Résidence de création pour L’effondrement, assemblée générale extraordinaire.

Le Bureau de l’APA entame une recherche-création qui a pour thème l’effondrement. La croissance ne peut pas être infinie, le développement perpétuel ne peut être qu’illusoire. Notre civilisation s’effondre, on ne peut pas prédire à quoi ressemblera cette fin annoncée, si elle sera subite ou non, localisée ou non, mais elle aura bien lieu. Nous nous intéressons donc à la « collapsologie » : « l’exercice transdisciplinaire d’étude de l’effondrement de notre civilisation industrielle et de ce qui pourrait lui succéder, en s’appuyant sur les deux modes cognitifs que sont la raison et l’intuition et sur des travaux scientifiques reconnus ». (Servigne & Stevens, 2015), http://www.collapsologie.fr/

Au-delà de ce concept scientifique et politique, le Bureau de l’APA veut s’attarder à tous nos effondrements quotidiens, à la fin de nos vies, à l’effondrement du corps, aux affaissements, à ce qui tombe, à nos chutes. Comme les situations codifiées les inspirent – elles sont propices aux détournements de toutes sortes -, c’est sous la forme d’une assemblée générale extraordinaire que le point sera fait sur la situation d’effondrement de notre monde et de nos vies.

 

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Dates de résidences : 

10 > 19 décembre 2018

3 > 13 juin 2019

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LE BUREAU DE L’APA : 

Le Bureau de l’APA est un atelier de bricolage indiscipliné en arts vivants permettant la rencontre de créateurs de tous horizons autour de projets artistiques atypiques. Les projets du Bureau de l’APA sont à géométrie variable et les résultats multidimensionnels, c’est-à-dire qu’ils se déclinent de manières inattendues selon ce qu’ils veulent dire et montrer. Leurs créations permettent et stimulent la rencontre d’artistes et d’artisans autour de projets artistiques suscitant la réflexion et la mise en commun d’expériences, de ressources et de savoir-faire pluriels. D’un projet à l’autre, ils tentent de demeurer au service d’une intention affranchie des exigences liées au travail disciplinaire.

 

 

© Stéphanie Béliveau