Par : Pirata Théâtre

Durée : 1h20

Dès 15 ans

Programme du spectacle

Programme d’après spectacle

Tarifs et forfaits :

Régulier : 32$

Réduit : 19-25$ (détails en billetterie)

 

Lieu: L'Arène

Cet événement est passé.

 

Six performeuses et performeurs de 24 à 70 ans ont répondu à l’appel de s’astreindre à une écoute intensive et répétitive de ce qui est raconté dans l’espace public à propos des points de rupture environnementaux, afin d’observer comment composer avec ce que cela faisait naître en elles et eux. Une épreuve transformatrice, comme celle de prendre position artistiquement et en son propre nom sur un enjeu aussi sensible. Le tout en relevant chaque soir le défi collectif d’avoir entre les mains la réussite ou l’échec de maintenir en vie un véritable jardin sur scène, scénographié par Marie-Eve Fortier. En faisant cohabiter la présence humaine avec une monoculture de tournesols en serre, sans sol ni soleil, le résultat est imprévisible. Dans quel état sera laissée la vie ?

Crédits

Montage et écriture de plateau Michelle Parent l Conception Marie-Eve Fortier, Andréanne Deschênes, Michelle Parent l Distribution (réunissant plusieurs personnes qui ont en commun d’avoir vécu un effondrement) Alexa Dubé, Joseph Martin, Marie-Hélène Rinfret, Nicolas van Schendel, Clémence Léveillé, Gabrielle Bertrand Lehouillier, Sabri Attalah | Assistance à la scénographie Camille Walsh | Conseils dramaturgiques Geneviève Gagné | Conseils au mouvement Corinne Crane | Conseils au son Marie-Frédérique Gravel |Assistance à la direction d’acteur·trice·s Annie Valin | Direction de production Julie Guénnéguès | Direction technique Mélisande Goux | Stagiaires de l’initiative Points de sutures Julie Boissonneault et Mathilde Murphy

À propos

Pirata Théâtre est dirigé depuis une douzaine d’années par Michelle Parent, metteure en scène, directrice artistique et comédienne. Pirata Théâtre développe une écriture théâtrale pirate, qui tisse des liens entre le réel et les arts. En imaginant des portraits impressionnistes et poétiques de notre époque et de notre société, Pirata Théâtre provoque des rencontres inédites à travers ses œuvres qui sont fabriquées de référents populaires, de culture pop, de matériaux issus du réel et d’artéfacts de notre rapport au monde. Après avoir réalisé plusieurs créations qui ont marqué les imaginaires, comme La Maison (2011), Album de finissants (2014), Les Bienheureux (2016) ou Sixième Sens (2020), Pirata Théâtre ancre son travail dans une démarche sociale mettant en scène des distributions composées d’acteurs et de non-acteurs. Suivra le cycle de trois spectacles autour de l’effondrement du vivant créée au Théâtre Aux Écuries : Comment épouser un milliardaire, 100 secondes avant minuit et maintenant L’Espèce fabulatrice. Les spectacles de Pirata Théâtre ont été joués au Festival ZH, au Théâtre Denise-Pelletier, à Espace Libre, au Centre national des Arts, au Théâtre Périscope et au Théâtre Aux Écuries. Pour Pirata Théâtre la présence des non-acteurs donne une force sans compromis à la création. S’adressant à nos sens, à notre imaginaire et ouvrant de multiples pistes de compréhensions possibles, le spectateur est invité à composer son propre poème avec les éléments du poème en face de lui. Il n’est pas question ici de faire le récit du vécu d’événements traumatiques personnels. Il est question de jouer avec la force d’évocation du réel pour composer un portrait d’ensemble, un portrait poétique de notre époque et de notre société.

En savoir plus

Le spectacle appelle à considérer la place des récits comme moteur principal de l’évolution des sociétés et des individus : le monde d’aujourd’hui est né du mythe du progrès, qui est un récit auquel nous avons tous largement adhéré. Parce que c’est ainsi que nous, humain·e·s, voyons le monde : en l’interprétant, c’est-à-dire en l’inventant, car nous sommes fragiles, nettement plus fragiles que les autres espèces. Reprenant les thèmes de L’Espèce fabulatrice, essai éponyme de Nancy Houston, ce spectacle est une expérience de confrontation entre les récits intérieurs qui nous élèvent et les récits collectifs qui s’effritent. Peut-on bouturer le personnel avec le collectif ? Quelle racine prendra, survivra ?

Le spectacle nous confronte à un exercice de réalité : celui de la difficulté à faire pousser des jardins dans un monde artificiel. L’Espèce fabulatrice nous fait réaliser l’impossibilité d’y parvenir sans se salir les mains et sans anticiper toutes les ramifications souterraines qui surgiront : jardin d’idées, ou jardins de fleurs.

Presse et média

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