Viqueens : saga nordique – Laurence Laprise et Laurie Leveillé

Lors d’un voyage spatio-temporel involontaire, Julien, un amateur de grandeur nature viking, découvre – à son grand désarroi – que les guerriers sanguinaires qu’il a tant admirés sont en réalité, DES FEMMES!  Les guerrières Ulfhild, Frigg et Svanhilde remettront, rapidement les pendules à l’heure.


Texte Laurie Léveillé et Laurence Laprise | Mise en scène Laurence Laprise


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

Motivées par le besoin d’écrire une pièce comique et complètement décomplexée qui flirterait avec l’absurde, nous avons choisi de nous lancer ensemble dans la création de Viqueens : Saga nordique qui, nous l’espérons, sera la première d’une suite de projets audacieux et éclatés.
L’objectif de la création de notre collectif étant d’abord et avant tout de réinventer les rôles comiques féminins; nous nous posons beaucoup de questions sur la place des femmes en comédie. Nous constatons que le paysage théâtral québécois est ponctué d’œuvres féministes, mais rarement totalement drôles et absurdes. Les rôles comiques féminins demeurent un angle mort de notre militantisme. Nous voulons nous éloigner des habituels personnages féminins drôles à leur dépens, victimes des évènements, gardiennes du gros bon sens qui servent de repère pour le public et de straight man/clown blanc aux personnages masculins (souvent porteurs des meilleurs gags) qui les l’accompagnent; ces personnages qui peuplent actuellement la majeure partie comédies qui sont présentées sur nos scènes dans les dernières saisons théâtrales. Ces femmes drôles qui peuplent nos imaginaires méritent une place sur scène. Nous voulons également offrir autre chose aux comédiennes, leur permettre de se libérer des clichés réducteurs et du fardeau du drame nécessaire au poids comique des autres personnages. Nous pouvons déjà prévoir – bien que ce soit notre premier projet de création, ensemble – que ces envies demeureront centrales dans notre pratique commune, nos discussions et nos envies de partage, et qu’elles pourront devenir fondatrices dans nos collaborations futures.


Laurie Léveillé

Laurie Léveillé, autrice, improvisatrice et scénariste.Originaire de l’Estrie, Laurie est diplômée du programme d’Écriture dramatique de l’École nationale de théâtre du Canada et d’un baccalauréat en Études Théâtrales à l’UQAM. Elle a la piqûre pour l’écriture théâtrale en 2014, année où elle sera récipiendaire du prix Égrégore, pour son texte  Comme un poison dans l’aube. Depuis sa sortie de l’École Nationale, elle travaille principalement pour et avec les publics adolescents avec différentes compagnies établies, notamment le Théâtre Parminou et Le Clou. Son dernier texte, Magpie (titre de travail), a été écrit lors de la résidence pour les écritures jeune public, au Bic – résidence offerte par le CEAD et le Théâtre des Gens d’en Bas et une première version a été mise en lecture par Claude Poissant à la Maison Théâtre en septembre (Laurence y jouait !). Sa pièce Châteaubriand est finaliste au prix Gratien Gélinas 2023, remis par la fondation du CEAD et Québécor.

Laurence Laprise

Laurence Laprise, comédienne, improvisatrice et autrice. Après 4 ans d’angoisses et de dur labeur dans le programme d’interprétation de l’École de théâtre professionnel du Collège Lionel-Groulx, l’écriture de Karaoké Funèbre (Un texte récompensé au concours d’écriture Critère  et qualifié de « Michel Tremblay sur l’acide » par le jury) et d’un balado d’enquête fictive intitulé Il pleut des iguanes (bourse Art à Part de l’École Nationale de Théâtre), Laurence fait ses débuts sur la scène montréalaise au sein du Théâtre du Futur, révélant ainsi au public son audace et son aisance en comédie. On l’a depuis vue sur scène dans de nombreux projets funnés (Terrain Glissant par la Moindre des Choses, Rires au NTE et moult cabarets et lectures publiques). Certains ont pu entendre des extraits de son texte BiLi au Jamais Lu 2023 dans le cadre du banc d’essai Écoutes Lucides. Membre de l’équipe championne du Mondial d’improvisation en 2022, elle continue de créer des histoires chaque semaine au sein de la LIM, la Limonade et la CIA.

Le duo, amies de longue date, grandes fans des tempêtes d’idées et apprenties Viqueens

Laurie et Laurence – Laurience, pour les intimes – vivent une grande histoire d’amitié depuis l’automne 2017, où elles se sont rencontrées pour la première fois dans un cours à l’UQAM. D’abord unies par leur amour du théâtre, de l’impro et des matchas (pas avec du lait d’avoine… elles sont toutes deux d’avis que ça donne un goût de brocoli), aujourd’hui, c’est leur passion pour les rôles féminins bien écrits et leur compréhension inimitable de leur tête respective, qui rythment leur amitié. Leur désir d’écrire ensemble existe depuis un moment déjà et cette soudaine fascination parallèle pour le monde Viking est un hasard à côté duquel elles ne peuvent pas passer… !

 

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Laboratoire des Sorcières – Parrêsia Compagnie de Création

Ce projet propose une écriture scénique inspirée de la traduction de la pièce Macbeth de W. Shakespeare(1623) par Michel Garneau (1978), à partir d’une cohabitation scénique entre différents types de récits. Mon projet tisse des extraits des récits des personnages des Trois Sorcières et de Lady Macbeth avec les témoignages de deux actrices immigrantes allophones et d’une actrice québécoise francophone. Les actrices partagent, dans leurs témoignages, leur rapport au texte classique dans une sonorité interculturelle, qui permet de dévoiler la relation entre la prise de parole des femmes et la perturbation des structures du pouvoir patriarcal. Les actrices qui collaborent dans cette aventure sont Annie Ranger, d’origine québécoise; Isabel Dos Santos, d’origine portugaise; et moi-même, d’origine péruvienne.


Interprétation Isabel Dos Santos, Annie Ranger, Ana Pfeiffer Quiroz | Traduction Michel Garneau | Conception scénographie Léa Pennel | Conception vidéo Guillaume Vallée | Conception vidéo Guillaume Vallée | Conception sonore Kristelle Delorme | Conception costume Manon Guiraud | Conception éclairage Rim Mohammad | Photo affiche Gopesa Paquette


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

● Sororité
● Parole des femmes
● Décolonialité de l’usage de la langue française au théâtre
● Interculturalité
● Agentivité


Ana Pfeiffer Quiroz

Professeure à temps partiel au Département de théâtre de l’U. d’Ottawa, doctorante du programme du doctorat en études et pratiques des arts à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), diplômée d’une maîtrise en théâtre à l’UQAM et d’un baccalauréat en art dramatique, orientation jeu d’acteur et pédagogie théâtrale à « la Escuela Superior de Arte Dramático » à Lima, Pérou, Ana possède une formation et de l’expérience professionnelle en tant que comédienne, metteuse en scène et pédagogue en théâtre. Elle s’intéresse depuis plusieurs années aux dramaturgies actuelles ainsi qu’à la revitalisation du répertoire classique. C’est le sujet du récit intime et politique dans les arts qui hantent mon esprit. Elle développe sa carrière artistique, d’abord, à Lima, sa ville natale. En 2002, elle fait son incursion au cinéma et dirige des acteurs sur plusieurs plateaux. Elle étudie les pratiques cinématographiques et technologiques à la New York University (NYU). En 2010, elle s’installe à Montréal. Interpellée par la faible représentativité de la diversité culturelle dans les théâtres locaux, elle entame un projet de recherche-création dans le cadre de ses études de maîtrise en théâtre à l’UQAM. Le produit de sa recherche aboutit sur un essai scénique intitulé _Sans étiquette_ où elle réalise la mise en scène et l’écriture de plateau. En 2016, ce projet est sélectionné par le CALQ dans le programme de bourse Place des Arts et elle présente Parrêsia, une performance in situ qui réunit artistes montréalais de différentes origines.  En 2017, elle cofonde Parrêsia compagnie de création avec la complicité des artistes Anna Beaupré Moulounda et Thomas Leblanc. En 2018, elle reçoit la bourse de recherche-création du CAM et du CAC pour mon projet Happy Hour, qui a été présenté à la Salle Intime du Théâtre Prospero en février 2020 et au Théâtre Aux Écuries, dans une version filmique en avril 2021.En 2022, Happy Hour version filmique a été sélectionnée par le New York Segal Center Film Festival on Theatre and Performance de New York. En 2020, elle a été boursière du FQRSC pour mon projet doctoral. Présentement, elle travaille dans aa prochaine création, Laboratoire des Sorcières.

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What is love (baby don’t hurt me) – Jacqueline Van de Geer

L’année 2022, j’avais eu l’honneur d’être à Prague à la Meetfactory pour une résidence de deux mois. Là, j’ai commencé à travailler sur la recherche de statistiques et de chiffres dans plusieurs pays : le nombre de fémicides. Ce qui attire mon attention sur le fémicide, qui se produit partout sur la planète, les femmes qui sont assassinées par des maris, des membres de la famille ou d’anciens amants. Le terme fémicide a été utilisé pour la première fois en Angleterre en 1801 pour signifier le meurtre d’une femme. L’utilisation actuelle de ce mot a émergé avec les mouvements féministes des années 1970, qui visaient à élever la conscience féminine et la résistance contre l’oppression de genre. Je ressens l’urgence de développer une performance dans laquelle j’exprime la colère et la vengeance face à la mort de ces femmes. Qu’est-ce qui nous rend furieux, qu’est-ce que de sentir la fureur couler dans ses veines, qu’est-ce que ça fait quand la société ne permet pas à la fureur et à la colère de s’exprimer ? 


Texte, movement et concept Jacqueline van de Geer


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

Certaines des idées sur lesquelles j’ai travaillé sont : Travailler avec une liste de cas de fémicide, pays d’origine, numéros, for instance in my country of birth, the Netherlands , every eight days, a case of femicide is reported! Utiliser les statistiques dans la performance, montrer comment les chiffres augmente. Enquêter sur le nombre de féminicides. Lister les stratégies des femmes pour éviter la colère des hommes. Énumérer les règles pour que les femmes restent en sécurité, par exemple, ne vous habillez pas de manière sexy, ne marchez pas seules dans les rues tard le soir. Ne voyagez pas seul. Ne pas être en désaccord. Restez calme et agréable. Déconstruire la rêve de romantisme, en utilisant des petites livres de poche style Harlequin. Raconter des histoires personnelles, plein de experiences de micro agression, qui forment pas mal la base de l’idée que par example jalousie est romantique, un non peut être un oui etc.


Jacqueline van de Geer

Originaire des Pays-Bas, j’ai traversé l’Atlantique en 2005 pour vivre et travailler à Montréal. J’adore me déguiser et inventer des histoires, et j’ai soif de « théâtral ». Mes performances sont low tech, portables et DIY. J’intègre différentes disciplines dans ma pratique : le conte, le mouvement, le théâtre d’objets et les improvisations avec le public, auquel je préfère m’adresser en tant que participant. Je les invite de manière non invasive à faire partie de l’expérience, en m’adressant à eux directement, en les attirant comme si nous étions dans mon salon.
Créer de l’intimité, gagner la confiance sont essentiels à ma pratique de la performance.

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Entrée en salle — Agence du chaos

Entrée en salle, c’est un spectacle sur l’entrée en salle d’un spectacle qui n’advient pas. Mais ce n’est pas parce que c’est l’entrée en salle d’un spectacle fictif qu’elle n’est pas spectaculaire. De toute façon, tout est spectacle! Lors du montage, les technicien.ne.s suivent les routines et les normes attendues de leur fonction jusqu’à ce qu’une mascotte se joigne à leur équipe. Bizarre. Elle se prend pour qui cette mascotte autoritaire? Frustrant. Créé à partir des théories de Guy Debord, Entrée en salle questionne la possibilité d’un avenir où les individus ne seraient pas définis par leur relation au travail. La déshumanisation collective n’aura jamais été aussi divertissante ! 


Idéation et mise en scène Marc-Antoine Brisson et Thomas Lapointe | Collaboratrices Jeanne Blouin, Louiza Guira et d’autres surprises à venir !


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

● Philosophie
● Divertissement
● Spectaculaire
● Absurde


L’Agence du chaos

L’Agence du chaos est une compagnie de théâtre produisant des créations contemporaines et des réappropriations de classiques axées sur les relations de pouvoir à l’échelle sociétale et intime. Ses spectacles chaotiques prennent la forme de gros partys imprévisibles. Elle a à cœur d’assumer l’éphémérité inhérente au théâtre en incorporant les spectateur.rice.s aux univers qu’elle déploie. Elle produit des spectacles immersifs dans des formes scéniques qui réhabilitent la fonction politique de l’imaginaire. Dans le cadre du Fringe (2022), elle crée _La société des spectacles_, une création basée sur l’essai du sociologue Guy Debord. _Entrée en salle _est sa suite spirituelle.

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Un jour, j’irai six pieds sous terre — Kathleen Laurin-McCarthy

Le projet de création performatif Un jour, j’irai six pieds sous terre explore la perte d’autonomie, l’isolement et la peur de mourir seul en racontant l’histoire d’un jeune père qui est victime d’un accident de la route. Suite à l’accident, Christian plonge dans ce quotidien où le temps s’allonge tellement qu’il devient inconfortable et où parler seul devient une habitude nécessaire. Étonnamment, nous ne sommes pas dans le drame, mais bien dans l’imaginaire, la combativité et la force de cette personne qui a perdu une partie de sa mobilité. La prémisse : c’est son anniversaire. Les spectateurs sont invités dans son univers imaginaire où, pour cette journée spéciale, il se libère de son corps atrophié pour jouer. Nous sommes entre la réalité et la fuite de son esprit : un espace que nous voulons magique.

La démarche artistique de ce projet s’ancre dans la recherche d’une partition qui se construit par la simplicité du corps en action, dans une recherche plastique (surabondance d’objets du quotidien) et qui contient sa part de ludisme. C’est avec un désir d’éclatement et de curiosité que nous explorons l’écriture de plateau comme matière première de la création.

En tant que collectif, nous avons la forte intuition que l’on peut survivre à n’importe quoi si on décide de regarder ce qui nous effraie avec, dans les yeux, une pointe de dérision.

 


Autrice et metteure en scène Kathleen Laurin-Mc Carthy | Assistante à la mise en scène et conseillère artistique Jacinthe Bellemare | Interprète et collaborateur à la création Marc-Antoine Auger  | Dramaturge François-Édouard Bernier  | Accessoires et costume Sophie St-Pierre | Mentorat au mouvement Brianna Lombardo


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

● Explorer l’équilibre entre l’écriture de plateau et la nouvelle partition textuelle
● Trouver la courbe dramatique du texte
● Travailler sur le corps en mouvement et définir les limitations physiques du personnage
● Créer une séquence chorégraphiée illustrant une relation d’aide, en s’inspirant des différentes techniques pour soulever ou déplacer une personne à mobilité réduite
● Présenter l’univers du projet à l’équipe de conception


Kathleen Laurin-McCarthy

Autrice et comédienne, Kathleen Laurin-Mc Carthy a complété un certificat en création littéraire à l’Université Laval (2016) et un baccalauréat en jeu à l’UQAM (2021). Elle s’intéresse à la poésie, à la performance ainsi qu’aux espaces de transmission entre créateur.trice.s. Elle aime décloisonner les genres littéraires et les arts vivants. Elle se questionne sur les écarts entre les classes sociales et sur les rapports de pouvoir. Elle a publié un premier recueil de poésie Poupée russe de brouillard aux Éditions Hamac (2021). Elle a été collaboratrice à l’écriture et comédienne pour le balado Parentèle, que l’on peut retrouver sur la plateforme OHDio (2023). Elle a écrit et performé un numéro pour le Cabaret Dada du Futur au Festival Phénoména (2023). Son premier texte dramatique La nuit m’avale a été présenté au Jamais Lu Montréal, au Jamais Lu Paris (texte coup de cœur du Théâtre Ouvert – 2023) et au Lis-moi Bruxelles (2024). Un extrait de la pièce est notamment publié dans la revue Les Écrits, numéro 169. En tant que metteure en scène, elle explore l’écriture de plateau avec le projet en chantier Un jour, j’irai six pieds sous terre (2022).

Jacinthe Bellemare 

Diplômée en interprétation de l’École Supérieure de Théâtre de l’UQÀM en 2021, Jacinthe Bellemare est une artiste à l’imaginaire débordant. Dès sa sortie d’école, elle joint la compagnie Meute Monde en jouant dans le spectacle solo À chacun sa chanson, une œuvre mélangeant théâtre, marionnettes, chant et danse. Choriste depuis un jeune âge, elle s’illustre dans le chœur de femmes de l’Écoute d’une émotion, une production de Magnéto et du Centre National des Arts en mai et octobre 2023. En 2023, elle se joint avec enthousiasme à  Effet d’entraînement présenté chez Tangente à titre de performeuse pour travailler sur la connexion entre individus et le mouvement. Passionnée de création, elle assume depuis deux ans la mise en scène des spectacles de l’Ensemble vocal Au chœur des refrains. Aujourd’hui, elle travaille avec bonheur sur Un jour j’irai 6 pieds sous terre, un projet portant sur la solitude et le ludisme, à titre d’assistante à la mise en scène et de conseillère à la création.

Marc-Antoine Auge

Diplômé de l’École supérieure de théâtre de l’UQÀM en 2021, Marc-Antoine Auge fait ses premiers pas en tant qu’artiste dans le milieu de la publicité : Bentley, Oîkos, Loto Mise-o-Jeu, Saint-Hubert et La Fondation Québécoise d’Éducation en Sécurité Routière. Il obtient son premier rôle au cinéma dans le film You can live foreve (2022). Dès sa sortie, Marc-Antoine décroche des rôles à la télévision, dont Les Révoltés. En tant qu’animateur, Marc-Antoine a aussi mis sur pied des capsules éducatives pour le Musée de la Nature et des Sciences de Sherbrooke. Au théâtre, il joint les rangs des Productions Drôle de monde et reprend le rôle d’Arlequin dans La Grande Demande, qui est parti en tournée au printemps 2023. Son plus récent projet, Un jour, j’irai six pieds sous terre, est une création performative en chantier travaillée sur la base de l’écriture de plateau.

Merging — Laurie-Anne Langis

corps paysage, corps matière,

corps qui redevient poussière

corps céleste, corps lumière

sa mélodie berce le monde

laissons résonner l’espace tout comme le lointain résonne en nous
Merging tente d’amener le public à écouter plutôt qu’entendre et à percevoir plutôt que regarder. À travers ce projet, Laurie-Anne et son équipe développent un univers immersif, multisensoriel et méditatif. Un rituel poétique à la croisée des chemins entre danse, musique et poésie pour dévoiler l’invisible.

*Cette recherche vient d’un désir de rendre accessible la danse aux personnes en situation de handicap visuel.


SPECTACLE DE

Laurie-Anne Langis
en collaboration avec son équipe de création

ÉQUIPE DE CRÉATION

Conceptrice sonore et performeuse Rafaelle Mackay | Concepteur du dispositif sonore, collaborateur sonore et performeur-musical Olivier Landry-Gagnon | Accompagnante à la création Marijoe Foucher | Scénographe Léa Pennel + Tapis en collaboration avec Apres demain studio | Concepteurice de costumes et d’éclairages Roxanne Bédard | Collaboratrice à l’écriture (2020-2021) Moe Clark | Directrice technique Catherine Ste-Marie

ÉQUIPE DE RECHERCHE

Mathieu Arsenault, Diane Bouthillier, Moe Clark, Lanyi Fruzsina, Laurence Gagnon, Sarah Manya, Philippe Poirier

Nos consultant·e·s en accessibilité (public non voyant et semi-voyant) : Denise Beaudry, Diane Bouthillier, Daniel Roy, Jean-Claude Bardin, et tou·te·s ceux·elles qui ont fait partie du groupe créé par Danse-cité (2022).


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • Nous sommes maintenant rendu·e·s à l’étape de création-production. L’accueil éclair nous permettra de retrouver le matériel. Nous travaillerons le mouvement et le son. Nous créerons un plan d’enregistrement pour les textes et les sons qui se retrouvent dans la trame sonore.

LAURIE-ANNE LANGIS

Depuis une dizaine d’années, Laurie-Anne travaille avec plusieurs artistes émergent·e·s et établi·e·s. Ael performe au Québec et à l’international. Ael étudie des techniques de guérison, la méditation, les arts martiaux, le travail de voix et le yoga. C’est à travers ces connaissances ancestrales, qu’ael s’ancre dans une pratique énergétique et s’intéresse aux processus cycliques : la vie, la mort et la transformation.

Interpellée par les projets à vocation inclusive, Laurie-Anne s’interroge sur les limites de la danse qui est vue/regardée et développe une approche trandisciplinaire et multisensorielle. D’ailleurs, ael crée aux côtés d’Audrey-Anne Bouchard, se forme en audiodescription et guide des ateliers de danse pour les personnes vivant en situation de handicap visuel. En quête de vérité et de connexions sensibles, Laurie-Anne tente de laisser place à la pleine expressivité de chacun·e et d’aller à la rencontre de l’autre au-delà de sa forme. Engagée, Laurie-Anne travaille sur différents projets autour de la réappropriation de son corps et de sa parole.

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Sere Bouboun — Phalonne Pierre Louis

Sere bouboun dresse le portrait intime de quelques personnes, hommes et femmes, qui nous aideront à comprendre les enjeux sociaux liés à la tradition du bain de vapeur vaginal en Haiti. Témoin de cette pratique, je partage leur quotidien durant cette période pour interroger cette construction sociale qui perdure comme une manière de garder un contrôle sur le corps des femmes, et sensibiliser celles qui continuent de se brûler grièvement le sexe et le fessier partout dans le pays et ceci, jusqu’à aujourd’hui.


Création Phalonne Pierre Louis


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • photographie et cinéma

PHALONNE PIERRE LOUIS

Phalonne Pierre Louis est une artiste visuelle et cinéaste haïtienne autodidacte. Ses oeuvres sont exposées en Haïti au festival « Les Rencontres du Documentaire en Haïti », à la maison de l’Unesco à Paris et à Copperbrige Foundation à Miami. Elle travaille en tant que directrice de la photographie sur des films et des vidéos de création, sélectionnés dans des festivals internationaux de renom dont Sundance Film Festival, Locarno Film Festival, Clermont Ferrand, FESPACO… Elle est la vice-présidente de KIT, une association de cinéastes et photographes haïtienne qui organise « Les Rencontres du Documentaire en Haïti ». Et, est également membre de Fotokonbit, une organisation de photographes haïtiens et étrangers.

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12 femmes en colère — Les Précieuses Fissures

12 femmes en colère est une création qui explore l’évolution de nos institutions juridiques, culturelles et médiatiques suite au mouvement #metoo, en utilisant les codes du cinéma comme base du langage scénique.


Interprétation Anne Trudel, Dominick Rustam-Chartrand, Patrick R.Lacharité et Virginie Ouellet| Écriture de plateau Claire Renaud | Dramaturgie Andréane Roy | Assistance à la mise en scène et collaboration au mouvement Geneviève Gagné | Recherchiste en cinéma et scénarisation Pauline Sarrazy | Scénographie Marie-Jeanne Rizkallah | Costumes Manon Guiraud | Conception lumière Catherine FP | Conception sonore Kristelle Delorme | Conception vidéo Laura-Rose R.Grenier | Réalisation et direction photo Joy Boissières | Direction technique Romane Bocquet et Catherine Fasquelle | Direction de production Julie Guénnéguès | Direction générale Marie-Jeanne Beaulieu


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

Questions de recherche : 
Comment fonctionne le système au Québec ? Qu’en est-il du projet pilote de Tribunal Spécialisé annoncé en 2021 ? Quelles sont ses fonctionnalités, peut-il ouvrir à une vision plus équitable de la justice en matière de violences sexuelles ? Il y a pour moi un grand terrain de recherche sociologique et artistique, dans cette question de la Justice étudiée sous un angle féministe. Par qui est-elle faite, pour qui est-elle faite, est-elle aussi neutre qu’on le pense ? Et surtout : quelle place prend-elle dans la culture populaire ?

Langage scénique et mythologies contemporaines : le cinéma judiciaire américain :
La pièce porte le titre détourné d’un des plus grands films du cinéma judiciaire. En effet, le cinéma judiciaire américain a un fort impact sur notre vision symbolique de la Justice, et participe à influencer notre imaginaire collectif. C’est à travers ce langage connu de toustes que nous questionnons le rôle que joue la culture populaire dans l’évolution de notre société, et la perpétuation des violences systémiques.


LES PRÉCIEUSES FISSURES

Créée en 2020 par la scénographe et metteuse en scène Claire Renaud et la directrice de production  Marie-Jeanne Beaulieu, Les précieuses fissures est une compagnie de théâtre interdisciplinaire.
Les précieuses fissures ont pour mission de créer des œuvres à portée sociale et philosophique basées sur  une recherche documentaire de plusieurs années, une méthode de création collaborative et une grande  implication de la scénographie dans l’écriture scénique.
Les précieuses créent des  œuvres engagées qui portent un regard critique sur divers enjeux de société. Sur le plateau, la recherche  documentaire agit comme étincelle d’un langage scénique où la forme et le fond s’entremêlent  sensiblement. La première création de la compagnie, Sportriarcat a été présentée en mars 2023 à Espace Libre.

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Le jeu de l’oiseau — Roxane Loumède

Le jeu de l’oiseau est une adaptation théâtrale du roman Le jeu de l’oiseau de Sylvie Drapeau. Deux enfants, des jumeaux, fille et garçon. Une mère sans mots, sans défense, sans moyens, en apparence inapte, mais « adorante ». Un père pourvoyeur, violent, terrifiant. Une maison bancale sur un terrain en sable bordé par un précipice ; un « trou » au fond duquel une usine rejette des vapeurs doucereuses et toxiques. Voilà le décor que voient grandir Claire et Raymond, héros fragiles et bouleversants dont la seule chance dans la vie est d’être deux. Que fait-on quand chaque geste, chaque moment, chaque être peut devenir source de danger ? On joue, comme le font les enfants, par intuition. « On disait qu’on était des oiseaux ! » « On disait qu’on était libres ! » Mais, quand le jeu ne suffit plus à tenir le malheur à distance, tout se met à basculer.


Autrice Sylvie Drapeau | Mise en scène Roxane Loumède | Interprètes Laura Côté-Bilodeau, Jules Ronfard, Catherine DeLéan | Décor et accessoires Bruno-Pierre Houle | Costumes Sophie El-Assaad | Lumière Catherine Fournier-Poirier | Son Joseph Browne


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • L’objectif de la résidence sera de travailler l’écriture du texte de l’adaptation théâtrale et l’écriture de plateau.

ROXANE LOUMÈDE

Après avoir complété son baccalauréat en beaux-arts spécialisé en interprétation théâtrale de l’Université Concordia Roxane Loumède fonde le collectif Troisième espace théâtre où elle écrit, adapte, met en scène et produit ses premières œuvres. En 2022, elle fait partie des 12 auteurs de la 21e sédition du festival le Jamais Lu. Ses dernières mises en scène ont pu être vues au Théâtre La Chapelle scène contemporaine, au festival Wildside du théâtre le Centaur ainsi qu’au festival ZH à la maison de la culture Maisonneuve.

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