Depuis octobre 2015, les Filministes organisent des projections de films et des discussions autour de différents enjeux féministes, prenant le pari d’une programmation entièrement consacrée aux femmes, aux personnes trans, non binaires, racisées, autochtones, en situation de handicap, queer, lesbiennes, etc. Le projet a comme objectif de proposer un contrepoids de qualité à l’offre cinématographique traditionnellement répandue. En accordant un espace de visibilité à celles qui n’en ont pas ailleurs, le Festival Filministes permet de repenser et de contrecarrer les inégalités sexuelles, raciales et culturelles de l’industrie cinématographique et, plus largement, de nos sociétés contemporaines.

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Suite aux longs mois de confinement, le Festival Filministes propose de redécouvrir Montréal par le biais du cinéma québécois. Montréalités est une séance de projection qui met de l’avant diverses perspectives d’artistes sur leur ville. Six courts-métrages portant sur la métropole -réalisés par des femmes et personnes non binaires- permettront d’aborder les questions d’immigration, d’identité de genre, de street art, d’autochtonie et de féminisme.

 

Kabak (2019) de Kijâtai-Alexandra Veillette-Cheezo | 06:15 | français
Skies are just not blue (2018) de Lysandre Cosse-Tremblay | 25:00 | anglais avec st. français
Rêve sur la plaza (2019) de Camille Beaubi | 13:55 | français avec st. anglais
Le dilemme de Ma’ (2019) d’Alexa Carrénard | 10:00 | français
Autre chose (2019) d’Élodie Roy | 03:56 | sans dialogue
#6261 (2018) de Kimura Byol | 16:00 | français/anglais avec st. français

 

La projection sera suivie d’une discussion avec trois cinéastes.
Service d’interprétation LSQ sur place.

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Info Covid-19 :

Le port du masque dans l’enceinte du Théâtre Aux Écuries est obligatoire. Merci de vous présenter à l’événement muni de votre propre masque. Du gel hydroalcoolique est mis à votre disposition. L’événement se déroule en gardant, dans la mesure du possible, une distance minimale de 2 mètres entre tous les participants. Les locaux sont désinfectés plusieurs fois par jour, dont avant et après tous les événements tenus. Si des symptômes de la Covid-19 apparaissent (toux, essoufflement, fièvre, perte du goût et de l’odorat) et que vous avez réservé un événement en présentiel, annulez votre présence, et ce même à la dernière minute. Si vous contractez la Covid-19 après être venu·e à un événement merci de nous contacter rapidement à billetterie@auxecuries.com ou bien au 514 844-1811.

Cet événement est passé.

Ces « formations pour les nul·le·s » pratico-pratiques ont été pensées pour donner les clés de bases aux artistes-producteur·trice·s-communicateur·trice·s qui doivent être de vrai·e·s pieuvre·s aux milles talents tentaculaires pour faire avancer leurs projets artistiques !

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Tu es un.e artiste en début de carrière et tu te demandes si tu dois fonder une compagnie, un collectif ou simplement oeuvrer sous ton nom individuel ? Tu es un artiste à la mi-carrière, et tu te poses toujours ces questions ? Cet atelier est pour toi.

Depuis quelques années, les conditions d’octroi de subventions se sont assouplies pour les artistes producteur·trice·s, favorisant de nouveaux modèles de productions. Désormais, l’artiste n’est plus contraint·e de diriger sa compagnie pour accéder aux subventions de production. Mais est-ce seulement une bonne nouvelle ? Cet atelier de formation pratique souhaite ouvrir une discussion sur les enjeux que cela soulève pour les artistes, particulièrement ceux en début de carrière. Comment les nouvelles règles transforment-elles la dynamique entre producteurs et diffuseurs ? Et comment choisir le bon véhicule de production en fonction de son esthétique et de sa démarche ?

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Animée par

OLIVIER DUCAS

Olivier Ducas a étudié l’interprétation à l’École Nationale de Théâtre du Canada. De sa rencontre déterminante avec Francis Monty naît, en 1999, le Théâtre de la Pire Espèce dont ils assument conjointement la direction artistique. Il est aussi cofondateur du Théâtre Aux Écuries (2005) et l’un des initiateurs de la Carte Premières (2003). Auteur, acteur, metteur en scène et manipulateur au sein de la compagnie, Ducas est cocréateur des spectacles du Théâtre de la Pire Espèce dont les tournées se déploient sur les cinq continents, notamment : Ubu sur la table, Persée, Roland, la vérité du vainqueur, Villes, collection particulière. Au coeur de ses préoccupations et de ses actions : la recherche formelle et le développement d’une dramaturgie fondée sur l’image et l’objet en scène. En plus de ses activités créatrices, Olivier Ducas est aussi formateur en théâtre d’objets auprès de professionnel·le·s, d’enseignant·e·s en théâtre et d’étudiant·e·s.

 

RACHEL MORSE

Depuis son baccalauréat en Études théâtrales, Rachel jongle plusieurs mandats dans le milieu des arts vivants : dramaturge, directrice de production, responsable des communications, critique, autrice et gestionnaire tout-terrain. Elle a eu la chance de collaborer avec plusieurs artistes, compagnies de création et structures en arts vivants. Elle complète la M.M.E.C à HEC Montréal en 2020 où elle a obtenu la Bourse Impact Gestionnaires Organismes Culturels pour son implication dans le milieu. Son projet d’intégration dessinant le portrait des pratiques collaboratives dans le milieu des arts vivants à Montréal, son parcours professionnel se poursuit naturellement au Théâtre Aux Écuries où elle œuvre en tant qu’assistante à la direction artistique et générale.

 

FRANCIS MONTY

Diplômé en écriture dramatique de l’École Nationale de Théâtre du Canada en 1997, Francis Monty est un touche – à – tout du théâtre.  La mise en scène, le jeu clownesque, la marionnette et ses nombreux projets d’écriture s’entrecroisent. En 1999, il fonde le Théâtre de la Pire Espèce avec Olivier Ducas et en partage depuis la direction artistique. Cocréateur des spectacles de la compagnie, il a notamment coécrit et mis en scène Ubu sur la table en 1998,  Persée en 2005, Gestes impies et rites sacrés en 2009, Die Reise ou les visages variables de Felix Mirbt en 2011 et adapté L’étrange cas du Dr Jekyll et Mr Hyde de Stevenson dans  L’Effet Hyde en 2018. En tant qu’auteur dramatique, ses oeuvres ont été présentées au Canada et à l’international :  Par les temps qui rouillent DéclownestrationTraces de clouneRomances et karaoké (qui lui a valu le Masque du  texte original en 2005),  Léon le nulErnest T. (nominé au prix Louise – Lahaye  récompensant l’écriture jeune public québécoise),  Petit bonhomme en papier carbone (récompensé par le Cochon dramatique pour le meilleur texte au Gala des cochons d’or 2014) et Nous sommes mille en équilibre fragile. Il travaille actuellement à une nouvelle adaptation de Léon le nul. En parallèle, Francis Monty collabore à de nombreux projets d’écriture que ce soit pour la bande-dessinée ou le cinéma d’animation. Il offre également diverses formations à destination des amateurs, professeurs en art dramatique et professionnels des arts visuels.

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Info Covid-19 :

Le port du masque dans l’enceinte du Théâtre Aux Écuries est obligatoire. Merci de vous présenter à l’événement muni de votre propre masque. Du gel hydroalcoolique est mis à votre disposition. L’événement se déroule en gardant, dans la mesure du possible, une distance minimale de 2 mètres entre tous les participants. Les locaux sont désinfectés plusieurs fois par jour, dont avant et après tous les événements tenus. Si des symptômes de la Covid-19 apparaissent (toux, essoufflement, fièvre, perte du goût et de l’odorat) et que vous avez réservé un événement en présentiel, annulez votre présence, et ce même à la dernière minute. Si vous contractez la Covid-19 après être venu·e à un événement merci de nous contacter rapidement à billetterie@auxecuries.com ou bien au 514 844-1811. 

 

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Un beau soir de printemps, plusieurs jeunes se réunissent dans un champ de maïs vaseux pour célébrer la fin de leurs études. Ce qui devait être une soirée sans histoire se transformera en un véritable cauchemar pour l’une des personnes présentes. Après ce qui sera appelé « l’Événement », plusieurs questions resteront sans réponse et ce, pendant de très nombreuses années, dont celle-ci : est-ce que notre jugement se dilue lorsqu’un groupe se forme?


Grâce au mouvement dansé, à l’acrobatie et à un texte où se mixent langage quotidien et poétique, les «souvenirs» de l’évènement seront révélés par bribes et on découvrira les mécanismes insidieux qui ont mené à ce gâchis. Au niveau visuel, le Théâtre I.N.K. y explore la projection vidéo ; le dispositif scénique étant équipé de 25 chaises identiques, 12 séparateurs de foule, un écran et une caméra surplombant la scène, les images captées en live permettent de découvrir le mouvement dansé et acrobatique sous un tout autre angle ainsi que des indices insoupçonnés sur ce qui s’est passé.

Dans cette œuvre, Marilyn Perreault s’est de nouveau donné le défi d’allier mots du quotidien, langage poétique, images vidéo ainsi que mouvements acrobatiques et dansés.

 

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Crédits

Texte et mise en scène : Marilyn Perreault
Assistance à la mise en scène et régie : Amélie-Claude Riopel
Avec : Harou Davtyan, Marie Fannie Guay, Nora Guerch, Xavier Malo, Marc-André Poliquin et Lesly Velázquez
Décor : Patrice Charbonneau-Brunelle
Conception vidéo : HUB Studio / Antonin Gougeon Moisan
Éclairages : Stéphane Ménigot
Costumes : Marjolaine Provençal
Musique : Laurier Rajotte
Direction de production : Maude St-Pierre
Direction technique : Mélanie Whissel
Production : Théâtre I.N.K.

La presse en parle...
« Il y a tant et tant dans ce spectacle souvent vertigineux, par sa forme et son contenu, que nous ne pouvons qu’applaudir la dramaturge-metteure en scène et sa troupe pour leur courage et la pertinence du portrait qu’ils brossent de la jeunesse d’aujourd’hui. » – Mario Cloutier, La Presse
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« Dans le rôle de L., Lesly Velàsquez, fine comédienne d’origine mexicaine, compose une figure stoïque («Je n’ai pas pleuré», dira-t-elle), émouvante reine de bal déchue, ses souliers à la main. Autour d’elle, tous les jeunes interprètes rendent bien la fougue et la naïveté, la violence aussi de ces bouillonnants ados.» – Patricia Belzil, Jeu, revue de théâtre

« Fiel est une pièce à voir […] Elle aborde de front des sujets d’actualité qui se doivent d’être discutés, maintenant plus que jamais. » – Roxane Guérin, MonThéâtre

« Il y a eu le mouvement #moiaussi. Les déconfitures publiques de semi-dieux du monde du divertissement. Des voix qui se sont levées, des pervers qui ont été dénoncés. Pourtant, raconter un viol n’est pas pour autant devenu plus facile. Dans Fiel, l’auteure et metteure en scène Marilyn Perreault du Théâtre I.N.K. aborde la question avec une incroyable délicatesse. » – Mélissa Pelletier, Les Méconnus

Le Théâtre I.N.K.

Fondé en 2002 par Marilyn Perreault et Annie Ranger, le Théâtre I.N.K. crée et met en scène des textes québécois inédits  en portant une attention particulière à l’intégration de l’image et du mouvement dans l’interprétation théâtrale. Elle explore les combinaisons possibles entre le texte dramatique et différentes disciplines artistiques, dont la danse, l’acrobatie, le théâtre d’objets et d’ombres, la marionnette et la vidéo. La compagnie compte neuf productions à son actif et a reçu de nombreuses distinctions : Lignedebus / Bus Stops  (4 nominations aux METAs pour la meilleure production et distribution, les éclairages et le décor), Robin et Marion (nomination AQCT dans la catégorie Interprète masculin), La robe de Gulnara (Prix AQCT dans la catégorie Production Québec et nomination en mise en scène et musique aux Prix d’excellence des arts et de la culture de la Ville de Québec), La cadette (nomination pour le Masque Production Montréal) et Les Apatrides (récipiendaire des Masques Révélation de l’année et Conception de décor).

Inspiré par Œdipe sur la route d’Henry Bauchau, ce magnifique poème visuel convie le spectateur à vivre la métamorphose intérieure d’un personnage mythique à travers les différents états de l’élément Eau. Œdipe, marionnette de glace, se transforme peu à peu en eau pour disparaître à l’état de brume. Sa fille, Antigone, assiste à sa disparition.

 

Présenté en co-diffusion avec le Festival de Casteliers 

 

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Crédits

Texte : Œdipe sur la route d’Henry Bauchau
Mise en scène : Elise Vigneron
Scénographie : Elise Vigneron et Hélène Barreau
Marionnette : Hélène Barreau
Musique : Pascal Charrier, Robin Fincker, Sylvain Darrifourq, Julien Tamisier
Éclairage : Thibaut Boislève
Interprétation : Elise Vigneron et Hélène Barreau
Éditeurs responsables : Actes Sud
Dramaturgie : Benoît Vreux
Regard extérieur : Uta Gebert
Travail sur le mouvement : Eleonora Gimenez
Création lumière, régie générale : Cyril Monteil
Construction : Messaoud Fehrat, Cyril Monteil, Benoît Fincker

La tournée de Anywhere à Montréal et à New York est réalisée avec le soutien de l’Institut français et du Consulat général de France à Québec.

 

Theatre de l'Entrouvert

La Compagnie du Théâtre de l’Entrouvert a été créée en 2010 par Elise Vigneron formée aux arts plastiques, aux arts du cirque et aux arts de la marionnette (diplômée de l’École Nationale Supérieure de la marionnette à Charleville-Mézières).

À la croisée des disciplines, le Théâtre de l’Entrouvert soutient une vision contemporaine des arts de la marionnette, tout en s’inspirant de ses origines.
Creuser un langage plastique qui parle directement, aux sens, à l’inconscient, plonger les spectateurs dans une expérience intime et commune est le projet artistique qu’elle développe.

« À qui parlons nous,
lorsque nous nous taisons ? »
Tarjei Vesaas.

La présence des matériaux éphémères, le phénomène de dédoublement, le caractère volatil des images, les vibrations sonores et les mots dessinés, troublent la perception du spectateur, convoquant en lui des paysages plus que des faits, des silences plus que des explications.

En équilibre, ensemble avec les spectateurs/voyageurs, nous marchons vers ce territoire de l’entre-deux, à la frontière entre le visible et l’invisible, l’animé et l’inanimé, l’ombre et la lumière.
Nous approchant de ce lieu où les identités se floutent, le temps se suspend, les espaces s’étendent vers l’infini…

Les spectacles de la compagnie sont programmés dans des théâtres et festivals de renommée internationale tels que le SPAF, Séoul Performing Art Festival à Séoul (Corée du Sud), le festival Mondial des Théâtres de marionnettes à Charleville-Mézières (08), la Biennale des arts de la marionnette à Paris, la Biennale Corps Objets images au TJP, CDN de Strasbourg (67), le Théâtre National de Montévidéo (Uruguay), le Théâtre municipal de Rosario (Argentine), le festival FIMFA à Lisbonne (Portugal), le Mime London Festival à Londres, le Festival UNIDRAM à Postdam (Allemagne), Internationales Figurentheaterfestival à Magdeburg (Allemagne) ou encore le Lutke Festival à Ljubjana (Slovénie), Le 140 à Bruxelles (Belgique), Le Here à New-York (U.S.A.) et le festival de Casteliers à Montréal (Canada).

La Compagnie du Théâtre de l’Entrouvert est conventionnée par la DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur et par le conseil départemental du Vaucluse, elle reçoit le soutien de la Région Sud, de la Ville d’Apt (84). Elle est soutenue pour sa diffusion par l’ONDA (Office nationale de diffusion artistique) et l’Institut Français. Elle est régulièrement soutenue par la SPEDIDAM et l’ADAMI.

*représentations en français

Après une tournée internationale et plusieurs récompenses à Édimbourg, nous avons le plaisir d’accueillir Foreign Radical. Dans cette performance, 30 participant·e·s sont invité·e·s à participer à un intrigant jeu théâtral dont les enjeux portent sur la sécurité, le profilage, le respect de la vie privée et la liberté d’expression, à l’ère de la cyber-surveillance. Appelé·e·s à se déplacer tout au long de la représentation, les participant·e·s collaborent, se livrent concurrence, mènent des enquêtes, débattent les uns avec les autres et s’espionnent. Chaque performance est absolument unique puisque la dynamique de l’auditoire a une incidence sur le résultat.

Le décor de Foreign Radical est scindé en plusieurs espaces où les participant·e·s sont témoins de points de vue différents sur l’action, en fonction de leurs propres réponses et de celles du groupe aux diverses questions posées par l’« animateur » du jeu. S’ils sont parfois regroupés en équipes, il leur arrive aussi de recueillir eux-mêmes des éléments probants à partir de scènes dramatiques et de documentaires qui informent leurs points de vue et la façon dont ils et elles jouent le jeu.

« Véritable tour de force multimédia en anglais, en farsi et en arabe, ce jeu radical s’articulant autour du thème du secret est ‟un spectacle qui vous donne des frissons” » (The Scotsman).

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Crédits

Texte : Tim Carlson
Co-création : Tim Carlson, Jeremy Waller, David Mesiha, Kathleen Flaherty, Cande Andrade, Milton Lim et Aryo Khakpour
Mise en scène : Jeremy Waller
Conception des éclairages : Kyla Gardiner
Conception des vidéos : Cande Andrade
Composition et conception sonore : David Mesiha
Dramaturgie : Kathleen Flaherty
Traduction : Lyne Barnabé
Distribution : Mehdi Darvish, Marilyn Perreault
Production : Theatre Conspiracy

 

Theatre Conspiracy

Basée à Vancouver, la troupe Theatre Conspiracy présente des performances de nature expérimentale dont l’approche critique et la curiosité esthétique contribuent à l’établissement d’un dialogue public qui favorise la liberté d’expression, la diversité des identités et des opinions, en plus de défier le statu quo. Theatre Conspiracy offre aux artistes qui souhaitent créer des œuvres contemporaines destinées à la scène et aux médias, une plateforme qui leur permet d’approfondir de nouvelles tendances touchant la société, la politique et la culture.

Dans Les contes zen du potager, les héros sont des moines ou des samouraïs; un légume, un fruit ou une petite douceur leur sert de corps, révélant leur caractère. Composé tel un recueil de courtes formes et de haïkus, chaque intervention des manipulateurs se veut aussi assurée et minimale que le geste du calligraphe ou du cuisinier japonais, aussi rituelle que l’art du thé, aussi amusante et inventive que le permet l’art de l’objet!

Créée en 2018 par Olivier Ducas et Karine St-Arnaud, Contes zen du potager est basée sur des contes traditionnels zen. La création a déjà été présentée dans trois festivals au Canada : Marionnettes plein la rue, Micro-festival de marionnettes inachevées, ainsi qu’au festival international de marionnettes de Casteliers à Montréal en mars 2019.

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Crédits

Auteur : Olivier Ducas, à partir de contes zen traditionnels
Production : Théâtre de la Pire Espèce
Conception artistique : Olivier Ducas, Karine St-Arnaud, Francis Monty
Distribution : Olivier Ducas, Karine St-Arnaud
Direction de production et technique : Clémence Doray
À partir des objets de : Olivier Doray

Le Théâtre de la Pire Espèce

Depuis 1999, le Théâtre de la Pire Espèce emprunte ses techniques à différentes disciplines telles que la marionnette, le théâtre d’objets, le clown, le cabaret et le théâtre de rue. La compagnie s’applique à développer, en explorant le processus de création, un art vivant, novateur et accessible. Contournant l’illusion théâtrale, elle souhaite établir un rapport direct avec le public, au profit d’une complicité avec le spectateur. Impertinent, festif et accidentellement érudit, son théâtre allie matériaux bruts et imagination débridée, foisonnement baroque et précision chirurgicale.

 

À Londres, vers la fin du XIXe siècle, l’excentrique et érudit docteur Jekyll fait la découverte scientifique d’une substance pouvant dissocier son moi docile et noble de son moi instinctif et brutal. Dès lors, il se dédouble, adoptant deux personnalités : Jekyll et Hyde. Les mystérieux agissements de Hyde, devenu rapidement hors de contrôle, soulèveront l’inquiétude de ceux qui observent de près cette lutte intime entre le bien et le mal.

Adapté du célèbre roman L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mister Hyde, précurseur de la psychologie moderne sur la dualité de l’âme, cette nouvelle pièce rend hommage à l’expertise hybride qui fait la renommée de ses créateurs (masque, marionnette, théâtre d’ombres, écriture non linéaire) pour donner vie aux étranges manifestations inconscientes des personnages. Une œuvre surprenante à l’esthétique unique, portant sur le sentiment d’étrangeté qu’on peut avoir face au monde et à soi-même.

 

*Vendredi 21 février : soirée 2 spectacles, L’Effet Hyde sera précédé de Contes zen du potager!

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Crédits

Auteurs : Francis Monty, d’après L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mister Hyde de Robert Louis Stevenson
Coproduction : Marcelle Hudon et Théâtre de la Pire Espèce
Mise en scène : Marcelle Hudon et Francis Monty
Collaboration à la mise en scène : Olivier Ducas
Collaboration à la création : Louis Hudon
Distribution : Bernard Falaise, Louis Hudon, Marcelle Hudon et Francis Monty
Conception des costumes et conseils scénographiques : Julie Vallée-Léger
Conception des lumières : Thomas Godefroid
Masques, marionnettes et scénographie : Marcelle Hudon
Musique : Bernard Falaise
Spatialisation sonore : Jean Gaudreau
Direction de production et technique : Clémence Doray
Régisseuse : Marie-Claude D’Orazio

Le Théâtre de la Pire Espèce

Depuis 1999, le Théâtre de la Pire Espèce emprunte ses techniques à différentes disciplines telles que la marionnette, le théâtre d’objets, le clown, le cabaret et le théâtre de rue. La compagnie s’applique à développer, en explorant le processus de création, un art vivant, novateur et accessible. Contournant l’illusion théâtrale, elle souhaite établir un rapport direct avec le public, au profit d’une complicité avec le spectateur. Impertinent, festif et accidentellement érudit, son théâtre allie matériaux bruts et imagination débridée, foisonnement baroque et précision chirurgicale.

Marcelle Hudon

Marionnettiste, artiste du nouveau théâtre et des arts interdisciplinaires, Marcelle Hudon est reconnue pour ses spectacles étonnants dans lesquels le jeu d’acteur, l’ombre, la projection vidéo, la marionnette, l’objet, le mot, le son et le masque jouent entre eux et forment des machines à rêverie. La scène est l’extension de son atelier. C’est une redoutable manipulatrice dont on a pu voir les prestations au théâtre, à la télé, au cinéma.

Média

Un spectacle qui par son fond et sa forme s’intéresse au rôle que nous prêtons désormais au bonheur au sein de notre société. Guidé·e·s par une psychothérapeute, coach de vie et guide intermédiaire de la méthode de méditation pleine conscience, les employé·e·s en viendront à se questionner sur la place qu’occupe le bonheur dans leur propre vie, de façon individuelle et collective. Quel sens souhaitons nous donner à notre existence?  Dans sa quête de bonheur, le Sage ne donne pas un poisson au nécessiteux; il lui apprend à pêcher. Mais parfois le bonheur est dur à saisir et occasionne bien des surprises, tel un poisson glissant. À travers différents tableaux tous plus éclatés les uns que les autres, cette nouvelle création du Théâtre La moindre des choses se pose comme une invitation à la philosophie, comme une balade métaphysique au coeur même de l’existence, comme une séance d’art thérapie où le rire devient moteur de réflexion.

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Crédits

Texte : François Ruel-Côté, avec la collaboration de David Bélanger et Thomas Vachon Croteau
Production : Théâtre La moindre des choses
Mise en scène : Cédrik Lapratte-Roy
Assistance mise en scène et régie : Paméla Dumas
Conception sonore : Marie-Frédérique Gravel
Conception d’éclairage et direction technique : Hubert Leduc-Villeneuve
Conception du décor et accessoires : Estelle Charron
Conception des costumes : Leilah Dufour-Forget
Distribution : Marianne Dansereau, Simon Beaulé-Bulman, Audrey-Ann Tremblay, Sébastien Tessier et François Ruel-Côté

Activités Parallèles

6 février : Paroles en liberté : Le travail fait-il le bonheur?

8 février : Silence, on enregistre! Activité d’initiation aux techniques d’enregistrement de balado avec La Puce à l’oreille (pour les 8 à 12 ans).

La moindre des choses

La moindre des choses est une compagnie de création créé en 2015 qui pose un regard ludique sur l’existence. Changer le plomb en or, arrêter le temps et vaincre la mort, parce que c’est bien la moindre des choses.

La moindre des choses se distingue par une écriture punchée et un jeu sensible, elle fait de la niaiserie une oeuvre d’art. Magnifier le réel, surprendre le public, rire et réfléchir. Changer le plomb en or, arrêter le temps et vaincre la mort, parce que c’est bien la moindre des choses.

Média

L’événement Hors-Série du Théâtre Aux Écuries convoque pour cette deuxième édition le Festival du Jamais Lu. 3 textes, 3 artistes, 3 histoires prendront vie pour la première fois sous forme de lectures dans le café-bar les 22, 23 et 24 janvier. Des soirées qui réchauffent en plein coeur de l’hiver!

Cet événement est passé.

22 janvier 2020 / AUJOURD’HUI, SI 

Atteinte d’un cancer incurable, Anne décide de ne pas subir les traitements. La pièce s’ouvre alors qu’elle rentre de sa première séance de chimiothérapie, rendez-vous qu’elle a fui à toutes jambes, suivie par son conjoint Gabriel qui essaie tant bien que mal de comprendre sa logique. Au fil et à mesure que progressera la conversation entre les amoureux et les visites d’amis et membres de la famille alertés par Gabriel, on découvrira la vision désespérée de Anne vis-à-vis son époque, son sentiment de culpabilité et sa fatigue. Anne prendra conscience, lors de l’ultime visite de la journée : sa fille de quatre ans qui passait la journée chez sa tante pour le premier traitement, qu’elle caresse l’espoir que sa mort devienne un geste fort qui saisira l’imaginaire collectif qui extrairait des foules de l’immobilisme et du confort : un sacrifice pour qu’il y ait une suite au monde.

Texte et mise en lecture : Gabrielle Lessard
Distribution : Émile Proulx-Cloutier, Charlotte Aubin, Marie-Anick Blais, Lamia Benhacine, Diane Langlois

 

23 janvier 2020 / MYTHOLOGIE

Il y a six ans, ma mère a décidé de changer de vie. Elle habiterait dorénavant dans une nouvelle ville, dans une nouvelle maison.

Quelques semaines avant sa fuite, elle était venue chez moi et elle m’avait donné une valise. À l’intérieur de celle-ci, il y avait une robe, des souliers de jeune fille, une silhouette d’elle découpée dans du papier par un artiste ambulant et son vieux manuel de couture. Elle m’a dit que c’était tout ce qui restait de son passé, qu’elle voulait laisser ses objets entre bonnes mains et qu’un jour, peut-être, je saurais en faire quelque chose.

Suite à sa disparition, j’ai commencé à me questionner sur mes origines et à récolter des indices pour sauver les souvenirs que ma mère a voulu effacer. J’ai commencé par fouiller de fond en comble la maison familiale. J’ai réalisé que cette maison était maintenant parsemée de trous de mémoire. Dans les tiroirs, il ne restait que quelques vêtements de ma mère. Certains meubles étaient disparus. Sur les murs, il manquait des cadres et dans les albums de famille plusieurs photos avaient été enlevées. Un seul album est resté intact : celui du mariage de mes parents.

Les objets restants et ceux qui sont disparus sont la matière qui sera exploitée dans cette création. Ils me permettront de raconter l’histoire de ma mère et, par le fait même, trouver les mots qu’elle n’a jamais eus pour s’exprimer. En prenant la parole, j’offre une voix à ma mère, mais aussi à de nombreuses femmes de cette génération.

Texte, mise en scène et réalisation : Sarianne Cormier
Assistance mise en scène : Patrice Charbonneau Brunelle
Direction artistique : Patrice Charbonneau Brunelle
Musique : Peter Venne
Distribution : Sarianne Cormier, Patrice Charbonneau Brunelle, Peter Venne
24 janvier 2020 / PYJAMA GIRL

Une femme vêtue d’un pyjama jaune en soie est retrouvée morte dans un tuyau en béton. Défigurée, non-identifiable, elle porte le nom de Pyjama Girl et renaît pour prendre la parole. Deux autres femmes, Anna et Linda, disparues et oubliées, revivent elles aussi. À trois, elles essayeront de (re)construire leur propre histoire, de (re)prendre leur place dans un monde qui les a fait disparaître.

Librement inspiré d’un fait divers survenu en 1934, Pyjama Girl explore le corps sensible, l’expérience de la douleur et la prise de parole, tout en dénonçant les différentes formes de violence faites aux femmes.

Texte : Léa Sowa-Quéniart
Mise en lecture : Zoé Tremblay-Bianco
Distribution : Simone Latour Bellavance, Virginie Ouellet, Aline Winant, Vincent Kim

 

Le Jamais Lu

Dirigé par Marcelle Dubois, le Jamais Lu a pour mission de créer un lien fort entre le public et les auteurs d’aujourd’hui en offrant aux dramaturges des tribunes originales, engagées et festives. L’organisme œuvre par ailleurs au développement de la dramaturgie québécoise, canadienne et internationale en produisant chaque année un festival à Montréal, à Québec et à Paris. Pensées par des metteurs en scène et interprétées par des comédiens, les lectures théâtrales qui y sont présentées font jaillir des langues, des formes et des styles très variés et empreints d’une envie commune : celle d’interroger, au moyen de la fiction, le monde dans lequel nous vivons.

Réfugié.e.s dans une salle de profs aussi temporaire qu’inappropriée, quatre enseignant.e.s tentent de prévenir les multiples turbulences qui secouent leur milieu où pullulent opinions et sensibilités en tout genre. À chaque instant, tout peut s’enflammer. Seul réconfort : la photocopieuse est toujours là et elle fonctionne… pour l’instant.

Le Théâtre I.N.K. poursuit sa démarche de théâtre physique en chorégraphiant les angoisses, malaises, secrets et exploits de ceux et celles qui forment, avec un doigté olympien, les cerveaux de demain.

 

À l’invitation d’Annie Ranger, des personnalités de divers milieux seront invitées à prendre parole sur le thème de l’éducation durant 3 minutes avant les représentations :

– 15 novembre : Violaine Cousineau, commissaire indépendante à la CSDM
– 16 novembre : Stéphane Vigneault, membre du Mouvement « L’école ensemble »
– 19 novembre : Suzanne-G. Chartrand, porte-parole du collectif « Debout pour l’école »
– 20 novembre : Julie Verdy et Marie Godbout-Longpré du groupe « Option Chomedey » pour l’école secondaire Chomedey-De-Maisonneuve
– 21 novembre : Julie Pinsonneault, enseignante de français
– 22 novembre : Kathya Dufault, enseignante de français
– 26 novembre : Judith Lussier journaliste, chroniqueuse et autrice du livre On peut plus rien dire
– 27 novembre : Sara Montpetit, étudiante et fondatrice du mouvement « Pour un futur MTL »
– 28 novembre : Pascale Grignon, porte-parole du mouvement « Je protège mon école publique »
– 29 novembre : Sylvain Martel, commissaire-parent à la Commission scolaire de Laval

 

Cet événement est passé.

Crédits

Texte : Rébecca Déraspe
Mise en scène : Annie Ranger
Assistance mise en scène : Jasmine Kamruzzaman
Décor : Marie-Ève Fortier
Costumes : Cynthia St-Gelais
Son : Andréa Marsolais-Roy
Lumière : Leticia Hamaoui
Direction technique : Marianne Lapointe
Direction de production : Elsa Posnic
Distribution : Solo Fugère, Xavier Malo, Marilyn Perreault et Klervi Thienpont
Production : Théâtre I.N.K.

Théâtre I.N.K.

Fondé en 2002 par Marilyn Perreault et Annie Ranger, le Théâtre I.N.K. crée et met en scène, pour les publics adolescent et adulte, des textes inédits d’ici tout en portant une attention particulière à l’intégration de l’image et du mouvement dans l’interprétation théâtrale.

Le Théâtre I.N.K. a, jusqu’à présent, dix productions à son actifs : Fiel (2018), Jusqu’au sang ou presque (2015), La beauté du monde (2015), Lignedebus / Bus Stops (2014 et 2016), L’effet du temps sur Matèvina (2012), Robin et Marion (2012), La robe de Gulnara (2010), Roche, papier, couteau… (2007), La cadette (2006) et Les Apatrides (2003). Plusieurs spectacles du Théâtre I.N.K. se sont mérités prix et nominations : Bus Stops (nominations aux METAs dans quatre catégories : meilleure production, distribution, éclairages et décor), Lignedebus (Prix du public et nomination dans la catégorie «interprète masculin» – Gala des Cochons d’or), Robin et Marion (nomination dans la catégorie «interprète masculin» – AQCT), La robe de Gulnara (Prix «production Québec» – AQCT), La cadette (nomination dans la catégorie «production Montréal» – Gala des Masques) et Les Apatrides (récipiendaire des Masques «révélation de l’année» et «conception de décor»).

Parmi les grands projets qui ont jalonné le parcours du Théâtre I.N.K., notons la co-fondation du Théâtre Aux Écuries avec six autres compagnies et la mise sur pied du mouvement Femmes pour l’Équité en Théâtre (F.E.T.).

Média

Événement spéciaux

▷ Le samedi 16 novembre, les enfants de 8 à 12 ans pourront participer à un atelier d’enregistrement de balado sur le thème de l’éducation avec La puce à l’oreille, cependant que les adultes et les plus jeunes assisteront à la représentation. Écouter l’émission. 
▷ Le mardi 19 novembre, la représentation sera suivie d’une table-ronde organisée par le collectif Debout pour l’école
▷ Le jeudi 21 novembre, la représentation sera suivie par notre cycle de discussion Paroles en liberté et réunira l’enseignante Julie Pinsonneault, la chercheuse à l’IRIS Marianne di Croce, l’étudiante et fondatrice du mouvement Pour un futur MTL Sara Montpetit et la metteuse en scène Annie Ranger. Animé par Katy Boucher.