Bienvenue chez nous — Au crique après souper

Bienvenue chez nous est un huis-clos psychotique sur l’amitié et le marché du travail. C’est l’histoire de deux colocs, deux grands amis qui vont perdre leur loyer s’ils ne se trouvent pas une job. C’est du moins ce qu’ils ont compris. Ils devront unir leurs forces contre leur détestable propriétaire et tous les vilains employeurs de la ville afin que rien ne les sépare!


Co-direction de création Jonathan Cusson et Olivier Lalancette | Interprétation Samuel Bleau et Olivier Beauchemin | Scénographe Claire Renaud


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • Écriture de plateau
  • Présence scénique
  • Niveaux d’adresse
  • Idées délirantes
  • Agitations imprévisibles
  • Niaiseries puériles
  • L’amitié

AU CRIQUE APRÈS SOUPER

Le collectif de création AU CRIQUE APRÈS SOUPER prône un innovation accidentée, intègre et réjouissante. Il se définit d’abord comme un théâtre de recherche, ensuite comme un bon voisin. C’est au soin qu’il met dans sa démarche et à la liberté qu’il prend dans l’écriture qu’il voudrait qu’on le reconnaisse.

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LUCIEN — Aluma

LUCIEN est un projet de création d’un spectacle fixe en version longue (55 minutes), s’inspirant de la bande dessiné et du conte, alliant la marionnette-sac et la musique live, dans un spectacle sans mot et universel.

L’idée de départ est la création d’un personnage en marionnette-sac intimiste et populaire, plongé dans un univers dystopique, qui questionne sur les enjeux de notre monde contemporain. Dans cette période où nous avons le sentiment que tout va trop vite, dans un monde standardisé où l’afflux d’informations et l’isolement social des individus s’est intensifié, «Lucien» se veut une proposition de pause poétique, d’humour et de réflexion.


Mise en scène, et marionnettiste Stéphane Garon | Co-mise en scène et marionnettiste Lucile Prosper | Conception lumières Mathieu Marcil | Musique Charlotte Layec | Conseil manipulation et dramaturgie Olivier Ducas | Conseil écriture et dramaturgie Marcelle Dubois


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • Travail de développement dramaturgique
  • Travail de manipulation marionnettique
  • Travail sur la musique live et et la manipulation
  • Travail sur la lumière

STÉPHANE GARON

Stéphane Garon est un artiste multidisciplinaire, designer graphique exerçant dans le domaine de l’édition, du numérique et de l’illustration. Actuellement adjoint aux communications au Théâtre Aux Écuries à Montréal, il est également marionnettiste et concepteur au sein de la compagnie de théâtre Aluma.
Diplômé d’une école de design graphique en 2009, il entame sa carrière comme graphiste et illustrateur de 2011 à 2016, principalement pour le secteur culturel et institutionnel.
Arrivé sur Montréal en 2016, il prend la décision de continuer son parcours en tant que travailleur autonome parmi une clientèle variée. Il travaille notamment avec la compagnie de théâtre Aluma en participant activement à plusieurs projets en tant que concepteur et scénographe (Un Royaume et Buffet Sanglant). Il est également graphiste pour le Ouf Festival, le off du festival de Casteliers (Festival International des arts de la marionette) depuis 4 ans. Par la suite il travaille avec Jocelyn Sioui sur la communication visuelle de son spectacle Mononk Jules diffusé en octobre 2021 au Theâtre Aux Écuries. Il intègre ensuite l’équipe du théâtre au sein du pôle des communications en décembre 2022.

En tant que marionettiste, sa courte forme solo de marionette de sac «Lucien» sera présentée deux années de suite au Ouf festival (2021et 2022), lui permettant de remporter deux prix : Une diffusion au FAR, Festival des arts de Ruelle (Montréal, été 2022) ainsi qu’une participation au Festival «Les Mains en L’air» en Bretagne (Bretagne, France, 2023).

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LUCILE PROSPER

Après une formation en Etudes Théâtrales à la Sorbonne-Nouvelle puis en marionnette au Théâtre aux Mains Nues (Paris XXe), Lucile s’envole pour le Québec afin de suivre le DESS en Théâtre de marionnettes contemporain à Montréal. À partir de 2013, elle décide de pousser ce médium sur le sol québécois. Rapidement elle se place dans le milieu du théâtre en travaillant pour diverses compagnies comme Cabane Théâtre (Les Âneries, 2022; Le Barda, 2023), le Théâtre Incliné (Lovestar 2021, Seuils, le film 2023), Le Théâtre à l’Envers (Tetsuo, 2013, La Petite Fille aux oiseaux, 2021) et bien d’autres.

Mais son souhait de travailler sur l’humain la pousse à créer sa propre compagnie ALUMA avec laquelle elle travaille à l’internationale J’Eux, 2016 (Québec, France, Cameroun); Buffet Sanglant, 2019 (Québec, France); Un Royaume, 2022 (Québec, France).

Son engagement envers l’humain se retrouve dans ses créations mais aussi dans son travail de coordonnatrice et programmatrice (Festival OUF!, Garage-Théâtre, Cour-théâtre). Progressivement, elle développe sa marque à l’international et travaille aujourd’hui sur la rencontre entre l’Amérique et l’Afrique du nord mais aussi l’Europe

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La Rebellion du minuscule — Théâtre du Renard

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Nous sommes constitués à 99% de vide. Et du 1% restant, on ne sait pas grand chose. Mais on va tenter de vous l’expliquer quand même !

Au carrefour du musée et du laboratoire, ce spectacle convie le public à un voyage vers l’infiniment petit, tout en humour et en poésie visuelle !

La physique quantique est complexe, paradoxale, parfois frustrante dans son incompréhensibilité. Or, elle est aussi le cœur, souvent étrange ou dérangeant, mais essentiel, de notre monde.

La rébellion du minuscule, c’est un voyage vers l’intérieur des atomes qui composent tout ce qui nous entoure. Là où le simple fait d’observer une particule en change le comportement de manière imprévisible.

Un spectacle de théâtre d’objets où les œuvres d’art se construisent en direct. Où la magie low tech des images amplifie le vertige entre savoir et inconnu, certitude et vide, lumière et matière.

Or, le monde quantique se révèle impossible à cadrer. Chaque nouvelle question redessine les frontières. Et tout à coup, ça s’échappe de partout…


Texte et interprétation Antonia Leney-Granger | Mise en scène Évelyne Laniel | Interprétation Karine St-Arnaud | Conception lumière, interprétation, régie Mélanie Whissell |  Scénographie Véronique Poirier | Conception sonore Nicolas Letartre-Bersianik | Conseil scientifique Stéphanie Jolicoeur | Conseil scénographique Christine Plouffe | Accompagnement artistique Olivier Ducas (Théâtre de la Pire Espèce)


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • La lumière : onde ou matière ? Travail sur la projection d’images, d’ombres et d’objets par des moyens low-tech pour rendre floue la distinction entre lumière et matière
  • Saisir l’invisible sur scène : comment faire voir l’infiniment petit grâce au théâtre d’objets
  • Art abstrait et physique quantique : comment ces deux champs de pratique explorent des visions alternatives du monde où plusieurs interprétations cohabitent

THÉÂTRE DU RENARD

Fondé en 2015, le Théâtre du Renard s’est donné pour mission de transmettre à son public des savoirs provenant de domaines spécialisés tels que la science, l’économie ou la philosophie. La compagnie manie habilement la poésie et l’humour afin de rendre des idées complexes accessibles et intéressantes pour toutes et tous.

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Cycle de la roche — Théâtre des Trompes

Après Plein tube, une adaptation scénique du roman Mailloux (2002) d’Hervé Bouchard, ainsi que des explorations scéniques et dramaturgiques autour de la pièce Le faux pas de l’actrice dans sa traîne (2016), le Théâtre des Trompes entame une troisième étape de création du Cycle de la Roche, qui porte sur l’œuvre de cet écrivain jonquiérois. Ce nouveau projet porte donc sur un autre texte de l’auteur : Parents et amis sont invités à y assister (2006).

Parents et amis sont invités à y assister est « drame en quatre tableaux avec six récits au centre » qui pose, pour le milieu théâtral, des contraintes qui le rendent difficile à produire (avec sa quarantaine de personnages) et à diffuser (avec ses six à sept heures de texte).

L’équipe des Trompes se penche particulièrement sur le personnage de la Veuve Manchée. Celle-ci est désemparée par la mort subite de son mari, le père Beaumont. La Veuve Manchée se caractérise par son costume: une robe en bois, de laquelle ne sort que sa tête. La pièce débute avec l’enterrement du mari, orchestré par le prêtre Morovitche. Les cinq frères, orphelins de père, doivent réorganiser leur vie en regard de cette nouvelle absence et de la grossesse de leur mère, enceinte d’un sixième frère (dont le père est un voisin, Laurent Sauvé). Puis la Veuve Machée se retrouve chez elle, entourée de ses sept sœurs, lesquelles tentent aussi bien que mal de la soutenir dans sa douleur. Les fils, incapables de comprendre leur mère, décident de l’hospitaliser contre son gré.

À la manière de Beckett, Bouchard crée un personnage dont l’état physique reflète l’état mental. Suite à la mort de son mari, les bras lui tombent. Elle a un corps qui ne lui sert plus: sans bras et dans une structure impossiblement encombrante et rigide, elle ne peut plus répondre à ses rôles de mère, de sœur, d’épouse et d’amante. Le seul endroit où elle trouve refuge est dans l’eau de sa piscine, où elle peut flotter et oublier.

Comme ce projet s’inscrit dans le Cycle de la Roche, il s’agit pour les Trompes de mettre en jeu ce qu’Hervé Bouchard pose, dans ses textes, comme problème d’inadéquation entre les mots, le corps, la représentation et le réel…


Texte Hervé Bouchard | Adaptation Charlotte Moffet et Charlotte Gagné-Dumais | Mise en scène Charlotte Gagné-Dumais | Conseil dramaturgique Charlotte Moffet | Conception vidéo Antoine Amnotte-Dupuis


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • La résidence permettra au Théâtre des Trompes de travailler à l’adaptation et la mise en scène de la pièce Parents et amis sont invités à y assister (2006). Ce sera surtout l’occasion d’explorer la mise en jeu de la performance des interprètes, puis de faire des essais techniques et scénographiques (aux niveaux de la conception lumière et de la conception vidéo) selon les pratiques d’échanges médiatiques entre le cinéma et le théâtre que préconisent les Trompes. Enfin, la compagnie consacrera du temps aux nécessaires réflexions sur les enjeux mobilisés par le personnage de la Veuve Manchée d’un point de vue féministe: l’autonomie corporelle, le trauma intergénérationnel et et la stigmatisation liée aux troubles de santé mentale.

THÉÂTRE DES TROMPES

Fondée en 2015 par Laurence A. Clavet et Charlotte Gagné-Dumais, la compagnie de création se dote d’ores et déjà d’un mandat féministe, une valeur fondamentale à sa démarche. Le Théâtre des Trompes s’engage alors à créer, produire et diffuser des spectacles de théâtre non seulement féministe (dans le choix des matériaux travaillés et la composition des équipes), mais également novateur. La démarche du Théâtre des Trompes se pense à travers le concept de l’hybridité — entre les médias ; entre la présence scénique et filmique de l’interprète; entre l’intellectualisation et l’instinct ; entre la théorie et la pratique ; entre le théâtre et la performance. La compagnie propose ainsi un travail fondamentalement intermédial qui explore les effets que les médias peuvent produire les uns sur les autres. Cette recherche d’un théâtre capable de fédérer les autres arts à sa médiation tient du parcours hors norme des personnes qui composent actuellement la compagnie (Antoine Amnotte-Dupuis, Charlotte Moffet), et qui sont issues des milieux universitaire et/ou cinématographique et/ou littéraire. Les créations scéniques du Théâtre des Trompes sont nourries à même un champ de compétences variées : conception sonore, cinéma expérimental, prise de vue, montage, direction du jeu d’acteur, création et accompagnement littéraire, etc.

Ainsi en résulte un dialogue entre les artistes et les personnes qui réfléchissent l’art. Les Trompes arriment de cette façon à leur parcours artistique une démarche en recherche-création, dans l’idée de faire contribuer les échanges entre la théorie et la pratique à la définition d’objectifs esthétiques en constante évolution. Le travail de l’audiovisuel devient alors un outil pour comprendre comment les différents codes médiatiques (cinéma et théâtre) peuvent soutenir la création intermédiale, et, par ces interactions, peuvent mettre en place une approche novatrice du spectacle. L’angle vidéoscénique qu’adopte le Théâtre des Trompes pour envisager la présence des médias sur la scène témoigne d’un héritage doublement inspiré des traditions du cinéma et du théâtre. L’écriture médiaturgique, et plus particulièrement la question de la co-présence des interprètes, à la fois sur scène et à l’écran, sont centrales à la démarche des Trompes, qui croient fermement qu’un terreau fertile de réflexion et de création repose dans cet espace tiers entre présence immédiate et présence médiatisée. Jusqu’à présent, le Théâtre des Trompes a créé les spectacles Détrompe-toi (2016), Poupées de Chiffon (2016) Persona (2017), REP (2018) et Cabaret Neiges noires (2019). Plein tube (Théâtre Aux Écuries, 2021), a été la première étape d’un cycle de travail sur l’œuvre de l’auteur Hervé Bouchard qui se poursuit grâce à notre collaboration avec le Théâtre Aux Écuries.

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J’aurai l’air de David Bowie — Théâtre des Trompes

Après la courte pièce Modeler (Jamais Lu , 2023), J’aurai l’air de David Bowie est la première pièce écrite par Charlotte Gagné-Dumais.

Par fragments parfois fantasmés, parfois tirés de l’autofiction, la pièce explore la façon dont une idole, découverte à l’adolescence, permet de former et de déformer la quête identitaire.

Avec ce nouveau projet, le Théâtre des Trompes entame avec enthousiasme le développement d’une création originale.


Texte Charlotte Gagné-Dumais | Collaboration spéciale Catherine Beauchemin et Fabien Fauteux


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • La pièce aborde les questions identitaires, le rapport conflictuel à l’idole, la perception des autres sur soi et l’emprise glissante qu’on essaie d’exercer sur soi-même. Après une première étape de création au printemps 2023, la résidence offrira une période privilégiée pour poursuivre la rédaction du texte.

THÉÂTRE DES TROMPES

Fondée en 2015 par Laurence A. Clavet et Charlotte Gagné-Dumais, la compagnie de création se dote d’ores et déjà d’un mandat féministe, une valeur fondamentale à sa démarche. Le Théâtre des Trompes s’engage alors à créer, produire et diffuser des spectacles de théâtre non seulement féministe (dans le choix des matériaux travaillés et la composition des équipes), mais également novateur. La démarche du Théâtre des Trompes se pense à travers le concept de l’hybridité — entre les médias ; entre la présence scénique et filmique de l’interprète; entre l’intellectualisation et l’instinct ; entre la théorie et la pratique ; entre le théâtre et la performance. La compagnie propose ainsi un travail fondamentalement intermédial qui explore les effets que les médias peuvent produire les uns sur les autres. Cette recherche d’un théâtre capable de fédérer les autres arts à sa médiation tient du parcours hors norme des personnes qui composent actuellement la compagnie (Antoine Amnotte-Dupuis, Charlotte Moffet), et qui sont issues des milieux universitaire et/ou cinématographique et/ou littéraire. Les créations scéniques du Théâtre des Trompes sont nourries à même un champ de compétences variées : conception sonore, cinéma expérimental, prise de vue, montage, direction du jeu d’acteur, création et accompagnement littéraire, etc.

Ainsi en résulte un dialogue entre les artistes et les personnes qui réfléchissent l’art. Les Trompes arriment de cette façon à leur parcours artistique une démarche en recherche-création, dans l’idée de faire contribuer les échanges entre la théorie et la pratique à la définition d’objectifs esthétiques en constante évolution. Le travail de l’audiovisuel devient alors un outil pour comprendre comment les différents codes médiatiques (cinéma et théâtre) peuvent soutenir la création intermédiale, et, par ces interactions, peuvent mettre en place une approche novatrice du spectacle. L’angle vidéoscénique qu’adopte le Théâtre des Trompes pour envisager la présence des médias sur la scène témoigne d’un héritage doublement inspiré des traditions du cinéma et du théâtre. L’écriture médiaturgique, et plus particulièrement la question de la co-présence des interprètes, à la fois sur scène et à l’écran, sont centrales à la démarche des Trompes, qui croient fermement qu’un terreau fertile de réflexion et de création repose dans cet espace tiers entre présence immédiate et présence médiatisée. Jusqu’à présent, le Théâtre des Trompes a créé les spectacles Détrompe-toi (2016), Poupées de Chiffon (2016) Persona (2017), REP (2018) et Cabaret Neiges noires (2019). Plein tube (Théâtre Aux Écuries, 2021), a été la première étape d’un cycle de travail sur l’œuvre de l’auteur Hervé Bouchard qui se poursuit grâce à notre collaboration avec le Théâtre Aux Écuries.

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La démagogie des dragons — Claudia Chan Tak, Vincent Kim, Tamara Nguyen et Dominick Rustam

Tamara Nguyen et Vincent Kim partent en quête de leur identité vietnamienne. Ayant tous deux grandi au Québec sans autre lien avec leur héritage asiatique que leur amour des pho et des báhn mì, les deux artistes entreprendront un voyage qui les mènera du Quartier chinois de Montréal jusqu’aux rues animées de Hanoï. Dans une œuvre s’inscrivant aux frontières du théâtre documentaire et de la fiction, Tamara et Vincent se poseront les questions du déracinement et de l’appartenance. Peut-on s’identifier à un territoire sur lequel on n’a jamais mis les pieds ? Comment se définir quand on porte à la fois le sang du colonisateur et du colonisé ? Quel rôle joue la fiction dans la construction de notre identité ?


Mise en scène Vincent Kim | Texte Tamara Nguyen | Interprétation Claudia Chan Tak, Dominick Rustam


Axe·s de travail abordé·s : 

  • Notre démarche puise dans toutes les pratiques de l’art vivant. Nous cherchons à allier différentes formes d’art telles que la danse, la musique, le théâtre et la vidéo documentaire dans une écriture de plateau. Dans le passé, nous avons souvent assisté à de maladroites appropriations de la culture asiatique dans le milieu de l’art comme la réappropriation du théâtre Noh par des chorégraphes caucasiens ou bien l’usage excessif d’images stéréotypées et caricaturales de personnages asiatiques dans plusieurs films et séries télévisées. Notre but est de nous réapproprier ces archétypes et de les déjouer.
  • L’engouement qu’il y a pour le théâtre documentaire depuis les dernières années nous donne une base solide pour repenser et éclater les codes du genre. Le public s’attend à une parole frontale, des entrevues avec des spécialistes et des témoins; une expérience intime qui sert de fil conducteur pour explorer un enjeu complexe ou du moins il s’attend à un travail d’éducation, de vulgarisation.
  • Beaucoup d’artistes ont déjà subverti ces codes et nous entendons travailler dans leur lignée. Tout d’abord, en repensant la place de la fiction dans notre travail documentaire par le biais d’un mensonge. Pas pour embellir la réalité ou rendre notre expérience intime plus digeste pour le public, mais pour faire passer le fait de raconter une histoire en premier, avant même la vérité. Nous entendons repenser la place de la vérité dans le théâtre documentaire.

LEUR COLLECTIF

Le collectif compte quatre membres: Tamara Nguyen, autrice d’origine française et vietnamienne; Dominick Rustam, acteur et réalisateur d’origine russe-kazah; Vincent Kim, acteur et musicien d’origine vietnamienne, coréenne et québécoise et Claudia Chan Tak, Québécoise d’origine malgache-chinoise.

Fonder un collectif est pour nous, une nécessité. Dans le passé, nous nous sommes tous·tes, à un moment ou un autre, croisé·es sur un projet, mais nous n’avons jamais eu l’occasion de collaborer ensemble ou même de nous retrouver sur une production où il y avait plus de deux personnes d’origines asiatiques. Nous pouvons tous·tes témoigner, malgré nos différentes expériences et origines, de situations malaisantes et d’incidents liés directement à notre ethnicité qui ont eu lieu dans nos milieux de travail. Le besoin de nous réunir et de collaborer avec d’autres personnes de notre diaspora et d’œuvrer dans un espace de création bienveillant et inclusif était plus qu’urgent.

Notre collectif désire créer une œuvre théâtrale qui s’interroge sur la représentation et l’inclusion des Asiatiques dans le milieu des arts au Québec et les répercussions que celles-ci engendrent sur notre communauté et sur la société.

Dans le futur, notre collectif espère que cette première création engendrera d’autres projets théâtraux ou cinématographiques qui nous permettront d’aborder l’expérience asiatique-québécoise. Nous souhaitons faire des productions de plus en plus grandes afin d’engager d’autres artistes de la diaspora asiatique et de bâtir un réseau d’entraide et de communication au sein de la communauté.

Le collectif souhaite devenir un vecteur de changement au sein du milieu des arts et inspirer les générations à venir; ancrer dans l’histoire du Québec la présence des communautés asiatiques et par le fait même, influencer notre société à les reconnaître.

 

 

 

Empreintes — Laurence Castonguay-Emery

À l’origine, il y avait le désir de travailler avec quatre grandes actrices du corps -Francine Alepin, Dominique Leduc, Marilyn Perreault, Nadine Walsh- afin de les mettre en lumière et d’explorer avec elles le sillon qu’elles ont tracé. Un jour, en écoutant leurs histoires, mon regard et celui de l’autrice Carole Fréchette se sont arrêtés sur les pieds de ces praticiennes. Des pieds riches d’une longue expérience qui ont chaussé les souliers de plus d’une centaine de personnages. Des pieds qui révèlent leurs efforts pour se tenir debout dans ce monde, pour se conformer, se révolter, s’ancrer ou s’envoler, et qui racontent leurs parcours faits d’accomplissements spectaculaires, de désirs bouillants, de blessures enfouies et de confiance fragile.
Puis, Francine, Dominique, Marilyn, Nadine se sont glissées dans les chaussures de Stéphanie, Esther, Jacqueline, Manon. Quatre femmes dans la salle d’attente d’un podiatre de grande réputation. Inquiètes, intriguées, obsédées par ce qui arrive à leurs pieds, elles mettent énormément d’espoir dans cette consultation auprès de ce spécialiste qui promet une approche inédite pour réparer, rajeunir, métamorphoser les pieds meurtris.
Mêlant l’intimité du témoignage et le pouvoir d’évocation de la fiction, Empreintes oscille entre parole et silence, entre corps et mots, entre confidences et affirmations. Le spectacle se construit pas à pas, avec, en filigrane, des questions sur la transmission, sur les traces qu’on voudrait laisser, et sur celles qu’on voudrait effacer.


Idéation et mise en scène Laurence Castonguay Emery | Écriture originale Carole Fréchette | Conseillère à la dramaturgie Myriam Stéphanie Perraton-Lambert | Créatrices-interprètes Francine Alepin, Dominique Leduc, Marilyn Perreault, Nadine Walsh | Conceptrice costume Manon Guiraud | Conceptrice sonore Andrea Marsolais-Roy


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • Projet intergénérationnel entre femmes
  • Théâtre corporel
  • Écriture scénique et dramatique
  • Transmission et héritage

TERRITOIRE 80

Territoire 80 se définit par la quête d’un théâtre mouvant qui déplace et combine différents savoir-faire. Multipliant ses destinations, la compagnie crée des espaces de collaborations avec créateurs venus d’horizons artistiques et culturels différents. Par le biais de rencontres impromptues et le recours à des matériaux hétéroclites (textuels, visuels et sonores), Territoire 80 s’attèle à la fabrique d’un théâtre susceptible de questionner les aspérités du monde dans lequel il prend forme. Matricule indéfinissable, Territoire 80 oscille entre identité individuelle et collective.
Légalement constitué en 2017, Territoire 80 fait de la scène un lieu aux frontières poreuses, marqué par le recours à l’interdisciplinarité et l’interculturalité. Un trio féminin assure la direction artistique et générale : Laurence Castonguay Emery se spécialise en jeu corporel, Emilie Racine crée un théâtre d’images autour des arts de la marionnette et Elaine Juteau concentre sa recherche sur les dramaturgies performatives.

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Entre la vie et la mort, il y a Britney — Thomas Mundinger

« Entre la vie et la mort, il y a Britney, est un road-trip initiatique, raconté sous la forme d’un témoignage, d’un récit d’aventure vécu personnellement. L’écriture du texte a commencé en 2018 lors d’un road-trip solitaire aux États-Unis. À la manière d’un journal intime qu’on retrouve dans une vieille boite, j’ai croisé le chemin de mes vieilles blessures, celles que je pensais cicatrisées. J’ai décidé alors de ‘‘triturer le bobo’’, de comprendre d’où ça venait, et je me suis aperçu que je répétais les mêmes schémas depuis l’enfance : LA PEUR DE L’ÉCHEC et LE SENTIMENT D’ABANDON.


Alors j’ai décidé de m’extraire, de partir loin, de recommencer ailleurs.


J’ai erré.
Je me suis perdu.
Finalement je me suis rendu compte que je n’étais pas seul puisque Britney me guidait, telle une image biblique apparue sur Hollywood Boulevard. »

 


Auteur et Comédien Thomas Mundinger | Soutien à la création David-Emmanuel Jauniaux


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • Peur de l’échec
  • Peur de l’abandon
  • Écriture intime
  • Laisser une marque
  • Déracinement/Enracinement
  • Icône pop

 


THOMAS MUNDINGER

Arrivé au Québec en 2010, Thomas se passionne très vite par le théâtre de création. En 2011, il présentera sa première création, Katerine C, qui allie vidéos, photos et performance. Par la suite, il rentrera à l’École Supérieure de Théâtre de l’UQAM en 2014, où il se liera d’amitié avec David Emmanuel Jauniaux. En 2018, il proposera en co-creation le projet SabbatTRUMP au festival SOIR. Il dansera pour la compagnie Castel Blast pour le spectacle Nos Corps, au Théâtre Aux Écuries en avril 2019 puis jouera dans le spectacle Le bal des lièvres, crée par la compagnie O crique après souper, en mai de cette même année.

Il travaillera en co-création avec Audrée Lewka et Marie-Helene Chaussée sur une autre création, Le bureau de l’échec présenté au Festival des Arts de Ruelles (Festival FAR) en septembre 2019.
En novembre 2019, Thomas est rentré en France. Il s’est implanté à Nantes où il a commencé sa première mise en scène solo (théâtre-performance) : Entre la vie et la mort, il y a Britney. Il a la chance d’avoir été en résidence de création à l’Atelier du Frigo (Hiver-Printemps 2021), projet pour lequel il a été soutenu par l’association KRAKEN à Pol’n.

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DAVID EMMANUEL JAUNIAUX

David Emmanuel est fasciné par l’expressivité du corps. Depuis quelques années, il voue un intérêt de plus en plus grandissant pour la mise en scène. Pendant qu’il travaille de près avec le metteur en scène Philippe Cyr à titre d’assistant sur la production à ATTEINTES À SA VIE (2020 à 2022), il travaille parallèlement sur ses propres productions : PONEYBOYZ (2019) et DOUCE NUIT/HOLEY NIGHT (2019) à titre de co-créateur avec Audrée Lewka et Guillaume Létourneau. Présentement il travaille sur PLAISIRS PARTAGÉS (2023) avec ses mêmes collaborateurs·trices et sur DRILLING QUEEN (2021-2023). Il a travaillé comme metteur en scène sur le spectacle de musique PETITE LAINE (2021) ainsi qu’auprès d’enfants/ados ; camp de vacances SAINT-ZO (2022), CRÉATIONS CROISÉES AU MUSÉE (2021-2022).

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300 sommets — Production AUEN

« C’est en tournée, sur la route entre Gaspé et Sept-îles avec Alexandre Castonguay et Patrice Dubois que les premiers balbutiements de ce projet ont pris forme. L’envie de faire un show sur plusieurs années en collectif. Entourés de montagnes, nous nous sommes demandé à quoi ressemblerait une performance sur les sommets.


Qu’est-ce qu’un sommet, et comment ceci se reflète dans le corps de chaque individu ?

La montagne, le sommet, est le lien sacré entre la terre et le ciel. Elle nous donne une vue d’ensemble sur le territoire mais aussi nous imprègne d’une connaissance ancestrale sur notre relation avec notre environnement. L’importance d’écouter les roches et leurs récits. Le passage de l’humain mais aussi de l’animal. le passage du rêve. »

 


Idéation Soleil Launière


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

Le projet serait décortiqué et séparé en des duos de performances :

  • Soleil Launière et Aroussen
  • Patrice Dubois et Rasili Botz
  • Ayumi Goto et Peter Morin (à confirmer)
  • Alexandre Castonguay et France Trépanier (à confirmer)
  • peut-être d’autres groupes.

Les relations entre les deux performeur·euse·s sont uniques à chaque duo. Soleil, ira monter les montagnes du territoire traditionnel Innu. A chaque montée elle fabriquera une partie d’un régalia, enseignement passé par la danseuse clochette Aroussen. Elle y attachera des clochettes et apprendra certains des mouvements enseignés par la danseuse. En haut des montagnes il y aura une performance sur la guérison du territoire à trouver. Un micro et une caméra 360° capteront la performance. Patrice suivra quant à lui le chemin des ours à côté de sa demeure en Estrie avec une performance guidée par Rasili Botz. Alexandre, lui, examinera les sommets à travers le rêve, guidé par France Trépanier.

 


PRODUCTION AUEN — SOLEIL LAUNIÈRE

Pekuakamilnu originaire de Mashteuiatsh, Soleil Launière vit et œuvre à Tiöhtià:ke – Mooniyang (Montréal). Artiste multidisciplinaire et metteure en scène alliant l’art performance, le mouvement, le théâtre et le chant, elle entremêle la présence du corps bi-spirituel et l’audiovisuel expérimental tout en s’inspirant de la cosmogonie et l’esprit sacré des animaux du monde Innu. Elle exprime en actes une pensée sur les silences et les langages universels.

Depuis 2008, Soleil a réalisé plusieurs performances, dans le cadre de rassemblements et d’événements artistiques autochtones et allochtones à l’intérieur ou à l’extérieur des réseaux de diffusion conventionnels à travers les continents.

Entre 2019 et 2021, elle présente sa première production Umanishish mise en scène par Xavier Huard à l’Usine C, elle fait la co-mise en scène avec Patrice Dubois de Courir l’Amérique présenté au Théâtre Quat’ Sous, présente Sheuetamu, une production issue de la résidence pour artiste autochtone à l’École nationale de théâtre du Canada et met en scène Meshtitau, présenté dans le cadre du FTA.

Elle signe le texte, la co mise en scène et est la seule interprète de Akuteu, présenté au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui du 21 avril au 7 mai 2022.

Depuis juillet 2020, elle est à la tête de la compagnie qu’elle a fondée, Production AUEN.

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Danse Amandine — Théâtre La Jolie

Danse Amandine, c’est 4 interprètes et un musicien live sur scène, c’est une pièce de théâtre où parole, danse, musique, monologues et dialogues s’entremêlent. On y suit le personnage de Clothilde, c’est son anniversaire. Pour oublier le fait que sa fête est étroitement liée à un drame profond, elle invite tout le monde qui existe. La soirée dansante attire âmes solitaires, questionnements existentiels et bientôt fin d’un monde rempli d’espoir. Entre le drame et la comédie, le public est amené sur plusieurs pistes liant au fil du temps les angoisses de chacun des personnages.

 


Texte et mise en scène Vincent Millard | Interprétation et création Étienne Béland, Clémence Léveillé, Marie Perna et Mélopée Paquet Poisson | Conception d’éclairage et direction de production Maude-Antoine Daneau-Demers | Conception sonore Jaune Moutarde | Conseillère au mouvement Gabrielle Bertrand-Lehouillier 


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • Exploration par l’improvisation théâtrale
  • Répétition et déformation du mouvement
  • Multiplication des corps par le numérique
  • Caméra en direct
  • Angoisses
  • Solitude
  • Party de fête

THÉÂTRE LA JOLIE

Né de la création du spectacle Danse Amandine en 2022 et formé d’artistes multidisciplinaires, le Théâtre La Jolie explore, à l’aide du son et du mouvement, les possibilités de l’imprévu et les individualités qui créent un tout. C’est avec un réalisme décalé, mené par l’improvisation et l’écriture de plateau, que le collectif approche la création. Le collectif joue avec l’humour grinçant découlant du malaise, l’impossibilité à communiquer et la solitude.