Ils étaient 470 en 2000, puis 1011 en 2010. Ils sont maintenant 2755 sur 7 milliards d’êtres humains. Ils possèdent ensemble 7 fois le capital qui permettrait de mettre fin à la pauvreté dans le monde : ils sont les milliardaires d’aujourd’hui.

Suite au succès des représentations montréalaises au printemps dernier, Michelle Parent et sa compagnie Pirata Théâtre reviennent avec une version revue et actualisée du one-woman-show économique et politique COMMENT ÉPOUSER UN MILLIARDAIRE, en codiffusion avec le Théâtre Aux Écuries. Ce monologue grinçant sur les riches et sur les pauvres, se base sur le classement annuel Forbes des milliardaires mondiaux et constate, de manière pédagogique et humoristique, la situation désespérante de notre monde. 

 

Une actrice, jadis engagée, se marie au 33e homme le plus-riche-du-monde ! Dans un élan d’altruisme, elle  monte  sur scène pour une toute dernière fois afin de livrer ses secrets et d’offrir ses conseils sur la marche à suivre pour passer la bague au doigt d’un ou d’une milliardaire, ces poissons rares qui requièrent un hameçon bien spécifique. Oscillant naïvement entre le Ted talk, les confidences et le stand up, son discours dévoile malgré lui les rouages de la mondialisation, là où ça fait mal : exploitation des pauvres, concentration des richesses, évasion fiscale…

 

Interprété depuis plus de 10 ans par Audrey Vernon en France, puis dans cinq autres pays à travers le monde, COMMENT ÉPOUSER UN MILLIARDAIRE suit son succès international et sera à nouveau interprété par Michelle Parent, de la compagnie Pirata Théâtre, du 2 au 4 décembre 2021 au Théâtre Aux Écuries. Cette satire sur le capitalisme incontrôlé est la première étape du triptyque sur « l’effondrement du vivant » réalisé par Pirata Théâtre, où la pièce centrale de ce cycle, 100 SECONDES AVANT MINUIT, sera présentée en janvier 2022, également au Théâtre Aux Écuries.

-« Comme dit mon futur mari, il faut prendre l’argent là où il est : chez les pauvres. Ils n’ont pas beaucoup d’argent, mais il y a beaucoup de pauvres… »

 

Cet événement est passé.

Crédits

Autrice : Audrey Vernon

Production :  Pirata Théâtre

Adaptation : Michelle Parent et Véronique Pascal

Mise en scène : Michelle Parent, Véronique Pascal et Mireille Camier

Assistance mise en scène et projections : Marie-Eve Archambault

Conception artistique : Michelle Parent, Véronique Pascal et Marie-Eve Archambault

Direction technique : Samuel Thériault

Lumières : Andréanne Deschênes

Scénographie et accessoires : Julie-Ange Breton

Régie : Marie-Frédérique Gravel et Pamela Dumas

Distribution : Michelle Parent

Merci particulier à Luc Senay pour le regard précis et les conseils artistiques.
La première partie d'un cycle...

Le spectacle satirique COMMENT ÉPOUSER UN MILLIARDAIRE est la première pièce du triptyque réalisé par Pirata Théâtre sur « l’effondrement du vivant ». La pièce centrale de ce cycle, 100 SECONDES AVANT MINUIT, sera présentée en janvier 2022, également au Théâtre Aux Écuries.

Alors que COMMENT ÉPOUSER UN MILLIARDAIRE traite de « l’avant effondrement », en faisant le constat actuel de l’importance du capitalisme dans notre monde, 100 SECONDES AVANT MINUIT traite du « pendant l’effondrement » où minuit représente ici la fin du monde, et 100 secondes le temps qu’il nous reste avant l’arrivée d’un effondrement social, nucléaire ou écologique, selon 13 lauréat·e·s de prix Nobel. Ici, intervenant·e·s en suicide, endeuillé·e·s et écorché·e·s s’exerceront sous vos yeux, à un jeu vertigineux et intransigeant : il·elle·s ont 100 secondes, ou moins, pour se livrer à vous tout en pédalant pour générer l’énergie nécessaire aux lampes qui les éclairent.

 

100 secondes avant minuit se jouera du 18 au 29 janvier 2022 au Théâtre Aux Écuries.

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Biographies des artistes

MICHELLE PARENT (adaptation, co-mise en scène, interprète)

Michelle Parent se consacre au théâtre de création depuis une quinzaine d’années. Comédienne, metteure en scène et directrice artistique de Pirata Théâtre, elle développe depuis une décennie une écriture théâtrale pirate qui mélange les arts et le réel. Ses œuvres ont en commun de présenter des portraits de société : représentations poétiques de nos dérives, de nos enfermements, de nos espoirs. Elles parlent de notre système et de ce qu’il dépose en nous. Elles sont fabriquées de référents populaires, de culture pop, de matériaux issus du réel et d’artéfacts de notre rapport au monde. Ses créations singulières au sein de Pirata Théâtre ont marqué l’imaginaire. La Maison, présentée en 2011 à la Salle Fred-Barry avec des jeunes femmes en difficulté de l’organisme Passages, a remporté le prix de la pertinence sociale, le Noble Cochon, lors du Gala des Cochons d’Or. Elle porte depuis 2014, aux côtés d’Anne Sophie Rouleau, Album de finissants, qui rassemble des ados et des acteurs et qui fut présenté plus de 50 fois à travers la province avec plus de 300 ados. Les Bienheureux, présentée au Théâtre Aux Écuries avec des personnes recevant les services du Centre de réadaptation en dépendance, fut marquante et jouée à guichet fermé en 2016. Les spectacles de Pirata Théâtre ont été joués au Festival ZH, au Théâtre Denise-Pelletier, à Espace Libre, au Centre national des Arts, au Théâtre Périscope et au Théâtre Aux Écuries. Comme comédienne elle a joué au théâtre pour le Teesri Dunya Theater, Parabolik Guerilla, Camera Obscura. Et elle a porté le spectacle Album de finissants de 2012 à 2018 à travers la province.

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VÉRONIQUE PASCAL (co-mise en scène et adaptation) 

Depuis sa sortie du Conservatoire de Montréal, Véronique joue dans plus de 35 spectacles sur la scène professionnelle, et prend part à plusieurs courts et long-métrages, notamment Ce qu’il ne faut pas dire de Marquise Lepage (2015), et Dire de Geneviève Sauvé (sélection RVCQ 2017 – Short Corner, Cannes 2017, etc). Certains de ses textes sont publiés dans L’Agenda des Femmes 2015 (chez Remue-ménages), et dans le recueil Larguer les amours chez Tête Première (2017). Sa pièce La nuit, la vigie fût crée à la Maison Théâtre en janvier 2018 et publiée chez Dramaturge, et elle a incarné Mélanie dans Mélanie sans extasy (première création de la cie Le Choix de la Présidente), sur la scène du Théâtre Prospero, au printemps 2018 également. Co-créatrice de la compagnie LES COMPAGNONS BAROQUES avec Catherine Paquin Béchard, elle crée le projet La gardienne (2015 à 2017) et le laboratoire L’amour au 21e siècle (selon Wikihow), qui sera présenté dans sa version finale sur une scène montréalaise sous peu. Passionnée de comédie, elle fait partie de 2013 à 2017 du groupe Les femmelettes, où l’on explore l’humour au féminin, et reprend l’improvisation notamment avec la ligue des Cravates et avec le projet Stakiltour, après une immersion à Second City à Chicago.

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AUDREY VERNON (autrice de la version originale)

Après des études de Théâtre classique, Audrey Vernon est repérée par Dominique Farrugia qui l’engage pour une pastille en direct sur CANAL+ intitulée « La séance au choix ». En septembre 2005, CANAL+ lui confie un programme court, « Une minute quotidienne » sur CANAL+ décalé qui durera jusqu’en 2013. C’est en 2009, qu’elle commence à s’intéresser à l’économie et à écrire un « one woman-show économique » sur l’explosion des inégalités : Comment épouser un milliardaire, qui sera joué plus de 500 fois et durera 10 ans. En 2015 le texte est publié par FAYARD et traduit en 6 langues. Il est joué en Belgique, en Italie, en Corée et sera joué au Québec par Michelle Parent. Depuis avril 2019, il est interprété en France dans une version réactualisée par Giorgia Sinicorni qui reprend la tournée française dans une nouvelle mise en scène de Mikael Chirinian. En juillet 2012, Audrey crée au Festival d’Avignon Marx & Jenny, spectacle sur l’œuvre de Karl Marx et sa correspondance avec Engels, joué plus de 200 fois et toujours en tournée. En 2013 elle inaugure le théâtre de la Nouvelle Seine à Paris. En 2014 elle y crée un autre spectacle : Chagrin d’amour, autour du deuil et des ruptures amoureuses, mis en scène par Vincent Dedienne. En mai 2015, Audrey Vernon monte son nouveau spectacle Fukushima work in progres joué avec Xavier Mathieu à la demande de l’Avant Seine, théâtre de Colombes, mis en scène par Olivier Broda. A partir d’août 2016, elle présente «Le Billet d’Audrey Vernon» intitulé L’homme de ma vie… dans le Cinq-sept de France Inter autour de l’économie et des milliardaires, pendant 9 mois. En janvier 2018, elle écrit une lecture autour des textes d’écologie radicale jouée par 13 comédiens, à La Maison des Métallos, en collaboration avec Hervé Kempf et le site Reporterre. Cette lecture est depuis disponible à la reprise en open source et a été jouée par plusieurs troupes en France et à l’étranger. En mai 2019, elle crée un nouveau seul en scène, Billion dollar baby, lettre ouverte à mon bébé à naitre, présenté à Avignon et en tournée à partir de janvier 2020.

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MARIE-EVE ARCHAMBAULT (conception artistique)

Diplômée de L’École de danse contemporaine de Montréal en 2011, Marie-Eve Archambault danse depuis son plus jeune âge. C’est durant sa formation qu’elle découvre le métier de directrice des répétitions et décèlera rapidement en elle les prédispositions et l’intérêt nécessaires à ce métier. Elle occupera ce rôle dès les premiers projets professionnels auxquels elle participe, que ce soit pour la danse ou pour le théâtre (La Grande Fente – Isabelle Boulanger, Geneviève Carron-Ferron, Audrey Rochette, Mille Chevaux Vapeurs – Hugo Dalfond & Joanie Roy, Mathieu Hébert) s’intéressant particulièrement à la justesse de l’interprétation, à l’éloquence du corps en mouvement, à la précision musicale ainsi qu’à l’accompagnement du créateur et de l’interprète, du processus créatif à la représentation. Son parcours la mènera éventuellement à travailler plutôt dans le milieu théâtral en assistance à la mise en scène et à la dramaturgie, à la direction des répétitions ainsi qu’à l’accompagnement chorégraphique (Les Bienheureux – Pirata Théâtre, Album de finissants – Pirata Théâtre & Matériaux Composites, Home Dépôt : un musée du périssable – Matériaux Composites, L’amour au XXIe siècle selon  Wikipédia – All In Théâtre, Le clone est triste – Théâtre du Futur) et également à titre de chorégraphe (Amsterdam – Maison Corbeau, Le Scriptarium – Théâtre Le Clou, Clotaire Rapaille L’opéra rock – Théâtre du futur). Au fil des années, elle se spécialise dans la direction et la formation de « non-danseur·euse·s » et/ou « non-comédien·ne·s » dans le cadre de créations, productions et représentations professionnelles.

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SAMUEL THÉRIAULT (direction technique et projections)

Depuis maintenant plus de 15 ans, Samuel Thériault œuvre professionnellement dans le milieu du spectacle, principalement en danse et pour des événements corporatifs. Il concentre son travail sur la direction technique et la vidéo. Il a dirigé en tant que directeur technique autant pour la création que pour la tournée de multiples projets qui ont été présentés au Canada et à l’international. La variété de ses compétences lui permette de collaborer sur des projets de spectacles scéniques, des performances in situ, ainsi que des installations permanentes, muséales et théâtrales.

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JULIE ANGE BRETON (scénographie et accessoires)

Diplômée en 2008 en scénographie à l’UQAM, Julie-Ange Breton a conçu les décors et les accessoires pour une quinzaine de productions théâtrales dont Dominion et La guerre du Théâtre de la pacotille (m.e.s de Sébastien Dodge), Le Dragon d’Or (m.e.s de Mireille Camier) ainsi que La maison et Les Bienheureux de Pirata Théâtre (m.e.s. de Michelle Parent). Comme accessoiriste elle travaille entre autres pour Les Grands Ballets Canadiens, la Compagnie Marie Chouinard, le Théâtre de l’Avant-Pays et le Théâtre des cascades.

Artiste multidisciplinaire, Julie-Ange s’illustre de plusieurs façons : elle signe la conception visuelle des arrière-plans pour le livre Les desserts de Patrice, publié aux Éditions de l’Homme. Lauréate de la deuxième édition du concours En Façade, organisé par Création Loto-Québec et le Théâtre Espace GO, son œuvre habille la façade du théâtre pour toute la saison 2011-2012. Elle participe à l’exposition extérieure Mon beau sapin avec son installation Forêt présentée dans l’arrondissement du Plateau Mont-Royal à l’hiver 2013.

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ANDRÉANNE DESCHÊNES (lumières)

Andréanne manifeste un intérêt marqué pour la lumière, tant au théâtre qu’en danse. Elle a collaboré avec Cas Public et Hélène Blackburn pendant plus de dix ans, mais également avec Trois Tristes Tigres, Théâtre Quatre/Corps, le Collectif Zeugma, Pierre Lecours, Érika Tremblay-Roy et Le Petit Théâtre de Sherbrooke ainsi que Pirata Théâtre, compagnies pour lesquelles elle a signé plusieurs conceptions lumière. Elle assure également la régie de nombreuses tournées nationales et internationales, dont celles de Cas Public de 2002 à 2013, Virginie Brunelle, Petit Théâtre de Sherbrooke, La [Parenthèse], pour ne nommer que celles-là. Andréanne fait présentement partie des équipes de création du Petit Théâtre de Sherbrooke et du Théâtre du Double Signe à titre de conceptrice d’éclairage et comme directrice de production.

À propos

En tissant des liens entre les gens et entre les arts, en piratant l’art et le réel, nous imaginons des portraits impressionnistes et poétiques de notre époque, de notre société. Provoquant des rencontres inédites, les oeuvres convoquent dans la création et sur scène des présences qui gravitent, dans la vie réelle, en périphérie de la majorité ordinaire. C’est ce point de vue périphérique sur le monde qui distingue l’écriture singulière de Pirata Théâtre depuis maintenant 10 ans.

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La compagnie

Presse

« V. P. «Le texte original était on point, mais très «français» dans sa facture (of course) et dans son humour. Il fallait rendre ça Queb et plausible pour une fille d’ici. Puis, on a aussi nos milliardaires au Québec! Il fallait s’approprier tout ça et retrouver la légèreté de ton.»

«On s’est aussi intéressées à nos milliardaires d’ici. Bon, c’était assez facile, parce qu’au Québec, il n’y en a que douze. Initialement, on devait jouer en mars 2020. Pendant l’année de jachère, on a tout actualisé. Saviez-vous que Vuitton fait maintenant des visières à 900 $ et qu’on peut avoir du gel hydroalcoolique de Chanel?»»

Pour l’entrevue de Michelle Parent et de Véronique Pascal au complet, c’est par ici

Plein tube est l’adaptation du premier roman d’Hervé Bouchard, Mailloux (Le Quartanier, 2006). Le personnage de Jacques Mailloux raconte des moments marquants de son enfance dans le désordre, toujours en quête d’authenticité. Il témoigne des mises en scène ordinaires de la vie : celle de soi, de la famille, du jeu, du mensonge, du « faire semblant » et de la mort. Il est partagé entre son envie de s’exprimer et son incapacité à le faire. Habité par ses souvenirs, Mailloux trouve sur la scène un espace de jeu, de libération. Ses explorations langagières deviennent concrètes, habitées.

 

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À propos

Fondée en 2015 par Laurence A. Clavet et Charlotte Gagné-Dumais, la compagnie de création se dote d’ores et déjà d’un mandat féministe, une valeur fondamentale à sa démarche. Le Théâtre des Trompes s’engage alors à créer, produire et diffuser des spectacles de théâtre non seulement féministe (dans le choix des matériaux travaillés et la composition des équipes), mais également novateur. La démarche du Théâtre des Trompes se pense à travers le concept de l’hybridité — entre les médias ; entre la présence scénique et filmique de l’interprète; entre l’intellectualisation et l’instinct ; entre la théorie et la pratique ; entre le théâtre et la performance. La compagnie propose ainsi un travail fondamentalement intermédial qui explore  les effets que les médias peuvent produire les uns sur les autres. Cette recherche d’un théâtre capable de fédérer les autres arts à sa médiation tient du parcours hors norme des personnes qui composent actuellement la compagnie (Antoine Amnotte-Dupuis, Charlotte Moffet), et qui sont issues des milieux universitaire et/ou cinématographique et/ou littéraire. Les créations scéniques du Théâtre des Trompes sont nourries à même un champ de compétences variées : conception sonore, cinéma expérimental, prise de vue, montage, direction du jeu d’acteur, création et accompagnement littéraire, etc.

Ainsi en résulte un dialogue entre les artistes et les personnes qui réfléchissent l’art. Les Trompes arriment de cette façon à leur parcours artistique une démarche en recherche-création, dans l’idée de faire contribuer les échanges entre la théorie et la pratique à la définition d’objectifs esthétiques en constante évolution. Le travail de l’audiovisuel devient alors un outil pour comprendre comment les différents codes médiatiques (cinéma et théâtre) peuvent soutenir la création intermédiale, et, par ces interactions, peuvent mettre en place une approche novatrice du spectacle. L’angle vidéoscénique qu’adopte le Théâtre des Trompes pour envisager la présence des médias sur la scène témoigne d’un héritage doublement inspiré des traditions du cinéma et du théâtre. L’écriture médiaturgique, et plus particulièrement la question de la co-présence des interprètes, à la fois sur scène et à l’écran, sont centrales à la démarche des Trompes, qui croient fermement qu’un terreau fertile de réflexion et de création repose dans cet espace tiers entre présence immédiate et présence médiatisée. Jusqu’à présent, le Théâtre des Trompes a créé les spectacles Détrompe-toi (2016), Poupées de Chiffon (2016) Persona (2017), REP (2018) et Cabaret Neiges noires (2019). Enfin, Plein tube (2021), est la première étape d’un cycle de travail sur l’œuvre de l’auteur Hervé Bouchard qui se poursuit grâce au Théâtre Aux Écuries.

 

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Crédits

Auteur : Hervé Bouchard

Production : Théâtre des Trompes

Mise en scène : Charlotte Gagné-Dumais

Assistance à la mise en scène : Laurence A. Clavet et Charlotte Moffet

Adaptation et conception artistique : Charlotte Gagné-Dumais et Maxime Brillon

Conseil dramaturgique : Charlotte Moffet

Direction de production: Charlotte Gagné-Dumais et Laurence A. Clavet

Interprétation : Maxime Brillon

Régie: Charlotte Gagné-Dumais

Direction technique et conception d’éclairage : Alice Germain

 

La création de Plein tube a été rendue possible grâce aux partenaires suivants :

  • Théâtre aux Écuries, Accueil-éclair à la saison 2018-2019
  • Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ)
  • Pleurer Dans’Douche, résidence de création au Café Reine garçon à la saison 2019-2020
  • Contributeurs et contributrices à la campagne de socio-financement 
Paroles en Liberté - 17 novembre (après la représentation)

Le 17 novembre, suite à la représentation de Plein Tube aura lieu un Paroles en Liberté où sera abordée la question suivante :

La honte : destructive ou constructive? 

Cette soirée, seront conviées, aux côtés Charlotte Gagné-Dumais deux invités :

  • Audrey-Ann Landry, enseignante au primaire et étudiante à la maîtrise. Audrey-Ann réalise ses études en enseignement primaire à l’Université de Montréal, où elle en profite pour faire un échange étudiant en Suisse le temps d’une session. Elle poursuit ses études en tant qu’assistante de langue en Angleterre, où elle enseigne le français à des enfants et à des adolescent·e·s. Depuis son retour en 2019, elle est inscrite à la maîtrise de recherche en éducation et formation spécialisées à l’UQAM.
  • Guylaine Martel, intervenante sociale depuis de nombreuses années, principalement auprès des victimes de violences à caractère sexuelles, elle oeuvre également en justice réparatrice, permettant le dialogue entre auteurs·trices et victimes de crime de différentes natures au Centre de Service de Justice Réparatrice (CSJR).

Suicide d’un mime à l’italienne est librement inspirée de l’histoire vraie d’un mime italien qui, en 2003, s’est suicidé en affirmant que personne n’appréciait son art. Cette œuvre, basée sur le geste, l’image et la comédie physique, propose une critique ludique sur l’art du mime, interrogeant pourquoi celui-ci est rejeté comme un art «mineur». Cette comédie clownesque, à l’esthétisme rappelant parfois les peintures de Picasso, parfois l’iconographie kitsch des clowns, des mimes et des acrobates démoralisé·e·s, est une méditation poétique et philosophique autour de la santé mentale, de l’acceptation de l’échec et de l’utilité primordiale de l’art.

Diffusée depuis 2016 en Ontario, Suicide d’un mime à l’italienne est accueillie au Théâtre Aux Écuries pour sa première québécoise.

 

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À propos

Depuis 2014, la compagnie torontoise Bad New Days crée des œuvres théâtrales visuellement audacieuses et physiquement innovantes qui s’intéressent à la complexité de la condition humaine. À travers un mélange fugace de légèreté et de gravité, Bad New Days puise son inspiration dans les codes théâtraux traditionnels du XXe siècle et les adaptent à un contexte esthétique contemporain.

Bad New Days réalise des pièces originales, du développement et à la production de chacune de leurs œuvres. Avec un esthétisme délibérément « théâtral », les œuvres de la compagnie s’inspirent du théâtre de mime contemporain, des formes théâtrales plus «populaires », du théâtre forain, du grotesque, de l’absurde et de l’étrange.

La compagnie propose une alternative au naturalisme théâtral et au modèle de création traditionnelle fondé sur un scénario, en accordant la primauté au corps, au geste et à l’image afin de transcender les barrières linguistiques et de révéler de nouvelles formes théâtrales créées pour prendre directement acte de l’époque dans laquelle nous vivons. Suicide d’un mime à l’italienne sera présentée en première québécoise au Théâtre Aux Écuries en novembre 2021.

Crédits

Production : Bad New Days

Directeur artistique : Adam Paolozza 

Producteur créatif : Victor Pokinko 

Texte, interprétation et mise en scène : Adam Paolozza

Metteur en scène associé et dramaturge : Kari Pederson

Crée par : Adam Paolozza, Rob Feetham, Viktor Lukawski, Miranda Calderon et Kari Pederson

Compositeur : Arif Mirabdolbaghi

Musique : SlowPitchSound (Cheldon Paterson)

Conception lumière : Andre Du Toit

Scénographie, costumes et projections vidéo : Evgenia Mikhaylova, basé sur un design original d’Allie Marshall (costumes) et d’Anahita Dehbonehie (scénographie et vidéo)

Distribution : Rob Feetham, Adam Paolozza, Rose Tuong et Nicholas Eddie 

Direction de plateau : Dylan Tate-Howarth

Rencontre du 10 novembre
À la suite de la représentation du 10 novembre, restez participer à une conversation avec l’équipe de création et Gabrielle Giasson-Dulude, autrice de Les chants du mime: en compagnie d’Étienne Decroux, un essai fascinant sur la voix des corps et le silence.
Loupez pas ça ! ✨

Le Festival Filministes, en collaboration avec le Festival Accès Asie, propose d’aller à la rencontre des citoyen·ne·s par le biais du cinéma, avec une programmation qui célèbre la culture et les réalités des communautés asiatiques québécoises et canadiennes, durement touchées par des actes racistes depuis le début de la pandémie. Le Festival Filministes souhaite créer un espace de rencontre qui montre la richesse et la complexité du patrimoine asiatique par l’entremise de cinq courts métrages. Abordant les relations familiales, le racisme anti-asiatique, l’adoption internationale et l’immigration de première et de deuxième générations, cet événement mettra de l’avant le regard cinématographique et artistique de réalisatrices de talent. 

En réaction à la montée du racisme anti-asiatique depuis le début de la pandémie, le Festival Filministes souhaite créer un événement rassembleur qui célèbre la pluralité, la beauté et la richesse du patrimoine asiatique.

Cinq courts métrages seront présentés dans trois quartiers montréalais et seront suivis d’une discussion avec Kim Sanh-Châu, André-Anne Côté et Ange Guo. 

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Midland de Kim Sanh-Châu
2020 | Québec | 7:00 | art et essai | sans dialogue
C’est à l’orée des bois que se croisent des coupoles et des corps. Leurs dialogues inaudibles imprègnent les roches à l’encre mauve. Lueurs de l’aube. Soleil froid. Capter l’impalpable. Danser l’invisible.
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Like the Flow of a River de Natalie Murao
2016 | Canada | 6:24 | fiction | japonais et anglais, sous-titres français (c.c.)
Dans un restaurant, une grand-mère et sa petite fille tentent de se comprendre malgré la barrière linguistique qui les isole l’une de l’autre.
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No Crying at the Dinner Table de Carol Nguyen
2019 | Québec | 15:00 | documentaire | vietnamien et anglais, sous-titres français (c.c.)
Dans ce documentaire poignant, la cinéaste vietnamienne-canadienne Carol Nguyen interroge sa propre famille afin de dresser un portrait émotionnellement complexe des traumatismes intergénérationnels, du deuil et de l’incommunicabilité.
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Adoption, 30 ans après de kimura byol-nathalie lemoine
2020 | Belgique, Corée du Sud | 18:00 | documentaire | français, sous-titres français (c.c.)
Zin (cinéaste) et Zinneke (actrice) sont deux coréen·ne·s adopté·e·s belges. En 1988, elles ont fait ensemble Adoption, un court métrage. Depuis, l’une est restée en Belgique, l’autre est retourné·e peu après en Corée pour y vivre. 30 ans après, Zin amène Zinneke pour la première fois dans leur pays natal.
Réflexions sur l’abandon, les maternités, les racines et le droit de savoir.
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Not Your Panda de Tigris Alt Sakda
2018 | Québec | 5:00 | animation | sans dialogue, sous-titres français (c.c.)
Not Your Panda explore les clichés et la capitalisation de la culture asiatique à partir de l’animal le plus mignon qui soit, l’Ailuropoda melanoleuca.
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* Les événements des Filministes sont des espaces de discussion et de réflexion sur des enjeux féministes contemporains. Nous souhaitons que les opinions de chacun·e·s soient écoutées et respectées, car nous croyons en la diversité des positions féministes. Cependant, nous ne tolérerons aucune prise de parole haineuse ou commentaire qui porte atteinte à l’intégrité des personnes.  
* Le Festival Filministes organise ses événements à Tiohtià:ke / Montréal, respectivement les territoires non cédés de la nation mohawk. C’est dans le respect des liens avec le passé, le présent et l’avenir que nous reconnaissons les relations continues entre les Peuples Autochtones et les allochtones de l’Ile de la Tortue.
* Service d’interprétation LSQ sur place. 

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Festival Filministes

Depuis 2015, le Festival Filministes organise à Montréal des discussions sur des enjeux féministes contemporains par le biais de la projection d’œuvres cinématographiques. Le projet se consacre à la diffusion de documentaires, courts-métrages et films de fiction récents. Les discussions réunissent des invité.e.s de divers milieux qui proposent un regard féministe et critique sur ces enjeux.

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Assistez à la troisième édition du Jamais Lu Hors-Série. Trois textes, trois artistes, trois histoires prendront vie, pour la première fois, sous la forme de lectures dans l’Arène des Écuries les 4, 5 et 6 juin 2021. Les voix singulières des trois artistes exploreront avec humour et lucidité l’intime, les transitions, le besoin de faire le point à un certain moment de vie. Trois momentums à ne pas manquer !

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L'ANNIVERSAIRE - Vendredi 4 juin - 18h - Benoît Côté

L’ANNIVERSAIRE

Le compositeur, devenu piano-man, organise un cocktail d’anniversaire pour une technique de composition qu’il a inventée vingt ans plus tôt. Tout en continuant à faire de l’ambiance, il retrace la trajectoire de son invention et peint le portrait d’une tradition musicale en perdition. Entre les confessions du piano-man entouré de ballons d’hélium et le cours de théorie musicale, le public sera pris à témoin et juge ultime de la validité de ces prétendues innovations. Ils découvriront comment tout, mais absolument tout en musique est formule et pourquoi y penser est peut-être plus important qu’ils ne l’auraient cru.  

DISTRIBUTION

Texte, partition, interprétation : Benoît Côté

Œil extérieur pour la mise en lecture : Félix Beaulieu-Duchesneau 

 

BENOÎT CÔTÉ

Formé en composition, Benoît Côté est docteur en musique. On a entendu ses œuvres au Québec et à l’étranger, particulièrement au théâtre et en danse. Également écrivain, son premier livre, l’essai Propositions de clarté, a été finaliste des Prix littéraires du Gouverneur général en 2017. Il a aussi publié les romans Récolter la tempête et Vernissage, tous deux salués par la critique. 

 

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MERCI D'ÊTRE VENUS - Samedi 5 juin - 15h - Gabriel Morin

MERCI D’ÊTRE VENUS

Merci d’être venus est une pièce écrite et interprétée par Gabriel Morin. Il y incarne le personnage de L’Acteur, qui nous raconte les impacts que le suicide de son frère a eus sur lui, sur sa famille et sur sa vision de la vie. Au milieu d’une salle d’attente qui semble appartenir à un complexe funéraire, L’Acteur cherche à comprendre pourquoi son frère s’est suicidé. En complicité avec le public, il leur partage ses questionnements, naviguant entre colère, culpabilité et incompréhension, à la recherche d’un chemin vers la guérison.

Inspiré du vécu de l’auteur, ce monologue aborde avec franchise, humour et réflexion, la question du suicide. 

 

 

DISTRIBUTION

Texte, partition, interprétation : Gabriel Morin

Musique live : Philomène Gatien

 

GABRIEL MORIN

Diplômé en interprétation du Conservatoire de Montréal (2014) et de l’INIS comme auteur au programme Télévision (2018), Gabriel Morin se passionne pour la création. Cofondateur du Complexe, avec le comédien et metteur en scène David Strasbourg, leur première production Petits crimes contre l’Humanité a été présentée dans plusieurs festivals et devait partir en tournée à deux reprises, n’eût été la pandémie. Merci d’être venus est leur deuxième collaboration. 

 

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(DÉ)TOURNER SA LANGUE - Dimanche 6 juin - 15h - Klervi Thienpont

(DÉ)TOURNER SA LANGUE

(Dé)tourner sa langue, est une conférence-performative où l’autrice-créatrice-interprète, Klervi Thienpont, s’est lancée le défi d’incarner et de théâtraliser une partie des réflexions et explorations théoriques qu’elle a traversé au cours de sa maîtrise en théâtre. Dans ce bricolage-montage ludique et indiscipliné, la chercheuse-créatrice s’expose à la fois en sujet de l’étude et partie prenante d’un tout plus vaste. Empreinte d’éclats de libertés créatives, d’(im)pertinence et de poésie, cette œuvre hybride interroge l’oralité de la langue au théâtre et l’utilisation du français normatif. Il y est également question d’accents, de diction, de normes, d’insécurité linguistique, d’aliénations et de libertés à reprendre…

→ Suite à la présentation, une rencontre entre Klervi Thienpont et Monelle Guertin, comédienne et linguiste, se fera pour aborder ces questions de langue et de l’utilisation du français dit «normatif» sur la scène québécoise. 

DISTRIBUTION

Texte, interprétation : Klervi Thienpont

 

KLERVI THIENPONT

Diplômée en interprétation du Conservatoire d’art dramatique de Québec en 2003, Klervi Thienpont a joué dans plus d’une trentaine de productions théâtrales dont plusieurs ont fait l’objet de tournées. Créations, répertoire, théâtre jeunesse, jeu physique, un peu de marionnette, grand plateau, salle intime, alouette! Elle s’est frottée au théâtre dans toutes ses dimensions ou presque. Elle termine actuellement une maîtrise à l’École supérieure de Théâtre de l’UQAM.

 

MONELLE GUERTIN

Diplômée de l’École supérieure de théâtre de l’UQAM en interprétation (2001), Monelle Guertin a exercé le métier de comédienne pendant une quinzaine d’années au sein de productions théâtrales (La cantatrice chauve et La leçonVie et mort du roi boiteux…), télévisuelles et cinématographiques (Le négociateurLes LavigueurMensongesUn repli…). Elle bifurque ensuite vers l’enseignement du français langue seconde. Depuis un peu plus de 10 ans, elle se consacre à une nouvelle passion : elle obtient sa maîtrise en linguistique à l’UQAM (2016) sur la perception de la prononciation des français européen et québécois dans une perspective d’immigration et de francisation. Elle terminera bientôt un doctorat en (socio)linguistique à l’UQAM, où elle est également chargée de cours.

 

 

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Le Jamais Lu

Fondé en 2001 par Marcelle Dubois, codirectrice artistique du Théâtre Aux Écuries, le Jamais Lu a pour mission de créer un lien fort entre le public et les auteur·trice·s d’aujourd’hui. Il offre aux dramaturges, particulièrement à celles et ceux de la relève, des tribunes originales, engagées et festives. Le Jamais Lu œuvre au développement de la dramaturgie québécoise, canadienne et internationale. Chaque année, le Jamais Lu produit un festival à Montréal, un à Québec et un à Paris. Ces trois événements présentent des lectures théâtrales au grand public. Celles-ci sont pensées par des metteur·e·s en scène et portées par des comédien·ne·s professionnel·le·s. Elles font jaillir des langues, des formes et des styles très variés et empreints d’une envie commune : celle d’interroger, au moyen de la fiction, le monde dans lequel nous vivons.

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Site web

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Nous sommes très heureux·euses de vous inviter à une discussion « d’après spectacle » avec les artistes de COMMENT ÉPOUSER UN MILLIARDAIRE ! 

 

 

Seront présentes lors de cette discussion, Michelle Parent, co-metteure en scène, interprète et qui signe l’adaptation du texte, et Véronique Pascal, co-metteure en scène et qui signe également l’adaptation du texte. Sylvie Pouliot du Théâtre Aux Écuries sera à l’animation.


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Vous pourrez accéder à cette discussion gratuitement via la plateforme zoom dès 17h, le 4 mai prochain:
http://zoom.us/j/94120943448
ID de réunion : 941 2094 3448

 

Cet événement est passé.

Crédits

Autrice : Audrey Vernon

Production :  Pirata Théâtre

Adaptation : Michelle Parent et Véronique Pascal

Mise en scène : Michelle Parent et Véronique Pascal

Assistance mise en scène et projections : Marie-Eve Archambault

Conception artistique : Michelle Parent, Véronique Pascal et Marie-Eve Archambault

Direction technique : Samuel Thériault

Lumières : Andréanne Deschênes

Scénographie et accessoires : Julie-Ange Breton

Régie : Marie-Frédérique Gravel et Pamela Dumas

Distribution : Michelle Parent

Biographies des artistes

MICHELLE PARENT (adaptation, co-mise en scène, interprète)

Michelle Parent se consacre au théâtre de création depuis une quinzaine d’années. Comédienne, metteure en scène et directrice artistique de Pirata Théâtre, elle développe depuis une décennie une écriture théâtrale pirate qui mélange les arts et le réel. Ses œuvres ont en commun de présenter des portraits de société : représentations poétiques de nos dérives, de nos enfermements, de nos espoirs. Elles parlent de notre système et de ce qu’il dépose en nous. Elles sont fabriquées de référents populaires, de culture pop, de matériaux issus du réel et d’artéfacts de notre rapport au monde. Ses créations singulières au sein de Pirata Théâtre ont marqué l’imaginaire. La Maison, présentée en 2011 à la Salle Fred-Barry avec des jeunes femmes en difficulté de l’organisme Passages, a remporté le prix de la pertinence sociale, le Noble Cochon, lors du Gala des Cochons d’Or. Elle porte depuis 2014, aux côtés d’Anne Sophie Rouleau, Album de finissants, qui rassemble des ados et des acteurs et qui fut présenté plus de 50 fois à travers la province avec plus de 300 ados. Les Bienheureux, présentée au Théâtre Aux Écuries avec des personnes recevant les services du Centre de réadaptation en dépendance, fut marquante et jouée à guichet fermé en 2016. Les spectacles de Pirata Théâtre ont été joués au Festival ZH, au Théâtre Denise-Pelletier, à Espace Libre, au Centre national des Arts, au Théâtre Périscope et au Théâtre Aux Écuries. Comme comédienne elle a joué au théâtre pour le Teesri Dunya Theater, Parabolik Guerilla, Camera Obscura. Et elle a porté le spectacle Album de finissants de 2012 à 2018 à travers la province.

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VÉRONIQUE PASCAL (co-mise en scène et adaptation) 

Depuis sa sortie du Conservatoire de Montréal, Véronique joue dans plus de 35 spectacles sur la scène professionnelle, et prend part à plusieurs courts et long-métrages, notamment Ce qu’il ne faut pas dire de Marquise Lepage (2015), et Dire de Geneviève Sauvé (sélection RVCQ 2017 – Short Corner, Cannes 2017, etc). Certains de ses textes sont publiés dans L’Agenda des Femmes 2015 (chez Remue-ménages), et dans le recueil Larguer les amours chez Tête Première (2017). Sa pièce La nuit, la vigie fût crée à la Maison Théâtre en janvier 2018 et publiée chez Dramaturge, et elle a incarné Mélanie dans Mélanie sans extasy (première création de la cie Le Choix de la Présidente), sur la scène du Théâtre Prospero, au printemps 2018 également. Co-créatrice de la compagnie LES COMPAGNONS BAROQUES avec Catherine Paquin Béchard, elle crée le projet La gardienne (2015 à 2017) et le laboratoire L’amour au 21e siècle (selon Wikihow), qui sera présenté dans sa version finale sur une scène montréalaise sous peu. Passionnée de comédie, elle fait partie de 2013 à 2017 du groupe Les femmelettes, où l’on explore l’humour au féminin, et reprend l’improvisation notamment avec la ligue des Cravates et avec le projet Stakiltour, après une immersion à Second City à Chicago.

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AUDREY VERNON (autrice de la version originale)

Après des études de Théâtre classique, Audrey Vernon est repérée par Dominique Farrugia qui l’engage pour une pastille en direct sur CANAL+ intitulée « La séance au choix ». En septembre 2005, CANAL+ lui confie un programme court, « Une minute quotidienne » sur CANAL+ décalé qui durera jusqu’en 2013. C’est en 2009, qu’elle commence à s’intéresser à l’économie et à écrire un « one woman-show économique » sur l’explosion des inégalités : Comment épouser un milliardaire, qui sera joué plus de 500 fois et durera 10 ans. En 2015 le texte est publié par FAYARD et traduit en 6 langues. Il est joué en Belgique, en Italie, en Corée et sera joué au Québec par Michelle Parent. Depuis avril 2019, il est interprété en France dans une version réactualisée par Giorgia Sinicorni qui reprend la tournée française dans une nouvelle mise en scène de Mikael Chirinian. En juillet 2012, Audrey crée au Festival d’Avignon Marx & Jenny, spectacle sur l’œuvre de Karl Marx et sa correspondance avec Engels, joué plus de 200 fois et toujours en tournée. En 2013 elle inaugure le théâtre de la Nouvelle Seine à Paris. En 2014 elle y crée un autre spectacle : Chagrin d’amour, autour du deuil et des ruptures amoureuses, mis en scène par Vincent Dedienne. En mai 2015, Audrey Vernon monte son nouveau spectacle Fukushima work in progres joué avec Xavier Mathieu à la demande de l’Avant Seine, théâtre de Colombes, mis en scène par Olivier Broda. A partir d’août 2016, elle présente «Le Billet d’Audrey Vernon» intitulé L’homme de ma vie… dans le Cinq-sept de France Inter autour de l’économie et des milliardaires, pendant 9 mois. En janvier 2018, elle écrit une lecture autour des textes d’écologie radicale jouée par 13 comédiens, à La Maison des Métallos, en collaboration avec Hervé Kempf et le site Reporterre. Cette lecture est depuis disponible à la reprise en open source et a été jouée par plusieurs troupes en France et à l’étranger. En mai 2019, elle crée un nouveau seul en scène, Billion dollar baby, lettre ouverte à mon bébé à naitre, présenté à Avignon et en tournée à partir de janvier 2020.

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MARIE-EVE ARCHAMBAULT (conception artistique)

Diplômée de L’École de danse contemporaine de Montréal en 2011, Marie-Eve Archambault danse depuis son plus jeune âge. C’est durant sa formation qu’elle découvre le métier de directrice des répétitions et décèlera rapidement en elle les prédispositions et l’intérêt nécessaires à ce métier. Elle occupera ce rôle dès les premiers projets professionnels auxquels elle participe, que ce soit pour la danse ou pour le théâtre (La Grande Fente – Isabelle Boulanger, Geneviève Carron-Ferron, Audrey Rochette, Mille Chevaux Vapeurs – Hugo Dalfond & Joanie Roy, Mathieu Hébert) s’intéressant particulièrement à la justesse de l’interprétation, à l’éloquence du corps en mouvement, à la précision musicale ainsi qu’à l’accompagnement du créateur et de l’interprète, du processus créatif à la représentation. Son parcours la mènera éventuellement à travailler plutôt dans le milieu théâtral en assistance à la mise en scène et à la dramaturgie, à la direction des répétitions ainsi qu’à l’accompagnement chorégraphique (Les Bienheureux – Pirata Théâtre, Album de finissants – Pirata Théâtre & Matériaux Composites, Home Dépôt : un musée du périssable – Matériaux Composites, L’amour au XXIe siècle selon  Wikipédia – All In Théâtre, Le clone est triste – Théâtre du Futur) et également à titre de chorégraphe (Amsterdam – Maison Corbeau, Le Scriptarium – Théâtre Le Clou, Clotaire Rapaille L’opéra rock – Théâtre du futur). Au fil des années, elle se spécialise dans la direction et la formation de « non-danseur·euse·s » et/ou « non-comédien·ne·s » dans le cadre de créations, productions et représentations professionnelles.

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SAMUEL THÉRIAULT (direction technique et projections)

Depuis maintenant plus de 15 ans, Samuel Thériault œuvre professionnellement dans le milieu du spectacle, principalement en danse et pour des événements corporatifs. Il concentre son travail sur la direction technique et la vidéo. Il a dirigé en tant que directeur technique autant pour la création que pour la tournée de multiples projets qui ont été présentés au Canada et à l’international. La variété de ses compétences lui permette de collaborer sur des projets de spectacles scéniques, des performances in situ, ainsi que des installations permanentes, muséales et théâtrales.

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JULIE ANGE BRETON (scénographie et accessoires)

Diplômée en 2008 en scénographie à l’UQAM, Julie-Ange Breton a conçu les décors et les accessoires pour une quinzaine de productions théâtrales dont Dominion et La guerre du Théâtre de la pacotille (m.e.s de Sébastien Dodge), Le Dragon d’Or (m.e.s de Mireille Camier) ainsi que La maison et Les Bienheureux de Pirata Théâtre (m.e.s. de Michelle Parent). Comme accessoiriste elle travaille entre autres pour Les Grands Ballets Canadiens, la Compagnie Marie Chouinard, le Théâtre de l’Avant-Pays et le Théâtre des cascades.

Artiste multidisciplinaire, Julie-Ange s’illustre de plusieurs façons : elle signe la conception visuelle des arrière-plans pour le livre Les desserts de Patrice, publié aux Éditions de l’Homme. Lauréate de la deuxième édition du concours En Façade, organisé par Création Loto-Québec et le Théâtre Espace GO, son œuvre habille la façade du théâtre pour toute la saison 2011-2012. Elle participe à l’exposition extérieure Mon beau sapin avec son installation Forêt présentée dans l’arrondissement du Plateau Mont-Royal à l’hiver 2013.

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ANDRÉANNE DESCHÊNES (lumières)

Andréanne manifeste un intérêt marqué pour la lumière, tant au théâtre qu’en danse. Elle a collaboré avec Cas Public et Hélène Blackburn pendant plus de dix ans, mais également avec Trois Tristes Tigres, Théâtre Quatre/Corps, le Collectif Zeugma, Pierre Lecours, Érika Tremblay-Roy et Le Petit Théâtre de Sherbrooke ainsi que Pirata Théâtre, compagnies pour lesquelles elle a signé plusieurs conceptions lumière. Elle assure également la régie de nombreuses tournées nationales et internationales, dont celles de Cas Public de 2002 à 2013, Virginie Brunelle, Petit Théâtre de Sherbrooke, La [Parenthèse], pour ne nommer que celles-là. Andréanne fait présentement partie des équipes de création du Petit Théâtre de Sherbrooke et du Théâtre du Double Signe à titre de conceptrice d’éclairage et comme directrice de production.

Pirata Théâtre

En tissant des liens entre les gens et entre les arts, en piratant l’art et le réel, nous imaginons des portraits impressionnistes et poétiques de notre époque, de notre société. Provoquant des rencontres inédites, les oeuvres convoquent dans la création et sur scène des présences qui gravitent, dans la vie réelle, en périphérie de la majorité ordinaire. C’est ce point de vue périphérique sur le monde qui distingue l’écriture singulière de Pirata Théâtre depuis maintenant 10 ans.

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La compagnie

Presse

« V. P. «Le texte original était on point, mais très «français» dans sa facture (of course) et dans son humour. Il fallait rendre ça Queb et plausible pour une fille d’ici. Puis, on a aussi nos milliardaires au Québec! Il fallait s’approprier tout ça et retrouver la légèreté de ton.»

«On s’est aussi intéressées à nos milliardaires d’ici. Bon, c’était assez facile, parce qu’au Québec, il n’y en a que douze. Initialement, on devait jouer en mars 2020. Pendant l’année de jachère, on a tout actualisé. Saviez-vous que Vuitton fait maintenant des visières à 900 $ et qu’on peut avoir du gel hydroalcoolique de Chanel?»»

Pour l’entrevue de Michelle Parent et de Véronique Pascal au complet, c’est par ici

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Conseils techniques pour visionner l'oeuvre dans le plus grand des conforts

Pour accéder à la discussion avec l’équipe de COMMENT ÉPOUSER UN MILLIARDAIRE, rien de plus simple : il vous suffit de cliquer sur le lien zoom suivant, le 4 mai dès 17h:

http://zoom.us/j/94120943448
Identifiant de réunion: 941 2094 3448

 

Pour la moindre question, n’hésitez pas à contacter notre équipe à la billetterie à billetterie@auxecuries.com disponible du mardi au vendredi de 10h à 17h. Si votre visionnement ne fonctionne pas en dehors des heures de bureau, vous pouvez écrire à info@auxecuries.com et nous essayerons de vous répondre dans les plus brefs délais. 

 

Merci ! 

Nous sommes très heureux·euses de vous inviter à une discussion« d’après visionnement » de la création filmique HAPPY HOUR!

Le Théâtre Aux Écuries et Parrêsia Compagnie de Création sont heureux·euses de vous inviter à une discussion « d’après visionnement » de la création filmique HAPPY HOUR, co-réalisé par Parrêsia Compagnie de Création et Alejandro de Léon.
Seront présents lors de cette discussion, Ana Pfeiffer, metteure en scène du spectacle et co-réalisatrice de la création filmique, Thomas Leblanc et Anna Beaupré Moulounda, interprètes du spectacle et membres de Parrêsia Compagnie de Création, puis Sylvie Pouliot du Théâtre Aux Écuries à l’animation.


? en virtuel via Zoom
? le 20 avril 2021
⏰ 17h
? GRATUIT


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Vous pourrez accéder à cette discussion gratuitement via la plateforme zoom dès 17h, le 20 avril prochain:
http://zoom.us/j/96864001075
Identifiant de réunion: 968 6400 1075
 

Cet événement est passé.

Presse

CRITIQUES PRESSE

« Happy Hour est un bon exemple de ce que peut donner le « théâtre » à l’écran avec peu de moyens. […] La réussite de cette production réside dans la qualité de la mise en images d’un texte hyper-réaliste faisant état de fantasmes, de désirs, d’espoirs déçus […] La metteuse en scène Ana Pfeiffer Quiroz joue également sur les contrastes, sourires ou gestes exagérés, pour soutenir l’étrangeté de la chose. Quant à eux, les interprètes se prêtent parfaitement aux ambiguïtés soulevées par des personnages empêtrés dans leur superficialité. Et pour une fois, en webdiffusion, on ne voit pas l’heure passer. » Pour la critique complète, c’est ici. Mario Cloutier, 7 avril 2021

 

« Se racontant à travers leurs pensées dites à haute voix et quelques anecdotes, les deux êtres présents sur scène se servent de cette ambiguïté entre fiction et réalité pour exposer plusieurs vérités d’une monstruosité accablante, mais qui, grâce au théâtre, s’avèrent aussi d’une beauté émouvante. » Pour la critique complète c’est ici. Mon Théâtre, Alexane Roy, 2 avril 2021 

« Dans un climat tout de même joyeux, bien qu’empreint d’urgence, annonciateur d’une certaine fin du monde tel que nous le connaissons, Happy Hour est une œuvre filmique réjouissante, drôle et fiévreuse. » Pour la critique complète, c’est ici. JEU, Marie Villeneuve, 1er avril 2021 

ENTREVUES

Anna Beaupré Moulounda et Thomas Leblanc s’entretiennent avec Bible Urbaine

Anna Beaupré Moulounda et Thomas Leblanc s’entretiennent avec Eugenie Lépine-Blondeau

Ana Pfeiffer Quiroz s’entretient à Canal M 

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Accéder au communiqué de presse

Pour toute demande média et presse, merci de contacter Isabelle Bleau, relationniste de presse.

Isabelle Bleau Communications
isabelle.bleau@bellnet.ca
Tél. : 514 933-2523 / cell: 514 992-8319

Crédits

Texte : Ana Pfeiffer Quiroz, Anna Beaupré Moulounda et Thomas Leblanc

Réalisation : Ana Pfeiffer Quiroz et Alejandro De Leon

Direction de la photographie et montage : Alejandro De Leon

Assistance à la direction de photographie et opérateur caméra : Jean-Marc Abela

Production :  Parrêsia compagnie de création 

Idéation et mise en scène : Ana Pfeiffer Quiroz

Conception de scénographie et de costume : Manon Guiraud

Conception d’éclairage : Nicola Dubois

Distribution : Anna Beaupré Moulounda et Thomas Leblanc

Traduction et sous-titrage anglais : Mishka Lavigne

Biographies des artistes

 

ANA PFEIFFER

Arrivée à Montréal en 2010, Ana Pfeiffer Quiroz est une comédienne et metteure en scène formée à l’École nationale de théâtre de Lima, au Pérou. Elle fait ses armes comme directrice d’acteurs sur les plateaux de tournage avant d’étudier les pratiques cinématographiques et technologiques à la New York University (NYU). Après son arrivée au Québec, Ana se sent interpellée par la faible représentation des artistes immigrantes dans le théâtre québécois francophone et réalise à ce sujet le projet de recherche-création Sans étiquette dans le cadre de sa maîtrise en théâtre à l’UQAM. En 2016, Ana réunit des artistes de différentes origines et met en scène la performance Parrêsia à l’espace Georges-Émile-Lapalme. Le journaliste Mario Girard (La Presse) salue sa démarche dans une chronique qui questionne le « nous » québécois. En 2020, Ana signe la mise en scène et la dramaturgie de Happy Hour dans la Salle intime du Théâtre Prospero. Présentement, Ana mijote déjà sa prochaine création qui convoque les voix féminines de manière poétique, irrévérente et inattendue et continue avec ses étude de doctorat en Études et pratique des arts à l’UQAM.

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ANNA BEAUPRÉ-MOULOUNDA

Anna Beaupré Moulounda termine des études en interprétation théâtrale au Cégep de Saint-Hyacinthe en 2002. Elle travaille depuis comme comédienne (Les Sorcières de Salem, Club Mel, 100% Local, 14 millions de choses à savoir). En 2013, elle se joint au collectif humoristique Les Femmelettes. Forte de cette expérience elle présente son premier one-woman-show Faite au Québec. Elle est aussi autrice et présente sa première pièce de théâtre Sans pays en tournée dans plusieurs villes au Québec. Elle collabore également au Projet Stérone, qui a connu un vif succès sur la toile, entre autres avec sa capsule « L-100-K-lisse ». En 2016, elle est interprète dans la pièce in-situ Parrêsia d’Ana Pfeiffer Quiroz, présentée à l’Espace George Émile Lapalme. En 2020, elle est une des interprètes de Happy Hour, mis en scène par Ana Pfeiffer, et présenté à la Salle intime du Théâtre Prospero. En mars 2020, Anna fait partie de la distribution de la pièce Les sorcières de Salem présentée au théâtre Denise-Pelletier.

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THOMAS LEBLANC

Thomas Leblanc s’illustre autant sur scène qu’à la radio et sur Web. Performeur autodidacte, il s’engage dans des ateliers de jeu à Montréal et à New York avec les professeurs Maggie Flanigan, Jean-Pierre Bergeron et Nicolas Cantin. Sur ICI Première, il commente l’actualité sociale et culturelle aux émissions Plus on est de fous, plus on lit et Pas tous en même temps. Il co-anime divers projets avec l’humoriste Tranna Wintour dont le balado queer Chosen Family (CBC, Centre Phi) et le cabaret humoristique Sainte Céline (Fierté Montréal, Juste pour Rire). Il a commencé sa carrière dans les médias comme Rédacteur en chef du mensuel artistique Nightlife avant de devenir recherchiste pour l’animatrice Christiane Charrette. Depuis 2015, il participe aux créations scéniques d’Ana Pfeiffer Quiroz. En 2015, il est dans Sans étiquette (UQAM). En 2016, il est un des interprètes dans la pièce in-situ Parrêsia présentée à l’Espace George Émile Lapalme. Et en 2020, Thomas co-forme avec Anna Beaupré Moulounda le duo percutant de Happy Hour présenté à la Salle intime du Théâtre Prospero. .

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ALEJANDRO DE LEON

Alejandro a débuté son parcours de cinéaste il y a neuf ans, après avoir été danseur professionnel pendant presque toute sa vie. Depuis, il collabore avec de nombreux chorégraphes, dramaturges, musiciens et compagnies artistiques. Il a collaboré en tant que directeur, éditeur et directeur de la photographie à différentes séries web et courts métrages diffusés par Télé-Québec, Discovery Channel, CTV et ICI Artv. Parmi son travail récent, Alejandro a développé, en 2016, une série d’interventions éducatives pour des groupes de jeunes adolescents de la communauté autochtone Mixe, située à Oaxaca, au Mexique. Ce projet l’a conduit à la création du documentaire Musical Chairs, qui a obtenu le Prix du Jury au Agite y Sirva Dance Film Festival. Alejandro développe actuellement une création filmique avec Rhodnie Désir et une série vidéo avec le poète et artiste multimédia Kama La Mackerel. Il est ravi de se lancer dans cette nouvelle collaboration avec la réalisatrice Ana Pfeiffer et Parrêsia compagnie de création.

À propos de Parrêsia Compagnie de Création

Parrêsia Compagnie de Création est fondée en 2017 par Ana Pfeiffer Quiroz, actrice et metteure en scène d’origine péruvienne, avec Anna Beaupré Moulounda et Thomas Leblanc. La compagnie fait ses premiers pas officiels avec la création Happy Hour présentée à la salle intime du Théâtre Prospero en février 2020. Multidisciplinaire et indisciplinée, leur approche pulvérise les hypocrisies qui nous emprisonnent dans une illusion de progrès, pour ne garder que l’essentiel : la conviction que la vérité blessante est l’arme la plus redoutable du théâtre. Les trois artistes, venus de Lima, de Rouyn-Noranda, du Congo, de Montréal-Nord, de la côte Pacifique du Pérou, du quartier Côte-Saint-Paul, de la Gaspésie, de la banlieue, du Mile-End, d’ailleurs, de partout et de nulle part, descendent dans l’arène pour combattre. Leurs œuvres théâtrales sont des manifestes enracinés dans leurs contradictions intérieures, politiques, artistiques, sociales et physiques.

 

Leur site

Scolaires et groupes - documents
Conseils techniques pour visionner l'oeuvre dans le plus grand des conforts

Pour accéder à la discussion HAPPY HOUR, rien de plus simple : il vous suffit de cliquer sur le lien zoom suivant, le 20 avril suivant dès 17h:

http://zoom.us/j/96864001075
Identifiant de réunion: 968 6400 1075

 

Pour la moindre question, n’hésitez pas à contacter notre équipe à la billetterie à billetterie@auxecuries.com disponible du mardi au vendredi de 10h à 17h. Si votre visionnement ne fonctionne pas en dehors des heures de bureau, vous pouvez écrire à info@auxecuries.com et nous essayerons de vous répondre dans les plus brefs délais. 

 

Merci ! 

On se connaît, on se croise, on s’échange des courriels, on se promet un souper quand on aura le temps mais on a trop peu d’opportunités de s’asseoir et de discuter, notamment de notre métier, avec nos collègues. Les rencontres sectorielles visent à rassembler les différents corps de métier des arts vivants le temps d’un après-midi pour parler de sujets. Ces rencontres, organisées et animées par un·e membre de la communauté en question, se veulent une opportunité de faire connaissance plus en profondeur, de faire la lumière sur des questions qu’on se pose tou·te·s, de mettre en place des initiatives facilitatrices et de discuter à bâtons rompus d’enjeux qui nous habitent.

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Thématique de la rencontre : Mise en scène et collaboration

Nous sommes souvent à l’initiation des projets, parce que producteur·trice·s, employeur·e·s, parce qu’au centre des décisions, parce que premiers interlocuteur·trice·s artistiques auprès des auteur·trice·s, des acteur·trice·s, des concepteur·trice·s… Est-il possible de créer un espace où les créateur·trice·s du projet, et la création elle-même, ne soit pas au service du/de la metteur·euse en scène, mais au service du projet lui-même ? Quels sont vos moyens, les obstacles que vous rencontrez pour créer des rapports collaboratifs horizontaux ? Comment faire pour créer une géométrie collaborative ? Cette rencontre est l’occasion d’échanger avec vous autour des questions de la collaboration en création.

Un événement remue-méninges chaleureux et convivial à ne pas manquer !

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Animée par 

MAXIME CARBONNEAU

Diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Montréal, Maxime Carbonneau travaille comme créateur multidisciplinaire en tant que metteur en scène, auteur, comédien et scénariste. À titre de metteur en scène, il travaille à la création du spectacle Le ishow comme co-metteur en scène. Le spectacle tourne au Canada et en France pendant deux ans. Ensuite, il met en scène et co-écrit Descendance au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui dans le cadre de la résidence de sa compagnie, La Messe Basse et le texte remporte le Prix littéraire du Salon du Livre du Saguenay-Lac-St-Jean. Il coécrit et met en scène le spectacle Siri en coproduction au FTA, lequel est repris au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui, en tournée à Rio de Janeiro, Édimbourg, et à Dublin. Il monte également La femme la plus dangereuse du Québec à partir des archives de la poète Josée Yvon à la salle Fred-Barry du théâtre Denise-Pelletier et le texte est nominé par l’Académie des lettres du Québec. Il met ensuite en scène Les murailles d’Erika Soucy au Théâtre Périscope à Québec. Depuis Siri, Maxime est régulièrement invité à prendre part à des conférences sur la question de l’intelligence artificielle en création et développe en ce moment un projet de théâtre et une expérience participative en ligne autour des sondes Voyager, Dans le nuage. Avec sa complice Laurence Dauphinais, il scénarise la série télé A.L.E.X. ainsi qu’une série numérique intitulée Zone Sud chez Toast Studio. En 2018, le Conseil des arts du Canada lui remet le prix John-Hirsh, reconnaissant son travail qui préfigure des accomplissements majeurs sur le plan de l’excellence et de la vision artistique.

Cet événement est passé.

La série des Camps d’entraînements artistiques que nous offrons a pour objectif de permettre à nos muscles de la création de se remettre en marche après les mois pandémiques qui nous ont immobilisés. Un heureux prétexte pour essayer, plonger, stimuler nos désirs créatifs en toute bienveillance.

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Des fragments de la réalité se croisent et deviennent langage dramaturgique. 

Alors que le niveau 1 de ce camp d’entraînement conduisait les participant·e·s au coeur de la recherche pour extirper du réel des fragments, le niveau 2 se penchera sur la mise en relation des morceaux de réalité. Un processus d’interactions entre la réalité et votre subjectivité créatrice se fera. 

À travers des exercices pratiques de composition, cet atelier vous permettra d’expérimenter les  stratégies de composition récurrentes dans la pratique de Michelle Parent : associations libres, chevauchement des discours, déconstruction, détournement de sens, décalages, flux de conscience, forces d’opposition, orchestration de coïncidences. 

Vous penserez ensemble l’écriture du spectacle vivant en la centrant sur l’expérience réelle, concrète et relationnelle de la représentation.

Les matériaux issus du réel vous seront fournis et agiront comme des pièces d’un puzzle qu’il faudra agencer.

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Ce dont vous aurez besoin pour le camp d’entraînement :

  • Un support de votre choix pour écrire
  • Un accès à internet pour aller chercher des références.

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Animé par

MICHELLE PARENT

Michelle Parent se consacre au théâtre de création depuis une quinzaine d’années. Comédienne mais surtout écrivaine de plateau et fondatrice de Pirata Théâtre, elle développe une écriture théâtrale pirate qui mélange le réel, les arts et les gens et qui rassemble sur la scène et dans la création artistes et citoyens. Ses oeuvres présentent des portraits de société : représentations poétiques de nos dérives, de nos enfermements, de nos espoirs. Elles parlent de notre système et de ce qu’il dépose en nous. Elles sont fabriquées de référents populaires, de culture pop, de matériaux issus du réel et d’artéfacts de notre rapport au monde.

Cet événement est passé.

Les finissant·e·s en théâtre du Cégep St-Hyacinthe partent en tournée avec leur 3e production ! Ils profiteront de deux jours d’entrée en salle au Théâtre Aux Écuries pour vivre cette expérience pédagogique, à l’extérieur de leur lieu de création. Les représentations ne seront pas publiques.

 

 

Dans Ce soir on improvise, on fait semblant d’improviser. Les spectateur·trice·s  deviennent complices des interprètes de cette pièce qui déconstruit le rapport entre l’illusion et la réalité en révélant les ficelles du théâtre à travers une histoire  de désir, de haine et de jalousie. Le texte, adapté en 1994 par Diane Pavlovic  et Claude Poissant, nous amène à Saint-Hyacinthe où une troupe d’interprètes répètent une pièce de Pirandello racontant l’histoire d’une famille italienne typique. Une metteuse en scène tente de garder le contrôle sur le spectacle alors que la troupe ne cesse de remettre son autorité en question. 

 

Prolifique auteur de renommée internationale, Luigi Pirandello (1867-1936) a  reçu le prix Nobel de littérature en 1934. Romancier, nouvelliste et dramaturge,  il a écrit 43 pièces en 20 ans. Ses textes les plus célèbres évoquent le théâtre  dans le théâtre et apportent une réflexion sur le paradoxe et l’absurdité de la vie. 

 

Nicolas Gendron met en scène ce spectacle. Depuis sa formation à l’École de  théâtre professionnel du Collège Lionel-Groulx, d’où il ressort avec une bourse  d’excellence en 2009, il a pris part à une trentaine de productions théâtrales en  tant que comédien, auteur, metteur en scène ou adaptateur. Avec sa compagnie  ExLibris, il signe sa première mise en scène en 2014 avec l’adaptation du  roman Et au pire, on se mariera, de Sophie Bienvenu, qui connaît un vif succès.  C’est avec un grand plaisir que l’École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe  l’accueille pour la première fois en ses murs.

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LE PÈRE 
Ch’pas capable de mourir, je les regarde jouer pis ça me donne envie  de rire, pas de mourir. Considérez-moi comme déjà mort pis on n’en  parle pus. 

METTEUSE EN SCÈNE 
Non. Vous parlez, vous jouez la scène, vous mourrez après. 

LE PÈRE 
Parfait. La v’là votre scène. (Il se laisse tomber.) Je suis mort! 

 

Cet événement est passé.

Crédits
ÉQUIPE DU SPECTACLE
Habilleuses : Laurie Desrochers, Claudelle Dextraze, Lindsay Marbach et Victoire Nativel 
Machinistes : Enes Ammar, Thomas Aubut, Sarah Benoit, Félix-Antoine Boileau,  Ralph Boissé, Sarah-Maude Boulet, Satiana Boucher Bédard, Laurianne Fecteau Pageau, Justin Lalande, Louis-Philippe Lussier, Jacob Lussier, Félix Lefebvre, Mickaël Paré, Michael Pereira, Heldy Zack Soupraya, Eve Picard et Fabienne Theis  
Régie lumières : Clara Bathalon 
Régie son : Alexandra Morissette 
Régie générale : Karine Massé et Romane Bocquet 
Conception du tableau documentaire : Nicolas Gendron, Raphaëlle Guérin et Marie Perna 

 

RESPONSABLES DE L’ENCADREMENT

 

INTERPRÉTATION 
Techniques vocales et diction : Mélissa Dion Des Landes 
Mouvement : Gabrielle Bertrand-Lehouillier 
Chant : Frédérike Bédard 
Accordéon : Michel-Maxime Legault 

 

PRODUCTION 
Conception du décor et peinture scénique : Cassandre Châtonnier Conception d’éclairage : Anne-Marie Rodrigue Lecours 
Conception d’accessoires et de costumes : Marc-André Coulombe  Conception sonore : Simon Bellefleur 
Direction de production – Assistance à la mise en scène et régie : Guy Côté Direction technique : Leon Perreault 

 

AIDE À LA RÉALISATION DE CETTE PRODUCTION
Soutien technique : Julien Boisvert et Alexandra Dubé-Girard 
Décor : Catherine Fasquelle et Leon Perreault 
Coupe : Marielle Parenteau 
Costumes : Catherine Lemieux-Boyer et Patsy Boulais 
Administration : Anique Bousquet 
Captation : Camion Productions camionproductions.org

À propos de l'école de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe

À venir

Remerciements

À Robert Laurin pour avoir eu la gentillesse de nous prêter son accordéon pour le spectacle.

À tous les étudiants qui ont participé à la réalisation de ce spectacle.
Au personnel des différents services du Cégep de Saint-Hyacinthe ainsi qu’à tous les autres collaborateurs pour leur continuelle et précieuse implication.
Salutations chaleureuses et reconnaissance toute spéciale à la famille Perna, à commencer par Marianna Bonnasoro, Normand Dupasquier, Angel Perna et Domenico Piazza.

Enfin, toute notre gratitude à Diane Pavlovic et Claude Poissant pour leur précieuse confiance.

Mot du metteur en scène - Nicolas Gendron

Bonsoir cher public, où que vous soyez. 

Le vrai et le faux, en 2021, ont-ils été vidés de leur sens? Allons-nous oublier, à force de nous distancier, comment entrer en contact avec l’autre? Que se cache-t-il dans le hors-cadre de nos écrans, petits et grands? L’art et le théâtre sont-ils des denrées essentielles pour l’âme, à défaut de remplir l’estomac? 

C’est toujours grisant d’entrer en salle de répétition avec mille et une questions, et  d’en ressortir avec quelques réponses, mais surtout mille et une autres questions.  Et pas les mêmes qu’à la ligne de départ. Pirandello, en son temps, a voulu brasser  la cage des codes théâtraux, et depuis, entre la commedia dell’arte, le néoréalisme  italien et l’improvisation sportive de la LNI, notre regard s’est habitué à ces  explorations « sans filet ». Malgré tout, il émane toujours de cette pièce, du moins  à mes yeux, la beauté et la complexité du collectif, le paradoxe artistique mais  aussi humain qu’est celui de savoir créer dans la contrainte, et le concept fuyant et  plus grand que nature de la liberté. Couvre-feu tant que vous voudrez, mais jamais  couvre-flamme! Au passage se profilent les thèmes inusables et insondables de  l’honneur, de l’amour, de la jalousie et de la place de l’art dans nos vies. Il y a pires  combustibles, vous en conviendrez. 

Ce soir, il ne faut donc pas chercher à tout comprendre, car il s’agit bien d’une  histoire trouée. Mais comme le disait le poète au chapeau feutré, tout est dans  la lumière qu’on y laisse entrer. J’imaginais déjà Ce soir on improvise comme le  spectacle des retrouvailles. Mais où que vous soyez, cher public, bondissez avec  nous dans l’arène, car la vie vaut toujours la peine d’être réinventée, bousculée  et… jouée. 

Je n’aurais pas pu espérer mieux, pour ce baptême professoral dans une école  de théâtre, que de côtoyer ces jeunes artistes au talent de feu, aux convictions  profondes et à la solidarité manifeste, sur scène comme en coulisses. Je les  remercie de tout mon cœur de m’avoir fait une place dans leur troupe. Et d’avoir  enduré mes métaphores des plus improvisées! 

Comment on dit, déjà? MERDA! 

« Mesdames et messieurs, le spectacle va enfin commencer… » Nicolas Gendron