dans plusieurs villes au Québec. Elle collabore également au Projet Stérone, qui a connu un vif succès sur la toile, entre autres avec sa capsule « L-100-K-lisse ». En 2016, elle est interprète dans la pièce in-situ Parrêsia d’Ana Pfeiffer Quiroz, présentée à l’Espace George Émile Lapalme. En 2020, elle est une des interprètes de Happy Hour, mis en scène par Ana Pfeiffer, et présenté à la Salle intime du Théâtre Prospero. En mars 2020, Anna fait partie de la distribution de la pièce Les sorcières de Salem présentée au théâtre Denise-Pelletier.
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Thomas Leblanc s’illustre autant sur scène qu’à la radio et sur Web. Performeur autodidacte, il s’engage dans des ateliers de jeu à Montréal et à New York avec les professeurs Maggie Flanigan, Jean-Pierre Bergeron et Nicolas Cantin. Sur ICI Première, il commente l’actualité sociale et culturelle aux émissions Plus on est de fous, plus on lit et Pas tous en même temps. Il co-anime divers projets avec l’humoriste Tranna Wintour dont le balado queer Chosen Family (CBC, Centre Phi) et le cabaret humoristique Sainte Céline (Fierté Montréal, Juste pour Rire). Il a commencé sa carrière dans les médias comme Rédacteur en chef du mensuel artistique Nightlife avant de devenir recherchiste pour l’animatrice Christiane Charrette. Depuis 2015, il participe aux créations scéniques d’Ana Pfeiffer Quiroz. En 2015, il est dans Sans étiquette (UQAM). En 2016, il est un des interprètes dans la pièce in-situ Parrêsia présentée à l’Espace George Émile Lapalme. Et en 2020, Thomas co-forme avec Anna Beaupré Moulounda le duo percutant de Happy Hour présenté à la Salle intime du Théâtre Prospero. .
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Alejandro a débuté son parcours de cinéaste il y a neuf ans, après avoir été danseur professionnel pendant presque toute sa vie. Depuis, il collabore avec de nombreux chorégraphes, dramaturges, musiciens et compagnies artistiques. Il a collaboré en tant que directeur, éditeur et directeur de la photographie à différentes séries web et courts métrages diffusés par Télé-Québec, Discovery Channel, CTV et ICI Artv. Parmi son travail récent, Alejandro a développé, en 2016, une série d’interventions éducatives pour des groupes de jeunes adolescents de la communauté autochtone Mixe, située à Oaxaca, au Mexique. Ce projet l’a conduit à la création du documentaire Musical Chairs, qui a obtenu le Prix du Jury au Agite y Sirva Dance Film Festival. Alejandro développe actuellement une création filmique avec Rhodnie Désir et une série vidéo avec le poète et artiste multimédia Kama La Mackerel. Il est ravi de se lancer dans cette nouvelle collaboration avec la réalisatrice Ana Pfeiffer et Parrêsia compagnie de création.
Parrêsia Compagnie de Création est fondée en 2017 par Ana Pfeiffer Quiroz, actrice et metteure en scène d’origine péruvienne, avec Anna Beaupré Moulounda et Thomas Leblanc. La compagnie fait ses premiers pas officiels avec la création Happy Hour présentée à la salle intime du Théâtre Prospero en février 2020. Multidisciplinaire et indisciplinée, leur approche pulvérise les hypocrisies qui nous emprisonnent dans une illusion de progrès, pour ne garder que l’essentiel : la conviction que la vérité blessante est l’arme la plus redoutable du théâtre. Les trois artistes, venus de Lima, de Rouyn-Noranda, du Congo, de Montréal-Nord, de la côte Pacifique du Pérou, du quartier Côte-Saint-Paul, de la Gaspésie, de la banlieue, du Mile-End, d’ailleurs, de partout et de nulle part, descendent dans l’arène pour combattre. Leurs œuvres théâtrales sont des manifestes enracinés dans leurs contradictions intérieures, politiques, artistiques, sociales et physiques.
Pour accéder à la création filmique HAPPY HOUR, rien de plus simple : il vous suffit de cliquer sur le lien de visionnement sur votre billet électronique et d’y entrer le code d’accès. Nous vous conseillons de faire un copier-coller du code d’accès afin de ne pas faire d’erreur lors de la saisie. Vous aurez alors accès à la vidéo de HAPPY HOUR.
Avant de vous connecter, vérifiez bien que votre connexion internet fonctionne. Nous conseillons d’avoir accès à internet haute vitesse pour profiter pleinement de cette diffusion web. Attention, votre code d’accès n’est valide que pour un seul utilisateur, et donc un seul visionnement. Votre code d’accès deviendra obsolète après sa première connexion. Une fois que vous vous êtes connecté·e·s au spectacle, les équipes techniques de Livetoune et du Théâtre Aux Écuries vous déconseillent de rafraîchir votre page ou de vous déconnecter.
Vous pouvez accéder à la création filmique HAPPY HOUR en tout temps entre le 1er avril à 20h00 et le 18 avril à 23h59.
Vous pouvez profiter de cette création filmique à travers n’importe quel navigateur web (néanmoins, Google Chrome, Mozilla Firefox et Microsoft Edge sont les navigateurs favoris des utilisateur·trice·s de la plateforme Livetoune) et sur n’importe quel appareil (ordinateur portable ou de bureau, tablette, téléphone intelligent, téléviseur intelligent).
Pour visionner la création filmique sur votre téléviseur, vous pouvez brancher votre ordinateur à votre téléviseur avec un câble HDMI, ou bien faire un partage d’écran depuis un iPhone ou un iPad si vous disposez d’une Apple TV, ou encore avec Chromecast.
Pour la moindre question, n’hésitez pas à contacter notre équipe à la billetterie à billetterie@auxecuries.com disponible du mardi au vendredi de 10h à 17h. Si votre visionnement ne fonctionne pas en dehors des heures de bureau, vous pouvez écrire à info@auxecuries.com et nous essayerons de vous répondre dans les plus brefs délais.
Merci !
Pour en savoir plus sur l’envers du décor de cette fascinante pièce :
© Katya Konioukhova
Texte, mise en scène et scénographie : Mélodie Noël-Rousseau et Geneviève Labelle
Marionnettes : Jean-Pierre Gilbert, Suzanne Labelle et Duncan Willis
Musique : Geneviève Labelle
Éclairage : Josianne Dulong-Savignac
Interprétation : Mélodie Noël-Rousseau et Geneviève Labelle
Pleurer Dans’ Douche remercie le Théâtre aux Écuries, Le Théâtre de La Pire Espèce, le Centre des arts de la scène Jean-Besré (CASJB), la maison de la culture de Plateau Mont-Royal et Parkinson Québec pour leur soutien.
Fondée en 2016 par Mélodie Noël Rousseau et Geneviève Labelle, la compagnie Pleurer Dansʼ Douche produit du théâtre fusion. Pour servir leur propos, les co-fondatrices créent en utilisant leurs multiples talents : violonistes classiques, autrices, joueuses d’ultimate frisbee, danseuses somatiques, drag kings, manipulatrices d’objets, artistes maquilleuses, metteuses en scène ou comédiennes. Pour chacun de leurs spectacles, leur vécu agit comme bougie d’allumage. Elles prennent leur public par surprise avec leurs œuvres brutes et irrévérencieuses. Stabat Pater s’inscrit dans leur parcours créatif aux côtés de Socks, Mosca Techno Remix, Moi : Le zoo, Rock Bière : Le documentaire, Explosion et In Da Club.
Présentée du 3 au 7 mars 2021, la 16e édition du Festival de Casteliers proposera des spectacles de formes intimes, pour de petits nombres de spectateurs, enfants ou adultes, afin de retrouver le plaisir d’être ensemble et combattre l’isolement. En solidarité avec la communauté artistique d’ici, le festival présentera une dizaine de spectacles de marionnettistes québécois au Théâtre Outremont, au Théâtre Aux Écuries, à la Maison internationale des arts de la marionnette (MIAM) et dans d’autres théâtres de la ville. Le parcours-exposition Marionnettes en vitrines! ainsi que de nouvelles activités virtuelles compléteront le programme, pour le plaisir du plus grand nombre ! La programmation sera dévoilée le 4 février 2021.
Encourageons les nouveaux textes afin que nos scènes de demain soient habitées de mots vivants et actuels.
Soirée d’ouverture
Jamais Lu Mobile en écoute collective
6@7 performance
Lecture théâtrale
6@7 performance
Lecture théâtrale
Lectures théâtrales
6@7 performance
Séances jamaisliennes
Jamais Lu Mobile en écoute collective
6@7 performance
Lecture théâtrale
Séances jamaisliennes
Lectures théâtrales
Séances jamaisliennes
Jamais Lu Mobile en écoute collective
6@7 performance
Lecture théâtrale
Séances jamaisliennes
Événements satellites
6@7 performance
Lecture théâtrale
6@7 performance
Lecture théâtrale
Lecture théâtrale jeunesse
Soirée de clôture
Horaires de la billetterie :
Du lundi au vendredi de 13h à 20h
Les samedis et dimanche dès 2h avant le début de la première représentation jusqu’à l’heure de début de la dernière représentation de chaque journée.
Tarifs :
Séances jamaisliennes : Gratuit
6@7 performances : Gratuit
Événements satellites : Gratuit
Jamais Lu Mobile en écoute collective : Gratuit
Lecture théâtrales : Régulier 16$ | Enfant (15 ans et moins) : 12$ | Égrégore : 12$
Ouverture + clôture en présence : 20$
Audiodiffusion et vidéodiffusion : 12$ | Égrégore : 10$