Bourdon — Collectif Tôle

Bourdon est une œuvre multidisciplinaire collaborative, faite d’une rencontre des univers de la Grosse Affaire, du collectif Tôle, et qui traite de la violence des choses qui nous veulent du bien. 


Idéation et production Collectif Tôle | Co-création Collectif Tôle et Grosse Affaire Avec Marie-Ève Groulx, Maxime Brillon, Carl Matthieu Neher, Charlyne Roux, Victor Choinière Champigny, Étienne La Frenière Direction de production Marjorie Gauvin


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

Bourdon prend comme point de départ méthodologique une suite de règles auto-administrées. Au fil des explorations de l’essaim (le groupe de création), l’idée est de raffiner ces règles pour arriver à structurer une méthode qui pourra ensuite être offerte à d’autres créateur·trice·s qui voudraient traiter du même sujet. Comme nous œuvrons dans le domaine du spectacle vivant, notre résultat sera fort probablement vivant, mais les règles peuvent être appliquées à des films, des expositions, un repas cinq services, en autant qu’il y ait un moment où l’on convie des personnes à venir faire l’expérience de l’œuvre.


Collectif Tôle

Fondé par Marie-Ève Groulx (metteure en scène), Carl Matthieu Neher (pianiste-compositeur), Renaud Jobin-Delaquis (artiste visuel) et Maxime Brillon (dramaturge), Tôle crée des spectacles d’art vivant en cultivant une méthode de travail horizontale et une dramaturgie interdisciplinaire. Tôle est « polystique », iel se déploie en largeur, comme une algue, pour se régaler du suc surnaturel de ses recherches et offrir au public tout le sérieux qui accompagne la joie de créer ensemble des univers trafiqués. Depuis plus de 5 ans, Tôle a créé et produit : _Big Mack_ (OFFTA 2018), Bébés Fontaine (Phénoména 2019, Mois Multi 2020), Nous irons cirer nos canons numériques dans un sweatshop portugais (Écuries 2019), Awards : un tragédie pour orgue, batterie et beaucoup de personnes_ (Usine C 2021), Têtard tout au plus, un spectacle multiforme mélangeant poésie, jeu-vidéo et théâtre (Bandcamp 2021, Mois Multi 2022-2023, OFFTA 2023) et Tony vend des billets, une comédie pour guichetiers et leurs imprimantes chantantes, présenté aux 5 à 7 du Théâtre Duceppe en mars 2023. À l’automne 2023, Tôle crée le concert multidisciplinaire, La grange, du compositeur Félix-Antoine Coutu, un concert augmenté pour instruments inventés en partenariat avec le Vivier et l’Ensemble Paramirabo. En tant qu’artiste en résidence du Prospero, le Collectif Tôle travaille actuellement sur une nouvelle création, où iel se transpose dans un univers post-électrique. Entre-temps, Tôle fait aussi des jams dans des scieries abandonnées et des maisons d’architectes.

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Aukkauti — AAQSIIQ

À VENIR


CRÉDITS

Co-directors Akinisie Sivuarapik, Olivia Thomassie, Lisa Koperqualuk | Authors Lisa Koperqualuk, Adamie Kalingo, Daniel Gadbois Kudluk | Artistic & production committee Akinisie Sivuarapik, Sylvia Watt Cloutier, Miali Buscemi, Malaya Chapman, Olivia Thomassie, Gabriel Leger-Savard | Actors  John Louis Iqiquq, Daniel Gadbois Kudluk, Aalacie Sivuarapik, Lucy Aupalu Qalingo, others to be confirmed | Inuktitut advisor Minnie Amidlak | Project agent Olivia Thomassie | Sound design Antoine Bédard + Akinisie Sivuarapik, Susie Tukai, Sarah Sala | Costumes Eva Saunders, Sarah Surusila | Set, props designs to be determined | Artistic advisor Mattiusi Iyaituk


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • Interprétation des personnages plus en profondeur ainsi que début de mise en scène. Mesures pour le design de costumes. Travail de sons, éclairage etc.

AAQSIIQ

La pratique du théâtre au Nunavik vient d’un réel désir des Nunavimmiut.
Au milieu des années 2000, l’Institut culturel Avataq a organisé une vaste consultation appelée Inuktituurniup Saturtaugasuarninga (I.S.) dans tous les villages du Nunavik. Dirigée par Zebedee Nungak, Adamie Kalingo, Moses Novalinga et Ida Saunders, cette consultation portait sur la situation de l’inuktitut et proposait des solutions pour promouvoir son utilisation et sa revitalisation. Une des recommandations du rapport final, Illirijavut, visait à ce qu’Avataq développe une pratique du théâtre en inuktitut. Le théâtre a été ciblé comme champ artistique en raison de sa force au niveau de la langue et de sa forme vivante qui facilite les échanges. De là, Avataq lança le premier atelier de théâtre en 2009, rassemblant des participants-es de partout au Nunavik. Un groupe mixte et intergénérationnel d’artistes inuits-es a été invité à se rassembler avec le mandat de déterminer la tangente artistique du projet. Le groupe s’est entendu sur l’importance de bâtir un répertoire théâtral, basé sur les mythes et histoires propres au Nunavik (cosmologie des légendes, histoires fondatrices). Les membres ont consulté des références portant sur des légendes du territoire et ont procédé à une sélection concertée de divers récits à écrire et produire en pièce de théâtre. Depuis le début du projet, les ateliers et la création de spectacles visent ainsi à transmettre la culture et la langue inuite, de contribuer à la santé personnelle et sociale des communautés et d’encourager l’art et la création.

‍Avataq a assuré la coordination et l’administration du projet théâtre durant dix ans et c’est sur ces bases qu’Adamie Kalingo, Lisa Koperqualuk, Etua Snowball et Gérald McKenzie (tous impliqués de façons différentes à l’essor de cette pratique artistique dans la région) se sont rassemblés à titre d’administrateurs-fondateurs et ont décidé de mettre sur pied (d’un commun accord avec Avataq) une institution capable de devenir le véhicule théâtral des Inuits du Nunavik. En 2019, la compagnie de théâtre Aasiq s’est ainsi enregistrée à titre d’OBNL.

C’est suite à un large sondage effectué parmi les Nunavimmiut que le nom Aaqsiiq a été choisi. Aaqsiiq signifie « AU JEU », ce terme est utilisé pour lancer un jeu où les participants doivent essayer de ne pas rire.
Bien que notre organisme soit tout récemment fondé, nous bénéficions d’une expérience de 10 ans sur le terrain. Nous avons réalisé de multiples ateliers de théâtre, élaboré plusieurs partenariats avec les institutions régionales et assuré une saine gestion de budgets de plusieurs centaines de milliers de dollars. Nous avons travaillé trois pièces de théâtre (dont une a été jouée une douzaine de fois), produit un radio-théâtre en quatre épisodes, et donné des ateliers dans plusieurs écoles et maisons des jeunes au Nunavik. Nous sommes donc bien au fait de la logistique propre au contexte de ces communautés.

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How to save a dear friend — Face de Râ

How to save a dear friend est un duo entre une interprète et un concepteur sonore alliant théâtre, mouvement, son et magie. Inspirée d’une amitié de longue date, cette pièce retrace la généalogie de la violence qu’ont tournée contre eux-mêmes trois personnes. À partir de séquences de mouvements tirés de gestes idyosynchrasiques et d’un corps noué, Mireille laisse la parole traverser son corps et voguer par association libre entre récits de vie, récits historiques, paroles féministes et décoloniales.


CRÉDITS

Autrice, co-metteuse en scène, inteprète Mireille Selwanes Tawfik | Co-metteuse en scène Morena Prats | Dramaturge Yohayna Hernández | Chorégraphe Fabien Piché | Lumières Chantal Labonté | Scénographie et costumes Marie-Ève Fortier


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • Parole, mouvement, son, magie, théâtre interdisciplinaire
  • Amitié, santé mentale, violence

FACE DE RÂ

Face de Râ vise à créer des œuvres théâtrales et/ou médiatiques au diapason des réalités contemporaines. La compagnie adhère à une approche féministe intersectionnelle qui prend en considération les différentes formes d’oppression et de discrimination.

La compagnie met en place des espaces pour accueillir des paroles peu entendues et peu écoutées. C’est par son engagement situé, un intérêt pour la médiation culturelle et une approche documentaire que Face de Râ rejoint des populations marginalisées ou vulnérables.

La compagnie s’entoure d’artistes d’horizons divers – d’une pluralité d’origines ethnoculturelles, issu.e.s de la diversité de genre et de la neurodiversité, entre autres – pour donner corps à sa vision humaniste et novatrice, qui vise à approfondir la relation avec des publics diversifiés.

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Comme deux frères — Bazou Compagnie

Ce texte de Maryse Condé nous raconte l’histoire de deux amis d’enfance, Grégoire et Jeff, la trentaine, qui après un nouveau mauvais coup qui a mal tourné – un homme est mort d’une balle tirée par Grégoire – se retrouvent en prison, à la veille de leur procès. Ce qui se joue dans ce huis clos c’est la mise à l’épreuve des liens d’enfance et d’amitiés : Jeff qui a toujours endossé les fautes et les erreurs de Grégoire, acceptera t-il de prendre sur lui, cette fois-ci, le crime de son ami, de son frère ? Plus encore que le crime, ce que Grégoire demande à Jeff c’est de le décharger de la culpabilité qui accompagne son geste fatal. Ce « transfert » est-il possible ? Si oui, à quel prix ?

Par le biais de ces deux jeunes paumés, l’auteur à pour ambition de dresser un réquisitoire de la société guadeloupéenne, de ses absurdités politiques, judiciaires, éducatives et familiales. Jeff et Grégoire sont les rebuts d’un système qui a échoué et qui ne laisse rien à sa jeunesse : ni espoir, ni illusion, ni rêve. Rien que la culpabilité et les désirs obscurs à négocier.

Note de José Pliya, adaptation dramaturgique


CRÉDITS

Texte de Marise Condé | Adaptation dramaturgique José Pliya | Co-création Miracson Saint-val et Staloff Tropfort | Assistant à la mise en scène Ketsia Vaïnadine Alphonse


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • Au départ il y avait simplement une question. Quand un individu, homme ou femme, a passé une trentaine d’années de son existence enroulée dans une violence sans fin, continuellement alimenté par les inégalités, comment cet individu résiste et survit à cette violence ?
    De plus en plus cette interrogation prenait une tournure beaucoup plus intime pour nous, artistes venant d’Haïti et qui avons habité les quartiers populaires pendant au moins 30 ans de notre existence. Quels mécanismes ont été mis en place et intériorisés qui nous ont servis d’abri ou de refuge face à ce système cannibale qui détruit toute une jeunesse ?
  • Cette création est une possibilité d’explorer ces questions à travers nos corps. Aujourd’hui avec du recul, nous entamons un voyage intérieur à travers nos expériences, nos vécus, nos zones d’ombres, nos points de lumière. Jusqu’à tisser une partition corporelle qui témoigne de comment on a résisté face à cette violence.

BAZOU COMPAGNIE

Cie BAZOU, en hommage à BAZOU MENNEN, Loa du vodou haïtien, s’engage à créer un espace théâtral universel dédié à la décolonisation en explorant les thèmes de la mémoire, de la résistance, de la tolérance et du respect des droits individuels. Souhaitant créer des expériences artistiques qui transcendent les frontières culturelles, la compagnie s’entoure d’artistes-chercheurs qui s’intéressent autant à la recherche qu’à la production et à la formation.
Cie BAZOU, fondée en 2015 par Ketsia Vaïnadine Alphonse et Miracson Saint-val, deux artistes haïtiens qui partagent un engagement fort pour l’histoire d’Haïti, la résistance face à l’oppression, la liberté, etc. Ils ont commencé à travailler ensemble autour du projet «SANG BRIDES», texte de Ketsia Vaïnadine Alphonse abordant la dictature des «Duvalier» en Haïti, de 1957 à 1986.
Cette première création a été le point de départ d’une série de projets passionnants, témoignant de la complicité artistique entre eux, parmi lesquelles :
«DEVOSYON» (2020) : une création pluridisciplinaire explorant les thèmes «Vodou et de la Négritude».
«IN MEMORIAM» (2019) : Texte de Jean-René Lemoine commémorant le séisme du 12 janvier 2010.
«CHEMINS DE FER» (2017-2018) : un texte de Julien Mabiala Bissila.
«ABATTOIR» (2016-2017) : abordant la problématique des enfants impliqués dans des gangs armés en Haïti.

En 2021, la compagnie a décidé d’entreprendre un projet de recherche-création sur le thème Vodou et droits humains. Le résultat de ce travail fut la production d’un album de musique de 16 titres en collaboration avec environ une dizaine d’artistes. L’album porte également le nom du projet «LIMINASYON»

En 2023, Ketsia et Miracson se sont installés à Montréal. À la fin de cette même année, ils ont procédé à l’enregistrement officiel de la compagnie auprès du Registraire des entreprises du Québec. De sa création en 2015 à nos jours, la Cie BAZOU continue d’explorer les questions de mémoire, de décolonisation et de résistance.

 

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Incarnations transitoires — Céline Chevrier

Incarnations transitoires est un projet de création en cours depuis l’automne 2021. Il s’articule d’une part autour de la volonté d’explorer le potentiel dramaturgique du théâtre de matière, en privilégiant de grands volumes de matériaux bruts. D’autre part il s’inscrit dans l’envie de mettre un corps en mouvement en relation avec ces matières qui s’animent et se transforment. L’idée est de transposer, d’extérioriser des états intérieurs passagers, mais envahissants, en des masses mouvantes qui interagissent avec le corps, de manières parfois abstraite, poétique, ludique. Cette proposition d’art vivant sans parole, s’inspirant notamment des métamorphoses du monde végétal, ne demande pas à être comprise de manière linéaire et cherche à rejoindre l’imaginaire et la sensibilité.

Il s’agit d’un travail de plateau, assez intuitif, qui touche à une certaine approche de la marionnette contemporaine, au théâtre physique et à la danse, s’arrimant à une création sonore et musicale en direct.

Les sujets abordés tournent principalement autour de la santé mentale et physique, de l’identité en métamorphose (genre, âge, habilité) et de la relation à l’environnement en destruction. Dans cette dernière perspective, les matières utilisées  évoquent le suremballage, la surproduction. Il est aussi important pour moi que les matériaux soient récupérables d’une répétition ou d’une présentation à l’autre, c’est-à-dire qu’ils ne soient pas transformés au point d’être détruits.


CRÉDITS

Création et interprétation Céline Chevrier | Conseils chorégraphiques et assistance à la mise en scène Andrea Niño | Éclairages Nancy Longchamp | Musique originale en direct Zeneli Codel | Consultation scénographique Mariane Benny Perron | Directrice de production Julie Guénnéguès | Direction technique Nicolas Jalbert | Soutien à la création Marie-Eve Lefebvre, Kristina Troske et Loïc Reeves

Céline Chevrier a bénéficié du soutien du Centre de service du Théâtre Aux Écuries pour la création de son spectacle Incarnations Transitoires ainsi que du Conseil des arts de Montréal, du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Conseil des arts du Canada.


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • Travailler l’interprétation et la dramaturgie
  • Peaufiner la conception sonore et l’éclairage

CÉLINE CHEVRIER

Céline Chevrier a d’abord eu une pratique en cirque et théâtre physique. Recherchant un contact direct avec le public et aspirant à une présence artistique dans des contextes non conventionnels, elle a joué principalement dans la rue. Elle se spécialise alors en manipulation d’instruments enflammés, acrobaties et jeu clownesque. Elle a toujours intégré à sa démarche des projets d’art communautaire et de médiation culturelle. Depuis maintenant une dizaines années, elle se consacre au médium de la marionnette contemporaine, qu’elle considère comme une forme de théâtre artisanal, permettant d’allier le travail de la matière et de l’interprétation. Elle s’intéresse particulièrement à la relation entre l’objet et ses manipulatrices et à la recherche d’un langage gestuel. Polyvalente dans sa pratique, elle a eu la chance de collaborer avec plusieurs artistes et compagnies inspirantes, dont Les Sages Fous, Le collectif Ausgang, Toujours Turquoise et la conceptrice Sophie Deslauriers. Son premier spectacle, en duo avec Kristina Troske, Statue, a été présenté en 1re mondiale au FIAMS (Festival International des arts de la marionnette du Saguenay) en 2021 en plus d’être soutenu par le Cube (Centre International de recherche en théâtre pour l’enfance et la jeunesse) et le MAI (Montréal Arts Interculturels), à travers son programme Complices.

La lumière impossible — Jon Lachlan Stewart

Anxieux et inondé par la peur, un programmeur quitte sa maison et sa conjointe enceinte pour prendre un séjour dans une grotte dans les environs, mais se trouve enfermé sous la terre. C’est ici qu’une lumière vivante apparaisse: un guide, un ennemi, une idée…une vérité qui va lui pousser dans les plus profonds recoins de lui même.


Jon Lachlan Stewart écriture et mise en scène | Claire Seyller Conception éclairage | Dominique Hawry Direction Technique | Marguerite Hudon Assistance à la mise en scène et création | Carol Anne Bourgon Sicard Conception Décor | Jesse Ash Conception sonore | Danaelle Ducharme Direction de production


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

● Théâtre solo, théâtre physique, théâtre d’objets et marionettes technologiques


Jon Lachlan Stewart

Jon est une énergie à quatre pattes.Anglophone qui a quitté son pays pour vivre et créer à Montréal, Jon s’intéresse au corps satirique et ludique sur scène, et la précision d’images en mouvement pour raconter tout ce qui est drôle, touchant et fucké sur notre planète, et dans nos intérieurs. La danse, la musique, la marionnette, les acteurs physiques en feu, Jon aime tout ça. À montréal et en tournée, Jon a co-crée Macbeth Muet avec Marie Hélène Bélanger et la compagnie La Fille du Laitier. Avec sa propre compagnie, Surreal SoReal, il a crée The King Stinks, Big Shot, Jonathan: la figure du Goéland et Madame Catherine prépare sa classe de troisième à l’irrémédiable, et a aussi produit Beau Gars, qui a joué au Théâtre d’Aujourdhui. Jon a joué au Centaur, Segal Centre, au Prospero, avec le Théâtre Motus, et avec Daniel Leveillé danse (Ainsi Parlait, Logique du Pire, Malaise dans la Civilisation). Prochainement, Jon va mettre en scène Le Roi Lear, traduit par Jean Marc Dalpé, et va collaborer avec la danseuse-chorégraphe Kimberly de Jong sur un projet d’après une bande dessinée, Cycle.

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La femme de nulle part – Le Théâtre Ô Parleur

Un soir, au détour d’une conversation avec son père, Nora fait la découverte d’une photo de sa grand-mère, prise à Oran, en Algérie dans les années 60, après une explosion qui l’a grièvement blessée. Au regard de la photo de cette femme qu’elle connait à peine, c’est le poids d’années de silence, de regards, de gestes absents, qui lui tombe soudainement dessus.Ce soir-là, dans la cuisine chez ses parents, attablée devant un généreux spaghetti, une évidence la frappe: en vingt-quatre ans d’existence, on avait jamais jugé nécessaire de parler de cette histoire, on ne l’avait même pas cachée, on avait simplement oublié de la raconter. Nora est fâchée. C’est comme si, tout ce temps, ils avait un peu oublié d’être ensemble.Dans son ouvrage L’art de perdre Alice Zéniter écrit: « C’est pour cela aussi que la fiction tout comme les recherches sont nécessaires parce qu’elles sont tout ce qui reste pour combler les silences transmit d’une génération à l’autre ».Et si le silence transmet davantage les douleurs que les mots, comment on console ce qui n’a jamais été dit ?La femme de nulle part, c’est l’histoire d’une rencontre. Avec l’autre, avec l’histoire et le vent.


Texte et mise en scène Anna Sanchez | Assistance à la mise en scène Mathilde Boudreau | Direction technique Juliette Farcy | Scénographie Margot Lacoste | Costumes Ange Bledja | Lumières Béatrice Germain | Conception sonore Joris Rey | Avec Sarya Bazin, Thea Paradis, Jules Ronfard, Sarah Cavalli Pernod, Isabelle Roy, Étienne Pilon


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

Discussions avec les interprètes et conceptrices sur les enjeux du texte et la structure dramatique. Travail de table. Exploration visuelle et sonore. Mettre à l’épreuve la cohérence entre idées de mise en scène et texte.
Passer par un autre chemin pour enrichir le texte.


Le Théâtre Ô Parleur

Le Théâtre Ô Parleur a pour but de créer, promouvoir et rendre accessible au grand public des oeuvres théâtrales traitant de la mémoire, de la beauté, de la vie, la mort, la souffrance, l’amour, le bonheur, la solitude et l’abandon ou tout autre sujet à résonance universelle.
La compagnie cherche à favoriser l’essor d’une nouvelle dramaturgie par la commande, la production et la diffusion de textes originaux de même que de favoriser l’adaptation québécoise de textes du répertoire international.
Ô Parleur cherche à offrir aux artistes qui l’habite, un espace où l’expérimentation et la recherche sont placées au coeur des démarches artistiques.

Pour Maëlle – Ahmad Hamdan + Théâtre Everest

À la sortie des bars sur Saint-Laurent, Ali, un jeune homme issu d’un milieu modeste tombe instantanément amoureux de Maëlle, une jeune intellectuelle artsy qui vient d’une famille contraire à la sienne. Cette rencontre inattendue lui fait découvrir une date et un monde, qu’Ali n’aurait jamais côtoyé autrement. En essayant de naviguer les codes sociaux des buvettes trendy et des évènements culturels tendances, Ali découvre un monde totalement différent du sien : Un monde où l’on gagne sa vie autrement qu’à la sueur de son front. À ses yeux, il doit absolument intégrer cet univers idyllique. Mais pourquoi et pour qui ?


Texte Ahmad Hamdan | Mise en scène Myriam Fugère | Assistance et régie Ariane Brière | Direction de production Laurent Forget et Jade Barshee | Conseil dramaturgique Pascal Brullemans | Conception sonore Marie-Frédérique Gravel | Conception costume Chloé Barshee | Conception éclairage Catherine FP | Scénographie Erica Schmitz | Composition musicale Anglesh Major | Interprètes Ahmad Hamdan, Sarah-Anne Parent, Oussama Fares, Marianne Dansereau


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

● Procédés de mise en scène
● Exploration d’un dispositif scénique
● Exploration conception sonore
● Exploration conception éclairage


Théâtre Everest

Théâtre Everest est une compagnie de théâtre fondée en 2016 par les sœurs Chloé et Jade Barshee qui en partagent la direction générale et artistique. Théâtre Everest est avant tout un projet familial. Issues d’une mère québécoise et d’un père tibétain, les sœurs Barshee ont toujours senti une lutte au cœur même de leur identité. Leur pratique théâtrale s’inscrit dans le contexte social tel qu’il est aujourd’hui : un Québec contemporain dans lequel différentes réalités culturelles cohabitent et s’entrecroisent.
Le mandat de Théâtre Everest est de créer des ponts entre les différentes communautés culturelles à travers la création et la production d’œuvres théâtrales originales. Créer une dramaturgie québécoise nouvelle et diversifiée avec une signature visuelle forte pour donner naissance à des œuvres audacieuses au carrefour des pratiques artistiques. Rencontrer le public et échanger sur les œuvres présentées afin de stimuler le partage de connaissances et la sensibilisation aux différentes réalités.
Étant d’origines québécoise et tibétaine, Théâtre Everest est né de cette volonté d’offrir un véhicule capable de porter à la scène la parole et la vision de personnes d’origines mixtes. Entre autres, avec la création de notre première œuvre: Bâtardes une pièce de théâtre d’autofiction retraçant la quête identitaire de deux sœurs d’origine tibéto-québécoise qui tente de répondre à la question: Tu viens d’où ?

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