Lieu: Café

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L’événement Hors-Série du Théâtre Aux Écuries convoque pour cette première édition le Festival du Jamais Lu. 3 textes, 3 artistes, 3 histoires prendront vie pour la première fois sous forme de lectures dans le café-bar les 24, 25 et 26 janvier. Sharon Ibgui, Marie-Ève Perron et Sébastien Rajotte feront entendre leurs voix singulières d’acteurs-auteurs pour explorer avec humour et lucidité l’intime, les transitions, le besoin de faire le point à un certain moment de vie. 3 momentums à ne pas manquer !


Nos trois artistes se sont prêtés au jeu et ont répondu à nos questions sur ce qui motive leur écriture, les défis que représentent la rédaction et l’interprétation d’un texte qui puise à même le réel pour se construire. Découvrez les portraits concoctés par Delphine Naum juste en dessous. 

24 janvier 2019 / CHRISTIAN SAINT-PIERRE N’AIMERA PAS

Parce que. Parce que je suis juive, gauchère et que j’ai appris à faire du vélo à 30 ans. Parce que ma mère, avant de mourir, disait : « L’Égypte ! L’Égypte ! Les chameaux ! » Parce qu’il m’arrive de déambuler dans la ville avec une barbe dessinée au crayon. Parce que ma belle-mère a de l’ambition, elle veut une piscine olympique. Parce que c’est de ma faute si on a perdu le référendum. Parce que mes parents m’ont nommée Sharon en mémoire de Sharon Tate. Parce qu’enfant, j’avais un album plein de photos de Jean-Paul II. Parce qu’ado, je mangeais des tranches de jambon dans la face de ma grand-mère, juste pour la faire chier. Parce que je suis pareille comme un pogue. Parce que je parle québécois grâce au ballet classique. Parce que selon ma mère : « Ça va mal finir cette histoire… C’est moi qui te le dit, ça va mal finir ! ». Parce qu’avant, c’était drôle d’être juif. Parce qu’il m’arrive de faire des auditions soule et de les avoir. Parce que la vie est belle, parce qu’il faut croire. Parce que je ressemble à Michael Jackson. Parce que ma mère me rappelle avec une voix d’outre-tombe : « De toute façon, j’ai déjà signé mon testament ! » Parce que je les aime. Parce que.

Texte et interprétation : Sharon Ibgui

25 janvier 2019 / DE TA FORCE DE VIVRE

Allô. Mon père est mort. Pis, ben oui… ça fait partie de la vie. Parce que ça arrive tous les jours des pères qui meurent. Ça arrive tous les jours depuis que le monde est au monde. Pis quand il est mort, j’étais pas une enfant. Pis il était malade. Pis ça a été une longue agonie. Facque… tsé. Mais le deuil est une drôle d’affaire. Une « bébitte » difficile à attraper. Dont on parle peu. Je pense. Ou alors avec beaucoup de pudeur. Tant et tant qu’on se retrouve un brin surpris. Par cet après. Les hauts. Les bas. L’industrie de la mort. Les formulaires, les bébelles pis les cercueils à vendre. L’entourage qui parle pas fort, intimidé par le chagrin d’un coup. Les situations absurdes, les malaises délicieux. Les vertiges. La nostalgie crasse. Pis notre monde qui course à sa jeunesse en répétant des « j’ai pas peur de la mort ».

Texte et interprétation : Marie-Ève Perron

26 janvier 2019 / DIEU, SANDRA ET MOI

C’est l’histoire de Jean-François, quarantenaire confronté à ses défis de milieu de vie. C’est sa relation avec sa mère turbo / verbo-moteur qui se définit à travers son fils. C’est sa recherche de l’amour, alors que la vie lui a déjà laissé son lot de cicatrices et de désillusions à ce sujet. Mais c’est surtout le père d’une fillette de 8 ans, vive, enjouée exigeante et angoissée.
Comment un père monoparental prépare-t-il sa fille à devenir une femme en 2018 ? Comment soutenir un enfant, nourrir son épanouissement, alors qu’on est à moitié désillusionné ?
C’est une histoire où l’humour n’est pas un échappatoire, mais une partie de la solution.
C’est une histoire de transmission, d’amour rêvé et d’espoir déçu. Et le contraire. Avec des mascottes et du curling.

Texte : Sébastien Rajotte
Mise en lecture : Yves Morin
Avec : Sébastien Rajotte, Catherine Trudeau et Stéphane Jacques

Ce qu’en disent les médias...

« On a lu le Dieu, Sandra et moi de Rajotte, qui comporte de riches envolées et une finale d’une grande beauté. Cela étant, on attend aussi beaucoup du Christian Saint-Pierre n’aimera pas ça d’Igbui qui ouvrira le bal, le 24 janvier. » – Louise-Maude Rioux-Soucy 

 

Le Jamais Lu

Dirigé par Marcelle Dubois, le Jamais Lu a pour mission de créer un lien fort entre le public et les auteurs d’aujourd’hui en offrant aux dramaturges des tribunes originales, engagées et festives. L’organisme œuvre par ailleurs au développement de la dramaturgie québécoise, canadienne et internationale en produisant chaque année un festival à Montréal, à Québec et à Paris. Pensées par des metteurs en scène et interprétées par des comédiens, les lectures théâtrales qui y sont présentées font jaillir des langues, des formes et des styles très variés et empreints d’une envie commune : celle d’interroger, au moyen de la fiction, le monde dans lequel nous vivons.

Du mardi au vendredi à 20 h
Samedi à 16 h
Jeudi 7 février à 19 h, la représentation sera suivie de Paroles en liberté

Lieu: L'Arène

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Nous sommes dans le futur, mais pas si lointain. Fin de siècle, le 21e pour être exact. Les baby-boomers ont disparu depuis longtemps déjà, les derniers spécimens ayant été expédiés sur la lune par l’ONU (en aller-simple!) après un verdict unilatéral de Crime contre la Terre. D’un même souffle, le clonage est décrété formellement interdit, « d’un coup qu’un boomer aurait l’odieuse idée de se cloner en cachette », le Monde ne s’en remettrait jamais.


Les années passent jusqu’au jour où Gilles Douillette, un citoyen hautement banal, découvre à la dure qu’il est un clone. Mais le clone de qui? Ça, c’est un mystère…


Guidé par le Club des Marquis (un groupe d’enquêteurs mondains), le désormais fugitif Gilles Douillette scrute les infinis détails de cette poignante intrigue pour découvrir qui, comment et surtout pourquoi son « créateur » l’a conçu à son image. Qui est véritablement le dernier Baby-Boomer?


Pour en savoir davantage… lisez Un homme sans visage, une variation sur un chapitre de la pièce.

 

 

 

Crédits

Texte : Olivier Morin et Guillaume Tremblay
Mise en scène : Olivier Morin
Musique : Navet Confit et Philippe Prud’homme
Interprètes : Navet Confit, Marie-Claude Guérin, Olivier Morin, Philippe Prud’homme et Guillaume Tremblay
Production : Théâtre du Futur

Le Théâtre du Futur

Le Théâtre du Futur est né quelque part en 2011 lorsque Guillaume Tremblay, Olivier Morin et le multiinstrumentiste Navet Confit ont croisé leurs faisceaux d’amour pour la création de Clotaire Rapaille, l’Opéra Rock. L’année suivante, les auteurs-interprètes ont conçu le scandaleux L’Assassinat du Président avant de compléter leur Trilogie du Futur avec Épopée Nord en 2015. En 2016, ils ont présenté La Vague parfaite, un opéra surf d’une rare élégance. Leur projet pour la suite? Conquérir la planète, au minimum. 

Enrichies de recherches sonores et musicales, les créations du Théâtre du Futur questionnent l’avenir et l’inconscient collectif. Humour, dialogues francs, vifs et déjantés entraînent les spectateurs dans un monde neuf et farfelu. La devise de la compagnie : « Puisque le passé n’existe plus et que le futur n’existe pas encore, autant les inventer! » (Clotaire Rapaille).

 

Avertissement: ce spectacle fait l’usage d’effets stroboscopiques et a un volume élevé.

 

Du mercredi au samedi à 20 h

Lieu: L'Arène

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Le collectif Castel Blast invite le public à sa nouvelle création Nos Corps, un spectacle immersif qui confronte le public à une vérité du corps qui danse sans relâche.


1518. Strasbourg. Une famine dure depuis des années. Pauvreté extrême. Taux de mortalité consternant. Une femme n’a plus de lait en son sein pour son nourrisson. Elle le jette dans la rivière. Le regarde couler. Emporté par le courant. Elle reste en état de choc. Pas de pleurs. Elle danse. Sans savoir pourquoi. Sans s’arrêter. Elle est rejointe par un autre. Et une autre. Et un autre. Ils sont dix. Les pieds en sang. Il fait nuit. Il fait jour. Ils sont cinquante maintenant. Ils ne s’arrêtent pas. Ne s’arrêtent plus. Ne peuvent plus s’arrêter. D’autres, par groupe, les rejoignent. Ils sont plus de deux cents à danser. Danser. Danser jour et nuit. Sans relâche. Certains meurent de fatigue. Certains meurent de leurs blessures. Ils sont désormais mille. Ils danseront deux mois. La première manie dansante vient de naître.


Ils dansaient car ils n’avaient plus les mots pour exprimer tout ce qui les opprimaient. Elles dansaient parce que leur désespoir était si grand que seuls leurs corps pouvaient en témoigner.


Aujourd’hui, la rivière est devenue fleuve et la famine est devenue crise. Des murs se dressent de toutes parts. Et nos corps. Nos corps. Nos corps s’unissent, se rassemblent, s’enlacent, s’entraident, s’apprivoisent, s’acceptent, se réconcilient, se lèvent, se soulèvent, s’accumulent, se resserrent, se mélangent, se rallient, se recueillent.

Crédits

Production Castel Blast
Création collective Olivia Sofia, Leo Loisel , Guillaume Rémus, Gonzalo Soldi, Chloé Gagné Dion, Ourielle Auvé, Simon Chioini, Pamela Gómez Widman, Pénélope Gromko, Laury Nial, Thomas Mundinger, David Emmanuel Jauniaux, Brontë Poiré-Prest, Jérémie Jacob, Jérémie Brassard, Audray Julien, Lyndz Dantiste, Roxane Azzaria, Andrea Ubal Rodríguez

Castle Blast
Castel Blast, créé par Olivia Sofia, Léo Loisel, Guillaume Rémus et Xavier Mary, aborde le spectacle comme un ensemble. Ce jeune collectif est né de la nécessité d’aborder la création au travers de rencontres et d’échanges, stimulés par la diversité des parcours et l’expérience de chacun. Il regroupe les concepteurs et interprètes dans une réflexion commune et protéiforme. Le collectif met ainsi les outils de création à la disposition de chacun, indépendamment de leur domaine d’origine. Leurs conceptions prennent leur source dans une pulsion créative, qu’ils mettent ensuite au service d’une démarche sensible, commune et ouverte.

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18e FESTIVAL DU JAMAIS LU

Comment peut-on partager un territoire et connaître
Si peu de choses les un∙e∙s sur les autres ?
Comment s’ouvrir au monde si on ne sait pas parler à son.sa voisin∙e ?
Comment prendre conscience de la désuétude des réseaux systémiques en place ?
Comment, en 2019, reconstruire les ponts brisés par des décennies d’Histoire
Conquérante et de politiques partisanes ?

L’actualité nous hurle au visage :
Quelque chose cloche au pays de l’identité québécoise
Quelque chose isole
Quelque chose urge
Quelque chose doit être franchi
Maintenant
Pour ne pas abîmer demain.

À une époque
Où l’on doit embrasser la grande réconciliation
Où le vivre-ensemble doit être plus qu’un concept
Où la parité doit cesser d’être un objectif
Où la binarité ne doit plus être un dogme
À une époque où les auteurs et les autrices de la nouvelle génération
Invitent à faire un grand bond vers l’avant :
Nous devons passer à l’action.
Franchir les solitudes
C’est aller vers
Sans piller, sans s’oublier, sans renier
Franchir les solitudes
C’est être singuliers∙ères ensemble.
Les auteurs et les autrices sont maître∙esse∙s de fiction
Ils et elles ont le pouvoir de refaire le monde.
Nous avons bien besoin de le repenser, ce monde ;
Les auteurs et les autrices réuni∙e∙s dans cette édition s’en chargent.
Ils et elles franchiront la densité de l’époque
Pour nous rassembler autour d’un imaginaire collectif qui se renouvelle.

Le Jamais Lu a 18 ans.
L’âge de la majorité
L’âge de revisiter son urgence de dire
De s’ancrer dans les réalités et les espoirs de ceux et celles
Qui fomentent l’avenir.

Cette édition est le fruit d’une collaboration signifiante
Une édition qui n’aurait pu se bâtir seule
Une édition qui fait la preuve concrète de la richesse de la collectivité
De l’importance de restructurer ses réseaux
Et d’embrasser la pluralité des existences.

Bienvenue à toutes les solitudes ;
Ces prochains jours, nous franchirons
Les seuils de nos espoirs collectifs
Et ce, dans la fête.

Le Jamais Lu

Fondé en 2001 par Marcelle Dubois, codirectrice artistique du Théâtre Aux Écuries, le Jamais Lu a pour mission de créer un lien fort entre le public et les auteurs d’aujourd’hui. Il offre aux dramaturges, particulièrement à ceux de la relève, des tribunes originales, engagées et festives.

 

Du 5 au 7 juin à 19h

Samedi 8 juin à 14h

Lieu: L'Arène

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À l’origine du projet, se trouve une gageure : demander à des adolescents, n’ayant pour le moment qu’un pouvoir d’achat, de se pencher sur la nature des différents pouvoirs auxquels ils sont exposés et soumis : le pouvoir politique, économique, familial, parental, médiatique, institutionnel, scolaire, sans oublier celui de leurs pairs.


Le pouvoir expliqué à ceux qui l’exercent (sur moi)
 s’offre comme un vibrant kaléidoscope composé des questionnements inquiets, réinterprétations du monde et tentatives d’espérance de plus de deux cents adolescents sondés dans les deux dernières années. Créé avec eux, porté par eux, mais adressé aux adultes, le spectacle présente une radiographie saisissante de ceux et celles qui, ni enfants ni adultes, s’apprêtent à hériter de l’état actuel du monde.

 

Crédits : Émile Bilodeau-Hameury

 

 

Crédits

Production : Système Kangourou, en collaboration avec l’École Sophie-Barat et le Théâtre Aux Écuries.

De et avec : Fadi Al Haddad, Firas Al Haddad, Mario Alhaj, Lili Azerad, Joëlle Beaugrand-Champagne, Raphaël Bencheqroun, Rémy Bouchard, Béatrice Brailovsky, Nathan Bussière, Kayla Cavallo, Rosalie Caron, Amélie Chagnon, Alexandra Corbeil, Édouard David, Léa Desmars, Ghadi Fallouh, Alys Farley-Pineau, Tomas Fontaine, Marianne Fortier, Aya Guenda, Émile Hameury, Theria Kandya, Antoine Labelle, Sarah Laberge, Léa Laliberté-Lévesque, Émi Lessard, Matisse L’Heureux, Sidiki Mansare, Éliane Marin, Adèle Pomerleau, Nina Klioueva, Ève Martel, Louis-Maxime Morin, Mika Pluviose, Yousra Rahem, Noémie Roy, Irène Sierra, Maïté St-Louis Ventura, Romane St-Pierre, Malek Thériault-Bouayad, Adèle Tremblay et Sonia Vetra.

Acteur invité : Pierre-Antoine Lasnier
Musique : Antonin Courvette, Zayan Hubert-Ferraiolo, Grégoire Giroux, Florence Lorimier-Dugas et Marina Trpkovic, sous la direction musicale de Jean-Philippe Lajeunesse (contribution artistique de Lorenzo Somma).
Écriture scénique : Anne-Marie Guilmaine et Claudine Robillard
Édition des textes et dramaturgie : Pierre Lefebvre
Idéation et accompagnement dramaturgique : Michel Stringer
Scénographie : Julie Vallée-Léger
Conception et régie d’éclairages : Marie-Aube St-Amant-Duplessis
Stylisme : Robin Brazill
Direction de production : Samuel Patenaude
Direction technique et régie de plateau : Maryline Gagnon
Régie sonore : Gabriel Filiatreault
Conception outils promotionnels : Élise Lafontaine et Samuel Gougoux (à partir d’une création visuelle des adolescents)

Système Kangourou

Fondé par Anne-Marie GuilmaineClaudine Robillard et Jonathan Nadeau en 2006, Système Kangourou est une compagnie de création et de production de spectacles et d’événements interdisciplinaires.

Guidées par le désir d’injecter à la pratique théâtrale des éléments de l’art de la performance et de la sociologie, les deux codirectrices artistiques, Claudine Robillard et Anne-Marie Guilmaine travaillent le réel à même le plateau ou le bousculent artistiquement dans les espaces publics et les contextes in situ. Elles tentent de défricher de nouvelles avenues sur le plan formel et thématique. Elles prennent le pouls de leur génération et de la population en général pour créer un théâtre résolument contemporain fondé sur l’action, la prise de parole directe et la présence entière et authentique des performeurs.

Supplémentaire exceptionnelle le 17 novembre dans le cadre du OFF-CINARS
Samedi… c’est 2 pour 1 ! 

Durée du spectacle : 1 h 30 sans entracte

Du mardi au vendredi à 20 h
Samedi 16 h
Jeudi 18 octobre à 19 h
Pas de représentation le mercredi 24 octobre

Représentations scolaires
Mardi 16 et jeudi 18 octobre à 13 h 30
Réservations à groupe@auxecuries.com

Lieu: L'Arène

Cet événement est passé.

Un beau soir de printemps, plusieurs jeunes se réunissent dans un champ de maïs vaseux pour célébrer la fin de leurs études. Ce qui devait être une soirée sans histoire se transformera en un véritable cauchemar pour l’une des personnes présentes. Après ce qui sera appelé « l’Événement », plusieurs questions resteront sans réponse et ce, pendant de très nombreuses années, dont celle-ci : est-ce que notre jugement se dilue lorsqu’un groupe se forme?


Grâce au mouvement dansé, à l’acrobatie et à un texte où se mixent langage quotidien et poétique, les «souvenirs» de l’évènement seront révélés par bribes et on découvrira les mécanismes insidieux qui ont mené à ce gâchis. Au niveau visuel, le Théâtre I.N.K. y explore la projection vidéo ; le dispositif scénique étant équipé de 25 chaises identiques, 12 séparateurs de foule, un écran et une caméra surplombant la scène, les images captées en live permettent de découvrir le mouvement dansé et acrobatique sous un tout autre angle ainsi que des indices insoupçonnés sur ce qui s’est passé.

Dans cette œuvre, Marilyn Perreault s’est de nouveau donné le défi d’allier mots du quotidien, langage poétique, images vidéo ainsi que mouvements acrobatiques et dansés.

 

Crédits

Texte et mise en scène : Marilyn Perreault
Assistance à la mise en scène et régie : Amélie-Claude Riopel
Avec : Harou Davtyan, Marie Fannie Guay, Nora Guerch, Xavier Malo, Marc-André Poliquin et Lesly Velázquez
Décor : Patrice Charbonneau-Brunelle
Conception vidéo : HUB Studio / Antonin Gougeon Moisan
Éclairages : Stéphane Ménigot
Costumes : Marjolaine Provençal
Musique : Laurier Rajotte
Direction de production : Maude St-Pierre
Direction technique : Mélanie Whissel
Production : Théâtre I.N.K.

La presse en parle...
« Il y a tant et tant dans ce spectacle souvent vertigineux, par sa forme et son contenu, que nous ne pouvons qu’applaudir la dramaturge-metteure en scène et sa troupe pour leur courage et la pertinence du portrait qu’ils brossent de la jeunesse d’aujourd’hui. » – Mario Cloutier, La Presse
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« Dans le rôle de L., Lesly Velàsquez, fine comédienne d’origine mexicaine, compose une figure stoïque («Je n’ai pas pleuré», dira-t-elle), émouvante reine de bal déchue, ses souliers à la main. Autour d’elle, tous les jeunes interprètes rendent bien la fougue et la naïveté, la violence aussi de ces bouillonnants ados.» – Patricia Belzil, Jeu, revue de théâtre

« Fiel est une pièce à voir […] Elle aborde de front des sujets d’actualité qui se doivent d’être discutés, maintenant plus que jamais. » – Roxane Guérin, MonThéâtre

« Il y a eu le mouvement #moiaussi. Les déconfitures publiques de semi-dieux du monde du divertissement. Des voix qui se sont levées, des pervers qui ont été dénoncés. Pourtant, raconter un viol n’est pas pour autant devenu plus facile. Dans Fiel, l’auteure et metteure en scène Marilyn Perreault du Théâtre I.N.K. aborde la question avec une incroyable délicatesse. » – Mélissa Pelletier, Les Méconnus

Le Théâtre I.N.K.

Fondé en 2002 par Marilyn Perreault et Annie Ranger, le Théâtre I.N.K. crée et met en scène des textes québécois inédits  en portant une attention particulière à l’intégration de l’image et du mouvement dans l’interprétation théâtrale. Elle explore les combinaisons possibles entre le texte dramatique et différentes disciplines artistiques, dont la danse, l’acrobatie, le théâtre d’objets et d’ombres, la marionnette et la vidéo. La compagnie compte neuf productions à son actif et a reçu de nombreuses distinctions : Lignedebus / Bus Stops  (4 nominations aux METAs pour la meilleure production et distribution, les éclairages et le décor), Robin et Marion (nomination AQCT dans la catégorie Interprète masculin), La robe de Gulnara (Prix AQCT dans la catégorie Production Québec et nomination en mise en scène et musique aux Prix d’excellence des arts et de la culture de la Ville de Québec), La cadette (nomination pour le Masque Production Montréal) et Les Apatrides (récipiendaire des Masques Révélation de l’année et Conception de décor).