Souvenirs fragmentés — Anne Lalancette et Miguel Angel Gutiérrez

Souvenirs fragmentés est une rencontre entre les univers de Anne Lalancette, originaire de l’est du Québec au début des années 80, et de Miguel Angel Gutiérrez, originaire de la ville de Mexico dans le milieu des années 70. En plongeant dans leurs souvenirs d’enfance à travers les sons, les odeurs, les textures et les objets qui les entourent, les deux artistes partent à la recherche de lieux communs, d’affinités, de point de rencontre. Ils visiteront entre autres la relation à la mère, la migration et le passage du temps en s’armant d’une collection d’objets et de multiples appareils analogiques.


Création, écriture et mise-en-scène Anne Lalancette & Miguel Angel Gutiérrez


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

Relation à la mère, migration, réminiscence du passé, évocation et poésie des objets, appareils analogiques obsolètes, frontière entre la performance et l’installation.


ANNE LALANCETTE

Anne Lalancette est marionnettiste pour le théâtre, la télévision, le cinéma et le web depuis près de 20 ans. Elle est la directrice générale et artistique du collectif La ruée vers l’or, spécialisé dans la création de spectacles de marionnettes sur table avec musique et bruitage en direct pour adultes et adolescents. Ses spectacles «Pommes de route» et «Racontars arctiques» ont fait le tour de nombreux festivals et événements au Canada et à l’étranger.

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MIGUEL ANGEL GUTIÉRREZ

Miguel Angel Gutiérrez est metteur en scène et concepteur pour les arts de la scène, de la marionnette et des formes animées depuis plus de 25 ans. Il a gradué au département d’art, d’architecture et du design de l’Université de Guadalajara en 1998. Il est le directeur général et artistique de la compagnie Luna Morena et du festival Festín de los Muñecos, tous deux spécialisés dans la création et la diffusion de spectacles de marionnettes et de formes animées.

 

La soledad de los ñoños — Théâtre Fille Unique

Nous souhaitons réfléchir à un événement théâtral qui rassemble par la force des émotions qu’il véhicule. Nous voulons que le public fasse partie de l’œuvre, qu’il se sente participer à quelque chose d’unique. Nous devrons donc chercher des moyens pour rendre l’expérience des plus intimes, cathartiques et immersives. Parallèlement, nous explorerons les concept de l’hibernation et l’hivernation et tenterons de les transposer au mode de vie humain.


Interprète et co-metteuse en scène Melania Maria Balmaceda Venegas | Conceptrice décors Julianne Lebel |Interprète et co-metteuse en scène Marie Reid | d’autres collaborateur·trice·s à confirmer


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • Recherches théoriques
  • Explorations sonores et scénographiques
  • Improvisation théâtrale
  • Mouvement et danse
  • Exploration avec un choeur
  • Écriture de plateau

THÉÂTRE FILLE UNIQUE

Le Théâtre FILLE UNIQUE est une compagnie fondée en 2021 à Sainte-Thérèse par Marie Reid et Melania Maria Balmaceda Venegas. La compagnie naît d’une quête existentielle partagée et d’un désir d’explorer un langage scénique et une esthétique éclatée, ainsi que de se libérer d’un théâtre texto-centriste. Notre pratique artistique allie des disciplines comme la performance, le théâtre et le mouvement. Notre travail est un laboratoire perpétuel où nous cherchons à faire coexister le besoin d’être unique avec celui de faire partie de la «gang». Le nom FILLE UNIQUE naît d’un besoin de rester fille, de préserver l’essence de notre enfance.

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Il sera également question de joie — Mélodie Bujold-Henri et Juliette Ouimet

Il sera également question de joie est un projet de théâtre documentaire onirique sur l’héritage des orphelin·e·s de Duplessis. Un espace de rêve – et pourquoi pas, de réparation – se déploie petit à petit sur scène, en nature vivante, nombreuses marionnettes d’oiseaux et musique, afin que soit exaucés les vœux de quatre orphelin·e·s rencontré·e·s.


Idéateur·trice·s Mélodie Bujold-Henri, Juliette Ouimet et Olivier Hardy | Autrices Mélodie Bujold-Henri et Véronique de Petrillo | Mise en scène Ève Pressault | Assistance à la mise en scène Félix-Antoine Gauthier | Scénographie Marie-Jeanne Rizkallah | Éclairage Martin Sirois | Comédien·ne·s Julie Vincent, Juliette Ouimet, Mélodie Bujold-Henri, Olivier Hardy et Francine Deslongchamps


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

Briser un cycle
Nous sommes convaincus que la pluralité des témoignages contribue avant tout à la progression de notre pratique. Donner une tribune par l’entremise du théâtre participe à briser un cycle de violence basé sur l’idée qu’il n’est pas nécessaire de restituer la dignité de ceux qui, de toute façon, finiront par être oubliés. Cette violence est fondée sur la méconnaissance de l’histoire des générations qui ont suivi. Avec Il sera également question de joie, nous souhaitons renverser cette méconnaissance.

Provoquer la mixité générationnelle
Notre projet s’inscrit dans une démarche de mixité intergénérationnelle. En entrevue avec les orphelins, ou en création avec les comédiens et Francine, le spectacle noue une complicité entre diverses générations. Stimulation pour les uns et découverte pour les autres, elle favorise une plus grande cohésion sociale ainsi qu’une plus forte solidarité. Nos échanges sont une source d’enrichissement mutuel. Des liens d’amitié puissants se sont noués entre l’équipe et certain.e.s orphelin.e.s de Duplessis. Nous souhaitons que ce dialogue et cette amitié transparaissent sur scène et que la présence de ces différentes générations active le partage et l’écoute.


COLLECTIF TÔLE

De leurs collaborations a surgit l’évidence que nos forces étaient grandement complémentaires. La sensibilité et l’aisance avec l’écriture de Mélodie, combinée à la rigueur et l’organisation d’Olivier, ainsi qu’à la fougue et l’engagement social de Juliette font d’elleux des créateur·trice·s plus complet.e.s. Iels grandissent énormément, comme artistes, lorsqu’iels sont réuni·e·s et réfléchissent ensemble.

MENAJ (titre de travail) — Collectif Théâtral Potomitan

« MENAJ » (titre de travail) est une pièce de théâtre tragi-comique où l’on explore la place du féminisme et de l’identité « queer » dans la communauté haïtienne. Durant les festivités d’un mariage haïtien montréalais, secrets de familles et vérités seront ENFIN exposés au grand jour.


Autrice Maryline Chery


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

Écriture, écriture de plateau, improvisation (physique, musicale). Focus sur la diaspora haïtienne montréalaise; féminisme antillais. Sortie de résidence avec lecture devant public sélectionné.


MARILYNE CHERY

Comédienne d’origine haïtienne, dramaturge et improvisatrice, Maryline a étudié les arts de la scène à l’université Concordia, et est l’heureuse récipiendaire du prix Gloria Mitchell Aleong décerné par le théâtre Black Theatre Workshop pour son excellence artistique, son esprit communautaire et ses initiatives dans le domaine des arts. Elle a mené son premier solo en 2021, AFRODISIAQUE (Centre Segal, Festival Zoofest, au Monument National et en tournée dans le circuit des Maisons de la culture – Conseil des arts de Montréal ). Chery a aussi fait partie de la cohorte de mentorat artistique du Black Theatre Workshop 2018-2019, touche également à la mise en scène en co-dirigeant la deuxième édition du Projet Racines (Espace Libre), et est la distribution Les Waitress sont tristes (cie Joe Jack et John, Espace Libre, 2022). À la télévision, on a pu la voir notamment dans Doute Raisonnable (2023) et District 31 (2020).

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Pour la vie — Théâtre à Bout Portant

Dans son petit salon coquet, alors qu’elle doit irrémédiablement plier bagage, une dame âgée nous transporte à travers des moments importants de sa vie : celle qu’elle a été, la femme, la conjointe, la mère, ce qu’elle a accompli et son amour des siens. Et sa solitude d’à présent. À travers une multitude de procédés scéniques et d’objets ingénieux, elle fait vivre au spectateur un touchant voyage à travers le temps, dans un univers à la fois déroutant et empreint de magie.


Idéation, Mise en scène, actrice Vicky Côté | Assistance à la mise en scène Christine Rivest-Hénault | Conseiller·e·s à la manipulation et aux chorégraphies Denys Lefebvre, Diane Loiselle | Lumière Mathieu Marcil | Son Stéphane Boivin


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • Travail de dramaturgie de plateau, travail de manipulation et chorégraphique, travail de lumière

THÉÂTRE À BOUT PORTANT

Le Théâtre à Bout Portant s’illustre à travers un théâtre de création gestuel et visuel mettant à profit une vision forte prenant racine dans une écriture de plateau. La compagnie travaille à la croisée des disciplines, en intégrant manipulation, travail des ombres, chorégraphies et poésie. Elle a été fondée en 2008 et est toujours dirigée par Vicky Côté. Le Théâtre à Bout Portant signe des productions audacieuses portant un regard aiguisé sur des sujets sensibles, questionnant nos comportements, et ce dans des univers esthétiques ingénieux.

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Session d’entraînement de mise en scène — Laurent Forget

Ces sessions d’entraînement découlent de la difficulté pour un·e metteur·e en scène d’avoir un espace d’essais et erreurs. Les autres artistes sont encouragé·e·s à s’exercer un peu tous les jours chez eux·elles; les musicien·ne·s doivent faire leur gamme et jouer de leur instruments quotidiennement pour s’améliorer. Les interpètes peuvent pratiquer leur diction ou leur lecture à première vue. Les metteur·e·s en scène….. plus difficile. Ces espaces de pratiques offerts cet automne permettront de rassembler un groupe d’interprètes sous la tutelle d’un·e metteur·e en scène qui explorera différents concepts de direction d’acteur·trice, de mise en place et d’écritures scéniques. Pour lancer les sessions d’entraînement, Laurent Forget sera le metteur en scène invité à exercer son outil de travail.


Projet pilote mené par Laurent Forget en collaboration avec l’équipe du Théâtre aux Écuries


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • Texte, corps, thématiques, propositions, mise en place, langages scéniques, esthétiques

LAURENT FORGET

Laurent Forget est doublement diplômé en théâtre (UOttawa – 2017) et en danse (UQAM – 2023). Il a mis en scène Provincetown playhouse, juillet 1919, quand j’avais 19 ans de Normand Chaurette et une adaptation de Le Grand Cahier d’Agota Kristof. Il a mené à bien un laboratoire tournant autour d’une adaptation de Villes Mortes de Sarah Berthiaume et il a co-porté un laboratoire de danse-théâtre tournant autour de Ventre de Steve Gagnon. Au terme de sa formation en danse, il a créé une pièce chorégraphique intitulée Corps finaux avec neuf interprètes de l’École Supérieure de Théâtre. Ces productions les plus récentes découlaient des textes Orphelins de Dennis Kelly et Le cimetière des voitures de Fernando Arrabal. L’année prochaine, en plus des sessions d’entraînements de mise en scène, il travaillera sur Ubu-Roi d’Alfred Jarry ainsi que sur Médée-Kali de Laurent Gaudé.

Bateau dans l’eau — Carl Veilleux

Bateau dans l’eau est un spectacle original, un théâtre musical pour marionnettes, destiné aux 4 à 8 ans. Inspiré par l’empathie des enfants.


Auteur(e)s, direction artistique et musicale Camille Loiselle-D’Aragon et Carl Veilleux | Mentore à l’écriture Lise Vaillancourt | Metteuse en scène Karine St-Arnaud | Compositrice musical Chloé Lacasse | Conception Sonore Micheal Binette | Conception scénographie et éclairage, DT et aide DP Tommy Bourassa | Conception Marionnette Claude Rodrigue | Collaborateur a la marionnette Jean Cummings | Conception costume Pierrick Fréchette | Conception vidéo William Couture | Marionnettiste, interprète et chanteur Camille Loiselle-D’Aragon et Carl Veilleux | Inspiré de Flore Veilleux (5 ans) et Zélia Veilleux (4 ans)


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • Cette troisième réalisation conjointe mettra aussi de l’avant leur vision novatrice d’un spectacle de théâtre musical, avec marionnettes, pour la jeunesse. Cela s’inscrit dans une volonté de penser autrement leur métier, tout en bonifiant leur propre expertise de ces médiums si particuliers et fascinants.

CAMILLE LOISELLE-D’ARAGON ET CARL VEILLEUX

Camille et Carl se sont rencontrés lors d’un stage de théâtre de marionnettes. Leurs bagages avaient beaucoup de similitudes et ils partageaient une même vision de l’art vivant. Leur première création commune, « 4’sous sur le tréteau », adaptée de « L’Opéra de Quat’sous » de Bertolt Bretch et Kurt Weill, a pris forme spontanément dans leur cuisine, comme un lieu de rencontre entre ce qui les passionnait et leur environnement quotidien. « Pierre et le loup », leur deuxième spectacle musical avec marionnettes et ombres, leur ont permis de poursuivre cette exploration, pour les 3-7 ans (comme leurs enfants à l’époque). Avec ce projet, ils voulaient parfaire leur maîtrise de la manipulation de marionnettes, en résonnance avec la musique de Prokofiev. Leur passion pour l’art de la marionnette et leur expérience comme manipulateurs, comédiens et chanteurs, bonifient leur pratique et leur vision artistique. La création d’un spectacle original, selon leur propre conception, s’avère la prochaine étape de leur démarche créative. Cette dernière s’est précisée : fusionner le théâtre, la marionnette et la musique dans une expérience théâtrale globale pour la jeunesse. Ce projet-ci leur permettra d’amalgamer leurs passions en un seul projet novateur et inusité, ainsi que de proposer une vision artistique qu’ils souhaitent unique. Réaliser leur toute première création originale, en théâtre musical pour la marionnette. Ils croient fermement que l’alliage de médiums a sa place dans le milieu théâtral et qu’il trouvera écho chez les diffuseurs. Le théâtre musical est très peu présent pour la jeunesse sur les scènes au Québec et pourtant, les jeunes sont bombardés dès leur plus jeune âge, de sons et de musiques, sous diverses formes.

Antifragile — Bureau de l’APA

Le projet scénique Antifragile ne sera peut-être pas fort et solide mais il servira à profiter des propriétés émergentes des échecs, du désordre et de la casse. L’idée de la résilience est à la mode ; pourtant ce qui nous allume ce n’est pas que, après un choc, les choses reprennent leur formes ou résistent, mais bien que le fait de se briser est souhaitable et bénéfique. C’est ce que défend Nassim Nicholas Taleb dans son essai Antifragile : les bienfaits du désordreLe contraire de la fragilité c’est peut-être le désordre et… « le désordre est tellement plus gai » (Fifi Brindacier, 1969)

Le bureau de l’APA veut encore travailler sur la diversité des corps, sur la non-standardisation de l’humain. Il·elle·s souhaitent insister sur les gestes désordonnés que le corps atypique et handicapé de Laurence provoque. Il·elle·s ont choisi de mettre en scène un troisième corps (en plus d’elles-mêmes, Laurence et Julie), celui d’une danseuse (Josiane Bernier). En tentant de s’imiter l’une et l’autre, en forçant la comparaison, en mêlant chiffons et guenilles, il se produit quelque chose de raboteux, de non lisse.


Avec Laurence Brunelle-Côté, Julie C. Delorme et Josiane Bernier | Musique John Kameel Farah


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • Il·elle·s sont intéressé·e·s à travailler à partir du vocabulaire subversif du «street art» avec l’artiste Chloé Surprenant.

  • Il·elle·s vont travailler avec John Kameel Farah, un pianiste. Son vocabulaire musical tourne autour du bris, de la cassure. Il met côte à côte musiques classiques et électroniques, mélange les époques et les genres. En soi sa musique est «antifragile» puisqu’elle tire profit de ce qui est cassé.


LE BUREAU DE L’APA

Depuis plus de 20 ans, le Bureau de l’APA fabrique des créations artistiques multiformes. Nous nous intéressons à la façon de mettre les choses bout à bout et à faire en sorte que ça marche ensemble. Les projets du Bureau de l’APA se déclinent de manières inattendues selon ce que nous voulons dire, montrer et démontrer. D’un projet à l’autre, nous tentons de demeurer au service d’une intention affranchie des exigences liées au travail disciplinaire puisqu’on ne doit pas se prendre les pieds dans des vases clos. Il faut peut-être partir à la recherche de solutions hors-pistes et laisser tomber les notions de virtuosité et de compétences. Les résultats et les conclusions émergent d’eux-mêmes à force d’improvisation et d’adaptation aux circonstances.
l’APA veut déjouer, défaire et dédire. « Il ne faut pas croire tout ce que l’on pense. »

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