Ce projet est un laboratoire de création autour du texte VENTRE de Steve Gagnon.  Ce texte réputé pour sa charge verbale, ses flots de mots et ses longs monologues  s’opposait bien avec les pratiques corporelles de Laurent Forget et d’Amélie Duguay.  Comment un texte aussi chargé, aussi verbeux se bouge?

En effet, il sera question  d’adapter ce texte de Steve Gagnon sous la forme danse-théâtre. Pour cela, Amélie et Laurent ont développé trois procédés vers lesquelles ils aimeraient mettre en pratique  l’entremêlement du texte de Steve Gagnon et le mouvement.


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil éclair : 

LA PAROLE COMME  MOTEUR DU MOUVEMENT

Leurs premiers essais se tourneront avant tout autour des  paroles de la pièce. Les mots serviront ici comme outils d’extériorisation.

L’ÉMERGENCE  DE LA PAROLE PAR LE MOUVEMENT

Le deuxième procédé se concentre sur  l’émergence de la parole par les pulsions du mouvement. Comment l’état physique et émotionnel des personnages provoque  l’émergence de la parole?

CRÉATION D’UN RÉSEAU SÉMANTIQUE

Permettre de créer avec la danse, le texte ou les deux ensemble. Ce réseau sera une  toile remplit de formes, de mouvements, de mots et d’entremêlement corps-voix. 


Texte : Steve Gagnon  

Interprétation et création: Laurent Forget et Amélie Duguay  

Régie et conseillère en mouvement: Moriana Kachmarsky 


AMÉLIE DUGUAY ET LAURENT FORGET

Amélie Duguay et Laurent Forget sont deux créateurs formés à l’Université d’Ottawa en  théâtre. À travers leurs parcours scolaires, ils ont à maintes fois collaboré ensemble à titre de  comédiens, metteurs en scène ou conseiller dramaturgique. Ils ont tous deux développé un  grand intérêt dans l’application du corps et de la danse dans un contexte théâtral. Il se sont  spécialisés dans le domaine par des cours au Ottawa School of Dance ou à l’EDCM, par des  workshops avec, entres autres, Frédéric Gravel ou Rob Hayden, et sont tous deux formés  dans une formation de 2e cycle : Amélie Duguay en mise en scène à Ottawa, et Laurent Forget en  danse à l’UQAM dans leur programme de somatique. Parce que leur processus de création  respectif diffère, ils ont toujours trouvé qu’ils étaient des bons co-créateurs puisque l’un  nourrit constamment la réflexion de l’autre. Amélie trouve son moteur créatif par la danse et le mouvement : c’est du corps que les mots émergent. L’utilisation des mots se fait que  lorsque le corps n’est plus suffisant. Tout au contraire, Laurent, lui, met une importance  particulière sur les mots et le texte. Il s’inspire de la valeur des propos pour créer la  disposition corporelle de ses interprètes. Ensemble, ils partent d’antipodes et veulent  alimenter la pratique corporelle des arts de la scène.  

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