Suite au conflit dans le Haut-Karabagh, le 27 septembre 2020, Harou Davtyan retourne dans son pays natale, l’Arménie, afin de ramener des images et témoignages de ceux qui ont tout perdu, encore… ou presque.
À la veille d’un conflit généralisé, une crise existentielle se dessine.
Sans l’avoir prévu, Harou est complètement envahit de nouvelles choses jamais connu auparavant. Née en Arménie, il veut y être enterré. À l’inverse d’une crise identitaire, c’est plutôt une crise de survie, viscéral et déjà vue qui se dessine.
Habité d’une rage de vivre et d’un optimisme éternel, Harou veut visiter à travers son regard et sa compréhension, un conflit aussi vieux que la civilisation. L’histoire se répète ? Ou elle fait pause et reprend ? De grande questions philosophique et anthropologique s’impose, tout autant que le cœur et l’âme. Une culture que certain veulent disparu veut prouver sa vitalité plus que jamais. 


Crédits 

Harou Davtyan, Catherine Jeannotte


Axe·s de travail abordé·s durant l’accueil : 

  • Exploration de la culture arménienne ancienne et moderne, réappropriée
  • Exploration de plusieurs disciplines : chant, mouvements et danse
  • Exploration d’un apport de performance physique
  • Soutien pour une jeune compagnie

LE THÉÂTRE DE L’AUTRE

Le Théâtre de l’Autre est une compagnie émergente qui veut rencontrer l’Autre avec un A majuscule. De l’autre bout du monde jusqu’au gens au coin de la rue, des plus grands philosophes jusqu’à la sagesse des régions, le collectif s’intéresse à ceux qu’on n’entend pas assez. Toujours en rapport direct avec l’actualité et le monde moderne, le TDLA veut explorer la vérité tel qu’elle est : longue et subtile. Dans un optimisme indiscutable, la jeune compagnie se permet d’aller creuser là où ont enterre les mauvais souvenirs. Elle se permet aussi de jouer avec les normes établit. De l’appropriation culturel jusqu’au débat des genres, les jeunes artistes ne crois pas à la censure, mais plutôt, à la rencontre de l’autre.