Lieu: L'Arène

Cet événement est passé.

La BIGICO convie pour une troisième année les grands pourchasseurs de gigue à présenter des courtes pièces de 5 à 15 minutes. Le OFF BIGICO cherche à mettre de l’avant la richesse de la recherche. Il offre à une gigue d’art l’espace public pour faire renaître les sons, les gestes, les regards, pour permuter les perspectives. Le OFF BIGICO, c’est faire jaillir une idée folle. Un concept éclaté. Une déconstruction de la gigue. Une fusion inédite. Un flash. Un maudit bon flash.

 

BIGICO

Depuis 2005, la BIGICO est un diffuseur spécialisé qui soutient et orchestre le développement du mouvement de la gigue contemporaine.

Au sein du milieu de la danse au Québec, les opportunités de diffusion pour les artistes du mouvement de la gigue contemporaine demeurent limitées, étant donné la niche spécialisée de cette pratique. La BIGICO se doit d’assumer également un chapeau de producteur, en organisant divers événements récurrents, en vue de diffuser adéquatement les créations des artistes : Biennale de gigue contemporaine, OFF BIGICO, Soirée d’improvisation giguée, Gigue in the dark, Séminaire chorégraphique. Ce nouveau modèle de fonctionnement, d’un diffuseur qui agit à titre de producteur, est tributaire d’une volonté indéfectible d’assurer la viabilité d’un marché professionnel qui aspire à se développer de manière saine et ambitieuse.

La BIGICO crée des opportunités uniques de faire valoir sur la place publique l’inventivité d’une société de gigueurs en pleine effervescence. La BIGICO met donc de l’avant la collégialité en regroupant des créateurs contemporains, chorégraphes et interprètes, qui s’expriment pour que la gigue soit vivante, vibrante et percutante en ce XXIe siècle. Elle rassemble plusieurs visions chorégraphiques assurant la vitalité d’un mouvement en constante mutation. Une gigue d’art, constamment régénérée, sous l’emprise de la recherche, dans un vif esprit de modernisation.

La BIGICO joue un rôle d’ambassadeur pour faire redécouvrir toute la richesse qui émane de ce fleuron de notre patrimoine. Cette langue des pieds nous appartient encore, une langue commune qui fait courir le bruit de sa pertinence dans la société québécoise d’aujourd’hui.