Vendredi à 21 h 30

**Ce spectacle fait partie de la programmation spéciale pour célébrer les 20 ans du Théâtre de la Pire Espèce. Il n’est pas inclus dans le vendredi dis-ton-prix.

Lieu: L'Arène

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UBU À RELAI – 20 ANS


Une armée de baguettes de pain se dresse devant une autre, les bombes de tomates éclatent, le batteur à œufs survole les troupes en déroute, du sang de mélasse pisse sur les soldats fourchettes marchant sur le Père Ubu… Le sort de la Pologne se joue sur une petite table où, faisant flèche de tout bois, les acteurs multiplient les références cinématographiques et échafaudent sous les yeux du public cette grande fresque bouffonne miniature.


À l’occasion de ses 20 ans, le Théâtre de la Pire Espèce reprend son spectacle phare Ubu sur la table. Une soirée unique ou la pièce sera jouée, non pas par deux, mais par six acteurs qui se relaieront au fil du spectacle ! Les spectateurs auront ainsi la chance de voir une version inédite à relai avec l’ensemble des acteurs qui ont joué Ubu lors de ses plus de 850 représentations à travers le monde.


L’adaptation en théâtre d’objets de la pièce Ubu Roi, d’Alfred Jarry, a fait la renommée du Théâtre de la Pire Espèce, qui l’a jouée près de neuf cents fois dans plus de dix pays. Multipliant les commentaires à l’assistance, les acteurs-marionnettistes (à vue) s’adressent à l’intelligence du spectateur autant qu’à son imagination, offrant un deuxième niveau de lecture à cette farce cruelle. L’aspect brut et les limites expressives des objets sur table forcent les créateurs à privilégier l’action dramatique à l’évolution psychologique des personnages, tout en soulignant avec humour leur côté grotesque. Autant dire que Père Ubu s’est trouvé tout à fait à son aise au milieu des ustensiles de cuisine, utiles autant à l’empiffrement qu’à la déconfiture des « sagouins ».

Crédits

Adaptation et mise en scène : Olivier Ducas et Francis Monty
Texte : libre adaptation d’Ubu roi, d’Alfred Jarry
Interpretation : Daniel Desparois, Etienne Blanchette, Francis Monty, Marc Mauduit, Mathieu Gosselin, Olivier Ducas.
Conception d’éclairage : Jonas Veroff Bouchard
Production : Théâtre de la Pire Espèce

Le Théâtre de la Pire Espèce

Fondé et dirigé par Olivier Ducas et Francis Monty depuis 1999, le Théâtre de la Pire Espèce emprunte ses techniques à différentes disciplines telles que la marionnette, le théâtre d’objets, le clown, le cabaret et le théâtre de rue. La compagnie s’applique à développer, en explorant le processus de création, un art vivant, novateur et accessible. Contournant l’illusion théâtrale, elle souhaite établir un rapport direct avec le public, au profit d’une complicité avec le spectateur. Impertinent, festif et accidentellement érudit, son théâtre allie matériaux bruts et imagination débridée, foisonnement baroque et précision chirurgicale.

 

Du mardi au jeudi à 20 h / vendredi à 19 h
Vendredi 22 mars : soirée 2 spectacles, Persée sera suivi de Ubu à relai ! (frais additionnels)

**Samedi 23 mars : représentation décontractée**

Représentation scolaire
Mercredi 20 mars à 13 h
Réservations à groupe@auxecuries.com

 

Lieu: L'Arène

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Le Théâtre de la Pire Espèce fête ses 20 ans cette saison !


À partir des artéfacts retrouvés sur un site de fouilles, trois archéologues du début du siècle tentent de prouver l’existence du héros mythologique Persée. Mais leur reconstitution historique se heurte sans cesse à des éléments fabuleux. L’enquête scientifique se transforme peu à peu en quête existentielle. Transfigurés par les objets qu’ils animent, ils deviendront, sous nos yeux, les protagonistes du célèbre mythe. Ainsi se développe une étrange cérémonie, tragique et burlesque à la fois. Persée réunit les formes de prédilection du Théâtre de la Pire Espèce : théâtre d’objets et jeu clownesque.

Crédits

Texte et mise en scène : Olivier Ducas, Mathieu Gosselin et Francis Monty.
Avec : Olivier Ducas, Nicolas Germain-Marchand et Francis Monty
Interprètes et manipulateurs à la création : Olivier Ducas, Mathieu Gosselin et Francis Monty
Conception et collaboration : Jonas Veroff-BouchardSimon CloutierÉric Gautron
Production : Théâtre de La Pire Espèce

 

 

Le Théâtre de la Pire Espèce

Depuis 1999, le Théâtre de la Pire Espèce emprunte ses techniques à différentes disciplines telles que la marionnette, le théâtre d’objets, le clown, le cabaret et le théâtre de rue. La compagnie s’applique à développer, en explorant le processus de création, un art vivant, novateur et accessible. Contournant l’illusion théâtrale, elle souhaite établir un rapport direct avec le public, au profit d’une complicité avec le spectateur. Impertinent, festif et accidentellement érudit, son théâtre allie matériaux bruts et imagination débridée, foisonnement baroque et précision chirurgicale.

Lieu: L'Arène

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La BIGICO convie pour une troisième année les grands pourchasseurs de gigue à présenter des courtes pièces de 5 à 15 minutes. Le OFF BIGICO cherche à mettre de l’avant la richesse de la recherche. Il offre à une gigue d’art l’espace public pour faire renaître les sons, les gestes, les regards, pour permuter les perspectives. Le OFF BIGICO, c’est faire jaillir une idée folle. Un concept éclaté. Une déconstruction de la gigue. Une fusion inédite. Un flash. Un maudit bon flash.

 

BIGICO

Depuis 2005, la BIGICO est un diffuseur spécialisé qui soutient et orchestre le développement du mouvement de la gigue contemporaine.

Au sein du milieu de la danse au Québec, les opportunités de diffusion pour les artistes du mouvement de la gigue contemporaine demeurent limitées, étant donné la niche spécialisée de cette pratique. La BIGICO se doit d’assumer également un chapeau de producteur, en organisant divers événements récurrents, en vue de diffuser adéquatement les créations des artistes : Biennale de gigue contemporaine, OFF BIGICO, Soirée d’improvisation giguée, Gigue in the dark, Séminaire chorégraphique. Ce nouveau modèle de fonctionnement, d’un diffuseur qui agit à titre de producteur, est tributaire d’une volonté indéfectible d’assurer la viabilité d’un marché professionnel qui aspire à se développer de manière saine et ambitieuse.

La BIGICO crée des opportunités uniques de faire valoir sur la place publique l’inventivité d’une société de gigueurs en pleine effervescence. La BIGICO met donc de l’avant la collégialité en regroupant des créateurs contemporains, chorégraphes et interprètes, qui s’expriment pour que la gigue soit vivante, vibrante et percutante en ce XXIe siècle. Elle rassemble plusieurs visions chorégraphiques assurant la vitalité d’un mouvement en constante mutation. Une gigue d’art, constamment régénérée, sous l’emprise de la recherche, dans un vif esprit de modernisation.

La BIGICO joue un rôle d’ambassadeur pour faire redécouvrir toute la richesse qui émane de ce fleuron de notre patrimoine. Cette langue des pieds nous appartient encore, une langue commune qui fait courir le bruit de sa pertinence dans la société québécoise d’aujourd’hui.

30 mai 20h30

31 mai 15h

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Poneyboyz

Ferme la porte, pose tes clés sur la table, tes sabots dans ma crinière, ta cravache sur mes flancs, tes reins près des miens. Les garçons-chevaux sont en état de fusion constante. Ils s’attirent, s’amalgament, se rejettent au gré de leurs envies. Comment se retrouve-t-on imbriqué dans un jeu de domination et de soumission cyclique à résonance mythique avec son meilleur bro ? (ça arrive plus souvent qu’on le pense).

Chorégraphie : Audrée Lewka
Interprètes : David Emmanuel Jauniaux, Guillaume Danielewski
Regard extérieur : Pierre-Luc Lapointe
Direction de production : David Emmanuel Jauniaux
Direction technique et régie : Sylvie Nobert
Conception lumières : Sylvie Nobert, Lee Anholt
Conception costumes : Audrée Lewka
Répétitrice : Emmalie Ruest
Photo et bande-annonce teaser : Audrée Lewka
Résidences de création : José Navas, Tangente, LA SERRE – arts vivants

At the end, everybody’s fucking

Après Doggy dans Gravel et Made in Beautiful, Olivier Arteau démarre une nouvelle recherche autour du phénomène de la peur et ses ramifications. À travers l’écriture scénique, le créateur témoigne de notre mutisme, de ce qui nous empêche de désobéir collectivement. Il y substitue le verbe pour le muter en (in)action à l’aide d’une multitude de masques, d’objets hétéroclites et d’un cube de gypse tristement friable. On se retrouve ainsi dans un monde sourd où le quotidien l’emporte sur l’excès, où la mémoire n’habite aucun lieu, où la mort ne sera accompagnée d’aucun rite. Que reste-t-il pour nous rendre profondément humain ?

Idéation et mise en scène : Olivier Arteau
Interprétation : Marie-Ève Bérubé, Claude Breton Potvin, Daniel D’Amours, Emma Gomez, Julie Leclerc, Lucie M. Constantineau, Alexander Peganov, Nathalie Séguin, Catherine St-Martin
Direction de production : Nathalie Séguin
Direction technique et régie : Claire Seyller
Conception vidéo : Sebastien Pircher
Conception lumières : Claire Seyller
Photo : Annie Éthier
Bande-annonce : Sebastien Pircher
Avec le soutien de Conseil des arts et des lettres du Québec, Ville de Laval
Résidences de création Maison des arts de Laval, Théâtre Périscope

LA SERRE - arts vivants

Parce qu’elle croit que l’art est essentiel pour lier l’individu à sa communauté, LA SERRE — arts vivants met à la disposition des artistes émergents des environnements favorables à la création d’œuvres significatives et à leur rayonnement. Elle agit comme un incubateur structurant pour l’amélioration des conditions d’exercice des artistes émergents en arts vivants et se positionne comme un activateur de collaboration entre les artistes, différents partenaires nationaux et internationaux et la collectivité. Artistiquement, LA SERRE privilégie des œuvres et des manières de faire qui tissent un lien transparent entre les arts, la nature et la société tout en favorisant la rencontre entre les différents champs disciplinaires et sectoriels.

 

Spectacle : 20h
6 à 8 : lancement conjoint du livre et de l’album dans le café-bar du théâtre

Tarifs 
Régulier : 20$
30 ans et moins : 15$

L’achat d’un billet comprend le téléchargement de l’album Engagement, lutte, clan et respect.

Lieu: L'Arène

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Navet Confit dévoilera son 8e album Engagement, lutte, clan et respect via Lazy At Work le 12 avril prochain ainsi qu’un premier recueil de textes de chansons, illustrations, poésie, courtes nouvelles et autres intitulé Les films, les desserts, les chaises, les souvenirs, les voyages, la radio, les vedettes, le journal, les rêves, les fantômes, les monsieurs, les animaux, les insectes, les médicaments, les voitures, les énumérations, la répétition et les énumérations aux éditions Somme toute le 9 avril.


Afin de célébrer le tout en repoussant les limites de ses créations, Navet Confit proposera un spectacle pluridisciplinaire dans lequel l’univers de ses chansons et de son recueil prendront vie pour un soir seulement le 18 avril à 20h. Dans ce spectacle, il met en scène une série de tableaux abstraits et impressionnistes présentés avec l’anti-humour qu’on lui connaît, dans une volonté de déconstruire les codes de la diffusion de musiques en marge.


Dès 18h, vous pourrez vous procurez livre et album dans une ambiance conviviale!

Crédits

Cet exercice de synthèse sera réalisé avec ses fidèles acolytes des débuts : Lydia Champagne (batterie), Carl-Éric Hudon (guitare et machines), Émilie Proulx (basse) et les invité(e)s Mat Vézio et Géraldine. L’équipe de création comprendra aussi l’artiste visuel Martin Lachapelle (projections vidéo), l’éclairagiste Marie-Aube St-Amant Duplessis, la scénographe Estelle Charron et la sonorisatrice Catherine Sabourin.

S’ajoutent à ces collaborations de longue date de nouveaux venus : la claviériste Sheenah Ko (The Besnard Lakes), la chorégraphe et interprète Geneviève Jean-Bindley et les comédien(ne)s Catherine Le Gresley et Maxime Brillon. Navet Confitprofitera aussi de l’occasion pour présenter Nüshu, groupe de math-punk-noise qu’il a rejoint récemment.

 

Navet Confit

Auteur, compositeur, interprète, arrangeur, mixeur et réalisateur d’albums, Navet Confit est un discret et affable polymathe indie avec une propension pour les sourires en coin. Depuis 2011, il a aussi signé les conceptions sonores de plus d’une vingtaine de pièces de théâtre (dont celles du Théâtre du Futur, compagnie qu’il a co-fondée). Tenant d’autodérision, d’odes au futile et de listes trop longues, il va continuer de déranger poliment, sans convention ni compromis.

20h

Régulier 18$
16 ans et moins 12$

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QUELS CONTES ÉMERGENT DES TUNNELS DE MINES, DES FORÊTS ÉPINEUSES OU DU LAC TÉMISCAMINGUE?


Viens t’asseoir. Prends le temps d’arriver, de t’installer. Fais comme chez toi. Nous autres, on t’accueille avec de la musique, des sourires, pis un brin de jasette. Fais rien. On te dorlote à soir avec nos chansons pis nos histoires. Des contes qu’on a ramené de chez nous, en haut du 49e parallèle; des légendes qui traînaient dans la cours arrière. On leur fait faire un tour dans la métropole le temps d’une bière. Profites-en, sont pas souvent dans le coin.

Crédits

Production : Théâtre en Quec’Part
Textes : Julie Renault et Frédérik Fournier
Interprétation : Julie Renault, Frédérik Fournier, Élisabeth Tremblay
Musique : Julie Renault et Élisabeth Tremblay
Oeil extérieur : Matthew Fournier, Philippe Soldevila, Nathalie-France Forest

Le Théâtre en Quec’Part 

Le théâtre en Quec’Part n’appartient à aucun lieu précis, son objectif principal étant de créer des ponts entre les compagnies de théâtre des grands centres et les compagnies de théâtre en région, poussant ainsi les artistes à sortir de leur cadre créatif habituel. Menée de front par deux abitibiens d’origine habitants maintenant Montréal, en Quec’Part a comme philosophie de s’ouvrir à ce qui se fait ailleurs pour axer la création vers la coopération et l’enrichissement mutuel.

Si vous avez besoin d’informations complémentaires, vous pouvez contacter le camp des arts au 514.278.3941

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Toute l’équipe du Théâtre Aux Écuries est très heureuse de collaborer à nouveau avec le Camp des Arts dès cet été 2019 !

Les jeunes seront en résidence en nos murs du 16 au 18 juillet et du 6 au 8 août et présenteront leur spectacles de fin de camp les 18 juillet et 8 août prochain. Un vent de jeunesse et de créativité que nous avons hâte d’accueillir!

 

Le camp des arts

Fort de 20 années d’expérience en animation et en production de spectacles, le Camp des Arts de la scène est devenu une référence pour les parents à la recherche d’un camp spécialisé en arts de la scène pour des jeunes de 5 à 17 ans. Des camps de jour adaptés qui permettent de vivre une expérience artistique unique !

 

Lieu: Café

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L’événement Hors-Série du Théâtre Aux Écuries convoque pour cette première édition le Festival du Jamais Lu. 3 textes, 3 artistes, 3 histoires prendront vie pour la première fois sous forme de lectures dans le café-bar les 24, 25 et 26 janvier. Sharon Ibgui, Marie-Ève Perron et Sébastien Rajotte feront entendre leurs voix singulières d’acteurs-auteurs pour explorer avec humour et lucidité l’intime, les transitions, le besoin de faire le point à un certain moment de vie. 3 momentums à ne pas manquer !


Nos trois artistes se sont prêtés au jeu et ont répondu à nos questions sur ce qui motive leur écriture, les défis que représentent la rédaction et l’interprétation d’un texte qui puise à même le réel pour se construire. Découvrez les portraits concoctés par Delphine Naum juste en dessous. 

24 janvier 2019 / CHRISTIAN SAINT-PIERRE N’AIMERA PAS

Parce que. Parce que je suis juive, gauchère et que j’ai appris à faire du vélo à 30 ans. Parce que ma mère, avant de mourir, disait : « L’Égypte ! L’Égypte ! Les chameaux ! » Parce qu’il m’arrive de déambuler dans la ville avec une barbe dessinée au crayon. Parce que ma belle-mère a de l’ambition, elle veut une piscine olympique. Parce que c’est de ma faute si on a perdu le référendum. Parce que mes parents m’ont nommée Sharon en mémoire de Sharon Tate. Parce qu’enfant, j’avais un album plein de photos de Jean-Paul II. Parce qu’ado, je mangeais des tranches de jambon dans la face de ma grand-mère, juste pour la faire chier. Parce que je suis pareille comme un pogue. Parce que je parle québécois grâce au ballet classique. Parce que selon ma mère : « Ça va mal finir cette histoire… C’est moi qui te le dit, ça va mal finir ! ». Parce qu’avant, c’était drôle d’être juif. Parce qu’il m’arrive de faire des auditions soule et de les avoir. Parce que la vie est belle, parce qu’il faut croire. Parce que je ressemble à Michael Jackson. Parce que ma mère me rappelle avec une voix d’outre-tombe : « De toute façon, j’ai déjà signé mon testament ! » Parce que je les aime. Parce que.

Texte et interprétation : Sharon Ibgui

25 janvier 2019 / DE TA FORCE DE VIVRE

Allô. Mon père est mort. Pis, ben oui… ça fait partie de la vie. Parce que ça arrive tous les jours des pères qui meurent. Ça arrive tous les jours depuis que le monde est au monde. Pis quand il est mort, j’étais pas une enfant. Pis il était malade. Pis ça a été une longue agonie. Facque… tsé. Mais le deuil est une drôle d’affaire. Une « bébitte » difficile à attraper. Dont on parle peu. Je pense. Ou alors avec beaucoup de pudeur. Tant et tant qu’on se retrouve un brin surpris. Par cet après. Les hauts. Les bas. L’industrie de la mort. Les formulaires, les bébelles pis les cercueils à vendre. L’entourage qui parle pas fort, intimidé par le chagrin d’un coup. Les situations absurdes, les malaises délicieux. Les vertiges. La nostalgie crasse. Pis notre monde qui course à sa jeunesse en répétant des « j’ai pas peur de la mort ».

Texte et interprétation : Marie-Ève Perron

26 janvier 2019 / DIEU, SANDRA ET MOI

C’est l’histoire de Jean-François, quarantenaire confronté à ses défis de milieu de vie. C’est sa relation avec sa mère turbo / verbo-moteur qui se définit à travers son fils. C’est sa recherche de l’amour, alors que la vie lui a déjà laissé son lot de cicatrices et de désillusions à ce sujet. Mais c’est surtout le père d’une fillette de 8 ans, vive, enjouée exigeante et angoissée.
Comment un père monoparental prépare-t-il sa fille à devenir une femme en 2018 ? Comment soutenir un enfant, nourrir son épanouissement, alors qu’on est à moitié désillusionné ?
C’est une histoire où l’humour n’est pas un échappatoire, mais une partie de la solution.
C’est une histoire de transmission, d’amour rêvé et d’espoir déçu. Et le contraire. Avec des mascottes et du curling.

Texte : Sébastien Rajotte
Mise en lecture : Yves Morin
Avec : Sébastien Rajotte, Catherine Trudeau et Stéphane Jacques

Ce qu’en disent les médias...

« On a lu le Dieu, Sandra et moi de Rajotte, qui comporte de riches envolées et une finale d’une grande beauté. Cela étant, on attend aussi beaucoup du Christian Saint-Pierre n’aimera pas ça d’Igbui qui ouvrira le bal, le 24 janvier. » – Louise-Maude Rioux-Soucy 

 

Le Jamais Lu

Dirigé par Marcelle Dubois, le Jamais Lu a pour mission de créer un lien fort entre le public et les auteurs d’aujourd’hui en offrant aux dramaturges des tribunes originales, engagées et festives. L’organisme œuvre par ailleurs au développement de la dramaturgie québécoise, canadienne et internationale en produisant chaque année un festival à Montréal, à Québec et à Paris. Pensées par des metteurs en scène et interprétées par des comédiens, les lectures théâtrales qui y sont présentées font jaillir des langues, des formes et des styles très variés et empreints d’une envie commune : celle d’interroger, au moyen de la fiction, le monde dans lequel nous vivons.

Du mardi au vendredi à 20 h
Samedi à 16 h
Jeudi 7 février à 19 h, la représentation sera suivie de Paroles en liberté

Lieu: L'Arène

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Nous sommes dans le futur, mais pas si lointain. Fin de siècle, le 21e pour être exact. Les baby-boomers ont disparu depuis longtemps déjà, les derniers spécimens ayant été expédiés sur la lune par l’ONU (en aller-simple!) après un verdict unilatéral de Crime contre la Terre. D’un même souffle, le clonage est décrété formellement interdit, « d’un coup qu’un boomer aurait l’odieuse idée de se cloner en cachette », le Monde ne s’en remettrait jamais.


Les années passent jusqu’au jour où Gilles Douillette, un citoyen hautement banal, découvre à la dure qu’il est un clone. Mais le clone de qui? Ça, c’est un mystère…


Guidé par le Club des Marquis (un groupe d’enquêteurs mondains), le désormais fugitif Gilles Douillette scrute les infinis détails de cette poignante intrigue pour découvrir qui, comment et surtout pourquoi son « créateur » l’a conçu à son image. Qui est véritablement le dernier Baby-Boomer?


Pour en savoir davantage… lisez Un homme sans visage, une variation sur un chapitre de la pièce.

 

 

 

Crédits

Texte : Olivier Morin et Guillaume Tremblay
Mise en scène : Olivier Morin
Musique : Navet Confit et Philippe Prud’homme
Interprètes : Navet Confit, Marie-Claude Guérin, Olivier Morin, Philippe Prud’homme et Guillaume Tremblay
Production : Théâtre du Futur

Le Théâtre du Futur

Le Théâtre du Futur est né quelque part en 2011 lorsque Guillaume Tremblay, Olivier Morin et le multiinstrumentiste Navet Confit ont croisé leurs faisceaux d’amour pour la création de Clotaire Rapaille, l’Opéra Rock. L’année suivante, les auteurs-interprètes ont conçu le scandaleux L’Assassinat du Président avant de compléter leur Trilogie du Futur avec Épopée Nord en 2015. En 2016, ils ont présenté La Vague parfaite, un opéra surf d’une rare élégance. Leur projet pour la suite? Conquérir la planète, au minimum. 

Enrichies de recherches sonores et musicales, les créations du Théâtre du Futur questionnent l’avenir et l’inconscient collectif. Humour, dialogues francs, vifs et déjantés entraînent les spectateurs dans un monde neuf et farfelu. La devise de la compagnie : « Puisque le passé n’existe plus et que le futur n’existe pas encore, autant les inventer! » (Clotaire Rapaille).

 

Avertissement: ce spectacle fait l’usage d’effets stroboscopiques et a un volume élevé.

 

Du mercredi au samedi à 20 h

Lieu: L'Arène

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Le collectif Castel Blast invite le public à sa nouvelle création Nos Corps, un spectacle immersif qui confronte le public à une vérité du corps qui danse sans relâche.


1518. Strasbourg. Une famine dure depuis des années. Pauvreté extrême. Taux de mortalité consternant. Une femme n’a plus de lait en son sein pour son nourrisson. Elle le jette dans la rivière. Le regarde couler. Emporté par le courant. Elle reste en état de choc. Pas de pleurs. Elle danse. Sans savoir pourquoi. Sans s’arrêter. Elle est rejointe par un autre. Et une autre. Et un autre. Ils sont dix. Les pieds en sang. Il fait nuit. Il fait jour. Ils sont cinquante maintenant. Ils ne s’arrêtent pas. Ne s’arrêtent plus. Ne peuvent plus s’arrêter. D’autres, par groupe, les rejoignent. Ils sont plus de deux cents à danser. Danser. Danser jour et nuit. Sans relâche. Certains meurent de fatigue. Certains meurent de leurs blessures. Ils sont désormais mille. Ils danseront deux mois. La première manie dansante vient de naître.


Ils dansaient car ils n’avaient plus les mots pour exprimer tout ce qui les opprimaient. Elles dansaient parce que leur désespoir était si grand que seuls leurs corps pouvaient en témoigner.


Aujourd’hui, la rivière est devenue fleuve et la famine est devenue crise. Des murs se dressent de toutes parts. Et nos corps. Nos corps. Nos corps s’unissent, se rassemblent, s’enlacent, s’entraident, s’apprivoisent, s’acceptent, se réconcilient, se lèvent, se soulèvent, s’accumulent, se resserrent, se mélangent, se rallient, se recueillent.

Crédits

Production Castel Blast
Création collective Olivia Sofia, Leo Loisel , Guillaume Rémus, Gonzalo Soldi, Chloé Gagné Dion, Ourielle Auvé, Simon Chioini, Pamela Gómez Widman, Pénélope Gromko, Laury Nial, Thomas Mundinger, David Emmanuel Jauniaux, Brontë Poiré-Prest, Jérémie Jacob, Jérémie Brassard, Audray Julien, Lyndz Dantiste, Roxane Azzaria, Andrea Ubal Rodríguez

Castle Blast
Castel Blast, créé par Olivia Sofia, Léo Loisel, Guillaume Rémus et Xavier Mary, aborde le spectacle comme un ensemble. Ce jeune collectif est né de la nécessité d’aborder la création au travers de rencontres et d’échanges, stimulés par la diversité des parcours et l’expérience de chacun. Il regroupe les concepteurs et interprètes dans une réflexion commune et protéiforme. Le collectif met ainsi les outils de création à la disposition de chacun, indépendamment de leur domaine d’origine. Leurs conceptions prennent leur source dans une pulsion créative, qu’ils mettent ensuite au service d’une démarche sensible, commune et ouverte.