Un salon est parachuté sur scène : c’est celui de Claudine et de sa fille Romane. Elles l’habitent un moment avant d’être relayées par une autre authentique cellule mère-enfant(s), puis une autre… Au fil des relais, dans le flot de moments à la fois quotidiens et étranges, le salon-vivarium se transforme. Oasis tranquille, champ de bataille, vaste plaine d’ennui… les paysages défilent, s’ébauchent et s’évanouissent, sur des airs d’opéra, de punk et de classique. L’espace domestique devient performatif, prétexte aux renversements, aux débordements, aux jeux de camouflage et de dévoilement. Paysages en filiation tente de faire apparaître les états sensibles et contrastés qui grouillent sous le tapis.